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Lutte de classe au Mali ?
mardi 20 octobre 2009
Si on écoute les griots-politiciens de toutes sortes, le Mali est sorti de son état dépendant avec Modibo Keita. Il est interdit de prétendre que non.
En fait, le Mali est toujours sous la coupe des rois-négriers qui vendent la main d’œuvre d’esclaves d’un côté et l’or de l’autre, comme il y a si longtemps…
Et, pour assurer ce trafic juteux, il y a toujours les armées de ces rois négriers pour massacrer la population quand elle se révolte comme en 1991.
Ainsi, les bons impérialismes nous inondent d’aides de toutes sortes. Ces aides visent à s’assurer des négriers sur place.
En échange (si le mot signifie l’échange entre des bibelots et des paillettes contre de l’or), le Mali est une terre d’élection des exploiteurs du monde.
Une illustration : la mine de Sadiola
On peut lire dans la presse :
« Bâtie sur une superficie de 1.252ha repartie entre la carrière, les réserves de minerais, les dépôts, les ateliers des sous traitants, l’Usine, le dépotoir de stériles, les bureaux, les magasins, la centrale électrique, le camp et village, la piste d’atterrissage, les maisons à Sanso, la Mine de Morila est située au sud du Mali dans la région de Sikasso.
La Mine d’Or de Morila a trois actionnaires : l’Etat du Mali, Randgold Resources et AngloGold Ashanti. C’est Randgold Resources qui assure la gestion de la Mine.
Selon son Directeur Général, M. Samba Touré, la Mine de Morila a un capital d’investissement de 102 millions de dollar US. Chose qui a permis à la société de se faire des équipements miniers destinés à l’extraction du minerai. »
Mais la réalité est tout autre : pour le voir, cliquez ici
Randgold Ressources a doublé son bénéfice d’exploitation minière grâce à la mine de Loulo au Mali
Voilà le baratin officiel :
« Le chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré (ATT), a annoncé une augmentation de 5% sur le salaire des fonctionnaires maliens en 2008 et 5% en 2009, à l’occasion de son message radio-télévisé de vœux du nouvel an. ATT a reconnu que l’année 2007 a été caractérisée au Mali par une flambée des prix des denrées de première nécessité dans les ménages, due en partie à un renchérissement du coût du pétrole dont le baril a atteint pour la première les 100 dollars américains. Il s’est réjoui en revanche de la production de 55 tonnes d’or en 2007 pour une contribution de plus de 75 milliards FCFA au budget de l’Etat malien. Parlant de l’école malienne, ATT a souligné qu’elle demeure une préoccupation de son gouvernement malgré les progrès sensibles accomplis ces dernières années, en terme de fréquentation et de résultats. "L’amélioration des conditions d’études et de travail est un gage important de performance", a-t-il ajouté. A cet effet, ATT a annoncé la mise à disposition très prochainement de nouveaux bâtiments de la faculté juridique et politique et de la faculté des sciences économiques et de gestion, le démarrage des travaux de construction et d’équipement d’une résidence universitaire et la possibilité d’une augmentation de bourse et de l’aide scolaire. »
Mensonges : le revenu de l’or est des milliers de fois supérieur. Il suffit de voir ce que rapporte une seule mine d’or, sans compter les autres. Sans compter les pierres précieuses !
Quant à l’aide impérialiste, c’est-à-dire encore une fois l’aide pour s’assurer les services des négriers sur place, voici le texte officiel :
« L’Agence française de développement (AFD) a mis mardi à la disposition du Mali plus de quatre milliards de FCFA, assortis d’un accompagnement complémentaire de 459 millions de FCFA destinés au financement du Programme d’appui aux entreprises privés, a-t-on appris à Bamako de source officielle.
Le programme vise à renforcer les capacités des entreprises privées, des services d’appui non financier et des organisations intermédiaires représentatives.
Il va également aider à la structuration et à la mise en place du système productif local, l’accompagnement des banques et établissements financiers dans leur rôle de financement de l’économie et des petites et moyennes entreprises, le renforcement des assemblées régionales et des départements ministériels, ainsi que le renforcement des institutions de gestion de la qualité.
Les documents ont été signés mardi à Bamako par le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane, et le président du conseil d’administration de l’AFD, Pierre André Wiltzer, en présence de l’ambassadeur de France au Mali, Michel Reveyrand de Menthon. »
Des miettes en échange de monceaux d’or !
Combien les négriers et l’impérialisme gagnent à Sadiola, Loulo, Morila, Siama ?
Alors, où va le Mali ?
Ce sont les travailleurs, des villes, des mines et des champs qui pourront demain le décider.
Pour le moment, le train du changement qui avait démarré en 1991 est arrêté en station.
