Quelle confiance accorder à la prétendue autorité scientifique de Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique contre la pandémie
28 avril 2020, 17:04, par F. Kletz
Le conseil scientifique dans sont rôle d’accompagner la politique assassine actuelle prétend se dégager des responsabilités face à la deuxième vague de malades et de morts qui se prépare et que prépare le gouvernement.
Le gouvernement, en France, a annoncé une reprise pour le 11 mai. Cette décision n’a aucun lien avec la question sanitaire. Les marchés ont été rassurés par les plans de milliers de milliards annoncés par les différents gouvernements et le G20. Les dirigeants capitalistes misent sur une reprise comme en 2008. A l’époque, c’étaient en centaines de milliards que se chiffraient les aides aux banques. Il y aurait un travail spécifique à mener pour comparer les aides qui semblent à première vue dix fois plus importantes aujourd’hui qu’il y a 11 ans et quelques mois.
En attendant, la science officielle s’est inféodée aux décisions du gouvernement. Mais les scientifiques manœuvrent. Cela leur permettra-t-il d’être protégés des critiques comme celle qu’a subit récemment l’OMS ? Comme nous allons le voir, le Conseil scientifique semble avoir besoin de se démarquer tout en soutenant malgré tout la décision du gouvernement.
En effet, concernant la reprise des écoles, collèges, lycées et crèches, une note du Conseil scientifique a été émise le 24 avril. Elle prétend concerner : « les élèves et leurs parents, les enseignants, les personnels de direction et tous les agents appartenant à la communauté éducative ».
Voici le texte de cette note figurant en préambule des indications d’hygiène :
Cette note a été transmise aux autorités nationales le 24 avril 2020 à 15H00.
Suivent une dizaine de pages indiquant tout ce qu’il faut faire pour rouvrir une école. En fait, ces indications ne sont pas tenables dans le peu de temps imparti pour réaliser tout ce qui est prescrit, et surtout au vu de l’absence de moyens mis en œuvre pour réaliser ce qui est prescrit.
Mais le plus abject, de la part de ce Conseil scientifique, c’est de ne pas redire, dans cette note ciblée, que son point de vue et sa proposition étaient d’attendre septembre pour rouvrir les écoles, crèches, collèges et lycées.
L’avis du 20 avril a pour but de maintenir les contrôles et mesures mises en place pendant de prétendu confinement. Il justifie les bienfaits du confinement après avoir indiqué l’importance de maintenir les mesures de contrôle :
Cet avis porte sur les deux mois qui suivent la sortie du confinement.
La sortie progressive et contrôlée ne signifie pas lever les mesures de contrôle
Suit tout l’argumentaire indiquant que ce qui a été fait était nécessaire, pour répondre aux critiques contre les mensonges qui ont été formulés par le même conseil scientifique.
En l’état actuel des connaissances au plan épidémique, le risque de formes graves est faible dans cette population. Le risque de contagiosité individuelle chez les jeunes enfants est incertain, mais parait faible. A l’inverse, le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif que sont les écoles et les universités, avec des mesures barrières particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes.
Suit un paragraphe concernant les problèmes de maltraitance : « l’absence d’école pouvant favoriser des situations de maltraitance. », pour finalement prendre acte de la réouverture progressive : "Le Conseil scientifique prend acte de la décision politique prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques, de réouverture progressive et prudente des crèches, écoles, collèges et lycées."
Ainsi, les propositions du conseil scientifique ne sont pas mises en avant, puisque la question est de remettre le prolétariat au travail et de favoriser cette remise au travail en rouvrant les écoles, crèches et collèges, lycées, pour que la garderie soit assurée.
Surtout, le Conseil scientifique donne des instructions dans sa note préconisant l’hygiène scolaire, sans dire que sa proposition, quelques jours avant, va à l’encontre des consignes de réouverture.
Le Conseil scientifique est un conseil au service de la classe des exploiteurs, au service du gouvernement, et au service de ceux qui spéculent pour les profits des capitaux au détriment de la santé et de la vie de ceux qui vont devoir s’exposer au virus dans des prescriptions qui ne seront pas tenues.
Malgré ses tentatives de se démarquer de la décision du Président de la république de réouverture, le Conseil scientifique se soumet pleinement à la décision de réouverture du 11 mai. Il donne des préconisations afin de rejeter sa responsabilité sur les décisions locales, municipales école par école, collège par collège, lycée par lycée. Ce seront les personnels, qui subissent depuis des années une politique de harcèlement qui seront responsabilisés en cas de propagation, de deuxième vague de maladie et de mortalité.
Voilà comment les scientifiques au service des capitalistes se dédouanent de leur responsabilité ! Hé bien, nous disons que ce sont des assassins tout comme le gouvernement qu’ils servent !
Et tout cela est ponctué d’une phrase digne de toutes les sectes et religions du monde : « Faire confiance pour garder la confiance »
Même la presse bourgeoise reconnaît que le Conseil s’incline :
C’est l’ensemble des institutions de l’État capitaliste qu’il s’agit de supprimer : gouvernement, parlement, police, armée, tribunaux. Il nous faudra recruter les conseillers scientifiques parmi des personnes qui n’auront pas la duplicité de ces Delfraissy et autres suppôts du capital.
