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L’Afrique du sud est en grève

vendredi 13 septembre 2013

Bâtiment, Automobile, Mines, Pompistes, BTP, Transports, tous les secteurs font grève ensemble ou à tour de rôle, avec la méthode des appareils syndicaux et pas dans un même mouvement. La force du mouvement impressionne cependant.

La cause : la fin officielle de l’apartheid n’a pas changé le fond...

Les bidonvilles sont toujours là. La pauvreté frappe toujours 62% des familles noires. Près d’un tiers de la population dépend toujours de l’aide sociale faute de salaires décents. Les multinationales continuent leur pillage. Et comme chaque année, la saison des grèves a commencé en Afrique du Sud. Mais avec une vigueur particulière. Peut-être parce que, malgré tout, plus rien n’est tout à fait pareil depuis la grève de Marikana, il y a tout juste un an...

Dans cette ville du nord du pays, le 16 août 2012, trente-quatre mineurs du groupe Lonmin sont tombés sous les balles des policiers. Cette répression, la plus sanglante que le pays ait connu depuis la fin de l’apartheid, n’a pas empêché les milliers de mineurs en grève d’arracher, quelques semaines plus tard, une victoire sans précédent dans le pays avec des augmentations de salaires de 11% à 22%. Au cours des six semaines de conflit, alors que la grève s’étendait aux autres groupes miniers, les mineurs de Marikana ont déserté en masse le syndicat majoritaire NUM, affilié à la centrale COSATU, liée à l’ANC, le parti de Nelson Mandela, au pouvoir, qui avait condamné leur grève, qualifiant leurs revendications d’« exagérées », et rejoint le tout jeune syndicat AMCU, indépendant, minoritaire et par conséquent illégal.

120 000 adhérents au niveau national

Un an plus tard, la tension dans les mines reste extrême. Les mineurs se battent toujours pour leurs salaires et pour leurs emplois, la plupart des groupes miniers ayant annoncé d’importants plans de restructuration. À Marikana, la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur le massacre de l’an passé s’enlise et aucun policier n’a été inquiété. Les affrontements, parfois meurtriers, entre des partisans des deux syndicats n’ont pas cessé.

Mais le 14 août dernier, la direction du groupe Lonmin a dû finir par reconnaître l’AMCU comme syndicat majoritaire. Grain de sable il y a un an, l’AMCU représente aujourd’hui 70% des 27.000 mineurs de Lonmin. Au niveau national, il regroupe environ 120.000 adhérents, contre 270.000 pour le NUM, et commence à s’implanter et à se développer dans d’autres secteurs. Et si le NUM refuse d’admettre formellement cette nouvelle donne et a saisi la justice pour contester la légalité de l’AMCU, il n’en est pas moins contraint d’en tenir compte. Ainsi, lorsque les employeurs des mines d’or ont proposé 6,5% d’augmentation des salaires alors que les mineurs revendiquent 60%, le porte-parole du NUM, Lesiba Seshoka, a déclaré : « Nous rejetons la proposition patronale avec le mépris qu’elle mérite. Nous estimons qu’il s’agit d’une insulte grave pour les travailleurs pauvres. »

À l’heure où des dizaines de milliers de travailleurs sont en grève dans l’industrie automobile, le bâtiment et les travaux publics, le secteur aérien, et où des dizaines de milliers d’autres ouvriers, du secteur textile notamment, s’apprêtent à les rejoindre, l’enjeu dépasse très largement le secteur minier. Karl Cloete, vice-Secrétaire général du NUMSA, a ainsi récemment résumé les choses sur la radio RFI : « Il y a un désaccord sur le fait de se montrer plus critique envers le gouvernement ANC et sur la manière de traiter la question ouvrière, même si la classe ouvrière a bénéficié de maisons, d’un meilleur accès à l’électricité, à l’eau et aux sanitaires. Mais en des termes crus, le plus gros bénéficiaire de notre lutte pour la liberté politique a été le capital, et particulièrement les sociétés monopolistiques blanches. »

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Messages

  • Afrique du Sud : 30 000 ouvriers du secteur auto en grève N’ayant pas obtenu satisfaction sur leurs revendications salariales, l’ensemble des usines automobiles sont stoppées, affectant sept marques.

  • Des affrontements ont eu lieu ce mercredi entre policiers et plusieurs centaines de manifestants, à Soweto, qui protestaient contre leurs conditions de vies misérables. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et tiré des balles en caoutchouc.

