C’était le dernier espoir qu’entretenaient les insoumis des bords du Nil. Après s’être fait brutalement chassés de la place Tahrir, après avoir déchanté sous la coupe de Morsi le frériste, après avoir perdu leur droit de manifester - voir d’exister - avec Sissi le militaire, ils s’accrochaient discrètement au rêve de voir Moubarak enfin condamné pour la répression sanglante des manifestations de janvier et février 2011 qui menèrent à sa chute. Samedi, comme un dernier coup de guillotine contre la révolution, un tribunal du Caire a abandonné l’accusation de complicité de meurtres qui pesait contre l’ex-raïs du Caire. Il l’a également blanchi des accusations de corruption dont il faisait l’objet. « C’est une énorme claque. Je suis sous le choc », s’emporte Khaled Abdoul Hamid, co-fondateur du Front révolutionnaire, une mouvance de gauche très active pendant la révolte.
C’était le dernier espoir qu’entretenaient les insoumis des bords du Nil. Après s’être fait brutalement chassés de la place Tahrir, après avoir déchanté sous la coupe de Morsi le frériste, après avoir perdu leur droit de manifester - voir d’exister - avec Sissi le militaire, ils s’accrochaient discrètement au rêve de voir Moubarak enfin condamné pour la répression sanglante des manifestations de janvier et février 2011 qui menèrent à sa chute. Samedi, comme un dernier coup de guillotine contre la révolution, un tribunal du Caire a abandonné l’accusation de complicité de meurtres qui pesait contre l’ex-raïs du Caire. Il l’a également blanchi des accusations de corruption dont il faisait l’objet. « C’est une énorme claque. Je suis sous le choc », s’emporte Khaled Abdoul Hamid, co-fondateur du Front révolutionnaire, une mouvance de gauche très active pendant la révolte.