Pascal Picq répond : « Si l’on a deux espèces différentes, par définition, on ne peut avoir de transfert génétique. C’est ce qui arrive à deux populations de lignées qui ont trop divergé, comme probablement les néandertaliens nord-européens et les H.sapiens d’Afrique subsaharienne. Ce qui se passe au Proche-Orient, où l’on a retrouvé des néandertaliens aux traits moins caractéristiques, est moins clair mais plus intéressant. C’est de l’« introgression » : deux espèces qui se sont séparées récemment peuvent, s’il n’y a jamais eu rupture totale du flux génétique, encore se métisser. D’ailleurs, Darwin a rappelé que les néandertaliens ont acquis par voie de sélection naturelle la peau claire comme une adaptation au plus faible ensoleillement pour mieux synthétiser la vitamine D. Et nous, il nous a suffi de faire l’amour avec eux pour obtenir, par sélection sexuelle, cette caractéristique. »
Pascal Picq répond : « Si l’on a deux espèces différentes, par définition, on ne peut avoir de transfert génétique. C’est ce qui arrive à deux populations de lignées qui ont trop divergé, comme probablement les néandertaliens nord-européens et les H.sapiens d’Afrique subsaharienne. Ce qui se passe au Proche-Orient, où l’on a retrouvé des néandertaliens aux traits moins caractéristiques, est moins clair mais plus intéressant. C’est de l’« introgression » : deux espèces qui se sont séparées récemment peuvent, s’il n’y a jamais eu rupture totale du flux génétique, encore se métisser. D’ailleurs, Darwin a rappelé que les néandertaliens ont acquis par voie de sélection naturelle la peau claire comme une adaptation au plus faible ensoleillement pour mieux synthétiser la vitamine D. Et nous, il nous a suffi de faire l’amour avec eux pour obtenir, par sélection sexuelle, cette caractéristique. »
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