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Quand l’OMS organise des stérilisations forcées sous couvert de vaccinations et au prétexte d’eugénisme

12 janvier 2021, 06:13

À son arrivée en fonction en Janvier 1969, la nouvelle administration Nixon chercha à faire avancer le programme de contrôle des naissances. Répondant aux pressions du Général William H. Draper, Jr., ex sous-secrétaire de la Défense et alarmiste notoire en matière de surpopulation, Nixon autorisa la participation du gouvernement américain au Fonds des Nations Unies pour les Activités Démographiques (UNFPA). Avec ce type d’organisation, un financement américain supplémentaire substantiel serait attribué à l’effort mondial de contrôle des naissances. Ce montage permettait en outre de masquer la provenance des fonds afin de faciliter l’adhésion au programme de ces nations dont les dirigeants voulaient maintenir une façade populiste d’opposition à “l’Impérialisme Yankee”. Si les États-Unis restaient son principal soutien financier, l’UNFPA servait également d’instrument pour attirer des fonds supplémentaires significatifs en provenance des nations européennes, du Canada et du Japon, dont la contribution totale atteignit environ la moitié de l’effort américain.

Le président Nixon alla encore plus loin en 1970. Il créa une commission spéciale de première classe sur la croissance démographique et l’avenir de l’Amérique, et nomma à sa tête le partisan de longue date du contrôle des naissances John D. Rockefeller III. Rockefeller remit un premier rapport en 1972. Comme on pouvait s’y attendre, il tirait un signal d’alarme sur la menace de la croissance démographique aux États-Unis, et préconisait toute une série de mesures de restriction démographique pour contrer la menace présumée de l’augmentation incontrôlée du nombre d’assistés, de criminels ou d’autres individus qui étaient un fardeau pour l’économie. De manière tout aussi prévisible, ce rapport généra des dizaines de gros titres de journaux et d’articles de magazines destinés à aboutir à un consensus sur le contrôle des naissances. Le refus, politiquement motivé, de Nixon d’adopter l’une des recommandations de la commission – le financement par le gouvernement de l’avortement à la demande – ne fit que rendre par contraste le comité Malthusien de Rockefeller d’autant plus « progressiste ».

Mais ce qui intéressait le plus Nixon dans le contrôle des naissances était son utilisation potentielle comme arme dans la Guerre Froide. Le président chargea Henry Kissinger, son Conseiller à la Sécurité Nationale et Secrétaire d’État, de conduire une étude secrète sur le rôle des mesures de contrôle des naissances dans le combat contre le communisme mondial. Kissinger rassembla un groupe d’experts venant du Conseil National de Sécurité (NSC), de la CIA, du Ministère de la Défense, du Département d’État, de l’USAID, et d’autres agences pour se pencher sur la question. Le résultat de l’étude fut publié le 10 Décembre 1974 sous la forme d’un document classifié NSC intitulé “Conséquences de l’Accroissement Démographique Mondial sur les Intérêts américains à l’étranger et pour la sécurité des États-Unis.” Ce document – connu sous le nom de Mémorandum d’Étude de la Sécurité Nationale 200 (NSSM 200), ou simplement Rapport Kissinger – consacrait l’intégration du dogme Malthusien à la doctrine stratégique des États-Unis.

Le NSSM 200 fut déclassifié en 1989. Il est maintenant disponible pour étude. L’examen du document révèle la mentalité Nietzschéenne de ses auteurs qui (acceptant implicitement la thèse communiste) considérait manifestement que les multitudes d’enfants du monde étaient de futurs ennemis de l’Amérique plutôt que des amis, et représentaient des obstacles potentiels à l’exploitation des richesses de la planète, plutôt que des clients, ouvriers et partenaires des États-Unis prêts à participer avec eux à une grande œuvre commune de croissance et de progression de l’économie mondiale. Le mémo recommandait de réguler la population à l’échelle mondiale tout en veillant bien à ce que la responsabilité de ces mesures ne puisse en être attribuée à ses partisans fortunés.

Le 26 Novembre 1975, le NSSM 200 fut officiellement adopté par l’administration Ford. Un mémo complémentaire édité en 1976 par le NSC conseillait aux États-Unis de contrôler les denrées alimentaires pour imposer une régulation démographique à l’échelle mondiale. Il notait aussi l’intérêt de faire usage des pouvoirs dictatoriaux et de la force militaire comme moyens de contraindre les peuples du Tiers Monde à se soumettre aux mesures de régulation démographique, ajoutant :

Dans certains cas il faut être très directif, par exemple attribuer des primes aux volontaires pour la stérilisation, ou prendre des mesures dissuasives comme par exemple accorder une priorité basse aux familles nombreuses pour les allocations de logement ou la scolarisation. De telles mesures coercitives sont la condition sine qua non d’un programme efficace.

https://www.contrepoints.org/2012/06/18/87292-lholocauste-demographique-par-robert-zubrin-2eme-partie

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