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La sécurité des centrales nucléaires françaises est de plus en plus mise en cause...

8 septembre 2015, 22:05, par Max

Roulette française : le gouvernement PS/Vert joue avec la vie de millions de gens !
La centrale nucléaire de Fessenheim fetera ses 40 ans d’exploitation en ...2018, 40 ce serait 10 ans de plus que sa date initiale de péremption ... donc plus de 30% de durée de vie supplémentaire.
Mais là , le souci c’est qu’on parle d’un nouveau Fukushima/Tchernobyl en pire...car les 2 réacteurs de la centrale alsacienne sont refroidis par le grand canal d’Alsace.
Contrairement à EDF qui soutient que l’événement est hautement improbable, le Conseil général du Haut-Rhin a estimé le 29 juin 2011 que le risque d’une inondation devait être envisagé. En effet, une étude des Services Techniques du Conseil général du Haut-Rhin112, menée à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima au Japon, a estimé que la centrale pourrait être inondée en cas d’un séisme majeur provoquant la rupture de la digue du Grand Canal d’Alsace et que le niveau de l’eau pourrait atteindre un mètre à l’intérieur du site113, ce qui conduirait à la mise hors service des systèmes de refroidissement de secours comme à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi[réf. nécessaire].
Le 23 avril 2013, lors de la délivrance de son accord pour la prolongation de l’exploitation de la centrale, l’ASN a demandé à EDF de mettre à jour son évaluation des conséquences d’un séisme majoré de sécurité sur la tenue du Grand Canal d’Alsace et du risque d’inondation du site nucléaire114.
La centrale de Fessenheim est construite directement sur la nappe rhénane dont dépend, de Bâle à Francfort, l’alimentation en eau de quelques six millions de personnes (Rhin Supérieur). De ce fait, si un accident nucléaire conduit à une contamination de cette nappe phréatique, cela conduirait à une interdiction de tous prélèvements dans cette nappe.

Selon Eva Joly, la centrale est située « sur la plus grande nappe phréatique du monde occidental, entre 4 et 8 mètres de profondeur. S’il y a un accident à Fessenheim, la nappe phréatique est touchée »115.

En cas de fusion du cœur et percement de la cuve par le corium, le radier - la dalle en béton située sous le réacteur, d’une épaisseur actuelle d’un mètre (pour comparaison, celle de Fukushima est épaisse de 3 mètres) - pourrait être percé et alors « le Rhin serait contaminé, jusqu’à Rotterdam » selon une source gouvernementale non citée116.

Le risque viendrait surtout des réacteurs eux-mêmes !

Certains éléments, surveillés de près, vieillissent inéluctablement sans pouvoir être remplacés. C’est le cas des cuves de réacteurs, conçues pour supporter 30 ans d’irradiation à pleine puissance [3]. Dès les années 1990, des fissures sur les couvercles de cuves de réacteurs de Fessenheim et Bugey attestaient d’une certaine fatigue. Sous l’effet des neutrons, l’acier des cuves devient plus fragile et peut casser à certaines températures, par exemple si on doit injecter en urgence de l’eau plus fraîche pour refroidir le réacteur. Des travaux de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire montrent que dans ce cas de figure, sur certains réacteurs, une rupture n’est pas exclue après 35 ans de fonctionnement [4] et que leur tenue après 40 ans n’est pas garantie.

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