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Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille
lundi 31 mai 2010
Diffusé sur la mailing liste RESF 91 (qui devient un média de Raymond Chauveau alors que la CGT 91, dont le Bureau a ce même Raymond Chauveau comme membre, ne diffuse pas ce type de message sur sa mailing liste pour demander de l’aide aux syndicats CGT du 91). Toute discussion sur la stratégie du mouvement est interdite sur place, c’est le contenu principal de ce message :
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Date : Dimanche 30 mai 2010, 14h32
Cher-e ami-e, cher-e camarade,
La presse commence à se faire de plus en plus d’écho de l’occupation des marches de l’Opéra Bastille par les travailleurs sans papiers (Le Monde, France info, Médiapart, Lci...). Mais comme il se doit depuis le début du mouvement les "télés" ne sont toujours pas au rendez-vous !
Les conditions d’occupation ne se sont pas améliorées vu le temps, mais le moral des grévistes est toujours bon. Le rassemblement d’hier avec un certain nombre de personnalités syndicales politiques, associatives, politiques et du spectacle... a été un nouveau succès dans cette longue lutte pour arracher des critères objectifs de régularisation. En introduction, si l’on peut dire, avec l’ensemble de ces personnalités et le service d’ordre des grévistes nous avons pu récupérer la nourriture que la police refusait de laisser passer. Un accord avait été pourtant conclu avec la préfecture de police de Paris pour permettre le ravitaillement de ce "piquet des piquets" ! A la suite de cette intervention pour faire respecter les engagements pris par la préfecture, tous les intervenants se sont adressés aux grévistes les yeux encore encore humides et rouges du fait des gaz lacrymogènes. Tous ont salué le courage de ces hommes et femmes en
lutte et en grève depuis plus de sept mois, les ont encourager à tenir en se déclarant à leur côté et fiers de soutenir une telle lutte.
Après l’échec de la provocation et le succès du rassemblement, la préfecture de police de Paris a formellement redonné son accord à la Cgt pour que le ravitaillement des grévistes puisse à nouveau être assuré. C’est effectivement ce qui s’est passé hier soir.
Nous rappelons que l’objectif de cette occupation est d’amener le gouvernement à rouvrir très vite les discussions autour des critères objectifs de régularisation. Comme il a été rappelé hier dans de nombreuses interventions, maintenant une grande majorité de forces syndicales, associatives, politiques, d’employeurs comme la société dans son ensemble... sont d’accords pour que ces travailleurs puissent être régularisés. E Besson en jouant la montre se fait l’allié objectif des patrons voyous, qui eux ne veulent pas de cette régularisation pour pouvoir continuer de faire leur business.
Mais ombre au tableau, force est de constater que depuis hier soir, des militants interviennent de façon insidieuse sur le "piquet des piquets", dans le dos des "Onze", pour démoraliser les grévistes en agitant l’imminence de l’intervention policière. Ces gens pour le coup agissent comme des complices d’E Besson. Provocation en face, tentative de saper le moral des grévistes de l’intérieur même du mouvement... méthode classique pour effectivement préparer le terrain à la police. Avec toutes les organisations syndicales, associations fermement engagées dans ce mouvement pour que les travailleurs sans papiers puissent gagner leur régularisation, nous dénonçons de telle pratique de la part de ceux qui se présentent comme un "soutien" à cette grève et qui par en dessous travaillent à sa démobilisation.
Depuis des mois et des mois, nous sommes confrontés aux interventions policières avec ou sans sommations, avec ou sans intervention des juges, avec plus ou moins de violence de la part des forces de "l’ordre"... Mais nous savons aussi que la meilleure réponse face à ces interventions policières, c’est le renforcement du soutien politique, militant, aux grévistes et à leur revendication. C’est aussi le sens de l’occupation des marches de l’Opéra Bastille.
Comme pour toutes les opérations que les grévistes ont menées, nous avons conscience que ce danger d’intervention existe aussi avec cette opération d’occupation des marches de l’Opéra. C’est aussi pour le contenir que nous appelons toutes celles et ceux qui veulent que ces travailleurs en grève gagnent, à venir les rejoindre dès ce soir pour passer la nuit avec eux et ce jusqu’au petit matin du lundi 31 mai.
Salutations militantes
Raymond Chauveau.
