1967 marque une rupture, une charnière pour le mouvement Noir, le basculement de la perspective dominante des Droits civiques et du pacifisme exigé par Martin Luther King, vers l’idée du Black Power, déjà actif en 1964, qui réclame bien plus que des droits : le pouvoir au sens le plus large, la justice, et qui débouchera sur une remise en cause de la mixité « raciale » et de l’action légaliste. Deux conceptions à partir de 1967 vont s’opposer : celle des Noirs de la bourgeoisie réformiste, bien intégrée dans la société ainsi que l’upper middle class et celle des groupes agissant pour les Have-not, les populations vivant dans les ghettos des grandes villes.
1967 marque une rupture, une charnière pour le mouvement Noir, le basculement de la perspective dominante des Droits civiques et du pacifisme exigé par Martin Luther King, vers l’idée du Black Power, déjà actif en 1964, qui réclame bien plus que des droits : le pouvoir au sens le plus large, la justice, et qui débouchera sur une remise en cause de la mixité « raciale » et de l’action légaliste. Deux conceptions à partir de 1967 vont s’opposer : celle des Noirs de la bourgeoisie réformiste, bien intégrée dans la société ainsi que l’upper middle class et celle des groupes agissant pour les Have-not, les populations vivant dans les ghettos des grandes villes.