La "loi bâillon", qui restreint la liberté d’expression dans l’espace public et sur les réseaux sociaux, et encadre strictement les manifestations, est entrée en vigueur en Espagne le 1er juillet. Il vise à réprimer la contestation populaire.
Les Espagnols l’appellent la "loi bâillon" (ley mordaza). Cette "loi de protection de la sécurité citoyenne", très controversée, est entrée en vigueur le 1er juillet. Elle prévoit notamment des amendes allant jusqu’à 600 000 euros pour certains manifestations non autorisées, jusqu’à 30000 euros pour le "délit de désordre public", et réprime les entraves aux expulsions de familles insolvables de leur logement.
Manifester autour du Parlement sera ainsi passible d’amende. Tout comme un outrage au drapeau (jusqu’à 30000 euros), prendre des photos ou des vidéos de policiers en service, twitter des informations au sujet d’une manifestation, ou encore critiquer la monarchie. Un "manque de respect" à un policier pourra être puni d’une amende de 600 euros.
La "loi bâillon", qui restreint la liberté d’expression dans l’espace public et sur les réseaux sociaux, et encadre strictement les manifestations, est entrée en vigueur en Espagne le 1er juillet. Il vise à réprimer la contestation populaire.
Les Espagnols l’appellent la "loi bâillon" (ley mordaza). Cette "loi de protection de la sécurité citoyenne", très controversée, est entrée en vigueur le 1er juillet. Elle prévoit notamment des amendes allant jusqu’à 600 000 euros pour certains manifestations non autorisées, jusqu’à 30000 euros pour le "délit de désordre public", et réprime les entraves aux expulsions de familles insolvables de leur logement.
Manifester autour du Parlement sera ainsi passible d’amende. Tout comme un outrage au drapeau (jusqu’à 30000 euros), prendre des photos ou des vidéos de policiers en service, twitter des informations au sujet d’une manifestation, ou encore critiquer la monarchie. Un "manque de respect" à un policier pourra être puni d’une amende de 600 euros.