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USA : Les syndicats AFL-CIO et UAW aux côtés des patrons et de l’Etat bourgeois

dimanche 17 mai 2009, par Robert Paris

La confédération syndicale AFL-CIO vient de publier un rapport intitulé Revitaliser l’industrie américaine, qui traite de l’importante diminution du nombre d’emplois dans ce secteur économique. Selon ce document, l’emploi industriel a atteint son maximum en juin 1979, il y a un quart de siècle. Il y avait alors 19,5 millions d’emplois dans les usines américaines. Aujourd’hui, on en compte un peu plus de 14,5 millions. La perte d’emplois s’est récemment accélérée : près de trois millions de postes ont été supprimés au cours des quatre dernières années. Et malgré la reprise économique qui a commencé officiellement en novembre 2001, cela fait maintenant (au moment où nous écrivons) quarante-trois mois que le secteur industriel perd des emplois sans discontinuer.
L’expression « perte » d’emplois ne décrit pas correctement la réalité. On assiste à un véritable effondrement du nombre d’emplois industriels, catastrophe dont les effets se font sentir dans tout le pays, dans chaque famille touchée par le chômage - d’autant que le secteur industriel n’est pas le seul à perdre des emplois.
L’AFL-CIO explique cet effondrement du nombre d’emplois par ce qu’elle appelle l’ « érosion »de l’industrie américaine, qui serait liée à son « manque de compétitivité ». L’AFL-CIO prétend qu’une part croissante de la production industrielle est externalisée et que les importations remplacent les produits qui étaient fabriqués aux États-Unis parce que les salaires et les autres coûts de production sont beaucoup moins élevés à l’étranger.
Le dernier rapport de l’AFL-CIO résume la situation de la manière suivante : « Les années soixante-dix ont vu l’émergence de concurrents internationaux qui, dans un secteur après l’autre, ont sapé la position autrefois dominante des industriels américains sur le marché intérieur et le marché mondial. »Plus loin, le même document insiste : « La base industrielle des États-Unis subit une érosion. Un peu partout dans le pays, des usines ferment et des industriels détruisent leur propre capacité productive en externalisant la production à l’étranger, dans des pays où les salaires sont moins élevés. »
Rien ne pourrait être plus faux.