Messages
1. évacuation musclée Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille, 3 juin 2010, 23:45, par un correspendant sur place
Aujourd’hui, tôt dans la matinée, la préfecyture de PARIS a procédé à une évacuation plutôt musclée des sans-papiers. Vers 6 heures du matin, les CRS ont délogé quelques 500 sans-papiers d’une manière plutôt violente. à leur habitude, la préfecture de PARIS avait mis un très important dispositif policier contre des hommes et des femmes sans armes. Plusieurs d’entre eux ont été gazés, bousculés et jetés à terre, comme ça se passe souvent dans des scènes d’arrestation. Ils ont été entassés par quarantaines dans des bus et des cars, pour être amenés dans différents commissériats de PARIS. Par la suite, le quartier de Bastille a été entièrement bouclé, comme si la police se préparait à une éventuelle guerre. Selon des communiqués associatifs, quelques-uns de ces sans-papiers ont été libérés vers la fin de l’après-midi. La préfrecture de PARIS n’a pas confirmé cette information. En résumé, encore des scènes de violences, contre des gens qui souhaitent tout simplement obtenir une autorisation pour pouvoir travailler comme tout le monde. à bientôt pour d’autres occupations . Régularisation de tous les sans papiers !
1. évacuation musclée Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille, 5 juin 2010, 21:01, par Robert Paris
Il est évident que le gouvernement est beaucoup plus répressif sur la question des sans papiers depuis qu’il est rassuré sur le fait que les sans papiers ne vont pas entraîner un mouvement général de grève de tous les sans papiers. Il peut sur ce plan remercier la CGT qui a organisé systématiquement le cloisonnage de la lutte générale en luttes partielles et qui a ramené la revendication de régularisation de tous les sans papiers au cas par cas.
2. Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille , 4 juin 2010, 10:54, par F. Kletz
Pour un mouvement d’ensemble de la classe ouvrière et des petits agriculteurs, commerçants, artisans, pêcheurs…
La guerre des chiffres continue.
Les sans-papiers présents à Bastille ne sont jamais plus de 300 à la fois. Ils occupent le trottoir et pas la place elle-même.
Leur détermination est profonde, leur courage est important, ils peuvent cristalliser bien des travailleurs, bien des sans-papiers autour d’eux.
Le problème est politique et stratégique.
La CGT, Chauveau, l’étincelle, et toute l’intersyndicale qui les soutien, ligue des droits de l’homme comprise, ne veulent pas la régularisation de tous les sans-papiers.
Ils veulent bien quelques régularisations, mais pas celle des 200 000 à 400 000 sans-papiers présents en France.
Ce ne sont pas les sans-papiers qui sont reçus au ministère, mais un homme qui a des papiers, qui est de nationalité française et qui terrorise les délégués sans-papiers, qui fait régner la terreur pour imposer le pouvoir de la CGT sur le mouvement.
Il ne veut surtout pas l’autonomie du mouvement des sans-papiers, car il sait que ses intérêt de reconnaissance par l’état bourgeois et sa demande de clarification des principes de régularisation n’a rien à voir avec ce que veulent les sans-papiers dans le mouvement.
L’occupation du trottoir à la Bastille est relativement visible, mais assez peu puisque la circulation n’est pas dérangée.
Les spectateurs de l’Opéra passent devant les sans-papiers, la plupart discutant plutôt du spectacle qu’ils vont ou viennent de voir que s’arrêtant pour discuter avec les quêteurs et distributeurs de tracts.
Le problème est d’avoir traîné dans cette action des dizaines de travailleurs sans réelle organisation face à un état qui envoi sa police et sa gendarmerie, ce qui était prévisible et prévu.
Lorsqu’on mène une telle opération, il s’agit de préparer les travailleurs. Pour les préparer, il s’agit que les travailleurs eux-mêmes en soient les organisateurs.
Surtout, ce mouvement vient après un cassage systématique des piquets de grève de 2008 et 2009.
En clair, l’étincelle fournit sont appareil logistique à Chauveau et continue d’emmener les sans-papiers dans les traquenards de la CGT.
Quand on pense que cette organisation critiquait lutte ouvrière sur la question d’un mouvement d’ensemble de la classe ouvrière !
C’est en 2008 que ce mouvement pouvait commencer, en 2009 qu’il pouvait se développer, ou au moins être propagé dans les têtes.
Il est et serait encore temps de mettre dans les têtes de tous les travailleurs aujourd’hui, que seule une unification de nos revendications permettrait de lancer le mouvement qui pourrait gagner.
