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A bas le nationalisme ! Les prolétaires n’ont pas de patrie !

mercredi 21 novembre 2018, par Robert Paris

Karl Marx : "Les prolétaires n’ont pas de patrie !"

Jean Zay dans "Le Drapeau" (1924) :

"Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.

Quinze cent mille dans mon pays,

Quinze millions dans tous les pays.

Quinze cent mille morts, mon Dieu !

Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…"

Le seul produit du nationalisme, le voilà :

A bas le nationalisme, piège des capitalistes pour tous les travailleurs !!!

Le nationalisme n’est jamais l’expression consciente du peuple travailleur et encore moins dans un pays impérialiste comme le sont les grands pays qui dominent le monde capitaliste. Dans la crise systémique actuelle, même quand il est arboré par des démagogues « de gauche », il devient l’idéologie du fascisme et de la marche à la guerre, le pire ennemi idéologique du peuple travailleur…

Karl Marx, Friedrich Engels, « Le Manifeste communiste » :

« On a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité.
Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot.
Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l’uniformité de la production industrielle et les conditions d’existence qu’ils entraînent.
Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation.
Abolissez l’exploitation de l’homme par l’homme, et vous abolirez l’exploitation d’une nation par une autre nation.
Du jour où tombe l’antagonisme des classes à l’intérieur de la nation, tombe également l’hostilité des nations entre elles. »

Marx/Engels, « Le caractère « national » du mouvement

Karl Marx, Le mouvement révolutionnaire des nationalités en 1848

Lénine, « La corruption des ouvriers par un nationalisme raffiné »

Lénine, « La classe ouvrière et la question nationale »

Lénine, « La révolution socialiste et le droit des nations à disposer d’elles-mêmes »

Lénine, « Bilan d’une discussion sur le droit des nations à disposer d’elles-mêmes »

Le dernier combat de Lénine contre le nationalisme russe

Rosa Luxemburg, « La guerre, la question nationale et la révolution »

Rosa Luxemburg, « L’Etat-nation et le prolétariat »

Trotsky, « Nationalisme et vie économique »

Trotsky, « La question catalane et le nationalisme »

Trotsky, « La question nationale en Catalogne »

Anton Pannekoek, « Lutte de classe et nation »

Roman Rosdolsky, « Les travailleurs et la patrie »

Barta, « Question nationale… », première partie

Barta, « Question nationale… », deuxième partie

Marxisme contre nationalisme

Capitalisme, Nationalisme, Ethnisme et Race

Le nationalisme, l’ennemi mortel de la classe ouvrière

Le premier produit du nationalisme : la guerre

L’esprit « bleu blanc rouge », un piège à combattre

Pourquoi la révolution prolétarienne socialiste doit être mondiale et non nationale ?

Le prolétariat, la question nationale et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

Marx contre le nationalisme

Quand Staline s’attaquait à la perspective internationale et prolétarienne de Lénine

D’où vient la montée des guerres, des nationalismes, des communautarismes, des intégrismes, des réactions identitaires, des fascismes et de la guerre mondiale ?

La mascarade du nationalisme de gauche

Sous couvert du nationalisme, le capitalisme, proche de l’agonie, se prépare à détruire la civilisation humaine, mais le laisserons-nous faire ?

A bas le nationalisme ’de gauche", poison du prolétariat !!!

Mélenchon ultra cocardier

Le PCF cultive le chauvinisme

Messages

  • Philippe Buton dans l’article “L’iconographie révolutionnaire en mutation” :

    “À partir de 1934, tournant stratégique du Front populaire, la symbolique évolue fortement dans le sens du nationalisme. Les discours empreints de nationalisme résonnent avec un nationalisme graphique : apparition du drapeau tricolore aux côtés du drapeau rouge, inflation dans les affiches communistes des représentations de Marianne et Victor Hugo, suivis quelques années après à la Libération, de celles de Jules Ferry et Jeanne d’Arc."

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