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Images de la lutte des classes dans le monde

mardi 9 novembre 2010, par Robert Paris

Le prolétariat du monde : une seule classe en lutte

Prolétaires ! Sauvons nous nous-mêmes !

Le socialisme sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes


Sósíalisma mun vera verk starfsmanna sjálfra

The liberation of the workers will be the task of the workers themselves.

La liberación de los trabajadores será obra de los trabajadores mismos.

Der Sozialismus wird die Arbeit der Arbeiter selbst sein

O socialismo será obra dos próprios trabalhadores

Le socialisme sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes

فلن تكون الاشتراكية عمل العمال أنفسهم

Sosyalizm işçilerin kendilerini iş olacak

Chủ nghĩa xã hội sẽ là công việc của người lao động tự

Социализм будет работе самих рабочих

समाजवाद अपने कार्यकर्ताओं के काम हो जाएगा

Portfolio

Messages

  • Debout ! les damnés de la terre !
    Debout ! les forçats de la faim !
    La raison tonne en son cratère,
    C’est l’éruption de la fin.
    Du passé faisons table rase,
    Foule esclave, debout ! debout !
    Le monde va changer de base :
    Nous ne sommes rien, soyons tout !

    Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
    Ni Dieu, ni César, ni tribun,
    Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
    Décrétons le salut commun !
    Pour que le voleur rende gorge,
    Pour tirer l’esprit du cachot,
    Soufflons nous-mêmes notre forge,
    Battons le fer quand il est chaud !

    L’État comprime et la loi triche ;
    L’Impôt saigne le malheureux ;
    Nul devoir ne s’impose au riche ;
    Le droit du pauvre est un mot creux.
    C’est assez languir en tutelle,
    L’Égalité veut d’autres lois ;
    "Pas de droits sans devoirs," dit-elle,
    "Égaux, pas de devoirs sans droits !"

    Hideux dans leur apothéose,
    Les rois de la mine et du rail
    Ont-ils jamais fait autre chose
    Que dévaliser le travail :
    Dans les coffres-forts de la bande
    Ce qu’il a créé s’est fondu.
    En décrétant qu’on le lui rende
    Le peuple ne veut que son dû.

    Les rois nous soûlaient de fumées,
    Paix entre nous, guerre aux tyrans !
    Appliquons la grève aux armées,
    Crosse en l’air et rompons les rangs !
    S’ils s’obstinent, ces cannibales,
    A faire de nous des héros,
    Ils sauront bientôt que nos balle
    Sont pour nos propres généraux.

    Ouvriers, paysans, nous sommes
    Le grand parti des travailleurs ;
    La terre n’appartient qu’aux hommes,
    L’oisif ira loger ailleurs.
    Combien de nos chairs se repaissent !
    Mais, si les corbeaux, les vautours,
    Un de ces matins, disparaissent,
    Le soleil brillera toujours !

    C’est la lutte finale :
    Groupons-nous, et demain,
    L’Internationale
    Sera le genre humain.

  • Debout ! les damnés de la terre !
    Debout ! les forçats de la faim !
    La raison tonne en son cratère,
    C’est l’éruption de la fin.
    Du passé faisons table rase,
    Foule esclave, debout ! debout !
    Le monde va changer de base :
    Nous ne sommes rien, soyons tout !

    Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
    Ni Dieu, ni César, ni tribun,
    Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
    Décrétons le salut commun !
    Pour que le voleur rende gorge,
    Pour tirer l’esprit du cachot,
    Soufflons nous-mêmes notre forge,
    Battons le fer quand il est chaud !

    L’État comprime et la loi triche ;
    L’Impôt saigne le malheureux ;
    Nul devoir ne s’impose au riche ;
    Le droit du pauvre est un mot creux.
    C’est assez languir en tutelle,
    L’Égalité veut d’autres lois ;
    "Pas de droits sans devoirs," dit-elle,
    "Égaux, pas de devoirs sans droits !"

    Hideux dans leur apothéose,
    Les rois de la mine et du rail
    Ont-ils jamais fait autre chose
    Que dévaliser le travail :
    Dans les coffres-forts de la bande
    Ce qu’il a créé s’est fondu.
    En décrétant qu’on le lui rende
    Le peuple ne veut que son dû.

    Les rois nous soûlaient de fumées,
    Paix entre nous, guerre aux tyrans !
    Appliquons la grève aux armées,
    Crosse en l’air et rompons les rangs !
    S’ils s’obstinent, ces cannibales,
    A faire de nous des héros,
    Ils sauront bientôt que nos balle
    Sont pour nos propres généraux.

    Ouvriers, paysans, nous sommes
    Le grand parti des travailleurs ;
    La terre n’appartient qu’aux hommes,
    L’oisif ira loger ailleurs.
    Combien de nos chairs se repaissent !
    Mais, si les corbeaux, les vautours,
    Un de ces matins, disparaissent,
    Le soleil brillera toujours !

    C’est la lutte finale :
    Groupons-nous, et demain,
    L’Internationale
    Sera le genre humain.

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