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Les travailleurs doivent s’organiser et faire de la politique par eux-mêmes

3 septembre 2009, 12:25, par Max

L’idée que le pouvoir local n’est pas plus représentatif d’une quelconque démocratie et préoccupation pour les classes populaires, me semble à nouveau assez proche de ce qui peut se passer dans une entreprise.

En fait l’illusion consiste à faire croire aux classes laborieuses qu’un syndicat ou un parti "de gauche" est mieux placé pour défendre leurs intérêts.

ALors pourquoi et comment font ils pour faire exactement l’inverse ?

La réponse tient essentiellement dans leur propre existence : en temps de crise surtout, la survie des organisations syndicales ou réformistes consistent à exister légalement pour entretenir la défense du système capitaliste.

Si son existence était clandestine, nous serions déjà dans une phase de la crise, qui ne nécessiterait plus d’opposition car les classes laborieuses n’auraient plus d’illusion dans le système politique et économique. La classe dirigeante n’aurait plus besoin des ornements parlementaires pour se maintenir au pouvoir : le choc serait frontale entre exploiteurs et exploités.

Pour l’instant les familles mal logées, sont comme des travailleurs licenciès, des sans papiers, des jeunes sans travail, des SDF, des retraités pauvres : ils sont les plus opprimés d’une société qui condanne en réalité tous les travailleurs à ce même sort.

L’Etat Français et la plupart des collectivités en France, ont tellement d’argent, qu’ils sont encore capables de retarder les effets de la crise économique pour une part non négligeable de la population.

Ainsi le rôle des organismes gérés en commun par l’Etat et les syndicats, mais aussi celui des municipalités de gauche surtout, et de droite aussi, est bien de combattre les classes laborieuses dans les moindres détails de leur vie quotidienne, afin de leur faire accepter la dégradation lente ou brutale de leur condition d’existence.

Manque de place dans les crèches, refus d’allocations familiales sans justifications, radiation Assedic, clientélisme dans l’attribution de logement HLM, suspension des indemnités par l’assurance Maladie dans l’attente de reconnaissance d’invalidité physique etc...

Les partis et les syndicats qui gèrent ce système, ne sont pas pour le changer, mais pour l’entretenir. Ce sont les partis de gauche qui sont les plus virulents à faire accepter ce système basé sur la défense du capitalisme.

Car tout le social, que disent défendre ces réformistes, sont les concessions des capitalistes pendant les luttes de classes.
Mais ces concessions visaient à se protéger des menaces révolutionnaires de la classe ouvrière : en 1948, 1971, 1905, 1917, 1936, 1945, pour les plus grandes dates, mais la 2eme partie du 20eme siècle a été très riche aussi en crises révolutionnaires dans le monde.

Ces concessions n’étaient en aucun cas le résultat de victoires éléctorales locales ou nationales. Le capitalisme a sauvé sa peau, souvent en trompant les exploités avec le recours à une fausse démocratie soit disant compatible avec la machine d’Etat.

On voit tous les jours que ceux qui sont les engrenages, de cette machine, ne tolèrent pas les grains de sable.

Et c’est comme avec les sans papiers qui ont osé réclamer des papiers pour tous.

Daniel Vaillant, maire du 18eme arrondissement de Paris, était ministre de l’intérieur de 2000 à 2002 sous Jospin. LEs lois Chevènement venait de passer et Sarkozy avait le terrain préparé en 2003, pour faire, soit disant, le tri entre les étrangers utiles ou pas à l’économie.

La CGT, aux ordres du gouvernement, a décidé de controler les mouvements grèvistes qui commençaient parmi les travailleurs sans papiers.

La CGT est devenu le gérant officiel, pour le gouvernement de la bourgeoisie, d’une politique raciste, discriminatoire et anti ouvrière.
La CGT qui n’avait pris position pour la régularisation globale depuis les mouvement de 1996, a été jusqu’à expulser elle même des sans papiers réfugiés dans une bourse du travail.
LA CGT et la gauche, ont fait le travail de l’extrème droite.

DAns les communes, ces mêmes formations politiques gèrent au quotidien des politiques anti ouvrières.

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