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Syndicalisme en Turquie
lundi 22 février 2010
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Les termes de recherche suivants sont mis en surbrillance : syndicats trahissent travailleurs
Expériences de luttes syndicales et politiques
de la classe ouvrière en Turquie
Parti - Front révolutionnaire populaire de libération - DHKP-C, Turquie
Le DHKP-C est un parti qui lutte en Turquie pour un pays démocratique, un pays dirigé par le peuple, où le peuple vit en liberté, où le travail, la justice et l’honneur sont les valeurs les plus élevées. La classe ouvrière dirige la lutte idéologique pour l’établissement du pouvoir révolutionnaire du peuple.
Les responsables de la misère des peuples de Turquie sont l’impérialisme et la bourgeoisie monopoliste collaboratrice. Après de longues années de lutte pour l’indépendance nationale, une lutte pour laquelle il a payé un prix élevé, notre pays s’est transformé en un déshonneur national en engageant des relations avec le FMI. Le kémalisme a choisi la voie du capitalisme. Dans cette situation, la seule chose qui entravait la dépendance de la Turquie pendant cette période était le caractère national de l’Etat. Mais après 1945, c’est-à-dire après la seconde guerre pour le repartage impérialiste, la transformation de la Turquie en une néo-colonie s’est produite à grande vitesse. Les intérêts de la classe dirigeante en Turquie et la politique de l’impérialisme américain concordaient. Tous deux ont été mis à exécution dans notre pays d’une manière irresponsable. En 1947, 10 millions de dollars de crédits ont été accordés sous le slogan de l’ ‘aide’ à la Turquie. Sous la Doctrine Truman, une aide militaire a été accordée et le Plan Marshall, accord de collaboration économique, a suivi en 1948.
Avec l’arrivée au pouvoir de Menderes, les années 50, ont été un point historique où la collaboration traîtresse a enchaîné la Turquie avec les chaînes d’une occupation cachée.
Dans l’intérêt de l’impérialisme, le développement de l’industrie lourde a été freiné, le capital privé s’est développé principalement dans l’agriculture et l’industrie basée sur l’agriculture et la classe ouvrière turque a été maintenue sciemment dans le non-développement. Après les années 50, la classe ouvrière a commencé à se développer à la suite de l’approfondissement des relations néocolonialistes, du mode de production capitaliste et de l’exode rural.
Avec le développement rapide de l’industrie de la construction après 1963, des changements se sont avérés possibles dans la structure démocratique de la Turquie. Même s’ils étaient spontanés au départ, ils étaient l’amorce d’un caractère de classe.
L’occupation par les travailleurs de l’usine d’allumettes de Kavel en 1963 joue un rôle important dans l’histoire de la classe ouvrière turque. A travers cette lutte de résistance, les ouvriers ont obtenu le droit légal de faire grève.
En 1968, occupation de l’usine de pneus Derby ; en 1969, de la compagnie Singer, de l’Alkpagut tar et, la même année, de l’usine de produits d’entretien Demirdokum ; en 1970 de la compagnie Sungurlu Steel, de l’usine de savon Citi, de l’usine textile Kilimsan ; en 1976, résistance et occupation de la fabrique de produits d’entretien Profilo... Ces occupations de compagnies et d’usines étaient des luttes pour devenir membre du Disk (Confédération syndicale des ouvriers révolutionnaires) fondé le 13 février 1967.
15 et 16 juin 1970 : la première réaction de classe de la classe ouvrière turque
La lutte de résistance la plus importante dans l’histoire de la classe ouvrière en Turquie est celle des 15 et 16 juin 1970. Pour empêcher le renforcement du DISK et mettre fin au développement de l’opposition ouvrière, pour mettre en garde une classe ouvrière qui échappait à son contrôle, la classe au pouvoir a voulu modifier les lois de la grève et les conventions collectives. Ces changements avaient été préparés par le Parlement. Pour la première fois, la classe ouvrière turque a eu une réaction de classe et a entamé une grande résistance.
