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Grève au Chili

dimanche 9 mai 2010

Grève dans l’une des plus grandes mines de cuivre au monde

Quelque 3000 salariés d’entreprises sous-traitantes d’une mine de cuivre au Chili, l’une des plus grandes au monde, bloquent les accès au complexe. Le site est géré par le groupe minier zougois Xstrata et l’anglo-sud-africain Anglo American.

La mine de Collahuasi, qui produit 3% du cuivre mondial dans le nord du Chili, fonctionne au ralenti. Les grévistes réclament une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail, selon le dirigeant d’une entreprise sous-traitante Victor Reyes. La durée de leur mouvement est indéterminée.

Les dirigeants de la mine déplorent dans un communiqué cette grève "inutile". Ils se disent "ouverts au dialogue".

La mine située à 4000 mètres d’altitude près d’Iquique, à 1800 km au nord de Santiago, a produit 530’000 tonnes de cuivre l’an dernier. Le Chili est le premier producteur de cuivre, avec un tiers de l’offre mondiale.

Le mouvement n’est pas suivi par les salariés à plein temps de Collahuasi, mine située à 4.000 mètres d’altitude près d’Iquique, à 1.800 km au nord de Santiago. Elle a produit 530.000 tonnes de cuivre l’an dernier.

La police a utilisé des gaz lacrymogènes samedi pour disperser des manifestants qui avaient fait irruption dans le complexe et a procédé à 11 arrestations, selon un employé de la compagnie interrogé par Radio Cooperativa.

suite à venir...

Messages

  • Les mineurs d’Escondida, dans le nord du Chili, commencent aujourd’hui une grève « dure » pour demander des hausses de salaire. Ce conflit inquiète les marchés. Propriété de l’anglo-australien BHP Billiton, cette mine de cuivre, la plus importante au monde, produit environ 927 000 tonnes de métal rouge par an, soit 5 % de l’offre mondiale. Le lancement de la grève intervient après des semaines de négociations avec l’actionnaire principal. Celle-ci a été approuvée par « 99,9 % » des près de 2 500 salariés du site après l’échec de la médiation de la direction du travail. « L’entreprise maintient une position inflexible, regrette le porte-parole du Syndicat des travailleurs d’Escondida, Carlos Allendes. Ça va être [un conflit] dur. Nous sommes disposés à résister le temps qui sera nécessaire. » Les mineurs ont mis en place un campement provisoire à l’extérieur de la mine le temps de leur grève illimitée et ont constitué un fonds de soutien de 250 millions de pesos, soit plus de 360 000 euros.

  • A 3.000 mètres d’altitude en plein désert chilien d’Atacama, le campement abrite les travailleurs en grève d’Escondida, plus grande mine de cuivre au monde, déterminés à tenir jusqu’au bout, unis derrière leur devise "vaincre ou mourir". "Nous n’allons rien lâcher", prévient Walter Castro, un mécanicien de 29 ans, à quelques jours de la première réunion de médiation prévue lundi, entre les représentants des quelque 2.500 salariés du site minier et la direction, avec le gouvernement en arbitre.

    Après une dizaine de jours de conflit, où chaque partie s’observe et se jauge, les syndicats font preuve de méfiance : la réunion initiale de mercredi a finalement été reportée sine die à la demande du propriétaire de la mine, le groupe angle-australien BHP Billiton, affirment-ils. "Il faut être en grève le temps nécessaire, jusqu’à la mort. Nous devons récupérer tout ce qu’on avait", explique à l’AFP Karen Vargas, une des 250 femmes qui travaillent à Escondida, d’où sort 5% de la production mondiale de métal rouge.

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