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La sécurité des centrales nucléaires françaises est de plus en plus mise en cause...

14 décembre 2017, 07:25, par Max

NUCLEAIRE Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire, le gendarme du nucléaire français, était auditionné jeudi 30 nov 2017 au Sénat sur la sûreté du parc nucléaire français...
...sur le moyen terme, Pierre-Franck Chevet estime « le contexte préoccupant ». Les difficultés économiques actuelles des grands industriels de la filière nucléaire (Areva, EDF, CEA) inquiètent l’ASN alors même qu’elles auront plus de choses à faire à l’avenir en matière de sûreté. Pierre Franck Chevet parle « d’enjeux sans précédents sur la période à venir ».
Pierre-Franck Chevet craint alors « un gap » croissant entre « des exploitants qui ont moins de moyens qu’avant » et des « enjeux sans précédents en termes de sûreté » qui impliquent plus d’investissement. « Encore une fois, cela ne crée pas un risque d’accident à court terme mais crée une situation difficile sur le moyen terme pour la sûreté »
En septembre dernier, la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) a été placée par l’ASN « sous surveillance renforcée », une procédure très rare déclenchée après que l’ASN y a constaté « la dégradation du niveau de sûreté constatée depuis 2016 » et « plusieurs défaillances de l’exploitant [EDF] dans l’identification et l’analyse des conséquences des anomalies affectant certains équipements importants pour la sûreté ».
DEs anomalies de niveau 2 mais pas de risque d’accident ? hypocrites , au début de l’accident de tchernobyl, les autorités russes et françaises ont menti sur le niveau de risque. Ils minimisent ou taisent carrément les risques réelles. Pour Fukushima, les déclarations télévisées de la ministre de l’Ecologie se veulent rassurante ; elle a qualifié dimanche matin 12 mars 2011, les rejets radioactifs de « faibles », alors même qu’elle reconnaissait ne disposer d’aucun chiffre. Cette qualification se fondait-elle sur l’évaluation des spécialistes de l’IRSN, de l’ASN et d’AREVA qu’elle avait réunis auparavant pour faire le point sur l’accident ? Il serait intéressant de savoir si la minimisation est imputable aux experts officiels (comme en 1986) ou à l’échelon politique. voir l’article complet de laCRIIRAD.

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