Les travailleurs, les révolutionnaires, devraient-ils soutenir le bureaucrate néo-stalinien JP Mercier (CGT-Lutte Ouvrière) face aux "bureaucrates de Montreuil" (CGT-PCF ou CGT-Insoumis ou autres) ? (1)

Dans son dernier edito du 19 septembre, LO n’évoque toujours pas la "démocratie ouvrière", ni la "démocratie syndicale" ni les "bureaucrates de Montreuil" ni la nécessité de mettre en place des comités de grève :
Le 29 septembre, plusieurs syndicats, la CGT, la FSU et Solidaires, appellent à faire grève et à manifester pour les salaires. Certains travailleurs s’empareront de cette date pour rejoindre les autres professions. D’autres décideront d’agir dans leur entreprise, dans leur atelier, et d’en profiter pour discuter collectivement. Déjà, des grèves éclatent ici et là. Souhaitons qu’elles se renforcent et se multiplient.
Une chose est sûre : si nous laissons le gouvernement et le patronat décider à notre place de ce qu’il nous faut pour vivre, nous n’aurons droit qu’à l’aumône. À nous de discuter, de fixer nos revendications et de nous mettre, partout, en ordre de marche pour les arracher.

https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/travailler-plus-et-gagner-moins-cest-non-408138.html

Ces journées d’(in)actions syndicales ne sont que l’équivalent, pour la “démocratie ouvrière” du CNR de Macron : faire croire qu’en parallèle avec les institutions de l’Etat bourgeois, des organismes donnent la parole aux travailleurs et aux "citoyens".