Algérie et France : le peuple travailleur veut gouverner lui-même !
15 juin 2019, 08:28
En Algérie, le pouvoir continue ses manoeuvres et le peuple travailleur s’organise.
Le chef d’état-major, d’habitude prolixe, n’a plus parlé en public depuis le 28 mai. Pour la première fois, ce jour-là, il avait ouvert la porte à l’idée d’un « dialogue » fait de « concessions mutuelles ». C’est « la seule voie permettant de sortir de la crise que traverse notre pays », avait-il indiqué. L’élection présidentielle du 4 juillet qu’il défendait jusqu’alors – tandis que la rue la rejetait avec constance – a été annulée par la Cour constitutionnelle, faute de candidats. Le scrutin a été repoussé à une date indéterminée, ouvrant une période de flou constitutionnel inédite.
La société civile profite de ce vide pour pousser ses pions sur le terrain politique. Samedi, elle réunira ses trois « pôles » (les associations dissidentes, les organisations autorisées, les syndicats autonomes) ainsi que des collectifs religieux, pour une « conférence nationale pour une sortie de crise » qui devrait déboucher sur une feuille de route commune pour la transition.
En Algérie, le pouvoir continue ses manoeuvres et le peuple travailleur s’organise.
Le chef d’état-major, d’habitude prolixe, n’a plus parlé en public depuis le 28 mai. Pour la première fois, ce jour-là, il avait ouvert la porte à l’idée d’un « dialogue » fait de « concessions mutuelles ». C’est « la seule voie permettant de sortir de la crise que traverse notre pays », avait-il indiqué. L’élection présidentielle du 4 juillet qu’il défendait jusqu’alors – tandis que la rue la rejetait avec constance – a été annulée par la Cour constitutionnelle, faute de candidats. Le scrutin a été repoussé à une date indéterminée, ouvrant une période de flou constitutionnel inédite.
La société civile profite de ce vide pour pousser ses pions sur le terrain politique. Samedi, elle réunira ses trois « pôles » (les associations dissidentes, les organisations autorisées, les syndicats autonomes) ainsi que des collectifs religieux, pour une « conférence nationale pour une sortie de crise » qui devrait déboucher sur une feuille de route commune pour la transition.