Pour cela, il faudrait mener une propagande, et les sans-papiers de la Bastille pourraient l’initier.
Cette propagande pourrait s’axer autour des revendications de tous les travailleurs, revendications qui se sont en partie exprimées le 27 mai dernier. Mais les centrales syndicales avaient organisé cette journée pour faire semblant de revendiquer ce que chaque travailleur souhaite aujourd’hui dans le pays.
Voici une proposition d’axe de cette propagande qui est dtournée ces jours ci par les centrales syndicales et leurs amis :
Ce ne sont là que quelques indications qui permettraient de démarrer un mouvement d’ensemble sur les questions qui se posent à tous les travailleurs et les prolétaires aujourd’hui.
Seul un mouvement intégrant l’ensemble des aspirations de tous les travailleurs du pays pourrait permettre de gagner sur tout ou partie de ces points.
La CGT, l’intersyndicale, l’étincelle, le npa ne veulent pas de ce mouvement, ils veulent encadrer toute tentative de mouvement pour l’empêcher.
Aux travailleurs de l’imposer, à commencer par les sans-papiers déjà en grève et en mouvement !
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« Société
Publié le 04/06/2010 à 10:08 AFP
Les sans-papiers de nouveau devant l’Opéra Bastille décident de rester
Les sans-papiers de nouveau devant l’Opéra Bastille décident de rester
Plusieurs centaines de salariés sans-papiers évacués jeudi matin des marches de l’Opéra Bastille à Paris ont décidé dans la soirée de camper à nouveau devant le bâtiment pour protester contre le refus des autorités de les régulariser, a constaté un journaliste de l’AFP.
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Plusieurs centaines de salariés sans-papiers évacués jeudi matin des marches de l’Opéra Bastille à Paris ont décidé dans la soirée de camper à nouveau devant le bâtiment pour protester contre le refus des autorités de les régulariser, a constaté un journaliste de l’AFP.
"On est en bas des marches. On ne bouge plus. On est prêt à reprendre la négociation tout de suite", a expliqué devant des sans-papiers et des sympathisants Raymond Chauveau, coordinateur du mouvement au sein de la CGT.
Jeudi matin à l’aube, la police a délogé quelque 200 d’entre-eux qui occupaient les marches de l’Opéra depuis le 27 mai. Une quarantaine a été interpellée brièvement. La plupart sont revenus devant le bâtiment.
Raymond Chauveau a dénoncé "une intervention policière violente" le matin, ainsi que "la duplicité et le double langage" des ministères de l’Immigration et du Travail. La Direction générale du Travail avait reçu la veille une délégation des onze syndicats et associations pour parler du travail au noir mais aussi selon la CGT des critères de régularisation par le travail.
Jeudi soir, la direction de l’Opéra Bastille a précisé dans un communiqué avoir saisi "les autorités compétentes" devant la poursuite du mouvement, "seules à même d’apprécier les moyens de rétablir un fonctionnement normal et sûr" de l’opéra.
Devant les manifestants Raymond Chaveau a réitéré la disposition des sans-papiers à poursuivre les discussions avec les ministères concernés afin de "discuter de critères clairs pour ces régularisations".
Des représentants de Lutte Ouvrière, du Parti de Gauche et du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ont apporté leur soutien aux sans-papiers.
Depuis avril dernier, le ministère de l’Immigration chiffre à 6.000 le nombre de salariés sans-papiers en France, c’est-à-dire le nombre de personnes qui ont un contrat de travail juridiquement régulier mais pas de titre de séjour. Le nombre total de clandestins est officiellement entre 200.000 et 400.000. »
Article trouvé dans la presse commerciale.
3. Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille , 6 juin 2010, 22:47, par F. Kletz
Le IXe collectif de sans-papiers a tenté une occupation mercredi 2 juin. Tous ont été arrêtés.
Beaucoup sont en centre de rétention.
Les sans-papiers arrêtés à Bastille le lendemain ont été relâchés.
Il serait de bon ton, pour développer la lutte, de tisser la solidarité avec les sans-papiers de tous les collectifs, de toutes les nationalités, de toutes les aspirations politiques.
Pourquoi les dirigeants du rassemblement de la Bastille n’en parlent pas ?
Auraient-ils des accointances avec la police ? Des tractations secrètes ont-elles lieu dans le dos des sans-papiers ?
De plus, les collectes systématiques d’argent à Bastille, sont-elles contrôlés par les sans-papiers ?
A quoi sert l’argent récolté ?