Dans son rapport sur la « revitalisation » de l’industrie américaine, l’AFL-CIO affirme fièrement que « les ouvriers de l’industrie américaine sont les plus productifs du monde ». Mais le recours à cet argument ne lui sert pas à encourager les travailleurs à obtenir une meilleure répartition des fruits de leur labeur, à lutter pour travailler moins et gagner plus. Au contraire, l’AFL-CIO n’utilise cet argument que pour répandre l’idée que les entreprises américaines ne sont pas compétitives sur le « marché mondial ». Selon elle, les entreprises américaines « sont désavantagées par rapport à leurs concurrents pour de nombreuses raisons, notamment des taxes et des pratiques commerciales abusives, un dollar surévalué, de trop faibles incitations à l’investissement, un coût des soins de santé supérieur à ceux des entreprises étrangères qui bénéficient par ailleurs de subventions de la part de leur gouvernement ».
En d’autres termes, l’AFL-CIO demande au gouvernement d’accroître ses subventions aux entreprises et de multiplier les abattements fiscaux et autres formes d’« incitations à l’investissement » qu’elles reçoivent déjà - et qui seront payés par une augmentation des impôts des travailleurs. D’autre part, quand l’AFL-CIO demande aux travailleurs de rendre « leur » entreprise plus compétitive, elle les incite ni plus ni moins à travailler encore davantage au nom de la productivité.
Dans son rapport, l’AFL-CIO dit implicitement ce que les dirigeants syndicaux disent clairement « à leur propre patron ». On a pu le constater récemment lorsque le vice-président de l’UAW, Nate Gooden, s’est adressé au congrès annuel du Centre de formation national de l’UAW-DaimlerChrysler, qui réunissait les représentants du syndicat et de la direction à l’hôtel Bally’s de Las Vegas (une ville évidemment tout indiquée pour ce genre de réunion). Selon lui : « Nous sommes engagés dans une guerre mondiale. Si nous faisons les efforts nécessaires, nous pouvons changer le cours des choses et devenir le numéro un d’une économie mondialisée... Nous ferons de notre mieux, et cela signifie que chacun de ceux qui sont ici présents doit se coller au boulot pour faire décoller l’entreprise ».
Cela implique un certain nombre de sacrifices, ajoutait Gooden : « Nous avons dû supprimer des emplois... Des gens en ont souffert, mais nous avons sauvé la mise à une majorité de nos frères et de nos sœurs en même temps que nous sauvions DaimlerChrysler ».
Les déclarations de Gooden peuvent paraître grossières, mais elles reflètent parfaitement la politique de l’appareil syndical qui encourage les travailleurs à faire des sacrifices pour le bien de « leur » entreprise. Même si cela signifie que certains travailleurs vont « souffrir », comme le dit Gooden, l’entreprise et les syndicats « sauveront la mise à la majorité » des travailleurs. C’est ce type de raisonnement qui a fait passer les effectifs de Chrysler de 120 000 en 1979 à environ 60 000 aujourd’hui.
La plupart des contrats signés aujourd’hui au niveau national et local entre patrons et syndicats comprennent d’importantes suppressions d’emplois. Dans l’automobile, les derniers contrats signés par l’UAW prévoient la suppression d’environ 38 000 emplois, victimes de l’augmentation de la productivité et des accords employeurs-syndicats. Presque tous les contrats signés, dans la totalité des secteurs industriels, contiennent des dispositions semblables et autorisent implicitement ou explicitement les entreprises à réduire les effectifs.
Au niveau local, les appareils syndicaux permettent aux patrons de supprimer les pauses des travailleurs. Un récent accord signé par le syndicat UAW de l’usine de camions DaimlerChrysler de Warren (Michigan) autorise la direction à réduire le temps de pause de 46 à 24 minutes et le temps de déjeuner de 30 à 20 minutes. Ce recul est un peu compensé par le fait que la pause déjeuner est désormais payée alors qu’elle ne l’était pas auparavant, mais cela signifie tout de même que les ouvriers ont moins de temps pour se reposer. Et cela permet à la direction de faire tourner l’usine vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
La réduction des pauses est aussi une façon d’accroître le temps de travail, ce qui se traduit par des suppressions d’emplois. Ce type d’accord permet à l’entreprise d’optimiser le fonctionnement d’une usine et d’imposer une flexibilité qui lui donnera la possibilité de fermer une autre usine dans l’avenir.
Tout indique que c’est l’accroissement de la charge de travail qui supprime les emplois. Néanmoins, les dirigeants syndicaux continuent à dire que c’est la « délocalisation » à l’étranger qui supprime les emplois des travailleurs américains. Voyons ce qu’il en est. Il est vrai que ce phénomène se développe, mais il se développe surtout à l’intérieur même des États-Unis. De plus en plus d’entreprises où les salaires sont relativement élevés confient leur production à d’autres entreprises où les salaires sont inférieurs. Les patrons de la grande industrie vendent ou sous-traitent la fabrication ou le montage de certaines pièces à des filiales ou à des entreprises extérieures où les salaires et les avantages sociaux sont moins élevés. À l’intérieur des usines, le nettoyage, l’entretien et le contrôle de la production sont souvent sous-traités à des entreprises dont les employés sont moins bien payés.
Cette « externalisation » peut même prendre des formes extrêmes, comme le montre un contrat récemment signé par le syndicat UAW et la direction de l’usine de montage de jeeps de DaimlerChrysler à Toledo (Ohio). Aux termes de l’accord, les ateliers de carrosserie et de peinture, où travaillaient jusque-là des ouvriers embauchés par Chrysler, seront confiés à une entreprise « extérieure » qui fera le travail sur place, avec une main-d’œuvre moins bien payée, et qui pourra augmenter plus facilement la charge de travail.
Ce type d’externalisation se traduit le plus souvent par des suppressions d’emplois. Il contribue par ailleurs à entretenir le cercle vicieux des licenciements et de la concurrence d’une partie des travailleurs avec l’autre, c’est-à-dire exactement ce contre quoi les syndicats sont censés se battre. C’est cette concurrence qui fait baisser les salaires et s’envoler les profits des grandes entreprises. Oui, la concurrence existe, mais il s’agit d’abord et avant tout de la concurrence entre ouvriers que les patrons ont réussi à imposer ici, aux États-Unis, pour faire baisser les salaires.
En montrant du doigt l’étranger, en utilisant des arguments patriotiques et chauvins, les appareils syndicaux démobilisent la classe ouvrière et la détournent des luttes à mener. Convaincre les travailleurs que leur entreprise ne peut lutter contre la concurrence étrangère, c’est les convaincre qu’ils doivent aider leur entreprise à être compétitive, en acceptant des salaires plus bas et une charge de travail plus lourde.
Un certain nombre d’emplois sont partis à l’étranger, c’est vrai. Il est difficile de donner un chiffre, car le gouvernement ne dispose pas de statistiques sur ce sujet. Mais certains économistes estiment que cela ne représente qu’une fraction minime du total des emplois supprimés chaque année. Et puis, il ne faudrait pas oublier le phénomène inverse. Les capitalistes étrangers construisent aussi des usines aux États-Unis. Dans l’automobile, par exemple, Toyota, Honda, Nissan, Mitsubishi, Mazda, Mercedes, BMW ont tous des chaînes de montage, voire de véritables complexes industriels dans ce pays.
Mais peu importe le nombre exact d’emplois perdus à cause de la concurrence étrangère et des importations, il est négligeable comparé aux 25,5 millions d’emplois qui auraient été conservés si les capitalistes n’avaient pas réduit les effectifs comme ils l’ont fait depuis vingt-cinq ans.
De fait, si la classe ouvrière luttait pour contrôler les richesses de plus en plus grandes qu’elle produit et les utiliser à son profit, il y aurait du travail pour tout le monde.

