Devant le tribunal de Paris, au deuxième jour du procès de la vague des suicides à France Télécom, Didier Lombard, ancien PDG du groupe, n’a pas lésiné sur les euphémismes.
"Je ne pense pas qu’il y avait une crise sociale. Je pense qu’il y avait une difficulté."
Le prévenu accuse les médias et juge que l’entreprise a été victime d’une "crise médiatique".
"Les phénomènes médiatiques ont détruit le résultat social de la transformation".
"Est-ce que vous contestez toujours les faits qui vous sont reprochés ?", l’interroge alors la présidente de la 31e chambre correctionnelle. "Evidemment que je les conteste."
On se souvient de la déclaration scandaleuse de Didier Lombard, alors PDG de France Télécom, parlant de "mode du suicide" après la vague de décès dans l’entreprise dont il était responsable.
Le 20 octobre 2006, lors d’une réunion des cadres à la Maison de la chimie, Didier Lombard, alors PDG de France Télécom, précise l’un des objectifs du plan NExT (Nouvelle expérience des télécommunications) : la décroissance des effectifs de 22 000 postes en trois ans. Selon une retranscription retrouvée par les juges, ce dernier prononce cette fameuse phrase : « En 2007, je ferai les départs d’une façon ou une autre, par la porte ou par la fenêtre. »
Devant le tribunal de Paris, au deuxième jour du procès de la vague des suicides à France Télécom, Didier Lombard, ancien PDG du groupe, n’a pas lésiné sur les euphémismes.
"Je ne pense pas qu’il y avait une crise sociale. Je pense qu’il y avait une difficulté."
Le prévenu accuse les médias et juge que l’entreprise a été victime d’une "crise médiatique".
"Les phénomènes médiatiques ont détruit le résultat social de la transformation".
"Est-ce que vous contestez toujours les faits qui vous sont reprochés ?", l’interroge alors la présidente de la 31e chambre correctionnelle. "Evidemment que je les conteste."
On se souvient de la déclaration scandaleuse de Didier Lombard, alors PDG de France Télécom, parlant de "mode du suicide" après la vague de décès dans l’entreprise dont il était responsable.
Le 20 octobre 2006, lors d’une réunion des cadres à la Maison de la chimie, Didier Lombard, alors PDG de France Télécom, précise l’un des objectifs du plan NExT (Nouvelle expérience des télécommunications) : la décroissance des effectifs de 22 000 postes en trois ans. Selon une retranscription retrouvée par les juges, ce dernier prononce cette fameuse phrase : « En 2007, je ferai les départs d’une façon ou une autre, par la porte ou par la fenêtre. »