Le rôle des syndicats réformistes et jaunes, qui voulaient empêcher la résistance des 15 et 16 juin, a été important dans tout le pays. Le dirigeant du DISK Kemal Turkler, voulant que les ouvriers retournent à leur travail, a désigné les jeunes révolutionnaires comme des provocateurs pour arrêter les ouvriers. Dans cette lutte, les classes au pouvoir ainsi que les réformistes et les négociateurs ont tout fait pour détourner la lutte des ouvriers de la lutte révolutionnaire. Aujourd’hui, l’anti-propagande est plus forte que jamais. Lors de la célébration du 1er Mai, dans les grèves et dans les luttes de résistance, la classe ouvrière devra être mise en garde tout spécialement contre ce genre de propagande.
Une des cibles du gouvernement nationaliste de front était TARIS et ses travailleurs. TARIS était une usine de transformation de produits agricoles dont les dirigeants étaient élus parmi les propriétaires. Pendant cette période, elle était principalement entre les mains des forces démocratiques. Le 22 janvier 1980, elle a été occupée par les forces armées sous prétexte d’une perquisition. En réaction, les travailleurs ont occupé l’entreprise. A Izmir, la population du bidonville autour des entreprises, soutenue en cela par les étudiants et les familles des travailleurs, a entamé une résistance acharnée.
Mais la résistance a été détruite par les efforts de la direction du DISK. Avec la prise du pouvoir par la junte le 12 septembre 1980, une nouvelle guerre a débuté contre le peuple. Les classes dirigeantes ont jeté en prison toutes les forces révolutionnaires et démocratiques du peuple travailleur pour arrêter la lutte révolutionnaire et se sauver eux-mêmes de la crise. En interdisant toutes les institutions démocratiques, le DISK et tous syndicats dépendants et révolutionnaires, la junte a tenté de créer un être humain d’un type uniforme. Dans l’intérêt de l’impérialisme et de ses collaborateurs, il fallait que le peuple se soumette. Tous les droits et libertés du peuple ont été bafouées. Dans les conventions collectives, on expliquait que les hauts salaires nuisent à l’économie du pays, et les salaires ont été gelés. Les grèves ont été interdites. Des milliers de travailleurs qui étaient en grève ont été contraints de retourner à leur travail. Leurs dirigeants ont été arrêtés et emprisonnés.
Après le 12 septembre, ce sont les révolutionnaires qui ont été arrêtés les premiers et jetés en prison. Les classes dirigeantes et les généraux ont lancé de grands cris de victoire. Mais la résistance des prisonniers de Devrimci Sol a donné le signal de ne pas se soumettre. Cette perspective idéologique et la force de la résistance se sont reflétées en dehors des prisons.
En 1984, avec la nouvelle loi sur les prisons, la plupart des travailleurs n’avaient pas d’autre choix que de rejoindre le syndicat d’Etat Turk-Is à cause des entraves à la formation de nouveaux syndicats. A ce moment, les révolutionnaires ont à nouveau pénétré le terrain syndical avec de petites institutions indépendantes. Ils ont tenté de créer une alternative révolutionnaire à Turk-Is. Mais les syndicats mis en place pendant cette période n’ont pas pu acquérir la forme d’associations et n’ont pas pu développer une force pour utiliser les conventions collectives d’une manière utile. Pendant la même période, les opportunistes, révisionnistes et réformistes n’ont pas réussi à démontrer qu’ils étaient une force effective en tentant de changer la direction de Turk-Is sous le slogan d’une lutte unie au sein de Turk-Is.
La naissance du Devremci Isci Hareketi (DHKP-C)
Le Devremci Isci Hareketi (Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs) a commencé ses activités dans chaque secteur et chaque organisation qui existait avant 1980.
Le DHKP-C défend les syndicats comme outil de la lutte révolutionnaire. Avec la création du Revolutionnary Peoples Power, les syndicats doivent devenir un terrain démocratique dont l’objectif est de renforcer la conscience des travailleurs et leur attitude de classe.
