Mai-Juin 1936 : de la grève générale à la révolution ou à la guerre
8 mai 2016, 07:29
Ces derniers temps, certains fêtent le gouvernement de « Front populaire » qu’ils relient, à tort avec son adversaire, la grève générale ouvrière, comme si les revendications ouvrières avaient été gagnées à la fois grâce aux deux. Il aura suffi d’une année pour que les centrales syndicales et les partis de gauche ayant cassé la grève générale, le gouvernement, encore de la gauche bourgeoise et stalinienne ayant fait reprendre le travail, la bourgeoisie reparte à l’offensive, cassant les revendications et que ce retour de balancier mène la société française au pouvoir de l’extrême droite et à la guerre… S’il y a une leçon à en tirer, c’est bien que la gauche gouvernementale, stalinienne, social-démocrate et syndicale n’est en rien opposée au grand capital. Certes, la dignité ouvrière s’était redressée en juin 1936 dans les usines occupées mais cela n’a psa duré bien longtemps et il n’y avait aucune dignité à soutenir un gouvernement qui était fondamentalement du même bord social qu’Hitler, Mussolini et Franco et cherchait nullement à les renverser…
Ces derniers temps, certains fêtent le gouvernement de « Front populaire » qu’ils relient, à tort avec son adversaire, la grève générale ouvrière, comme si les revendications ouvrières avaient été gagnées à la fois grâce aux deux. Il aura suffi d’une année pour que les centrales syndicales et les partis de gauche ayant cassé la grève générale, le gouvernement, encore de la gauche bourgeoise et stalinienne ayant fait reprendre le travail, la bourgeoisie reparte à l’offensive, cassant les revendications et que ce retour de balancier mène la société française au pouvoir de l’extrême droite et à la guerre… S’il y a une leçon à en tirer, c’est bien que la gauche gouvernementale, stalinienne, social-démocrate et syndicale n’est en rien opposée au grand capital. Certes, la dignité ouvrière s’était redressée en juin 1936 dans les usines occupées mais cela n’a psa duré bien longtemps et il n’y avait aucune dignité à soutenir un gouvernement qui était fondamentalement du même bord social qu’Hitler, Mussolini et Franco et cherchait nullement à les renverser…