Nouveau tour de vis à Bahreïn. En quelques jours, le pouvoir a rappelé qu’il n’y avait pas de place pour la critique dans ce petit royaume du golfe Persique, où les dissidents sont dans le collimateur depuis la répression de la révolte antirégime en 2011. Lundi 20 juin, Cheikh Issa Qassem, un éminent dignitaire religieux chiite, a été déchu de sa nationalité. Une semaine plus tôt, les autorités avaient placé sous les verrous l’un des plus célèbres pourfendeurs du régime, le militant Nabil Rajab, et mis au pas la principale formation de l’opposition, le Wifaq, dont les activités ont été suspendues et les fonds gelés.
Pour justifier ses décisions, le pouvoir judiciaire affirme que la sécurité de Bahreïn est en jeu. Les organisations internationales de défense des droits de l’homme considèrent les tribunaux comme partiaux. Elles estiment aussi que la chape de plomb risque d’aggraver les troubles. Lundi, des manifestations de colère ont eu lieu à Diraz, le fief de Cheikh Issa Qassem, très populaire parmi les chiites, majoritaires dans le pays. Fer de lance de l’opposition, cette communauté accuse la famille royale sunnite Al-Khalifa, soutenue par l’Arabie saoudite, de monopoliser le pouvoir.
Nouveau tour de vis à Bahreïn. En quelques jours, le pouvoir a rappelé qu’il n’y avait pas de place pour la critique dans ce petit royaume du golfe Persique, où les dissidents sont dans le collimateur depuis la répression de la révolte antirégime en 2011. Lundi 20 juin, Cheikh Issa Qassem, un éminent dignitaire religieux chiite, a été déchu de sa nationalité. Une semaine plus tôt, les autorités avaient placé sous les verrous l’un des plus célèbres pourfendeurs du régime, le militant Nabil Rajab, et mis au pas la principale formation de l’opposition, le Wifaq, dont les activités ont été suspendues et les fonds gelés.
Pour justifier ses décisions, le pouvoir judiciaire affirme que la sécurité de Bahreïn est en jeu. Les organisations internationales de défense des droits de l’homme considèrent les tribunaux comme partiaux. Elles estiment aussi que la chape de plomb risque d’aggraver les troubles. Lundi, des manifestations de colère ont eu lieu à Diraz, le fief de Cheikh Issa Qassem, très populaire parmi les chiites, majoritaires dans le pays. Fer de lance de l’opposition, cette communauté accuse la famille royale sunnite Al-Khalifa, soutenue par l’Arabie saoudite, de monopoliser le pouvoir.