    Le bidonville de Soweto fait encore parler de lui. Plus d’un milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour exprimer leur colère contre leurs mauvaises conditions de vies dans ce township, situé dans le sud de Johannesburg. La contestation a vite dégénéré, engendrant des affrontements entre les protestataires et la police. Cette dernière a fait usage de gaz lacrymogène et tiré des balles en caoutchouc pour tenter de disperser la foule. Les heurts n’ont fait aucun blessé, selon la porte-parole de la police.

    Haro contre la misère !

    Ces manifestations où l’on crie sa colère contre la misère et les conditions de vies déplorables sont récurrentes en Afrique du Sud, première économie africaine. Dans les quartiers les plus pauvres du pays, tous les services sont défaillants : eau, électricité, logement, voirie... En mai 2013, la province du Gauteng, considérée comme la plus riche du pays, avait recensé 650 manifestations pour les mêmes motifs, en l’espace de cinq semaines, dont 40 accompagnées de violences.

    Soweto est connue du monde entier, suite au soulèvement de 15 000 à 20 000 étudiants le 16 juin 1976, qui protestaient contre la décision du gouvernement d’imposer l’afrikaans comme langue d’enseignement dans les écoles noires. Cette dernière est perçue comme la langue de l’oppresseur, car elle est parlée par ceux qui ont instauré l’Apartheid, les Boers (descendants des premiers colons Hollandais en Afrique du Sud). Cette marche pacifique est alors réprimée dans le sang par le régime de l’Apartheid. Le premier jour de cette révolte, qui a duré jusqu’en février 1977, a fait 575 morts. Cette contestation a été le point d’orgue de l’intensification du mouvement de lutte contre l’Apartheid.

  • Les grévistes de l’Automobile demandant une augmentation de 30 rands (environ 3 dollars) par heure sur les taux réels de rémunération, ce qui a été rejeté par les employeurs.

    L’impact de la grève se fait déjà sentir par les conducteurs qui trouvent qu’il est difficile d’avoir leurs réservoirs remplis, puisque de nombreuses stations d’essence étaient fermées.

    Les conséquences sont plus graves pour l’industrie automobile qui a encore du mal à se remettre d’une grève de trois semaines qui a pris fin lundi. La production a repris dans la plupart des grands constructeurs automobiles mercredi.

    Les centrales syndicales s’ingénient à faire reprendre séparément les différents secteurs de la classe ouvrière : mines, batiment, etc ;..

  • Le gouvernement sud-africain entend mettre fin le plus vite possible à la grève qui paralyse la majorité des mines de platines du pays depuis jeudi matin, et a convoqué les partenaires sociaux pour renouer le dialogue, a priori vendredi.

    Le syndicat radical Amcu, majoritaire dans les mines de platine qui fournissent environ 70% de la production mondiale, réclame un salaire de base de 12.500 rands (environ 840 euros) par mois —soit presque deux fois et demie le niveau actuel—, ce que les patrons jugent "irréaliste" car ils emploient des dizaines de milliers de personnes peu qualifiées.

    Les trois groupes touchés sont Anglo American Platinum (Amplats), Impala Platinum (Implats) et Lonmin, respectivement numéro un, deux et trois mondiaux du secteur.

    Tous ont indiqué que la situation restait calme, et que la grève semblait très suivie. Sur place, des journalistes de l’AFP ont constaté que les grévistes restaient sereins.

    "Nous avons proposé 10H00 demain matin" (08H00 GMT vendredi) pour "une réunion de médiation entre les syndicats et les propriétaires des mines", a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère du Travail Musa Zondi.

    Soucieux de ne pas voir la grève s’éterniser, le gouvernement sud-africain avait déjà fait connaître son intention de tenter une médiation, et c’est le vice-président Kgalema Motlanthe qui doit la présider.

    Le syndicat Amcu a accepté l’idée : "Tous les responsables de section qui sont les négociateurs prendront part aux négociations", a déclaré le président d’Amcu Joseph Mathunjwa lors d’un meeting avec les mineurs à Marikana (nord).

    M. Mathunjwa a cependant répété que la revendication de départ était 12.500 rands comme salaire de base. Un chiffre sur lequel il n’a pas transigé pendant des mois de vaines négociations avec les maîtres de mines.

  • La poste sud-africaine est en grève !