Qui désigne les délégués des sans-papiers ?
Sont-ils révocables ?
Sont-ils imposés ?
Qui les contrôle ? Chauveau ou les sans-papiers ?
Voilà un certain nombre de questions basiques qui devraient être discutées à la Bastille ou dans les cercles de soutien au rassemblement de la Bastille.
Mais lorsqu’elles sont abordées, en particulier à Bastille, mais pas seulement, il est tangible que certains ne veulent pas les discuter.
Et en particulier les fidèles à Chauveau.
Serait-il interdit de chercher à comprendre comment les travailleurs contrôlent leur mouvement ?
Ce sont ces questions qui devraient intéresser tous les sans-papiers de ce mouvement, ainsi que tous ceux qui veulent soutenir les sans-papiers.
En dehors de ces questions, la solidarité envers les sans-papiers ne sert qu’à se donner bonne conscience.
Et cela sert surtout à s’aveugler sur le rôle assassin que l’extrême gauche qui organise le rassemblement de la Bastille assume.
En période de crise, ne pas développer la conscience de l’autonomie de la classe ouvrière, du contrôle de ses luttes, prépare la situation dans le sens que les bourgeois lui donneront et commencent à lui donner.
En effet, les attaques contre les cadres est une belle préparation d’un terreau de colère qui alimentera les troupes fascistes d’ici quelques mois ou quelques années.
Oh, ce n’est pas pour tout de suite, mais les ressentiments de 1918 ont mis 15 ans à permettre à Hitler de venir au pouvoir.
Que voulons-nous ? nous voiler la face ou bien tenter de comprendre les scénarios de l’histoire pour ne pas tomber à nouveau dans les pièges de nos parents et grands-parent du siècle passé ?
1. Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille , 10 juin 2010, 23:19
Effectivement, dès que la bourgeoisie va se sentir menacer, une des premières méthodes, ça sera de recourir au fascisme, cette vision, je la partage antièrement, il ne s’agit pas de brandir le menace de fascisme, mais, la bourgeoisie n’hésiterais pas a utiliser cette vieille méthode pour héradiquer, écraser la classe ouvrière comme elle a déjà fait pendant les deux guerres mondiales. La classe ouvrière doit faire confiance a sa propre force, parce que nous sommes capable de les faire peur. l’extrême droite affirme ouvertement ses idées xénophobes, ainci que le gouvernement actuel, en faisant un bouc-émissaire permanant de l’immigration, des retraites, ils cherchent a diviser les travailleurs avec leurs idées nationalistes, c’est déjà un étappe avant le fascisme. donc, la bourgeoisie prépare le terrain pour la suite d’une manière structurée. Donc, une riposte d’ensemble de la classe ouvrière est nécessaire pour mené une vraie lutte de classe. Aujourd’hui, l’ensemble de l’extrême gauche doit prendre très au sérieux un attaque brutale des troupes fascistes, qui peut sur venir d’une manière brutale, soudaine, et peut-être que ça sera déjà trop tar.
2. Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille , 12 juin 2010, 00:42, par Max
Elle (l’E.G) ne peut pas prendre au sérieux le fascisme car elle n’envisage tout simplement pas le changement de nature des évènements économiques, sociaux ou politiques.
Elle (l’E.G) ne fait pas d’analyses fines de la situation car elle pense qu’il suffit de "construire les syndicats " réformistes pour redonnner le "moral" aux travailleurs et manifester dans la rue en suivant les consignes des chefs syndicaux.
Pire LO par exemple, a préféré dénoncer la jeunesse en 2005, comme utilisant la violence stérile (comme des voyous), dénoncer le puérilité des occupations par les travailleurs des gares, usines etc.., sans évoquer la responsabilité des syndicats dans ces tactiques de division des exploités et des luttes.
Comment l’EG pourrait voir la montée et le danger fasciste alors qu’elle refuse de dénoncer l’impérialisme qui envoie ses troupes rétablir l’ordre colonial en Haiti et d’expliquer les craintes des bourgeoisies concernant un peuple qui a des expériences récentes de lutte révolutionnaires.
Pas la peine d’espérer d’Allende et des partis d’EG. au Chili qui l’ont suivi, qu’ils comprennent le danger fasciste qui les menacent.
Ils font confiance à Pinochet pour diriger l’armée dans un état bourgeois, qui est gouverné par une union de la gauche et de k’extrème gauche.
