Sur le plan politique, la situation du Burkina était toujours confuse. Deux militaires se sont proclamés nouveaux chefs de l’Etat : vendredi après-midi le chef d’état-major des armées, le général Nabéré Honoré Traoré, avait annoncé la dissolution du gouvernement et celle de l’Assemblée nationale, déclarant assumer les « responsabilités de chef de l’Etat ». Mais dans la nuit de vendredi à samedi, le lieutenant-colonel Isaac Zida, numéro deux de la garde républicaine, à la tête d’un groupe de jeunes officiers, a déclaré à son tour avoir pris la tête de la transition et être le nouveau chef de l’Etat, qualifiant de (...)