    Environ un salarié de la poste sud-africaine sur trois —le groupe emploie 24.000 personnes au total— est en statut précaire, selon le rapport annuel 2013.

    Ce énième mouvement social a démarré par une grève sauvage des salariés temporaires à Pretoria, excédés d’enchaîner les CDD.

    Si la direction refuse de dire quels salaires elle verse à ces différents employés, elle admet qu’"il y des différences en terme d’avantages comme la couverture santé", inexistante pour les non permanents.

    Au conflit sur les précaires, se sont greffés des négociations salariales...

    La poste sud-africaine, en grève quatre mois fin 2012, est régulièrement perturbée par des conflits sporadiques.

    Après un conflit salarial d’une durée et d’une radicalité sans précédent dans le secteur clef des mines de platine au début de l’année, la grève de la poste sud-africaine (Sapo) pourrait paraître un épiphénomène.

    Mais dans le pays le plus industrialisé du continent, l’établissement public est un maillon essentiel de l’activité économique, parfois lent à acheminer le courrier mais généralement fiable. Peu de paquets volés, peu paquets ouverts.

    Depuis trois mois, des montagnes de courrier en souffrance se sont accumulées. Les factures d’eau, d’électricité ou de péages n’arrivent plus aux clients. La grande université par correspondance Unisa ne parvient plus à envoyer ses corrigés, ni à recevoir les devoirs de ses étudiants.

    La situation, que la direction de la poste disait en passe se débloquer, dure depuis le 19 août. "Deux des syndicats, Depacu et Sapwu, se sont mis d’accord avec la poste pour finir la grève", a annoncé la direction dans un communiqué, mais un troisième syndicat, CWU, n’avait toujours pas dit son dernier mot. Et les salariés de la poste non plus !

    "C’est la grève la plus longue depuis fin 2012", reconnaît-on à la direction.

    L’entreprise est dans une mauvaise passe financière, privée de sa subvention d’Etat depuis cette année, en plus d’avoir à desservir les zones rurales reculées et d’enregistrer un recul des volumes de courrier face à la concurrence des opérateurs privés et d’internet.

    A l’instar des métallos ou des mineurs, les syndicats ont commencé par demander une forte revalorisation des salaires, plaçant la barre à 15% de hausse en début de négociation.

    L’accord finalement en train de se dessiner serait de l’ordre de 6,5%, selon Sapwu, soit peu ou prou le niveau d’inflation.

    Mais dans l’intervalle, le gouvernement a dû nommer un administrateur pour épauler la direction et préparer rapidement un plan de sauvetage. Tous les membres non exécutifs du conseil d’administration ont démissionné à la demande du ministre de tutelle.

    Dans un scénario qui rappelle furieusement les déboires de la compagnie publique aérienne SAA, les comptes 2013-14 sont en retard de publication et la South African Post Office a tenté de réclamer une aide gouvernementale, très improbable dans le contexte tendu des finances publiques sud-africaines.

    L’entreprise, qui fut jusqu’à la fin de l’apartheid une administration où le gouvernement donnait des emplois aux Blancs défavorisés, avant sa réorganisation depuis 1994, a plongé dans le rouge avec 178 millions de rands (13 millions d’euros) de pertes en 2013.

    Elle brasse environ 5,7 milliards de rands (412 millions d’euros) de chiffre d’affaires.

  • Huit cents travailleurs et travailleuses à la mine de Koornfontein dans la province de Mpumalanga, Afrique du Sud, sont en grève depuis le 17 octobre, pour protester contre le niveau médiocre des indemnités de licenciement.

    Le géant minier Glencore a offert aux membres du personnel une semaine de salaire par année de service à la mine de Koornfontein, alors que l’indemnité correspond à trois semaines dans d’autres mines. Les personnes licenciées à Koornfontein ne perdent pas seulement leur emploi, mais sont victimes d’un règlement injuste pour les nombreuses années pendant lesquelles elles ont extrait du charbon pour Glencore.

    Frans Baleni, secrétaire général du syndicat national des mineurs (NUM) affilié à IndustriALL Global Union, dit que Glencore refuse de verser une indemnité de licenciement d’un niveau décent :

    “Contrairement à la pratique en vigueur dans l’industrie d’une indemnisation se montant à deux semaines de salaire par année complète de service, Glencore veut seulement payer une semaine par année. Nous mobilisons au niveau international nos syndicats affiliés à IndustriALL pour qu’ils nous rejoignent dans l’attaque menée contre cette conduite inacceptable.”

