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16- Qu’est-ce que la relativité d’Einstein ? La somme des foutaises de deux boutiques empiristes concurrentes, l’alliance en acte de deux crétins, Mach et Poincaré !

7 février 2011, 21:39, par Yanick Toutain

Au moment où Lénine était politiquement allié à Bogdanov, il devait rappeler les sages analyses philosophiques de son maitre Plékhanov en défense du matérialisme ? Un Plékhanov devenu – pour deux ans encore - son adversaire politique.

En s’en prenant à l’un des collègues de Bogdanov – Bazarov (Essais « sur » la philosophie marxiste, p. 29).– Lénine rappelait que ces gens-là, sous couvert d’attaquer Plékhanov, menait, en réalité une offensive contre Marx, Engels et tous les matérialistes précédents.

« Parce que les disciples de Mach craignent la vérité. Il font la guerre au matérialisme tout en feignant de combattre seulement Plékhanov : procédé pusillanime et sans principes.. »

La gnoséologie – science de ce qui peut être connu, une des branches de la science philosophique – contenue dans le livre de Lénine se résume – pour les gens sérieux - à une chose très simple : le réel existe en dehors de toute conscience.
En conséquence de quoi, toute faiblesse par rapport aux thèses de Mach et de Poincaré ne peut aboutir qu’à laisser ré-entrer l’ennemi du matérialisme Berkeley par la fenêtre.
En effet, le fait que le réel ait une existence absolue, objective a une conséquence cruciale : la science PRE-EXISTE à la conscience.
Les lois scientifiques pré-existent à l’existence des humains.
Nous ne faisons que DÉCOUVRIR des lois scientifiques qui sont antérieures à l’apparition de l’espèce humaine.

C’est ce point de vue que combattirent les charlatans Henri Poincaré et Ernst Mach.
Pour ces escrocs, la science n’est pas une découverte. Elle serait une « libre invention », une « libre création de l’esprit », ou encore elle consisterait à faire de « simples résumés de faits expérimentaux ».
Les deux charlatans Mach et Poincaré étaient deux boutiques concurrentes d’une même agence antimatérialiste !

MACH ET POINCARE : DEUX BOUTIQUES CONCURRENTES D’UNE MÊME AGENCE ANTIMATERIALISTE

Un de leur thuriféraires, un relativiste partisan de Einstein, successeur de Einstein à Vienne, le principal biographe (avec l’auteur de Créateur et rebelle) de Albert Einstein – Philippe Frank – a la franchise de nous le révéler :

L’idée de Mach que les lois générales de la science sont simples résumés de faits expérimentaux, et l’idée de Poincaré que ce sont libres créations de l’esprit semblent s’opposer diamétralement l’une de l’autre. Mais si 1’on considère les courants intellectuels du dernier quart du 19° siècle, on peut voir qu’elles étaient seulement deux ailes du même mouvement intellectuel, généralement connu sous le nom de mouvement positiviste. » (Einstein, sa vie et son temps P.84 10- MOUVEMENTS POSITIVISTES ET PRAGMATISTES. LE MONDE PHYSIQUE AVANT EINSTEIN)

Nous voilà prévenus.
Mais le même sincère charlatan va plus loin. Il va nous révéler le pot-aux-roses.
Mais, il faut informer le lecteur préalablement. Le clown blanc Frank – escroc au service de l’obscurantisme néo-berkeleyiste, avec un nez rouge de scientifique – va utiliser le vocabulaire de la secte.
Le mot matérialisme est ici remplacé par « métaphysique ». Les philosophes matérialistes sont donc appelés par ces gens là des « métaphysiciens ».
Lénine nous avait prévenu. Quand la métaphysique est – chez les vrais matérialistes la dénonciation de l’absurdité d’un « au-delà » (tel est le sens du préfixe grec « méta »), quand les vrais matérialistes considèrent donc qu’au de là de la matière (phusis = physique= la matière) …. les larbins au service des classes spoliatrices viennent semer la confusion.

Les fascistes hitlériens se disaient « socialistes » et les fascistes staliniens « communistes », les larbins du Vatican venaient au 19° siècle insulter les matérialistes en les traitant de « métaphysiciens ».
A maintes reprises, dans son ouvrage, Lénine revenait sur cette absurde caractérisation du matérialisme :

« Pour Pearson, les « choses réelles » sont des « impressions des sens » (sensé impressions).Reconnaître l’existence des choses au-delà des impressions des sens n’est, pour Pearson, que métaphysique. Pearson combat de la façon la plus décidée le matérialisme (sans connaître ni Feuerbach, ni Marx et Engels) ;. »

Les imbéciles charlatans, incapables de faire le distingo entre l’évènement (dans le réel) le signal qui voyage dans le réel pendant un délai réel et objectif et la réception (dans le réel) de ce signal.... vont donc nier le fait que l’évènement ait eu lieu AVANT toute perception et donc …. mettre en doute la réalité de l’évènement lui-même :

« Il faut dire que bon nombre d’idéalistes et tous les agnostiques (y compris les disciples de Kant et de Hume) qualifient les matérialistes de métaphysiciens, car reconnaître l’existence du monde extérieur indépendamment de la conscience de l’homme, c’est dépasser, leur semble-t-il, les limites de l’expérience.. »

« Dépasser les limites de l’expérience » est pour ces charlatans le synonyme de « considérer comme réel l’évènement qui a déclenché le signal » !!!!