Le gouvernement, en France, a annoncé une reprise pour le 11 mai. Cette décision n’a aucun lien avec la question sanitaire. Les marchés ont été rassurés par les plans de milliers de milliards annoncés par les différents gouvernements et le G20. Les dirigeants capitalistes misent sur une reprise comme en 2008. A l’époque, c’étaient en centaines de milliards que se chiffraient les aides aux banques. Il y aurait un travail spécifique à mener pour comparer les aides qui semblent à première vue dix fois plus importantes aujourd’hui qu’il y a 11 ans et quelques mois.
En attendant, la science officielle s’est inféodée aux décisions du gouvernement. Mais les scientifiques manœuvrent. Cela leur permettra-t-il d’être protégés des critiques comme celle qu’a subit récemment l’OMS ? Comme nous allons le voir, le Conseil scientifique semble avoir besoin de se démarquer tout en soutenant malgré tout la décision du gouvernement.
En effet, concernant la reprise des écoles, collèges, lycées et crèches, une note du Conseil scientifique a été émise le 24 avril. Elle prétend concerner : « les élèves et leurs parents, les enseignants, les personnels de direction et tous les agents appartenant à la communauté éducative ».
Voici le texte de cette note figurant en préambule des indications d’hygiène :
Suivent une dizaine de pages indiquant tout ce qu’il faut faire pour rouvrir une école. En fait, ces indications ne sont pas tenables dans le peu de temps imparti pour réaliser tout ce qui est prescrit, et surtout au vu de l’absence de moyens mis en œuvre pour réaliser ce qui est prescrit.
Mais le plus abject, de la part de ce Conseil scientifique, c’est de ne pas redire, dans cette note ciblée, que son point de vue et sa proposition étaient d’attendre septembre pour rouvrir les écoles, crèches, collèges et lycées.
En effet, un autre texte, dénommé Avis n°6 du Conseil scientifique COVID-19 a été publié le 20 avril.
L’avis du 20 avril a pour but de maintenir les contrôles et mesures mises en place pendant de prétendu confinement. Il justifie les bienfaits du confinement après avoir indiqué l’importance de maintenir les mesures de contrôle :
Suit tout l’argumentaire indiquant que ce qui a été fait était nécessaire, pour répondre aux critiques contre les mensonges qui ont été formulés par le même conseil scientifique.
Surtout, ce qui est important, c’est d’aller regarder à la page 16 de l’Avis n°6.
On peut y lire :
Suit un paragraphe concernant les problèmes de maltraitance : « l’absence d’école pouvant favoriser des situations de maltraitance. », pour finalement prendre acte de la réouverture progressive : "Le Conseil scientifique prend acte de la décision politique prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques, de réouverture progressive et prudente des crèches, écoles, collèges et lycées."
Ainsi, les propositions du conseil scientifique ne sont pas mises en avant, puisque la question est de remettre le prolétariat au travail et de favoriser cette remise au travail en rouvrant les écoles, crèches et collèges, lycées, pour que la garderie soit assurée.
Surtout, le Conseil scientifique donne des instructions dans sa note préconisant l’hygiène scolaire, sans dire que sa proposition, quelques jours avant, va à l’encontre des consignes de réouverture.
Le Conseil scientifique est un conseil au service de la classe des exploiteurs, au service du gouvernement, et au service de ceux qui spéculent pour les profits des capitaux au détriment de la santé et de la vie de ceux qui vont devoir s’exposer au virus dans des prescriptions qui ne seront pas tenues.
Malgré ses tentatives de se démarquer de la décision du Président de la république de réouverture, le Conseil scientifique se soumet pleinement à la décision de réouverture du 11 mai. Il donne des préconisations afin de rejeter sa responsabilité sur les décisions locales, municipales école par école, collège par collège, lycée par lycée. Ce seront les personnels, qui subissent depuis des années une politique de harcèlement qui seront responsabilisés en cas de propagation, de deuxième vague de maladie et de mortalité.
Voir plutôt la préconisation de la note du 24 avril :
Voilà comment les scientifiques au service des capitalistes se dédouanent de leur responsabilité ! Hé bien, nous disons que ce sont des assassins tout comme le gouvernement qu’ils servent !
Et tout cela est ponctué d’une phrase digne de toutes les sectes et religions du monde : « Faire confiance pour garder la confiance »
Même la presse bourgeoise reconnaît que le Conseil s’incline :
Voir ici : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-pourquoi-le-conseil-scientifique-recommande-une-rentree-scolaire-en-septembre_3937205.html
C’est l’ensemble des institutions de l’État capitaliste qu’il s’agit de supprimer : gouvernement, parlement, police, armée, tribunaux. Il nous faudra recruter les conseillers scientifiques parmi des personnes qui n’auront pas la duplicité de ces Delfraissy et autres suppôts du capital.