Le DHKP-C défend l’organisation non seulement dans les entreprises où les syndicats existent mais dans toutes les usines et unités de production. Pour organiser les travailleurs, un cadre du DHKP-C peut travailler comme dirigeant d’un syndicat, comme représentant des travailleurs dans une unité de production ou sous une autre forme. Avec notre modèle de Conseils des Travailleurs (Workers Council), nous défendons l’unité des travailleurs dans chaque lieu de production à la base, en d’autres termes dans les usines, les unités de production et autres lieux de travail.
Les Conseils des Travailleurs sont une forme d’organisation qui garantit l’unité d’action de tous les travailleurs qui ne coopèrent pas avec l’ennemi, qui garantit leur participation dans la lutte, de leur propre chef.
Il faut créer des Conseils des Travailleurs qui peuvent être dirigés par les travailleurs de la production mais où les travailleurs sont dirigés, où ils peuvent exprimer leur propre volonté, prendre leurs propres décisions et où ils s’éduqueront à diriger à leur tour. L’objectif est d’amener les larges masses à prendre des décisions et à les exécuter d’elles-mêmes. Des années d’expérience dans la lutte ont montré qu’il est impossible d’assurer l’unité des travailleurs contre les attaques de l’ennemi, de stabiliser cette unité sans consolider cette organisation.
Personne ne peut attendre d’une classe ouvrière qui ne s’organise pas sur le terrain économique-démocratique, qui ne prend pas et ne réalise pas de décisions, qui n’exprime pas sa volonté, qu’elle dirige la lutte pour le pouvoir. Aujourd’hui, il est important pour la création de la base de l’unité d’unifier les travailleurs dans le réseau de leurs revendications pressantes.
Les Conseils des Travailleurs doivent être non seulement des institutions de lutte pour les revendications des travailleurs mais des organisations qui englobent la vie des travailleurs comme un tout, avec l’éducation et la solidarité. Ils doivent être un outil dans la lutte ainsi qu’une école où les travailleurs apprennent à se diriger, où ils s’éduquent, se développent et surmontent l’aliénation et les revers. Les Conseils des Travailleurs ne sont pas une organisation opposée aux syndicats. Au contraire, les Conseils devraient renforcer le pouvoir des syndicats et les syndicats devraient renforcer le pouvoir des Conseils. Les Conseils des Travailleurs sont une alternative aux syndicats qui trahissent la classe ouvrière ou qui ne défendent pas les revendications des travailleurs, qui ne dirigent pas leur lutte. Ils doivent exprimer la volonté des travailleurs contre la volonté de ces syndicats et les combattre. Les Conseils des Travailleurs ont un rôle important à jouer pour neutraliser les syndicats du National Security Council et remplacer leur direction pour la remettre à leurs véritables propriétaires.
La même chose est valable en ce qui concerne les réformistes. Soit ils se plieront aux revendications des travailleurs et lutteront à leurs côtés soit ils resteront complètement coupés de la classe ouvrière. Mais le rôle le plus important des Conseils est leur part dans l’organisation des 85% des travailleurs qui sont inorganisés. Les travailleurs inorganisés peuvent faire connaître leurs revendications à travers les Conseils.
Le DHKP-C est une organisation du peuple. La création de Conseils concerne non seulement les travailleurs mais aussi les quartiers, conseils d’élèves dans les écoles et les universités, les conseils paysans, en d’autres termes, des conseils doivent voir le jour partout où vivent les gens. Aujourd’hui, des conseils existent dans quelques quartiers d’Istanbul. Les efforts se poursuivent dans toute la Turquie. Le DHKP-C a comme base la lutte armée mais ne peut pas rejeter les moyens de lutte démocratique. Les lutte économique, démocratique, idéologique et politique vont de pair. Le Parti-Front participera aux grèves et à la résistance des travailleurs en faisant siennes les revendications des travailleurs, soit par la direction idéologique soit en apportant son soutien.
