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SNECMA, Safran, Thales : jour de colère

26 juillet 2017, 19:04, par Tim

Les 1 800 salariés en France de Safran Engineering Services (SES) sont inquiets pour leurs emplois : le Groupe Safran envisage en effet de vendre leurs bureaux d’études jugés non rentables.

A Pau, mais aussi à Toulouse et Saclay (région parisienne), des barrages filtrants ont été organisés ce jeudi dans le cadre d’une opération nationale alors que, cet après-midi, est prévue une assemblée générale des actionnaires du groupe.

SES, dont la direction nationale se trouve à Paris, emploie 150 personnes sur le site de Bordes. Environ la moitié ont été mobilisés sur le barrage routier.

L’intersyndicale qui a organisé ce mouvement annonce aussi une manifestation dans la matinée devant l’usine de Safran Helicopters à Bordes. Elle doit prendre la forme d’un débrayage, pendant une heure.

La prochaine mobilisation des salariés de Safran Engineering Services interviendra le 26 juin, à Paris, à l’occasion d’un comité extraordinaire d’entreprise. Si ils sont contraints de quitter le groupe Safran, les salariés béarnais de SEnS redoutent des baisses de salaires estimées en moyenne à 20%, selon l’intersyndicale Cfe-CGC - FO - CGT

commentaires :

Ce qui est remarquable outre encore une fois la politique anti ouvrière des patrons contre les sous traitants , c’est le manque d’informations des syndicats sur l’ensemble des sites Safran qui emploient 40000 salariès dans l’hexagone !
L’arnaque a commencé avec la privatisation et la volonté de précariser l’ensemble des salariès en divisant encore plus , c-a-d en cassant le peu de convention collective et donc de droits qu’avaient obtenu les travailleurs en lutte.
En effet, les salariés de SES n’ont pas les mêmes conventions que ceux des sites des constructeurs historiques qui les emploient .
Mais aujourd hui on menace de virer les collègues embauchés par cette filiale de Safran pour les envoyer chez AKKA (un autre prestataire qui n’a plus rien a voir avec Safran). Donc la menace de licenciement est réelle car si AKKA reprend ces salariès , ce sera sous la pression de resigner des contrats beaucoup plus défavorables !
Beaucoup d’ingénieurs et de techniciens ont ddéjà connu cette situation dans l’automobile , car ce sont eux qui ont fait et font encore les premiers les frais des fermetures de sites industriels, centre techniques etc..
Tout cela les syndicats le savent si bien qu’ils ne veulent rien dire à part sur les sites ou les salariès ont commencé à prendre les choses en main. Dans ce cas , comme d’habitude ils vont se dépêcher d’aller limiter au maximum les revendications des salariès.
Ce qui est certain c’est que ce qui arrive aux camarades de SES , annonce des licenciements pour l’ensemble des travailleurs du groupe .
Plus tôt , les travailleurs s’organiseront eux même dans des comités d’usines par delà les frontières artificielles entre sous traitant et employés Safran, plus les patrons y regarderont à 2 fois avant de fermer des sites et licencier.

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