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L’histoire du Syndicat Démocratique de Renault (SDR) animé par Pierre Bois (militant du groupe de Barta)
vendredi 8 décembre 2023, par
L’histoire du Syndicat Démocratique de Renault (SDR) animé par Pierre Bois (militant du groupe de Barta) après la grande grève de 1947 que la CGT avait tenté de casser
Pierre Bois, le 11 juin 1947 :
RECONSTRUIRE PAR LA BASE
par P. BOIS
La nécessité d’un nouveau syndicat est devenue évidente pour une masse croissante d’ouvriers de notre usine, comme, du reste, pour les ouvriers de partout.
En effet, l’attitude antidémocratique de la bureaucratie cégétiste avait déjà, depuis de longs mois, détruit toute vie syndicale. Dans les réunions, on ne pouvait jamais discuter les questions qui intéressaient les ouvriers ; on ne discutait donc plus. Et les ouvriers ont fini par s’en désintéresser. Dans des sections qui groupaient des centaines et même des milliers de cotisants, les réunions syndicales se réduisaient à quelque 20 ou 30 fidèles. Finalement le nombre de cotisants lui-même a commencé à baisser considérablement.
La grève, en démasquant le rôle de la bureaucratie cégétiste comme celui de véritables jaunes, a montré que la question d’avoir une organisation syndicale à soi est non seulement vitale, mais urgente.
Comment fallait-il résoudre cette question ? La majorité des éléments les plus actifs pendant la grève a décidé de créer le "Syndicat démocratique de chez Renault", dont nous publions les statuts provisoires la prochaine fois.
Mais il y a des camarades qui ne pensent pas de même. Quel que soit leur nombre, nous ne voulons pas passer sous silence leur position, car c’est dans la confrontation et la discussion de toutes les positions que la classe ouvrière peut aller de l’avant.
Aujourd’hui, nous essaierons d’éclairer certains camarades qui pensent avoir résolu le problème en "adhérant" à une autre centrale syndicale existante, la C.N.T.
En fait, ces camarades n’ont retenu du syndicalisme que les habitudes anciennes, c’est-à-dire payer des cotisations et coller un timbre sur la carte d’une organisation, qui proclame des principes sur lesquels à peu près tout le monde peut être d’accord. Mais de quel secours la C.N.T., en tant que centrale syndicale, nous a-t-elle été pendant la grève ? D’aucun ! Tout a dépendu (et dépendra donc encore) de notre capacité de nous regrouper, dans l’usine même, par ateliers et départements, de soustraire les ouvriers dans tous les secteurs à l’influence des bureaucrates. Pour cela, il faut pouvoir opposer au patronat et aux bureaucrates des cadres meilleurs que les anciens, capables de représenter la volonté des ouvriers.
Le problème immédiat pour le mouvement ouvrier, c’est donc d’avoir de nouveaux cadres à la base même, sous le contrôle direct des ouvriers. On n’a donc rien résolu en adhérant à une autre centrale. Ce qu’il faut, c’est créer dans chaque département une nouvelle organisation appuyée sur la masse des ouvriers. C’est seulement quand on aura organisé un syndicat démocratique dans toute l’usine et que, dans d’autres usines, se créeront des syndicats de base démocratiques, d’où les bureaucrates seront chassés, que le problème d’une centrale, c’est-à-dire l’unité de ces divers syndicats de base, pourra se poser. Pourquoi les travailleurs de partout accepteraient-ils la direction de la C.N.T. actuelle ? C’est seulement une très petite minorité de la classe ouvrière qui est C.N.Tiste ! La direction centrale doit surgir d’en bas, appuyée directement sur les organisations de base, par le libre jeu de la démocratie.
De toute façon, quelles que soient les positions des camarades de l’usine, elles se vérifieront par la suite, dans la pratique ; pour l’immédiat, n’oublions pas que l’essentiel, c’est que tous les ouvriers se trouvent unis dans l’action, qu’ils se serrent fraternellement les coudes quelle que soit leur appartenance syndicale ou autre. La tâche la plus urgente ce n’est pas tellement de cotiser à une organisation de son choix, mais avant tout, quelle que soit cette organisation, de fournir aux travailleurs de nouveaux cadres dévoués, énergiques, instruits, honnêtes. C’est ce qu’ont compris de nombreux camarades, actifs pendant la grève, qui ont maintenant la volonté ferme de s’instruire pour pouvoir continuer le combat. Avec eux nous verrons des jours meilleurs.
