L’augmentation du prix des transports publics est à l’explosion sociale au Chili ce que la taxe carbone a été au mouvement des Gilets jaunes en France : la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Cet embrasement sans précédent dans l’histoire démocratique du Chili est l’expression d’un ras-le-bol généralisé contre un système qui privatise à tout-va, creuse les inégalités et ne prodigue presque aucune aide sociale. À l’unisson dans leurs revendications, les Chiliens protestent ainsi contre des abus subis depuis de nombreuses années : la précarité du système de retraite et de santé, l’augmentation du prix des médicaments, la hausse des coûts de l’électricité ou encore les intoxications répétées dans les « zonas de sacrificio » [« zones de sacrifice »] très industrialisées et fortement polluées.
L’augmentation du prix des transports publics est à l’explosion sociale au Chili ce que la taxe carbone a été au mouvement des Gilets jaunes en France : la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Cet embrasement sans précédent dans l’histoire démocratique du Chili est l’expression d’un ras-le-bol généralisé contre un système qui privatise à tout-va, creuse les inégalités et ne prodigue presque aucune aide sociale. À l’unisson dans leurs revendications, les Chiliens protestent ainsi contre des abus subis depuis de nombreuses années : la précarité du système de retraite et de santé, l’augmentation du prix des médicaments, la hausse des coûts de l’électricité ou encore les intoxications répétées dans les « zonas de sacrificio » [« zones de sacrifice »] très industrialisées et fortement polluées.