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Embauchez-vous ou soyez volontaires dans les milices !

vendredi 26 janvier 2018, par Robert Paris

La France fabrique de nouvelles forces spéciales paramilitaires et milices contre-révolutionnaires… Pour préparer quoi ?

On apprend ainsi que le département de l’Oise a embauché deux-cents chasseurs, triés sur le volet paraît-il, pour contribuer à la défense de la sécurité du département (attaqué par qui ? des sangliers ? des loups ? des loup-garous ?).

On apprend ensuite que la formation d’une « police de proximité » signifie que des « groupes de citoyens » seront chargés du maintien de l’ordre, en dehors des forces officielles qui en sont déjà chargées.

On apprend dans le même temps que se multiplient les « groupes de vigilants », les « réseaux de voisins surveillants », les « assistants de sécurité des forces de l’ordre », et autres formes de milices locales encouragées par les autorités sous prétexte de terrorisme, de vandalisme, d’insécurité, de jeunes agités et autres…

La sécurité dans les transports (train, métro, avion, etc.) autorise ceux-ci à former leurs propres services de sécurité internes, dotés de pouvoirs de police et de répression…

L’Etat a lancé l’embauche de « réservistes » pour aider les forces de l’ordre dans des « situations exceptionnelles ».

La « réserve nationale » doit avoir quel rôle exact ? Les précisions n’ont pas été données !!!

La « réserve citoyenne de défense et de sécurité » est constituée de volontaires…
Ne pas confondre avec la « Garde nationale », « réserve de la sécurité privée », ni avec la « réserve citoyenne de cyberdéfense », ou encore avec la « réserve locale à la jeunesse et à la citoyenneté », avec la « réserve citoyenne de l’Education nationale », avec la « réserve de la Délégation militaire départementale », avec la « réserve citoyenne de la marine nationale », avec la police de proximité, avec la « réserve de la Garde nationale », avec la « réserve opérationnelle », avec la « réserve des armées », avec la « réserve de la Police nationale », avec la « réserve de la gendarmerie nationale », avec les « agents spéciaux du ministère de la Défense »…Ne pas confondre avec les « réservistes citoyens » du préfet de police… Ni avec la « réserve communale de sécurité »… Ne pas confondre avec « Sentinelle », « Vigipirate », avec la « police de sécurité du quotidien », avec la « réserve civile de la police », etc.

Et c’est sans compter la multiplication des agences privées de sécurité et diverses sortes de milices privées, locales ou non…

C’est sans compter les « voisins vigilants » (du privé), les « citoyens et vigies » (du privé), les « citoyens référents » (du public), les « Participation citoyenne » (du public), les « mairies vigilantes » (du public) et aussi… les groupes paramilitaires, armés ou pas d’extrême droite, comme Vox populi, Loups turons, FDF, etc.

On ne vous garantit pas de les avoir tous cités !!!

« Nous sommes au bord de la guerre civile ». Cette citation n’est pas celle d’un extrémiste, d’un « élément radicalisé » ou d’un malade mental. Non, elle émane du Directeur général de la sécurité intérieure (DGSI), l’un des principaux services de lutte contre le terrorisme. Patrick Calvar n’a « évoqué » le risque de guerre civile, il l’a martelé publiquement à trois reprises au moins. Le 12 juillet, il en a fait part aux membres de la commission d’enquête parlementaire « relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 ».

La DGSI est une officine qui recrute notamment des milices et aussi d’autres sortes d’agents, d’agents doubles, d’informateurs ou de réservistes…

On se souvient que les services spéciaux du contre-terrorisme embauchent en masse… Il faut être capable par exemple de passer pour un terroriste, de fréquenter les mosquées, de parler l’arabe, de jouer l’intégriste, de se former en Syrie, de passer des armes, de fabriquer des bombes, vous savez, pour infiltrer l’ennemi, comme Merah par exemple…

Les forces de répression paramilitaires de toutes sortes sont en train d’être expérimentées et développées.

Le nouvel Etat d’urgence pérennisé et légalisé sans avoir besoin d’être prolongé permet non seulement aux forces classiques d’intervenir sans mandat d’un juge, sans autorisation, à toute heure et en tout lieu, permet aussi aux forces spéciales de mener des actions particulières, ou même très particulières comme des assassinats extrajudiciaires, mais cela permet aussi de demander à des citoyens (bien choisis) comme d’anciens militaires, gendarmes, policiers, et autres « chasseurs » de se mettre « en chasse ». Chasse à qui, chasse à quoi ? Aux jeunes révoltés ? Aux gens qui contestent ? Aux travailleurs en grève ?

On prépare ainsi quelle sorte d’avenir ?!!!

Contre quelle force révolutionnaire, cette contre-révolution est-elle préparée ?!!

A méditer par tous ceux qui pensent que le prolétariat n’est plus une force révolutionnaire crainte des classes possédantes !!!

Merah, vous vous souvenez…

La DGSI, vous connaissez

En vue de la contre-révolution préventive en cas d’effondrement économique, la bourgeoisie s’entraine à la lutte armée contre le prolétariat des villes

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