Le Devrimci Isci Hareketi (Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs) participe, selon ses propres moyens, aux campagnes contre l’impérialisme et ses collaborateurs organisées par le DHKP-C, soit sur le plan politique soit sur le plan économique-démocratique. Par exemple, des manifestations de masse et des meetings ont été organisés contre l’inflation et l’augmentation des prix. Des manifestations ont eu lieu contre le pouvoir politique. Des meetings et des manifestations ont eu lieu contre la politique de licenciement. Contre les forces au pouvoir qui veulent maintenir leur régime avec de fausses promesses, le Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs a participé à la campagne ‘Pas d’élection, la solution, c’est la révolution’, organisée par le DHKP-C.
Après le coup d’Etat du 12 septembre 1980, il a participé aux premières grèves et résistances. Par exemple, le Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs a pris en main l’organisation de la grève chez Migros, contre le Sabanci and Koc Holding, le plus grand holding de Turquie. Sous le slogan ‘Migros en grève’ et ‘Notre lutte n’est pas seulement économique mais aussi démocratique’, il a joué un rôle important pour surmonter le silence de la classe ouvrière, la répression arbitraire après le 12 septembre et pour déjouer les lois répressives.
Des comités de travailleurs ont été créés durant la campagne contre les attaques impérialistes menées contre les peuples du Moyen-Orient. Durant cette campagne, les travailleurs ont organisé des manifestations de masse.
Seul le socialisme peut résoudre les problèmes de travailleurs
Lors de la restauration capitaliste, spécialement en Europe de l’Est et en Union soviétique, nous avons dit que seul le socialisme pouvait résoudre les problèmes des travailleurs, que le socialisme est la seule alternative au capitalisme. Les développements contre-révolutionnaires ont été discutés parmi les travailleurs. Au moment du complot contre Ceaucescu et ses partisans, nous avons fait montre d’une résistance honorable. Une campagne a été menée.
La protestation contre le navire de guerre US Saratoga
Une grève de la faim a été organisée pour protester contre l’arrivée du Saratoga le 15 octobre 1990 en Turquie. 500 personnes y ont participé. Le Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs a lu des déclarations dans les entreprises et des drapeaux américains ont été brûlés.
La grève générale du 3 janvier 1991
La grève générale du 3 janvier 1991 a été une nouvelle victoire dans la lutte de classe. En faisant usage de sa force de production, la classe ouvrière a condamné le Turk-Is qui soutenait la junte et la constitution fasciste de la junte. Le 3 janvier 1991, le DHKP-C et le Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs ont appelé les travailleurs, les fonctionnaires, les étudiants, les petits commerçants, le peuple entier à participer à une grève générale. Le 3 janvier, des manifestations de masse et des meetings ont été organisés. Les petits commerçants ont fermé leurs boutiques. Les femmes sont descendues en rue. 95% des fonctionnaires des communes ont participé ainsi que 100% des syndicats dans lesquels le Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs est organisé.
La résistance de Maga Deri
Du 25 février au 29 mai 1991, les travailleurs de l’entreprise Maga Deri ont décidé de faire grève pour leurs salaires et pour leurs droits sociaux. Mais le gouvernement a décidé de dissoudre la grève en l’interdisant pour une décennie. Le propriétaire de l’entreprise Maga Deri, Ali Sen, a viré 535 travailleurs. Le 25 février, les travailleurs ont occupé l’entreprise. L’occupation a duré 75 jours. Pendant la résistance, Devrimci Sol a détruit l’hélicoptère d’Ali Sen. Conscient des dimensions de la résistance, Ali Sen a rencontré les revendications des travailleurs et a signé un contrat avec le syndicat. Alors que beaucoup d’autres actes de résistance et de grève dans d’autres entreprises n’obtiennent pas de résultats positifs, les travailleurs de Maga Deri ont obtenu la victoire en résistant et en recourant à la violence révolutionnaire.
