Faux : Elle hésite avec son cousin et Maheu, déjà marié
C’est seulement quand Jacques lui annonce son mariage qu’elle choisit Sartre.
2. Sartre & Beauvoir conviennent ensemble d’un pacte
qui permettra les amours nécessaires, eux, et les amours contingentes, les autres•
Faux : Sartre impose sa polygamie à Beauvoir qui la subit de mauvaise grâce.
3. Sartre & Beauvoir ont été antifascistes avant-guerre•
Faux : Ils étaient favorables à Mussolini.
4. Sartre s’est évadé du stalag où il avait été fait prisonnier•
Faux : Libéré sur l’intervention de Pierre Drieu La Rochelle.
5. Sartre & Beauvoir ont été résistants•
Faux : Sartre a publié dans Comeodia, un journal de la presse collaborationniste.
Beauvoir a travaillé à Radio-Vichy.
6. Sartre le premier a dénoncé les camps soviétiques•
Faux : Il a légitimé les camps soviétiques.
Il s’est opposé à David Rousset, puis à Camus qui, eux, ont dénoncé le goulag parmi les premiers en France.
Relations sexuelles détraquées :
En septembre 1929 Simone écrivait déjà :
« Jean-Paul, comme il faut que je vous aime pour vouloir malgré tout (sic) jouer avec
vous les jeux qui vous plaisent » (Cahiers de jeunesse, 785)
Beauvoir convient que, pour les autres, « ce n’était pas très agréable pour eux.
Effectivement, ils ont parfois été lésés. Notre relation n’est donc pas, elle non plus, au-dessus de toute critique »…
Sartre sur lui-même :
Février 1940, à propos d’Olga :
« Il me semble que jusqu’ici je me suis conduit en enfant vicieux dans les rapports
physiques avec les gens ».
Puis : « Il me semble qu’il y a là quelque chose de très abîmé en moi ».
Sartre se sent « un salaud de petite envergure, par-dessus le marché une espèce de
sadique universitaire et de Don Juan fonctionnaire à faire vomir » ( Lettre au Castor, 94).
Rompt en 40, car elle est juive. Beauvoir écrit de la jeune victime qu’elle : « hésite entre le camp de concentration et le suicide, avec préférence pour le suicide : elle appelle ça sentir sa destinée. Je me suis réjouie de votre rupture, car seule je suis drôlement plus libre devant elle » (Lettres à Sartre, 113).
Simone de Beauvoir et Sartre, la légende :
1. Sartre & Beauvoir ont eu un coup de foudre
Faux : Elle hésite avec son cousin et Maheu, déjà marié
C’est seulement quand Jacques lui annonce son mariage qu’elle choisit Sartre.
2. Sartre & Beauvoir conviennent ensemble d’un pacte
qui permettra les amours nécessaires, eux, et les amours contingentes, les autres•
Faux : Sartre impose sa polygamie à Beauvoir qui la subit de mauvaise grâce.
3. Sartre & Beauvoir ont été antifascistes avant-guerre•
Faux : Ils étaient favorables à Mussolini.
4. Sartre s’est évadé du stalag où il avait été fait prisonnier•
Faux : Libéré sur l’intervention de Pierre Drieu La Rochelle.
5. Sartre & Beauvoir ont été résistants•
Faux : Sartre a publié dans Comeodia, un journal de la presse collaborationniste.
Beauvoir a travaillé à Radio-Vichy.
6. Sartre le premier a dénoncé les camps soviétiques•
Faux : Il a légitimé les camps soviétiques.
Il s’est opposé à David Rousset, puis à Camus qui, eux, ont dénoncé le goulag parmi les premiers en France.
Relations sexuelles détraquées :
En septembre 1929 Simone écrivait déjà :
« Jean-Paul, comme il faut que je vous aime pour vouloir malgré tout (sic) jouer avec
vous les jeux qui vous plaisent » (Cahiers de jeunesse, 785)
Beauvoir convient que, pour les autres, « ce n’était pas très agréable pour eux.
Effectivement, ils ont parfois été lésés. Notre relation n’est donc pas, elle non plus, au-dessus de toute critique »…
Sartre sur lui-même :
Février 1940, à propos d’Olga :
« Il me semble que jusqu’ici je me suis conduit en enfant vicieux dans les rapports
physiques avec les gens ».
Puis : « Il me semble qu’il y a là quelque chose de très abîmé en moi ».
Sartre se sent « un salaud de petite envergure, par-dessus le marché une espèce de
sadique universitaire et de Don Juan fonctionnaire à faire vomir » ( Lettre au Castor, 94).
Rompt en 40, car elle est juive. Beauvoir écrit de la jeune victime qu’elle : « hésite entre le camp de concentration et le suicide, avec préférence pour le suicide : elle appelle ça sentir sa destinée. Je me suis réjouie de votre rupture, car seule je suis drôlement plus libre devant elle » (Lettres à Sartre, 113).