Compte-rendu de Louise :
La grève Renault de mai 1947 chez Renault est, pour l’Union Communiste (trotskyste), l’aboutissement d’une dure bataille qu’elle avait commencée seule, dès 1945, contre la dictature stalinienne du P,C.F. imposée dans les usines par l’intermédiaire de la "grande" C.G.T. Dictature au détriment des intérêts ouvriers et au bénéfice du patronat, sous couleur de "redressement" du pays. Impulsée par une avant-garde révolutionnaire, la grève Renault est une victoire pour les ouvriers, qui reconquièrent la solidarité entre eux-mêmes et la liberté d’expression face à tous ceux qui prétendent leur imposer leur loi. Pour démocratiser la vie syndicale, les ouvriers les plus déterminés créent le Syndicat Démocratique Renault (S.D.R).
C’est alors que l’appareil stalinien, craignant de perdre son contrôle sur la classe ouvrière, change de tactique : il approuve les grèves pour en prendre la direction, les fractionner et les mener à leur perte. Des années plus tard, un ancien militant de la SNECMA racontait : "dans leurs bureaux, à la Fédé, les chefs syndicaux revoyaient avec terreur les événements de 1947, la grève Renault qui avait failli les emporter". (Gabriel Enkiri, Militant de base).
Mais tandis que le grand mouvement de Juin 36 avait poussé les masses ouvrières vers le syndicat, le mouvement de 47 ne réveille pas leur intérêt pour la vie syndicale. Elles restent attachées aux vieux appareils par la force de l’habitude. Rassurés, les staliniens instaurent à nouveau un climat d’agressions et d’intolérance. C’est ainsi que la C.G.T. refuse aux ouvriers nord-africains le droit de participer au défilé du 1er mai 1949 avec leur propre banderole "M.T.L.D." (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques).
La sympathie réelle des ouvriers envers le S.D.R. ne se traduit pas en actes, à part une petite minorité : "les ouvriers, même conscients, se sont imaginé que le nouveau syndicat allait exister sans leur participation active, par le truchement d’une carte et d’un timbre plus ou moins payé à jour". (Bulletin du S.D.R. du 26.X.1948).
Les militants de l’U.C. se trouvent ainsi submergés par la lutte quotidienne dans l’usine, contre l’exploitation et le mépris. Ils sont à l’avant-garde des revendications sur les salaires, les horaires, l’hygiène, les conditions de travail. Un exemple entre mille : un vieil ouvrier à la fonderie, militant du S.D.R., revendique pour les ouvriers des fonderies, qui même en hiver travaillent torse nu, une répartition spéciale de savon. Il déplore, en même temps, qu’un jeune ouvrier refuse de prendre un livre qu’il lui propose, "parce que c’est encore du communisme".
C’est là où le bât nous blesse ! Dès le premier numéro sorti après la grève, notre journal se donne pour tâche "d’éduque les ouvriers qui cherchent une nouvelle voie". La Voix des Travailleurs traite de problèmes syndicaux, économiques, mais aussi culturels, politiques, internationaux, elle rend compte des luttes ouvrières dans le monde, elle combat les dangereux préjugés chauvins et racistes. Mais nous ne rencontrons pas d’écho sur ce terrain ; car le courant révolutionnaire qui fit ses premiers pas en 47 ne s’est pas développé. Nous avons, de ce fait, échoué à susciter au sein du mouvement ouvrier, parmi les jeunes, une nouvelle avant-garde. Cependant, La Lutte de Classes qui reparaître, pour une brève période, en janvier 1950, insiste à nouveau sur l’idée que les indispensables efforts revendicatifs (appuyés sur l’action syndicale) ne peuvent assurer le bien-être des ouvriers que s’ils vont de pair avec une lutte sur tous les terrains de la société capitaliste en vue de son renversement.
En 1975, sur la fin de sa vie (il est décédé en 1976 à l’âge de 62 ans), Barta s’exprimait ainsi dans un entretien avec un jeune camarade : "vivre en tant qu’homme se pose à toutes les époques sous une forme différente ; mais je crois que l’histoire a pris un autre cours, un tout autre cours que celui entre 1914 et la deuxième guerre mondiale. Il est évident, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale, les problèmes se posent de toute autre façon. On voit bien qu’il y a un retour vers les formes nationales, de réaction nationale..."
Dans l’intervalle de vingt années entre les deux guerres (1918-1940), le prolétariat a mené partout des combats et a subi aussi de lourdes défaites, en Allemagne, en Espagne, tandis que la révolution russe, isolée, succombait sous la dictature de la bureaucratie stalinienne. Après la deuxième guerre mondiale, la révolution escomptée ne se produit pas. La lutte d’émancipation des colonies fait naître un éphémère tiers-mondisme. Mais il n’y a plus d’Internationale ouvrière.