La crise mondiale aura eu un bon effet si elle parvient à le redémarrer.
Dans ce cas, pas question d’accepter un scénario à la Dadis ni une réédition du style ATT ni encore une du genre de Gbagbo, faux homme de gauche devenu fasciste.
Non, le peuple travailleur doit se gouverner lui-même !
Il doit organiser ses propres comités de travailleurs, prendre les décisions et les faire appliquer.
Pour cela, il devra se lier aux petits soldats et ceux-ci cesser d’obéir à leur hiérarchie militaire.
Dans des événements comme ceux de 1991, tout cela est très possible ? Non, c’est indispensable !
Pour lire sur le Mali, cliquez ici
Les travailleurs : une classe d’avenir pour toute l’humanité car LA classe qui n’a d’autre intérêt que la suppression de TOUTE forme d’exploitation et d’oppression
Et nous pouvons organiser notre avenir avec nos frères du reste du monde, comme ici de Chine :
Nos intérêts n’ont par contre rien de commun avec les exploiteurs et les politiciens à leur service et que l’on dit nos "compatriotes" :
La seule issue à l’oppression de classe que nous connaissons est la lutte de classes
Prolétaires, sauvons nous nous-mêmes !
Messages
1. Où va le Mali ?, 21 octobre 2009, 11:55, par MOSHE
Si on écoute les griots-politiciens de toutes sortes, le Mali est sorti de son état dépendant avec Modibo Keita. Il est interdit de prétendre que non.
En fait, le Mali est toujours sous la coupe des rois-négriers qui vendent la main d’œuvre d’esclaves d’un côté et l’or de l’autre, comme il y a si longtemps…
Et, pour assurer ce trafic juteux, il y a toujours les armées de ces rois négriers pour massacrer la population quand elle se révolte comme en 1991.
MERCI MERCI MERCI
2. Où va le Mali ?, 27 octobre 2009, 21:06
Huicoma Koulikoro : la descente aux enfers
Par Diakaridia DEMBELE - 27/10/2009
Les travailleurs d’Huicoma étaient réunis samedi pour passer au crible la situation désastreuse qui sévit la société depuis sa mise en concession en 2005.
La situation est restée intacte au sein de l’huilerie cotonnière du Mali après la marche historique du 24 septembre dernier à Koulikoro
Les travailleurs avaient donné un délai de 15 jours à la Direction de la société et aux autorités maliennes de tout mettre en œuvre afin de résoudre la crise qui secoue la société. Suite à la déclaration remise au gouverneur de la région, le ministre des investissements, de l’industrie et du commerce a initié un dialogue entre les deux parties. Mais la rencontre n’a rien donné parce que le PDG de la société s’est fait représenter. Toute chose qui a provoqué la colère des porte-paroles des travailleurs.
Quelques semaines après, les délégués des travailleurs se sentent dans l’obligation d’informer leur base. « Nous avons fait appel à cette population qui nous a accompagné tout le long du processus, pour partager avec elle les informations que nous avons depuis la grande manifestation du 24 septembre », a lancé Bakary Berthé, secrétaire général du comité des travailleurs d’Huicoma ;
L’ultimatum
« Trop c’est trop », « Huicoma est notre raison d’être ! », ce sont de tels slogans qu’on pouvait lire sur les pancartes au meeting de samedi dernier. Les responsables des travailleurs ont brossé la situation de long en large. A l’issue des échanges, une nouvelle déclaration a été faite par le secrétaire général. L’assemblée a demandé le paiement sans condition du plan social des travailleurs. La reprise sans délai des activités de l’entreprise, le paiement des arriérées de salaires et le retrait du groupe Tomota de la gestion de la société. Cette dernière requête semble être le point essentiel des revendications depuis la mise en concession de Huicoma. « Si l’Etat ne fait rien, nous avons tous les moyens de retirer la société des mains du groupe Tomota », a menacé M. Berthé. La menace est on ne peut plus claire si l’on se réfère à l’arrestation d’une trentaine de travailleurs après la grande marche de septembre.
L’ultimatum lancé samedi dernier par les travailleurs en colère
Une ville paralysée
L’usine s’est arrêtée et avec elle toutes les activités de la ville. Près de 80% activités économiques sont liées au de Huicoma. Avant la privatisation près de mille personnes étaient employés dans l’usine. Plus de 400 ont été licenciés et les travailleurs actuels n’ont pas perçu de salaire depuis le mois de mai. La situation affecte aujourd’hui des centaines de famille. Du coup c’est toute l’économie de la ville qui est touchée. Les produits de l’usine (savon, huile…) sont devenus des denrées rares sur le marché national et même koulikorois. C’est pour toutes ces raisons que le comité des travailleurs demande l’annulation du contrat de cession de l’usine. La requête est assez lourde à résoudre pour un gouvernement engagé dans un processus de privatisation.