The Spark (extraits)

Plus de 73.000 grévistes chez General Motors… et en deux jours, le syndicat UAW signe le nouveau contrat qui remet en cause bien des garanties pour les ouvriers. Même scénario, encore plus rapide, chez Chrysler. Ces grèves ont pu montrer la puissance que représente la classe ouvrière américaine, mais pour gagner, elle doit s’organiser aussi contre les bureaucraties syndicales qui bradent ses luttes.

Le syndicat de l’automobile United Auto Workers (UAW) a annoncé contre toute attente avoir conclu un accord provisoire avec la direction du constructeur Chrysler LLC, mettant fin à la grève d’envergure commencée le jour-même au sein du groupe.

Dans un communiqué, l’UAW a déclaré qu’il appelait à l’arrêt immédiat du mouvement social auquel il avait appelé six heures plus tôt, en fin de matinée, quand les discussions sous l’égide du nouveau propriétaire de Chrysler n’avaient pas abouti dans les délais fixés par le syndicat.

Ron Gettelfinger, président de l’UAW, a précisé que le protocole d’accord portait sur la protection des salaires, des pensions et de la couverture santé des ouvriers et retraités de Chrysler qu’il représente, sans plus de précisions.

Le groupe a déclaré de son côté que l’accord portait également sur la création d’un fonds dédié à la gestion de la couverture santé des salariés, et une source proche du dossier a précisé que le compromis prévoyait la création d’un fonds Veba pour la couverture santé des retraités, comme dans le compromis élaboré chez General Motors.

