Gilles Pialoux, infectiologue à l’hôpital Tenon : « On nous a d’abord dit que c’étaient les plus de 75 ans en Ehpad, mais rien ne s’est passé. Début janvier on nous annonce que les soignants le sont, et puis plus vraiment. Nos malades cancéreux, dialysés ou transplantés le deviennent. Mais pas ceux atteints de drépanocytoses ou de VIH, pourtant tout aussi immunodéprimés. Pourquoi ? On passe notre temps en réunion de crise ou à essayer d’expliquer à nos patients des décisions incompréhensibles. La confusion est totale. »
Gilles Pialoux, infectiologue à l’hôpital Tenon : « On nous a d’abord dit que c’étaient les plus de 75 ans en Ehpad, mais rien ne s’est passé. Début janvier on nous annonce que les soignants le sont, et puis plus vraiment. Nos malades cancéreux, dialysés ou transplantés le deviennent. Mais pas ceux atteints de drépanocytoses ou de VIH, pourtant tout aussi immunodéprimés. Pourquoi ? On passe notre temps en réunion de crise ou à essayer d’expliquer à nos patients des décisions incompréhensibles. La confusion est totale. »