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L’échec du sommet de Copenhague, preuve de la montée de la température ... entre les grandes puissances

20 décembre 2009, 21:45, par Toto

Dans l’opinion publique des pays occidentaux, l’inquiétude sur un réchauffement catastrophique de la planète dû aux activités humaines a atteint un paroxysme en 2006-2007.

Depuis lors, tous les sondages montrent que l’inquiétude s’apaise.

Aux Etats-Unis, un sondage régulièrement organisé par Pew Center montre que le pourcentage de l’opinion convaincu que la planète se réchauffe du fait de l’activité humaine est passé de 50 % à 36 % en trois ans. Ceux qui croient qu’elle se réchauffe pour des raisons naturelles, sont passés de 29 % à 22 %, et ceux qui estiment qu’elle ne se réchauffe pas du tout… de 17 % à 33 %.

Dans d’autres pays, comme la Russie, les sondages montrent que moins de la moitié de la population croit désormais à la réalité du réchauffement.

Quant aux savants, il est désormais clair que le « consensus » dont les gouvernements continuent à parler n’existe tout simplement pas chez eux.

Certes, plusieurs savants de premier plan honnêtement convaincus que la planète se réchauffe, que l’homme en est responsable et qu’il est urgent d’agir, en réduisant les émissions humaines de CO2. Il ne s’agit pas de mettre en cause leur bonne foi.

Certes, le rapport annuel du groupe intergouvernemental d’étude sur le climat (ou GIEC, un organisme créé par l’ONU) est (nous l’a-t-on assez répété ?) soutenu par 2500 savants de diverses disciplines.

Mais ces 2500 savants ont précisément été choisis en raison leur conformité idéologique. A de plusieurs reprises, des spécialistes qui s’écartaient de la ligne du GIEC ont été exclus des travaux futurs.

Christopher Landsea, sans doute le plus grand spécialiste mondial des cyclones, a ainsi dû quitter le GIEC lorsqu’il a fait remarquer qu’il n’existait aucune corrélation entre l’augmentation temporaire des cyclones en 2004 et le réchauffement de la planète.

Au cours des deux dernières années, les savants d’avis contraire ont commencé à s’organiser et à se faire entendre. En plus des interventions individuelles de certains des plus grands spécialistes dans leur domaine – tel que Reid Bryson, aujourd’hui décédé, mais qui reste le climatologue le plus cité au monde dans des études scientifiques – plusieurs pétitions ont montré que le scepticisme est largement partagé. La plus importante de ces pétitions, circulant parmi les savants américains, a rassemblé 31 000 noms en 2008.

Pourtant, si les savants et l’opinion publique doutent de plus en plus de l’imminence de la fin du monde, les gouvernements, eux, demeurent convaincus.

Ils n’ont pas voulu prêter attention, le mois dernier, aux conséquences de la publication sur Internet de milliers de messages électroniques, venant de l’un des centres de recherche les plus actifs dans la préparation des travaux du GIEC : l’unité de recherche climatique, ou CRU, de l’University of East Anglia, au Royaume-Uni.

Les échanges électroniques de ces bons chercheurs montrent que, dans leur ferveur à faire admettre par le public la gravité du réchauffement, ils n’hésitaient pas à retravailler les données pour leur faire dire ce qu’ils souhaitaient (et à refuser de livrer les données brutes au public).

Face à tout article n’allant pas dans leur sens, leur réaction n’était pas d’engager le débat, mais de menacer la publication coupable d’une rupture des relations et d’exiger le licenciement des responsables.

Pour les alarmistes, toute dissidence est criminelle. « La science est établie » (comme le disait sans doute, jadis, l’Inquisition à Galilée). Ils oublient simplement que, dès que la science est établie, elle cesse d’être la science.

Mais les gouvernements, parfaitement indifférents à tout ce débat, n’ont rien voulu entendre et ont organisé la Conférence internationale sur le climat qui se déroule actuellement à Copenhague.

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