L’hôpital public après le baratin des négociations du Ségur de la Santé
13 septembre 2020, 08:49, par Ramata
UN MONDE D’AVANT ET UN MONDE D’APRES ?
Plus rien ne sera comme avant à l’hôpital public, nous a-t-on dit. Pourtant, du monde d’avant, il reste le manque d’effectif, le manque de moyens. Il reste des soignants épuisés tant psychiquement que physiquement. Dans tous les services, les arrêts de travail se multiplient. Ceux qui, au moment du pic, ont eu le Covid gardent des séquelles physiques, ils sont en attente d’une reconnaissance de maladie professionnelle qui tarde à être officiellement établie. On ne sait même pas si la maladie professionnelle sera admise seulement pour les malades à venir ou pour les précédents. Aucune embauche n’est prévue dans aucun des services de l’APHP. Les moyens de remplacement n’ont pas permis à l’ensemble des personnels hospitaliers de prendre leurs trois semaines de congés payés minimum dont ils avaient besoin. En somme, les promesses d’un monde meilleur par les politiciens n’engagent que ceux qui y croient et le seul monde meilleur sera celui que nous bâtirons, nous travailleurs, en renversant les classes dirigeantes.
UN MONDE D’AVANT ET UN MONDE D’APRES ?
Plus rien ne sera comme avant à l’hôpital public, nous a-t-on dit. Pourtant, du monde d’avant, il reste le manque d’effectif, le manque de moyens. Il reste des soignants épuisés tant psychiquement que physiquement. Dans tous les services, les arrêts de travail se multiplient. Ceux qui, au moment du pic, ont eu le Covid gardent des séquelles physiques, ils sont en attente d’une reconnaissance de maladie professionnelle qui tarde à être officiellement établie. On ne sait même pas si la maladie professionnelle sera admise seulement pour les malades à venir ou pour les précédents. Aucune embauche n’est prévue dans aucun des services de l’APHP. Les moyens de remplacement n’ont pas permis à l’ensemble des personnels hospitaliers de prendre leurs trois semaines de congés payés minimum dont ils avaient besoin. En somme, les promesses d’un monde meilleur par les politiciens n’engagent que ceux qui y croient et le seul monde meilleur sera celui que nous bâtirons, nous travailleurs, en renversant les classes dirigeantes.