Un monde plus que jamais divisé en classes sociales, en exploiteurs et exploités
16 février 2015, 18:54
Dimanche 8 février, les journaux The Guardian et Le Monde ont publié, en collaboration avec le Consortium indépendant des journalistes d’investigation (ICIJ), des articles basés sur les analyses qu’ils ont faites de fichiers fuités et qui montrent que la filiale suisse de HSBC, HSBC Private Bank, a fonctionné des années durant comme un organisme d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent.
Selon ces articles, la banque dirigeait une filiale qui distribuait des ‘briques’ de centaines de milliers de dollars en liquide et en monnaies étrangères et fournissait à sa riche clientèle des conseils quant à la façon de s’y prendre en matière de fraude fiscale.
Régulateurs financiers internationaux et gouvernements dans le monde entier ont été pendant des années en possession de ces faits – entre autres la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis – et les ont systématiquement camouflés. Ni HSBC, ni ses directeurs, ni les clients qui ont eu recours à son service d’esquive fiscale, n’ont fait l’objet de poursuites pénales.
Personne ne devrait croire que HSBC est une aberration ; il ne fait aucun doute que des pratiques similaires sont utilisées par toutes les principales institutions financières internationales. Les fichiers de la banque HSBC ont mis à jour une fosse à purin de corruption, de criminalité, de versement de pots de vin et de collusion qui imprègnent le système capitaliste et les gouvernements qui le défendent.
Dimanche 8 février, les journaux The Guardian et Le Monde ont publié, en collaboration avec le Consortium indépendant des journalistes d’investigation (ICIJ), des articles basés sur les analyses qu’ils ont faites de fichiers fuités et qui montrent que la filiale suisse de HSBC, HSBC Private Bank, a fonctionné des années durant comme un organisme d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent.
Selon ces articles, la banque dirigeait une filiale qui distribuait des ‘briques’ de centaines de milliers de dollars en liquide et en monnaies étrangères et fournissait à sa riche clientèle des conseils quant à la façon de s’y prendre en matière de fraude fiscale.
Régulateurs financiers internationaux et gouvernements dans le monde entier ont été pendant des années en possession de ces faits – entre autres la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis – et les ont systématiquement camouflés. Ni HSBC, ni ses directeurs, ni les clients qui ont eu recours à son service d’esquive fiscale, n’ont fait l’objet de poursuites pénales.
Personne ne devrait croire que HSBC est une aberration ; il ne fait aucun doute que des pratiques similaires sont utilisées par toutes les principales institutions financières internationales. Les fichiers de la banque HSBC ont mis à jour une fosse à purin de corruption, de criminalité, de versement de pots de vin et de collusion qui imprègnent le système capitaliste et les gouvernements qui le défendent.