Malgré tous ces retards et ces reculs chèrement payés, aucun regard sur le monde contemporain ne nous permet de renoncer au double héritage du mouvement ouvrier et de l’enseignement marxiste. Les progrès des sciences et des techniques, la productivité toujours plus grande, au lieu d’être au service de tous ne servent qu’à augmenter les inégalités. Les prêches réactionnaires de tout bord, nationalistes ou intégristes, perpétuent la barbarie. La seule chance de survie pour l’humanité est "du passé faire table rase", c’est-à-dire abolir les rapports de classe qui engendrent l’obscurantisme, l’oppression, les injustices et les guerres. C’est aux jeunes générations de s’interroger, de s’instruire, pour se donner de nouveaux outils de combat. La tâche la plus importante est l’éducation révolutionnaire de la jeunesse.
C’est ce but que doit servir aussi le présent volume.
BOYCOTT DES ELECTIONS DE DELEGUES AUX 1er ET 2ème TOURS
Nous allons être appelés à voter pour les délégués du personnel. En juin 1936, l’action de la classe ouvrière a imposé au patronat la reconnaissance officielle des délégués. Mais si les conventions collectives prévoient la possibilité pour les ouvriers d’élire des délégués de leur choix, la bourgeoisie, fidèle à sa tradition de reprendre de la main gauche ce qu’elle a dû céder de la main droite, a modifié cette loi par plusieurs décrets, dont le dernier en date est celui de l’ex-ministre Croizat.
Que dit cette loi du 16 avril 1946 ?
D’abord que les candidats doivent être présentés sur les listes des organisations syndicales les plus "représentatives". Or nous savons comment sont établies ces listes. Les futurs délégués, choisis par la C.E., sont présentés à l’assemblée générale du syndicat (une trentaine d’ouvriers, bien souvent moins). Un exemple nous suffira pour montrer toute l’iniquité de cette "représentation".
Au secteur Collas, la grosse majorité des ouvriers, écoeurés par les méthodes bureaucratiques et policières des dirigeants syndicaux, ont cessé de payer leurs cotisations.
Après la grève, ils se sont réunis pour former une nouvelle C.E., qui a été élue à l’unanimité des ouvriers syndiqués et non syndiqués, à l’exception des dirigeants qui avaient jugé plus sage de ne pas se présenter à la réunion. La section syndicale de la R.N.U.R. a refusé de reconnaître cette C.E. parce qu’elle avait été élue par des ouvriers non à jour de leurs cotisations.
Or tous les ouvriers sont des syndiqués, et s’ils refusent actuellement de payer des cotisations c’est qu’ils en ont assez de confier leur argent à des gens qui l’utilisent pour les combattre et les calomnier (voir la série de tracts de la C.G.T. pendant la grève).
Mais, pour les dirigeants actuels du syndicat, la volonté d’un millier d’ouvriers mécontents est moins précieuse que celle d’une trentaine de "syndiqués" (lire : cochons de payants).
D’après la loi en vigueur, plus de mille ouvriers qui ont prouvé leur combativité pendant la grève ne peuvent pas élire légalement leur représentant, tandis qu’une poignée de jaunes a la possibilité d’élire les siens.
En somme, on nous offre une illusion de démocratie. C’est pourquoi, dans ces conditions, il est préférable de ne pas avoir de délégués que d’en avoir de mauvais (ceux qui se substituent au contremaître pour pousser à la production et faire la police dans l’usine).
Certains camarades ont pensé, après l’attitude répugnante des dirigeants cégétistes dans notre grève, qu’il fallait faire bloc contre eux aux élections. Certains sont même allés jusqu’à envisager favorablement la proposition de la C.F.T.C. de faire une liste d’union contre les bureaucrates de la C.G.T.
Or, il ne peut être question pour nous de faire bloc avec des organisations réactionnaires contre des organisations bureaucratisées.
Le problème n’est pas pour nous d’avoir des délégués à tout prix et d’envisager toutes les combines possibles pour faire élire nos représentants. Le problème, c’est d’imposer au patronat et au gouvernement la libre élection des délégués. Hors de cela, nos délégués ne sont que des représentants imposés bureaucratiquement.
C’est pourquoi nous devons avant tout engager la lutte pour avoir la possibilité d’élire des représentants de notre choix.
1°) Chaque ouvrier doit avoir la possibilité de présenter sa candidature sans avoir à passer par la censure d’une organisation bureaucratique ;
2°) Nous devons avoir la possibilité d’élire nos représentants par département, car il est absolument anormal que nous soyons appelés à nous prononcer sur des noms que nous ne connaissons pas et qu’on veut nous faire élire bureaucratiquement.
