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La crise grecque, une pécadille qui cache mal la catastrophe de la crise chinoise

7 janvier 2016, 09:51, par Robert Paris

Bien sûr que tu as raison… si on admet la vision classique, non dialectique, de la mort qui serait le point diamétral de la vie. Du coup, on imagine la mort comme un fait unique. Mais cela ne correspond nullement à la réalité. Même un être humain, ou tout être vivant, ne connaît pas une mort en un événement unique. C’est tout le problème pour décréter qu’un individu est mort. On est obligé de décider d’une convention et on trouve pour toute convention choisie (et elles ont maintes fois changé) des exceptions !

La mort n’est pas l’opposé diamétral de la vie mais son complémentaire dialectique, ce qui est complètement différent.

De même, on trouve des gens qui ont dit qu’on était dans une vague de révolutions et maintenant les mêmes sont complètement étonnés de se retrouver dans une vague de contre-révolutions. Comme si c’était ou l’un ou l’autre !

Quand nous disons que le capitalisme est mort, nous soulignons le passage par un point critique : son fonctionnement est devenu autodestructeur mais le processus n’est pas fini pour autant. Nous avons un rôle indispensable à jouer : il n’y aura pas d’automatisme de changement du capitalisme. Mais il est dépassé de manière définitive. Si la société d’exploitation se maintient, elle va plutôt ressembler à la Syrie actuelle mais à l’échelle planétaire ! Et pas au capitalisme que nous avons connu. Ce sera l’affrontement des bandes armées...

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