Quelles perspectives, quels obstacles, quels pièges, quel avenir pour la révolte sociale en Algérie et en Tunisie qui touche au coeur toutes les capitales de Ammam à Rabat et de Beyouth à Damas
14 janvier 2011, 08:18, par Tahar
Les prolétaires ont potentiellement la force de vaincre la bourgeoisie, à condition de rompre avec la politique et les organisations interclassistes des syndicats et des partis prônant la collaboration des classes, même s’ils se prétendent « ouvriers », dans le seul but d’empêcher la lutte prolétarienne contre le capitalisme. Les manifestations de Tunisie et d’Algérie sont provoquées par les mêmes causes et rencontrent les mêmes obstacles . Une organisation de défense prolétarienne authentiquement de classe, en rupture avec les impératifs de la conservation sociale et la soumission au capital, non seulement organiserait la lutte contre les mesures antiprolétariennes avec des méthodes de classe – appel à la grève de tous les catégories de travailleurs, formation de piquets et de comités pour diriger la lutte, organisation de la défense contre la répression policière ; elle se lierait aux luttes des prolétaires du pays voisin pour unifier les grèves, pour renforcer la lutte de défense des conditions de vie et de travail prolétariens sur le terrain même que la bourgeoisie a choisi : le terrain de l’affrontement ouvert et violent.
Les prolétaires ont potentiellement la force de vaincre la bourgeoisie, à condition de rompre avec la politique et les organisations interclassistes des syndicats et des partis prônant la collaboration des classes, même s’ils se prétendent « ouvriers », dans le seul but d’empêcher la lutte prolétarienne contre le capitalisme. Les manifestations de Tunisie et d’Algérie sont provoquées par les mêmes causes et rencontrent les mêmes obstacles . Une organisation de défense prolétarienne authentiquement de classe, en rupture avec les impératifs de la conservation sociale et la soumission au capital, non seulement organiserait la lutte contre les mesures antiprolétariennes avec des méthodes de classe – appel à la grève de tous les catégories de travailleurs, formation de piquets et de comités pour diriger la lutte, organisation de la défense contre la répression policière ; elle se lierait aux luttes des prolétaires du pays voisin pour unifier les grèves, pour renforcer la lutte de défense des conditions de vie et de travail prolétariens sur le terrain même que la bourgeoisie a choisi : le terrain de l’affrontement ouvert et violent.