« Herr Friedländer, qui se cache sous le pseudonyme d’Ewald, qualifie le matérialisme de métaphysique et de réalisme transcendantal. Défendant lui-même une des variétés de l’idéalisme, il se range entièrement à l’avis des disciples de Mach et de Kant pour lesquels le matérialisme est une métaphysique, « métaphysique la plus fruste du commencement à la fin » (p. 134). Sur la question du « transcensus » et de la métaphysique du matérialisme, il est en accord avec Bazarov et tous nos disciples de Mach ; nous y reviendrons. Il importe ici de montrer une fois encore qu’en réalité la prétention pseudo-érudite et creuse de vouloir dépasser l’idéalisme et le matérialisme s’évanouit, que la question est posée avec une intransigeance inexorable. « Laisser l’indépendance aux contre-termes », c’est admettre (si l’on traduit le style prétentieux du grimacier Avenarius en un simple langage humain) que la nature, le monde extérieur sont indépendants de la conscience et des sensations de l’homme ; et c’est là le matérialisme. Bâtir la théorie de la connaissance sur le principe de la liaison indissoluble de l’objet avec les sensations de l’homme (« complexes de sensations » = corps : identité des « éléments du monde » dans le psychique et le physique ; coordination d’Avenarius, etc.), c’est tomber infailliblement dans l’idéalisme. Telle est la simple, l’inévitable vérité qu’on découvre aisément, pour peu qu’on y prête attention, sous le fatras péniblement amoncelé de la terminologie pseudo-savante d’Avenarius, de Schuppe, d’Ewald et d’autres, terminologie qui obscurcit à dessein la question et éloigne le grand public de la philosophie. »

On le voit, ce que ces clowns nous lancent comme insulte, ce « transcendantal » n’est que la conscience de l’existence de la réalité, de la réalité des évènements indépendamment de toute conscience.
C’est l’autisme égocentrique de ces gens qui les amène à insulter ceux qui tentent de leur expliquer que les images qu’ils reçoivent ont été formées à partir de troupeaux de photons qui ont été émis (combustion) ou qui ont rebondi (miroir) à partir de corps tout à fait réels.
Mais, un Philippe Frank va nous présenter quelles sont les conceptions des deux maitres en charlatanisme de Albert Einstein.
En continuant sa présentation des deux ailes – Mach et Poincaré – du « mouvement positiviste », il va nous indiquer QUELLE ÉTAIT SA FONCTION POLITIQUE :

« Il était avant tout dirigé contre les fondements métaphysiques de la science. Les promoteurs de cette vue affirmaient que la validité des principes généraux de la science ne peut être prouvée par leur harmonie avec quelques vérités philosophiques éternelles, et ils recommandaient de chercher comment la validité des principes, peut titre jugée à l’intérieur de la science elle-même. Ils trouvaient deux critères possibles, un empirique et un logique. Selon le premier, les faits observables qui découlent des principes généraux doivent recevoir confirmation expérimentale, et selon le second les principes et les définitions, opérationnelles doivent former un système utile et cohérent. L’accent mis sur le critère empirique, ou au. contraire sur le critère logique détermine la position de chaque auteur dans l’une ou l’autre aile du mouvement. Mach était à l’extrémité de l’aile empirique, tandis que Poincaré se plaçait à l’extrémité du côté. Au reste, il n’y avait nul conflit entre eux ; c’était seulement la simple accent mis sur deux aspects différents de la même méthode scientifique.. »


POST SCRIPTUM : Ce texte datant du 2 décembre était resté inachevé : des travaux plus "pratiques" avaient supplanté sa rédaction... puis la mobilisation en défense de la Côté d’Ivoire m’avait ont contraint à ranger la physique dans un placard..... Y compris mon boulot du 16 décembre (un ajustement au 3° degré de la courbe de chute d’une pierre d’une tour !!!) en défense de Newton contre les bêtises de Galileo Galilei - bêtises rabâchées par des ânes ignorants comme le pseudo-philosophe Normand Baillargeon.... en défense du crétin Einstein.
C’est la pseudo-réponse de Robert Paris qui, au nom de son ignorance de ce qu’est la philosophie, la pensée de Newton et la grille gnoséologique philosophique de V.I Lénine qui - en m’incitant à aller chercher la citation lui montrant que MÊME le relativiste anti-matérialiste idolâtre Philip peut lui servir de professeur en .... matérialisme qui me donne l’occasion de cette publication "inachevée".... Le dernier paragraphe sera donc l’objet d’un nouveau texte pour donner une leçon à l’arrogant monsieur Robert Paris.
Une leçon que je lui donnerai dans un combat où ce fut V.I. Lénine lui-même qui vint m’"enregimenter"....selon son élégante expression..... et non pas ..... l’inverse !

16- Qu’est-ce que la relativité d’Einstein ? 7 février 13:55, par Robert Paris

Citation contre citation :

tu dis que Lénine rejette Poincaré et Mach mais il ne trace pas, contrairement à toi, un signe égale entre les deux :
lire ici
Le point de vue philosophique de Poincaré (sans parler même du point de vue scientifique) n’est absolument pas celui de Mach appelé positivisme phénoméniste !!! Poincaré n’est pas un philosophe de l’immatérialité...
Vous parlez allègrement "des charlataneries pseudo-philosophiques de Poincaré". Je n’ai pas de religion qui interdise de critiquer les scientifiques ou les philosophes quels qu’ils soient mais je ne pense pas que vous puissiez enrégimenter Lénine dans ce combat....


Je prouverai donc que le bogdanoviste amateur qu’est monsieur Robert Paris aurait tout intérêt - en philosophie comme en sciences humaines à retourner à l’école de Lénine, école du marxisme, école du néo-marxisme, école du post-marxisme.....

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