    Dans un effort pour trouver une solution et mettre fin à la grève, NUM a engagé une instance chargée de la médiation. Mais lors d’une réunion organisée le 24 novembre, Glencore a refusé de prendre connaissance de la révision des propositions du syndicat.

    "On en est aujourd’hui à la 49ème journée d’une grève menée dans le calme pour lutter contre une entreprise multinationale qui refuse de verser une indemnité décente de licenciement aux travailleurs, sous prétexte de ne pas créer un précédent," poursuit Frans Balen.

    "Une fois licenciés, les travailleurs n’ont aucune chance de retrouver un emploi. C’est à proprement parler une condamnation à mort et NUM se battra bec et ongles pour s’assurer que nos membres obtiennent ce qu’ils demandent.”

    Le directeur des mines de IndustriALL, Glen Mpufane, dit :

    ”Le refus de Glencore de travailler avec les syndicats pour trouver une solution raisonnable à ce conflit est scandaleux. Nous soutenons totalement le combat mené par les mineurs et demandons instamment à Glencore de régler ce problème le plus rapidement possible.”

    Le conflit dans lequel intervient le syndicat NUM est l’un des cinq conflits actuellement en cours concernant les activités minières de Glencore au Pérou, en Colombie, en Australie et aux États-Unis. IndustriALL va lancer une action au niveau mondial pour répondre aux pratiques antisyndicales de Glencore.

  • La compagnie minière sud- africaine, Northam Platinum Limited, a temporairement suspendu ses opérations à la mine de Zondereinde en raison de la hausse des tensions causée par une grève depuis mardi.

    Environ 5000 employés membres du syndicat national des mineurs, NUM, ont entamé une grève sans protection pour protester contre les pratiques injustes de recrutement et de licenciement.

    Seuls les employés des services essentiels devront travailler selon les accords en cours, a déclaré Northam Platinum dans un communiqué.

    Cette décision a été prise suite à une hausse des tensions à la mine, à cause d’incidents d’intimidation, d’assauts et de menaces de violence envers des employés ne faisant pas grève et d’endommagement des biens privés, a expliqué la compagnie.

    Mais NUM a nié avoir eu recours à des actes de violence pendant la grève, expliquant que ce n’était pas son genre. Le syndicat a par ailleurs insisté sur le fait que les ouvriers ne retourneraient pas au travail si le PDG de la compagnie, Paul Dunne, n’était pas licencié.

    La mine de Zondereinde dans la province du Limpopo emploie 6600 employés permanents et 2100 contractuels.

    Cette grève fait craindre une nouvelle vague d’actions salariales en Afrique du Sud, qui a été durement touchée par une série de grèves l’année dernière, notamment dans le secteur du platine.

  • Le syndicat sud-africain des mineurs a lancé un mot d’ordre de grève pour les 2.000 employés de la filiale sud-africaine LafargeHolcim à l’appui de revendications salariales.

    "La grève va englober tout le personnel", a affirmé la National Union of Mineworkers (NUM) dans un communiqué.

    La porte-parole de LafargeHolcim, Unathi Batyashe-Fillis, n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter l’annonce.

    La NUM réclame une augmentation de 13% des salaires, plus du double du taux d’inflation officiel.

  • En Afrique du Sud, environ 4 000 éboueurs de la compagnie de ramassage des ordures Pikitup sont en grève illégale depuis plusieurs semaines. Ces derniers jours, la compagnie publique a donc mis en œuvre un plan de nettoyage d’urgence, en faisant appel à des travailleurs intérimaires. Cette décision a fait monter la tension d’un cran et entraîné des violences.

    Cela fait 15 jours que le centre-ville de Johannesburg est couvert d’ordures. Non seulement les éboueurs en grève ne ramassent plus les poubelles, mais ils viennent aussi chaque jour les éventrer et les disperser dans la rue.

    Les 4 000 éboueurs en grève dénoncent la disparité de leurs salaires et réclament des augmentations. Ils veulent également obtenir la démission de la directrice du service de gestion des déchets de Johannesburg, accusée de corruption.

    Alors que les négociations piétinent, la compagnie Pikitup vient de lancer un plan de nettoyage d’urgence, en faisant appel à un sous-traitant et à des travailleurs intérimaires. Mais ceux-ci sont victimes de violences et d’intimidations.