C’est ainsi qu’au secteur Collas, les délégués cégétistes "dans la ligne" seraient élus par les voix du restant de l’usine contre la volonté des ouvriers de ce secteur.
Pour faire échec aux manoeuvres bureaucratiques des "dirigeants" syndicaux qui veulent nous imposer leur candidature,
Pour imposer des élections démocratiques de délégués,
Vous vous abstiendrez tous au premier et deuxième tours des élections de délégués pour pouvoir présenter au troisième tour des délégués :
De votre choix,
Par département.
Pierre Bois
LOI SUR LES ELECTIONS DE DELEGUES DU PERSONNEL
Premier tour. – Les candidats sont élus à la majorité absolue des inscrits (pour 20.000 inscrits, il faut 10.001 voix).
Deuxième tour. – Les candidats sont élus à la majorité relative à condition qu’il y ait au moins la moitié de votants que d’inscrits (sur 20.000 inscrits s’il n’y a pas 10.001 suffrages exprimés, les élections sont nulles).
Troisième tour. – Les électeurs pourront voter pour des candidats autres que ceux présentés par les organisations syndicales.
25 mai 1947
La grève des usines Renault dirigée par un comité de grève
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/05/greve_renault.htm
27 mai 1947
Appel au boycott des élections de délégués à Renault
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/05/vdt07_052747.htm
3 juin 1947
Comment s’organiser ?
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/06/vdt08_060347.htm
11 juin 1947
Reconstruire par la base
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/06/vdt09_061147.htm
3 juillet 1947
Faut-il se syndiquer ?
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/07/vdt12_070347.htm
7 juillet 1947
Les anciens du comité de grève créent un nouveau syndicat
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/07/sdr88_070747.htm
10 juillet 1947
Le SDR réclame l’échelle mobile
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/07/vdt13_071047.htm
12 août 1947
Il faut apprendre à lutter
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/08/vdt14_081247.htm
20 août 1947
Le SDR lutte pour le contrôle ouvrier
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/08/vdt15_082047.htm
3 septembre 1947
Laisserons-nous la direction prendre sa revanche ?
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/09/vdt17_090347.htm
24 septembre 1947
Au nom de la "liberté du travail"
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/09/vdt20_092447.htm
1er octobre 1947
La légalité, chiffon de papier
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/10/vdt21_100147.htm
11 décembre 1947
Deux grèves chez Renault
https://www.marxists.org/francais/barta/1947/12/vdt28_121147.htm
7 janvier 1948
Pourquoi le SDR ne rejoint pas FO
https://www.marxists.org/francais/barta/1948/01/vdt29_010748.htm
4 février 1948
L’expérience des ouvriers et les revendications du SDR
https://www.marxists.org/francais/barta/1948/02/vdt33_020448.htm
11 février 1948
Appel à l’absention aux élections professionnelles à Renault pour imposer des élections à candidatures libres
https://www.marxists.org/francais/barta/1948/02/vdt34_021148.htm
25 février 1948
Absention massive : une victoire du SDR dans les secteurs de la grève de 1947
https://www.marxists.org/francais/barta/1948/02/vdt36_022548.htm
21 avril 1948
Il y a un an, c’était la grève à Renault
https://www.marxists.org/francais/barta/1948/04/VDT43_042148.htm
8 juin 1948
Qu’est-ce que le SDR ?
https://www.marxists.org/francais/barta/1948/06/sdr_060848.htm
7 juillet 1948
La tromperie électorale a marché
https://www.marxists.org/francais/barta/1948/07/sdr10_070748.htm
4 janvier 1949
Bulletin du SDR
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/01/sdr22_010449.htm
24 janvier 1949
Augmentation des salaires, plafond pour la cadence
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/01/sdr24_012449.htm
25 avril 1949
Le 1er mai des bureaucrates et le nôtre
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/04/sdr31_042549.htm
4 mai 1949
Comment ils entendent l’unité
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/05/sdr32_050449.htm
7 juin 1949
Ce que sont les comités d’entreprise
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/06/sdr35_060749.htm
9 juin 1949
Ne votez pas pour les bureaucraties syndicales ! Votez pour vous-mêmes !
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/06/sdrns_060949.htm
13 juin 1949
Double jeu patronal
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/06/sdr36_061349.htm
23 juin 1949
Nous avons obtenu 1300 voix. Nous irons de l’avant.
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/06/sdr37_062349.htm
22 novembre 1949
Ce que nous ferons de la journée d’action
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/11/sdr45_112249.htm
20 décembre 1949
La hiérarchie, un instrument de division
https://www.marxists.org/francais/barta/1949/12/sdr47_122049.htm