Chrysler a ajouté que l’accord, qui doit encore être validé par l’autorité boursière américaine, la SEC, améliorerait la compétitivité industrielle du constructeur.

Les autres points du compromis n’avaient pas filtré dans l’immédiat.

Le compromis conclu chez Chrysler doit encore être ratifié par les 49.000 salariés du groupe.

Parallèlement, l’UAW a annoncé que ses adhérents avaient ratifié le nouvel accord de branche conclu avec la direction de General Motors et qui doit servir de base à l’ensemble du secteur américain de l’automobile.

L’UAW a indiqué que 66% de ses membres avaient voté en faveur du compromis conclu le 26 septembre.

Le nouvel accord, qui porte sur les salaires, les contrats de travail, les pensions et la couverture santé, concerne plus de 73.000 ouvriers de GM en activité, plus de 269.000 retraités du groupe et 69.000 veufs et veuves de salariés de General Motors. Il couvre une période de quatre ans et expirera le 14 septembre 2011.

L’issue de ce deuxième conflit en deux semaines dans le secteur automobile américain influera sans doute sur le troisième constructeur de Detroit, Ford, qui doit lui aussi engager des négociations avec l’UAW prochainement.

Chrysler, General Motors et Ford, qui ont perdu à eux trois 15 milliards de dollars l’année dernière, ont appelé les syndicats à faire d’importantes concessions afin de permettre un retour à la rentabilité et de maintenir une production automobile substantielle sur le sol américain.

Le point

Le vendredi 16 mai, le syndicat américain des travailleurs de l’automobile (UAW) et American Axle ont annoncé en être arrivés à une entente de principe pour mettre un terme à la grève qui dure depuis maintenant onze semaines. La déclaration suivante a été distribuée aux travailleurs d’American Axle qui ont assisté le dimanche 18 mai aux rencontres d’information organisées par l’UAW.

Les travailleurs d’American Axle doivent rejeter cette entente, qui n’est rien de moins qu’une capitulation, négociée par le syndicat des Travailleurs unis de l’automobile (UAW) et lutter pour mobiliser les travailleurs de l’automobile et la classe ouvrière en entier contre les attaques patronales sur les salaires et les emplois.

Selon l’entente de principe finalisée vendredi, les salaires passeront de 28 dollars l’heure à 18,50 dollars, et à 14,55 dollars l’heure pour les travailleurs qui ne participent pas directement à la fabrication. Les ouvriers à l’usine de Three Rivers au Michigan recevront encore moins selon les conditions d’une entente séparée qui met un terme au contrat national.

Ces salaires de misère seront la nouvelle référence pour les trois grands constructeurs automobiles et les autres entreprises qui comptent bien faire payer les travailleurs de l’automobile pour le ralentissement économique et la chute des ventes de voitures.

L’UAW a aussi accepté la fermeture des forges de Détroit et de Tonawanda dans l’Etat de New York, et a laissé le champ libre à d’autres fermetures d’usines et mises à pied.

Cette trahison vient confirmer ce qu’affirment le World Socialist Web Site et le Parti de l’égalité socialiste depuis le tout début de cette lutte : les travailleurs font face à deux ennemis. D’un côté se trouve le directeur général multimillionnaire de la compagnie, Richard Dauch, qui a l’appui de General Motors et de Wall Street, et de l’autre, il y a l’UAW.

Dès le début de la lutte, les principales préoccupations du président Ron Gettelfinger et de la bureaucratie de l’UAW ne concernaient pas les emplois et les conditions de vie des membres de l’UAW. Deux éléments majeurs motivaient plutôt leurs actions : comment venir à bout de l’opposition des travailleurs ordinaires face aux baisses de salaire, et ce qu’allait obtenir la bureaucratie de l’UAW en échange pour d’importantes concessions.

