« Dans un monde isomorphe à un ensemble de corps sans interaction [donc intégrable, au sens de H. Poincaré], il n’y a pas de place pour la flèche du temps, ni pour l’auto-organisation, ni pour la vie ... L’intégrabilité s’applique seulement à une classe réduite de systèmes dynamiques [macroscopiques], il a identifié la raison du caractère exceptionnel de cette propriété : l’existence de résonances entre les degrés de liberté du système. (...)
L’absorption et l’émission de la lumière sont dues à des résonances. L’approche vers l’équilibre d’un système de particules en interaction est ... due à des résonances. (...)
L’existence de transitions de phase traduit donc une propriété émergente, irréductible à une description en termes de comportement individuel. »
« Dans un monde isomorphe à un ensemble de corps sans interaction [donc intégrable, au sens de H. Poincaré], il n’y a pas de place pour la flèche du temps, ni pour l’auto-organisation, ni pour la vie ... L’intégrabilité s’applique seulement à une classe réduite de systèmes dynamiques [macroscopiques], il a identifié la raison du caractère exceptionnel de cette propriété : l’existence de résonances entre les degrés de liberté du système. (...)
L’absorption et l’émission de la lumière sont dues à des résonances. L’approche vers l’équilibre d’un système de particules en interaction est ... due à des résonances. (...)
L’existence de transitions de phase traduit donc une propriété émergente, irréductible à une description en termes de comportement individuel. »
Ilya Prigogine
dans La fin des certitudes