    Mercredi soir, deux camions de la compagnie sous-traitante ont été la cible de tirs près de Soweto, ce qui a entrainé une collision entre les deux véhicules. Samedi soir, des travailleurs intérimaires ont reçu des jets de briques et de pierres dans le township d’Alexandra. L’un d’eux a été poignardé.

    La ville de Johannesburg a annoncé l’arrestation de deux suspects et la compagnie Pikitup a fait savoir qu’elle allait renforcer la sécurité autour de ses opérations de nettoyage.

  • Des milliers d’ouvriers ont fait grève dans les centrales électriques du fournisseur public Eskom, pour demander une hausse de leurs salaires, défiant une décision de justice qui avait interdit ce débrayage, a indiqué l’un des principaux syndicats du pays.

    L’employeur a obtenu une interdiction de la grève, tard mardi soir, mais les ouvriers ont quand même décidé de débrayer.

    Le mercredi 08 août, les travailleurs ont manifesté devant plusieurs centrales électriques dans la province du Mpumalanga (est), assurant que leur mouvement continuerait jusqu’à obtenir satisfaction.

    Selon le syndicat, près de 15 000 travailleurs sont en grève à travers tout le pays, soit environ 30 % des effectifs du groupe.

    Les grévistes réclament une hausse de +10 % des salaires les plus bas, de +8,5 % des revenus les plus élevés et une allocation logement de 3 000 rands (200 euros).

    Eskom a accepté d’augmenter de +10 % les plus bas salaires et de +8,5 % les employés les mieux payés, se pliant aux revendications des ouvriers grévistes, selon un communiqué de l’Union nationale des ouvriers miniers (NUM) publié ce vendredi 12 août.

  • Environ 1 700 mineurs de l’exploitation minière de Harmony Gold en Afrique du Sud ont organisé mercredi une grève de siège à 2,4 kilomètres sous terre dans la mine de Kusalethu dans le district de West Rand.

    La grève a débuté mercredi, et selon l’entreprise qui a produit une déclaration, l’action des mineurs grévistes est illégale, car ils n’ont pas fait de demandes formelles.

    « Le sit-in a commencé le mercredi 11 janvier lorsque les employés ont décidé de ne pas revenir à la surface à la fin de leur service », a écrit le site sud-africain Fin24, qui cite un communiqué de l’entreprise minière.

  • Environ 1 700 mineurs de l’exploitation minière de Harmony Gold en Afrique du Sud ont organisé une grève de siège à 2,4 kilomètres sous terre dans la mine de Kusalethu dans le district de West Rand.

    La grève a débuté, et selon l’entreprise qui a produit une déclaration, l’action des mineurs grévistes est illégale, car ils n’ont pas fait de demandes formelles.
    « Le sit-in a commencé lorsque les employés ont décidé de ne pas revenir à la surface à la fin de leur service », a écrit le site sud-africain Fin24, qui cite un communiqué de l’entreprise minière.

  • Le Syndicat national des mineurs en Afrique du Sud menace d’aller en grève pour protester contre la fermeture programmée de cinq centrales à charbon, au cours des cinq prochaines années.

    « Nous irons en grève parce qu’il s’agit d’une guerre que nous devons gagner. Parce qu’elle est obligée de racheter l’énergie auprès des producteurs indépendants d’énergie, l’Eskom doit fermer ses centrales, ce qui se traduira par la perte d’environ 10 000 emplois indirects, et plus de 40 000 pertes d’emplois de manière globale. », a affirmé l’organisation dans un communiqué.

    Les centrales à fermer sont celles de Hendrina (1 893 MW), Kriel (3 000 MW), Komati (990 MW), Grootvlei (1 180 MW) et Camden (1 561 MW), soit une capacité globale de plus de 8 600 MW.

    L’organisation a appelé le gouvernement à revoir sa décision, avec effet immédiat, affirmant que son soutien aux énergies renouvelables exposait l’Eskom à des difficultés qui pourraient la conduire vers une privatisation.

    En février dernier, le président Jacob Zuma avait instruit l’Eskom à l’effet de signer les contrats de rachat d’électricité auprès des producteurs indépendants d’énergies renouvelables qui avaient été suspendus. Ce à quoi Matshela Koko, le directeur exécutif par intérim de la compagnie avait répondu : « nous suivrons les instructions données, mais il y aura des conséquences ».

    L’annonce de la fermeture des centrales a été faite, quelque temps plus tard.

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