Le DHKP-C et le Devrimci Memur Harekti (Mouvement Révolutionnaire des Fonctionnaires)
Le DHKP-C a organisé le Mouvement Révolutionnaire des Fonctionnaires. Les fonctionnaires, qui n’avaient pas le droit de s’unir dans des syndicats, ont formé le Syndicat des fonctionnaires révolutionnaires et se sont mis en grève. Ils se sont battus pour une loi syndicale. Ils ont rejeté la loi proposée par l’Etat et qui ne prévoyait pas le droit de grève et de conventions collectives.
Le soutien à la lutte dans les prisons
Les unions du Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs et du Mouvement Révolutionnaire des Fonctionnaires ont soutenu la grève de la faim au finish des prisonniers révolutionnaires en 1996. Dans les usines où ils sont organisés, ils ont mené des actions qui ont conduit à des arrêts de travail. En offrant douze martyrs à la génération des prisonniers révolutionnaires, ils ont écrit une page d’histoire. Ils ont fait plier l’oligarchie et la victoire est revenue aux prisonniers. Vingt syndicalistes ont participé à cette grève de la faim.
Le Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs et le 1er Mai
Contre les tentatives de la classe au pouvoir d’interdire le 1er Mai de la classe ouvrière, qui est légitime et qui est un droit. Pour commémorer le 1er Mai, le Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs est descendu en rue sans autorisation et a célébré le 1er Mai 1987, 1988, 1989 et 1990. Il a dû faire face aux attaques armées de l’Etat et a réussi à marcher en cortège vers le Square Taksim à Istanbul. En 1989 et 1991, l’Etat a tué Mehmet Akif Dalci et a blessé Gulay Beceren qui est maintenant handicapé à vie.
Le DHKP-C et le Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs a réussi à ce que la légitimité du 1er Mai soit reconnue de tous en commémorant le 1er Mai d’une manière déterminée, ces quatre années. Même les orateurs de la bourgeoisie ont commencé à dire que ‘le 1er Mai doit être légal’.
Après 1990, le 1er Mai a été célébré comme un droit légal. Mais à cause du manque de confiance en soi et de la politique de compromis des syndicats, il n’a pas été célébré.
Le 1er Mai 1996, l’Etat a à nouveau recouru à la terreur. Trois personnes ont été tuées sur le square et une autre sous les tortures de la police.
En 1997 et 1998, les syndicats du National Security Council ont collaboré avec l’Etat pour empêcher le DHKP-C d’atteindre le square du 1er Mai.
La lutte du DHKP-C pour établir le pouvoir populaire révolutionnaire se poursuit et s’étendra à tous les terrains, avec nos martyrs, nos prisonniers et nos disparus.
Mai 1998
Messages
1. Syndicalisme en Turquie, 8 mars 2015, 14:13
Le 6 Décembre 2014, l’hôpital de l’Université Maltepe à Istanbul a licencié 98 employés, pour leur appartenance au Syndicat progressiste des travailleurs de la santé. Ils ont rejoint ce syndicat en vue d’améliorer leurs conditions de travail à l’hôpital. Ils réclamaient des salaires plus élevés, promis depuis plusieurs années, et une réduction du temps de travail. Plusieurs d’entre eux possédaient plus de 10 ans d’ancienneté et ont reçu des récompenses pour la qualité de leur travail. Parmi eux, il y a des travailleurs handicapés et des couples, laissant des familles sans revenus.
2. Syndicalisme en Turquie, 11 octobre 2018, 06:47
En Turquie, la direction de Flormar, une filiale à 51 % du groupe de cosmétiques, a licencié ses salariés, en majorité des femmes, coupables à ses yeux de s’être syndiqués.
131 autres travailleuses et travailleurs, sur les quelque 400 que compte le site, ont été licenciés pour motif d’appartenance syndicale par le patron Roche chez Flormar, dans son usine située à Gebze, près d’Istanbul, en Turquie.