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Du nouveau sur le goulag chinois
mardi 1er janvier 2013, par
Le SOS d’un travailleur chinois retrouvé dans un emballage de jouet

Cette lettre a été retrouvée dans un emballage de jouet
En Octobre dernier, Julie Keith, une américaine de 42 ans, a fait une découverte des plus inattendues. Alors qu’elle avait acheté des pierres tombales en polystyrène pour Halloween dans un supermarché de proximité, elle découvre au fond de la boîte une missive manuscrite d’un ouvrier chinois dénonçant des conditions de travail déplorables et illégales.
C’est alors face à un véritable appel au secours que se trouve confrontée cette mère de famille. « Monsieur : si vous venez d’acheter ce produit, pourriez-vous avoir l’amabilité de renvoyer cette lettre à l’Organisation mondiale du droit humain (...) Des milliers de personnes, qui sont persécutées par le parti communiste chinois, vous remercieraient et ne vous oublieraient pas » peut-elle lire en anglais entrecoupé de signes chinois. Il y est question de quinze heures de travail par jour « mais aussi les samedis, dimanches et jours fériés sinon elles [les personnes travaillant au camp] sont torturées, battues ou insultées », poursuit l’auteur de la lettre. On y apprend que les ouvriers purgent des peines de travaux forcés, allant de un à trois ans sans avoir été jugés, ni condamnés ; dans un camp de travail, Masanjia, situé à Shenyang au nord-est de Pékin.
Le morceau de papier était plié en huit au milieu de pierres tombales en polystyrène avec lesquelles Julie Keith souhaitait décorer son jardin pour Halloween. Avec un appel à secours écrit en anglais et en chinois à l’intérieur. "Si par hasard vous achetez ce produit, s’il vous plaît, envoyez cette lettre à l’organisation mondiale des droits de l’homme. Les milliers de personnes qui sont persécutées par le Parti Communiste Chinois vous en seront reconnaissantes pour toujours".
A en croire la suite de cette lettre, ce jouet a été fabriqué ont été fabriquées au camp de travail Masanjia à Shenyang, au nord-est de Pékin, dans un camp de travail où les prisonniers travaillent quinze heures par jour, samedi et dimanche compris. Des ouvriers qui purgent des peines de travaux forcées sans avoir été condamné, sans parler des actes de torture ou des insultes dont ils seraient l’objet au quotidien.
La législation américaine interdisant l’importation de marchandises issues du travail forcé, une enquête a été ouverte afin de déterminer l’authenticité et l’origine de cette lettre.
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