Une véritable lutte contre la compagnie n’est possible que si les travailleurs rompent avec cette organisation pro-patronale et développent une nouvelle forme de lutte. Les travailleurs d’American Axle doivent élire des comités d’ouvriers, menés par des militants fiables, afin d’enlever la conduite de la grève et les négociations des mains de la bureaucratie de l’UAW.

Un appel doit être lancé aux travailleurs de GM, Ford, Chrysler, Delphi et des autres compagnies afin d’élargir la grève à toute l’industrie et de renverser les conventions collectives qui ont amené des coupes de salaires et qui ont été signées par l’UAW. Un appel spécial doit être aussi lancé aux travailleurs canadiens de l’automobile qui font face à des attaques similaires sur leurs emplois et au rôle traître que joue la direction des Travailleurs canadiens de l’automobile.

Il faut organier des piquetages de masse pour s’opposer aux menaces de Dauch d’amener des briseurs de grève et convoquer des manifestations afin de rallier le plus large appui de la classe ouvrière dans cette lutte.

La mobilisation industrielle doit être combinée à une nouvelle stratégie politique. La lutte chez American Axle fait partie d’une lutte contre le système capitaliste auquel la classe ouvrière entière est confrontée. Après avoir produit de grandes fortunes pour les PDG, les gestionnaires de fonds spéculatifs et les autres spéculateurs financiers, le système capitaliste est au beau milieu d’une crise économique qui menace d’engendrer une autre grande dépression.

La crise du capitalisme américain condamne la population ouvrière à une pauvreté grandissante : les salaires sont en chute libre ; les prix grimpent pour les produits de première nécessité ; des maisons sont saisies ; des coupes prennent place dans les programmes sociaux ; et les emplois bien payés se font éliminer. Les travailleurs aux Etats-Unis font face aux mêmes questions de base que les travailleurs partout dans le monde, y compris la montée des inégalités sociales et l’explosion du militarisme et de la guerre.

Pour lutter contre ces conditions, la classe ouvrière doit avoir son propre parti politique, qui soit indépendant des partis républicain et démocrate soutenus par la grande entreprise et qui vise à réorganiser l’économie sur la base des besoins de la classe ouvrière et non les intérêts de l’élite fortunée. L’industrie automobile et tous les leviers de base de l’économie devraient être transformés en propriété commune et placés sous le contrôle démocratique de la classe ouvrière.

Il faut répondre à la destruction des emplois décents aux États-Unis et au transfert de la production vers les régions à bas salaire du Mexique, de la Chine et d’ailleurs par la lutte pour unifier la classe ouvrière à l’échelle internationale contre les géants de l’automobile organisés à l’échelle du globe. Les travailleurs de partout ont des intérêts communs à un emploi et un niveau de niveau décents.

La trahison de l’UAW n’est pas seulement une question de corruption et de lâcheté individuelle de la direction de Solidarity House. Elle découle de la faillite du programme politique de l’UAW et des autres syndicats, programme basé sur la défense inconditionnelle du système capitaliste, le nationalisme économique et la subordination de la classe ouvrière au Parti démocrate.

Son appui au système de profit a fini par faire de l’UAW elle-même une entreprise, qui a pris le contrôle de la caisse de retraite et de santé, la VEBA, un fonds de plusieurs milliards de dollars et de plusieurs millions d’actions mis sur pied par GM et Ford.

Les travailleurs de American Axle n’ont pas lutté durant près de trois mois pour un tel contrat. Les travailleurs de l’automobile et la classe ouvrière en son ensemble réclament une prise de position ferme pour la défense des emplois et des conditions de travail.

Le rejet du contrat pourri de l’UAW doit être le début d’une contre-offensive de la classe ouvrière. La question clé, cependant, est celle de la direction et de la stratégie politiques. Nous encourageons les travailleurs à étudier l’histoire et le programme du Parti de l’égalité socialiste et à bâtir le PES en tant que direction nouvelle et révolutionnaire de la classe ouvrière.

WSWS

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