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Le Giec n’est pas le garant de la vérité scientifique

21 novembre 2016, 08:03

Jean Jouzel était dans le Comité de pilotage de la COP21 auprès de Laurent Fabius.

Jusque là il était l’un des discrets mais plus puissants personnages de ce GIEC. Qu’on en juge, depuis 2002 il était Vice-Président du Groupe scientifique et un des 8 ou 9 rédacteurs du "Résumé à l’attention des décideurs" du Groupe I. Or ce "Résumé" répercuté des centaines de milliers de fois dans le monde est l’unique écrit du GIEC qui importe. La revue La Recherche (n°370, déc. 2003, p. 63) rapporte que le météorologue Richard Lindzen du Massachusetts Institute of Technology, MIT, décrit ces résumés comme "un morceau de propagande". Jean Jouzel a été au GIEC pendant 21 ans, d’abord délégué du gouvernement français à partir de 1994. Il est dans les "auteurs principaux" depuis 1995 (2ème, 3ème, rapport puis monte au Bureau du Groupe I). Mais Jean Jouzel c’est aussi et d’abord 45 ans de fiches de salaires du Commissariat à l’Énergie Atomique, sa carrière intégrale, son employeur exclusif, où il est Directeur de recherche-CEA depuis 1995. Ce billet a à voir avec notre environnement et notre santé, avec en toile de fond bien comprise le militantisme d’influence politique et financière de Jean Jouzel sur certaines choses en contraste à son immense discrétion sur beaucoup d’autres réalisées par sa "Maison" nourricière CEA.

Dans les années 60 au CEA, on travaillait sur la bombe "H" avec les deutérium et tritium (et du lithium 6 qui produira du tritium sous neutrons). La bombe "H" additionne la fusion de ces deux éléments à la fission (bombe "A") et le premier tir canopusa lieu en août 1968. Les ondes de choc, la chaleur, le flash neutronique et gamma des tirs atomiques déchiquetaient palmeraies, oiseaux endémiques, poissons aux mille couleurset transformait la surface du corail en chaux (Fig. 2). C’est à peu près à ce moment là, 1969, que le jeune J.Jouzel choisit d’intégrer le CEA (il aeu en 1968 un diplôme de l’École Supérieure de Chimie Industrielle de Lyon, en un an après un diplôme d’enseignement de chimie). Entre Saclay et Orsay, il fait une thèse (1973) : « Mesures du tritium dans de faibles quantités d’eau à la teneur naturelle », et un an après en sort une autre toujours sur le tritium (et le deutérium) dans les grêlons. Du travail de pipettes en laboratoire. Lorsqu’il écrivait ça, la teneur tritium de l’eau n’était plus "naturelle" parce que les tirs atomiques US et URSS avaient multiplié le contenu tritium de l’atmosphère d’un facteur 100 pour le printemps 1963. Son travail n’est pas sur l’armement, mais étant au laboratoire isotopes de Saclay dont il deviendra le Directeur il est "un peu plus" au courant que le/la français-e moyen-ne de ce qui est en train de se faire avec le tritium, niveau environnemental inclus.

Le CEA c’est 61,5 % d’Areva. Les Administrateurs CEA (Jean Jouzel de la DSM, Direction Science de la Matière, était lui membre du Conseil Scientifique présidé par Bernard Bigot) y ont donc le pouvoir absolu, notamment sur la méga-usine de La Hague.La Hague c’est notamment les rejets de krypton 85, directement du combustible irradié dissout d’EDF et d’autres utilisateurs de l’atome à l’atmosphère, gaz qui est essentiellement un émetteur bêta (qui n’irradie qu’à courte distance).

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