En réponse à :
15 juillet 2014 07:59, par R.P.
Staline n’avait pas prévu les conséquences du premier procès. Il espérait que l’affaire se bornerait à l’extermination de quelques-uns de ceux de ses ennemis qu’il haïssait le plus - avant tout Zinoviev et Kaménev, dont la suppression avait été machinée pendant dix années. Mais il avait mal calculé : la bureaucratie fut horrifiée et terrifiée. Pour la première fois, elle voyait en Staline non le premier parmi des égaux, mais un despote asiatique, un tyran, Gengis Khan, comme Boukharine l’avait un jour appelé. Staline commença à craindre de perdre sa condition spéciale d’autorité suprême auprès des anciens de (...)