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Avec Dubaï, plusieurs Etats sont en faillite comme la Roumanie, les pays baltes, l’Islande, la Slovaquie, la Grèce et l’Ukraïne et ce ne sont pas les seuls ....

29 novembre 2009, 10:00, par Robert Paris

Dans le journal Le monde :

les turbulences venues de Dubaï ont de quoi stresser les investisseurs. C’est dans ce pays que se tient tous les ans le Salon mondial du shopping - le Dubaï Shopping Festival -, tous les deux ans le Salon aéronautique - le Dubaï Air Show - et que se construisent des tours gigantesques. Les difficultés de l’émirat sont donc une mauvaise nouvelle pour l’industrie du luxe, les constructeurs d’avions et les sociétés de BTP... Le marché continue d’ailleurs de scruter quelles sont les sociétés de ces secteurs les plus exposées dans la zone.

Mais ce sont surtout les banques qui sont dans le viseur des marchés. Selon une note de Crédit suisse, les établissements européens seraient exposés à hauteur de 13 milliards de dollars (8,7 milliards d’euros) dans cette affaire. La Banque des règlements internationaux évalue pour sa part à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis, dont 51 milliards de dollars pour les établissements britanniques. En tête figurent la banque sino-britannique HSBC, avec des engagements de 11,3 milliards de dollars, puis Standard Chartered, et Barclays. Quant à la banque française BNP Paribas, ses prêts dans les Emirats arabes unis atteignaient environ 1,1 milliard d’euros fin 2008.

Mais le problème n’est pas tant celui du niveau d’exposition au risque émirati que le fait de se rendre compte que les banques ont, encore, des créances potentiellement "pourries". Bref, que le ménage dans la finance mondiale n’est pas fini. Certains investisseurs estiment que Dubaï est peut-être "le signe avant-coureur de problèmes de dette d’autres pays", alerte Thomas Della Casa, responsable de la recherche chez Man Investment, un hedge fund suisse.

Les investisseurs regardent tout particulièrement la situation des pays d’Europe de l’Est mais aussi de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, ou de l’Irlande. Leur niveau d’endettement rapporté au produit intérieur brut, est, selon M. Della Casa, "à la limite du supportable". Car la reprise économique ne sera pas suffisante pour permettre à ces Etats de se renflouer naturellement.

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