ET ils font tous confiance à l’Etat bourgeois car il n’envisage pas de faire confiance à la classe ouvrière pour renverser cette Etat.
3. Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille , 14 juin 2010, 09:12
Patrfois l’extrême gauche s’affole du fascisme, comme la gauche, et surestime ses forces et parfois elle ne s’en préoccupe pas à tort. Quand on a pris l’habitude de raisonner en termes de forces des organisations au lieu de forces des classes on commet ce genre d’erreur qui est dû à une absence de boussole.
4. Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille , 16 juin 2010, 00:49, par balla
camarade je ne pense pas que l’extême gauche s’affole souvent du fascisme. je pense que le fascisme est entrain d’être admissible en france car depuis 4 ans certains intellectuelles et et dirigent politique ont basculer depuis longtemps dans ce travaer.
en 2004 lors des mouvements des licéenns ils subits une repression sans précédante,lors des émeuttes des banlieux le premier ministre de l’époque Devillepin avait instaurer le couvre feu dans les banlieux sans compte les déclarations rasiste et faciste des hommes politiques tels que freche, finkel cros, le ministre actuel de l’interieur qui vient d’être condamne d’injure raciale envers les arabe.
Si tous cela n’est pas le facisme ; ils y ressemble fortement je vous récommande à lire à lire le livre dont l’auteur m’échappe mais titre c’est adolf hitler class
4. Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille , 19 juin 2010, 15:40, par F. Kletz
Hier soir, vendredi 18 juin 2010, les sans-papiers ont décider de suspendre leur campement devant l’opéra de la Bastille.
En effet, le ministère a accepté de sortir le texte qui précise les modalités de régularisation.
Rappelons que préciser les modalités de régularisation , c’est préciser qui est inclus et qui est exclu de la régularisation.
Cela n’a rien d’une victoire : cela coupe en deux le mouvement, cela permet de régulariser quelques-uns des travailleurs, et de virer ou menacer de reconduite à la frontière tous ceux qui n’entrent pas dans les critères.
Et ce matin, l’animation qui avait lieu à la Bastille depuis 3 semaines n’est plus là.
Ce mouvement, dirigé par l’extrême-gauche (Chauveau, du PCOF, appuyé par la Fraction l’étincelle) et pas par les travailleurs concernés eux-mêmes, sert à demander un texte précisant les conditions de régularisation.
Le texte sorti, les demandes affichées sur les banderoles ne seront pas exigées, et pas prises en compte, ni par l’état, ni par les militants qui manipulent et envoient les sans-papiers dans le mur.
La "régularisation des travailleurs sans-papiers" affichée sur les banderoles n’a pas eu et n’aura pas lieu : parce que le mouvement n’était pas prévu pour cela par ses dirigeants qui eux, ont des papiers et ne permettent pas l’autonomie et l’auto-organisation par les travailleurs de leur mouvement, et la formulation de leurs revendication par les travailleurs eux-même qui décideraient entre eux de leurs revendications.
Le texte contraire à la régularisation est sorti, le mouvement est suspendu.
Chauveau affirme que c’est une avancée. Ce n’en est certainement pas une pour ceux qui en espèrent encore une régularisation de tous ceux qui ont confié leurs dossiers à la ces messieurs de l’extrême gauche qui brandissent les drapeau de la CGT.
Il précise que tout n’est pas gagné : et pour cause ! il a tout fait pour que tous ne soient pas régularisés !
Ce qui est le plus regrettable, c’est que trop de travailleurs l’ont suivi et lui ont confié leurs dossiers.
Au fait, quand la Chauveau est ses amis se décideront-ils de déposer ces dossiers ? le feront-ils pour ceux qui sortent des critères de ce nouveau texte ?
S’ils le font, ils seront alors deux fois complices de leur expulsion.
5. Sur l’occupation des sans-papiers à Bastille , 1er juillet 2010, 09:42, par Thierry
A celle qui m’a dit il y a peu qu’elle voulait être le grain de sable.
Effectivement, le grain de sable dérange les rouages de la machine, mais ne change pas celui qui dirige la machine.
Dans un premier temps, j’aimerais effectivement que le grain de sable que je suis devienne caillou. Mieux, tas de sable.
Par agglomération ou addition. Ensuite, que le caillou ou le tas de sable s’anime et qu’il puisse remplacer celui qui est à la tête de la machine.
Faudra-t-il juste prendre la tête de la machine ou la casser pour la reconstruire ?