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En Chine, ce qui commence, ce n’est pas seulement la catastrophe du coronavirus mais aussi le soulèvement populaire contre le régime de dictature faussement intitulée communiste

19 février 2020, 06:44, par bizarre

Deux universitaires chinois ont relancé la théorie selon laquelle le nouveau coronavirus, 2019-nCoV, se serait échappé d’un laboratoire de Wuhan, épicentre de l’épidémie en Chine. Dans un article publié samedi 15 février 2020 sur la plateforme ResearchGate et retiré depuis par le pouvoir, ils énoncent un certain nombre de faits troublants qui sont depuis relayés par divers comptes Twitter.

Pour Botao Xiao, professeur au laboratoire de médecine et de biologie synthétique de la South China University of Technology à Guangzhou et Lei Xiao, d’un l’hôpital universitaire de Wuhan, "il est probable que le coronavirus tueur soit originaire du laboratoire de Wuhan". Pour crédibiliser leur hypothèse, ils rappellent que sur les 41 premiers cas confirmés de Covid-19 (le nom de la maladie provoquée par le virus), une équipe chinoise avait montré dans The Lancet que 13 d’entre eux n’avaient eu aucun lien avec le marché de Wuhan. Dont le tout premier patient, tombé malade dès le 1er décembre. Par ailleurs, "aucun lien épidémiologique n’a été trouvé entre le premier patient et les cas ultérieurs" écrivaient les auteurs, laissant donc ouverte la possibilité que le marché aux fruits de mer ne soit pas à l’origine de l’épidémie.

Les deux auteurs expliquent par ailleurs que l’espèce de chauves-souris, Rhinolophus affinis, naturellement porteuse de la souche virale, ne vit pas dans la province de Hubei où se trouve Wuhan, mais dans le Yunnan ou le Zhejiang, à 900 km de là. Sur la base de 59 témoignages de résidents et de rapports municipaux - disent-ils - l’espèce ne serait pas une source de nourriture dans la ville et ne ferait l’objet d’aucun commerce. "La probabilité que des chauves-souris volent du Yunnan jusqu’au marché est très faible", concluent-ils. De là, ils pointent donc vers le Centre de prévention et du contrôle des maladies de Wuhan, dont le département des zoonoses est notamment spécialisé dans l’étude des coronavirus de chauves-souris. 605 individus ont ainsi été capturés pour y être étudiés ces trois dernières années. Des expéditions de recherche médiatisées en Chine au cours desquelles Jun-Hua Tian avait raconté s’être mis deux fois en quarantaine pendant 14 jours après avoir eu des contacts à risque avec ces chauves-souris. Une première fois, il s’est fait attaquer et une goutte de sang de l’animal est entrée en contact avec sa peau. Une deuxième fois, parce que l’une d’elles lui avait uriné dessus. Aujourd’hui, le chercheur va toutefois très bien, et participe activement à la recherche sur le nouveau coronavirus.

Les auteurs de l’article, s’ils ne sont pas spécialistes des zoonoses, sont pourtant des chercheurs actifs, publiant régulièrement, et se réclament d’un financement du China’s National Natural Science Foundation. Des fonds dont ils bénéficient en fait probablement pour d’autres travaux.

En réalité, l’hypothèse d’un virus échappé d’un laboratoire, si elle ne peut en effet être complètement écartée à ce stade, a surgi dès les premiers jours de l’épidémie déclarée en janvier 2020. Mais c’est un autre site qui était ciblé, à 12 km du marché aux poissons : l’Institut de Virologie de Wuhan qui dispose depuis 2017 d’un laboratoire de très haute sécurité dit "P4". Cette première fois, l’origine de la rumeur n’était pas des scientifiques, mais le site ZeroHedge, régulièrement mis en cause dans la diffusion de fausses informations. Peu après la publication d’un billet mettant en cause sans réel fondement un chercheur du laboratoire P4, le compte Twitter ZeroHedge (670.000 abonnés) a d’ailleurs été définitivement suspendu.

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