Contre-espionnage et espionnage, antiterrorisme et terrorisme, arrestations arbitraires, coups fourrés, assassinats dans le monde au nom de l’Etat français
27 novembre 2015, 07:27
La France a-t-elle un problème avec ses services de renseignement ? Depuis les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et 683 blessés, les dysfonctionnements apparaissent chaque jour plus flagrants. Anticipant les critiques, Bernard Cazeneuve s’est défendu dès le lendemain de toute « faille » au sein des services, se contentant de rappeler que le « risque zéro » n’existait pas. Mais la facilité déconcertante avec laquelle ont pu se déplacer les terroristes, pour la plupart identifiés, ne cesse de poser question. « C’est le signe d’un échec total et absolu depuis dix ans », se désole un ponte du renseignement intérieur toujours en activité. « Il s’agit moins d’une faille globale que d’une série de dysfonctionnements dans l’acquisition, le traitement et la diffusion des informations », tempère Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure).
La France a-t-elle un problème avec ses services de renseignement ? Depuis les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et 683 blessés, les dysfonctionnements apparaissent chaque jour plus flagrants. Anticipant les critiques, Bernard Cazeneuve s’est défendu dès le lendemain de toute « faille » au sein des services, se contentant de rappeler que le « risque zéro » n’existait pas. Mais la facilité déconcertante avec laquelle ont pu se déplacer les terroristes, pour la plupart identifiés, ne cesse de poser question. « C’est le signe d’un échec total et absolu depuis dix ans », se désole un ponte du renseignement intérieur toujours en activité. « Il s’agit moins d’une faille globale que d’une série de dysfonctionnements dans l’acquisition, le traitement et la diffusion des informations », tempère Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure).