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Vaccin Astrazeneca = DANGER ?!!!

2 mai 2021, 07:18, par Florent

Dès le 8 avril, l’Agence européenne des médicaments (en anglais) confirmait "un lien possible "entre l’injection du vaccin d’AstraZeneca et ces thromboses atypiques. Le 14 avril, le Danemark en tirait des conclusions radicales, en devenant le premier pays en Europe à renoncer définitivement à ce vaccin pour sa population. En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a relevé, au 16 avril, 23 cas de thromboses atypiques et d’anomalies de la coagulation, dont huit ont entraîné des décès, sur plus de 2,7 millions d’injections avec le vaccin d’AstraZeneca.

De l’autre côté de l’Atlantique, c’est le vaccin de Janssen qui attire les mêmes suspicions. Les Etats-Unis ont suspendu son utilisation. Sur les 7,5 millions de personnes vaccinées avec ces doses, sept femmes ont développé des cas graves de caillots sanguins et l’une en est morte. Toutes avaient moins de 60 ans, comme les personnes qui ont souffert de thromboses après des injections d’AstraZeneca.

Comment l’expliquer ? "On ne connaît pas le mécanisme direct qui amène ces effets indésirables", répond Pascal Crépey, enseignant-chercheur en épidémiologie à l’Ecole des hautes études de santé publique de Rennes. Une piste, seulement : les vaccins liés à ces thromboses reposent sur la technologie du "vecteur viral" et non sur celle de l’ARN messager. "On a zéro thrombose atypique à ce jour avec les vaccins à ARN messager", tranche Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie du CHU de Bordeaux, joint par franceinfo.

Au départ, "l’idée est la même : avoir un ARN messager qui rentre dans la cellule et qui fait fabriquer la protéine Spike à l’organisme", expose Bruno Canard, directeur de recherche au CNRS à Aix-Marseille et spécialiste des coronavirus. Le vecteur employé pour y parvenir est différent. "Au lieu de faire rentrer directement l’ARN messager dans la cellule, on utilise un autre vecteur, un adénovirus rendu bénin". Dans le cas d’AstraZeneca, il s’agit d’un adénovirus de chimpanzé, génétiquement modifié pour devenir inoffensif et incapable de se répliquer, quand Janssen a choisi un adénovirus humain.

"Ce vaccin à base d’adénovirus donne une très bonne immunité, constate Bruno Canard, mais aussi de rares cas de thromboses". En conséquence, poursuit-il, "à l’heure actuelle, le match entre les vaccins à vecteur viral et les vaccins à ARN messager est gagné 1 à 0 par ces derniers".

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