1. Où va le Mali ?, 29 octobre 2009, 17:26, par MOSHE
Si on écoute les griots-politiciens de toutes sortes, le Mali est sorti de son état dépendant avec Modibo Keita. Il est interdit de prétendre que non.
En fait, le Mali est toujours sous la coupe des rois-négriers qui vendent la main d’œuvre d’esclaves d’un côté et l’or de l’autre, comme il y a si longtemps
3. Où va le Mali ?, 30 octobre 2009, 18:38, par Robert Paris
Le point de vue d’Oumar Mariko :
Le Républicain : Depuis quelques mois, les maliens vivent une crise exceptionnelle. On a l’impression que l’argent a fuit le pays. Quelle analyse faite vous de la situation économique actuelle du pays ?
Le Dr Oumar Mariko : Ça va être la énième analyse, mais ça va être les mêmes analyses, parce que nous sommes dirigés par le même système qui nous maintient dans la même situation socio économique difficile. Il ya une aggravation de la misère. A la rentrée parlementaire le Président de l’Assemblée nationale m’a fait tressaillir quand il a dit que les inégalités sociales au Mali se réduisent. Moi, je ne le constate pas. De plus en plus les maliens ont mal en leur justice. La justice au Mali est une justice qui laisse à désirer. On voit tout le système judiciaire se nourrir de cette justice, par des décisions de justices qui de plus en plus cultivent l’injustice et l’enrichissement des gens dans ce corps là.
Au niveau de la santé, tout le monde sait ce qui se passe. Aujourd’hui, dans les hôpitaux, dans les centres de santés, pour ceux qui ont des structures à leur portée, la santé est difficilement accessible du point de vue financier. Je ne parle même pas des dizaines de milliers qui n’arrivent pas a avoir accès aux soins de santé, parce que ça n’existe simplement pas. Même si des structures existent dans les coins les plus reculés du Mali, force est de reconnaitre qu’elles sont animées par des agents socio-sanitaires de base qui ne peuvent pas répondre aux sollicitations des maliens.
Faites un tour dans nos hôpitaux, vous allez vous rendre compte que des médecins mal logés, mal payés, sont dans des situations telles qu’ils n’ont aucune motivation. Il y a aussi le manque de matériels de travail conséquents. J’ai eu l’honneur de visiter le service de cardiologie du point G. C’est simplement révoltant. Dans la salle de réanimation, le simple tensiomètre, avec lequel un médecin généraliste pourrait travailler, n’existe pas chez les spécialistes. Il y a beaucoup d’appareillages qui ont été achetés, mais de façon pas totales. Il y a des accessoires qui manquent et les appareils ne sont pas fonctionnels. C’est valable pour presque tous les services de santé.
Et ce qui couronne l’exclusion de la plupart des maliens dans la distribution correcte de la santé, l’Assemblée nationale du Mali vient de voter la loi instituant la caisse nationale d’assurance maladie qui ne couvre que 16 % des maliens représentés par les salariés du public et du privé. Dans ces conditions, 84% des maliens n’ont pas accès à cette couverture sanitaire. Et comme on sait que 80% des maliens sont des ruraux qui ont un revenu inférieur à 500 FCFA par jour. Du point de vue santé, vous conviendrez avec moi que la situation s’aggrave.
Quelques éclaircis dans certains domaines, n’enlèvent rien à la paupérisation généralisée. Les rétroviraux auxquels les maliens ont accès actuellement, font partie de ces éclaircis assez positifs, mais n’enlèvent absolument rien à l’état de déliquescence de la santé dans notre pays. Au point de vue alimentation, c’est franchement difficile. Les denrées de première nécessité coûtent de plus en plus chères. Les exonérations n’ont pas permis la baisse significative des prix des denrées de première nécessité.
Aujourd’hui, les prix du mil, du riz et tant d’autres céréales, sont de telle sorte qu’elles ne sont pas accessibles aux maliens moyens. De l’autre côté, la situation de l’Ecole n’est pas des plus reluisants. Après le DEF, c’étaient les 16 et 17 ans qui n’étaient pas orientés. Mais, cette année, se sont les 13 et 14 ans qui n’ont pas été orientés, pour la simple raison qu’on a estimé que leur passage était suspect. Et, je pense que ce ne sont pas les enfants qui doivent faire les frais d’un mauvais comportement du système éducatif. L’Ecole va de plus en plus mal et il y a une difficile accessibilité des jeunes qui passent au DEF.
Tout cela parce qu’on a développé des écoles privées et ont veut que les maliens aillent renflouer les caisses de ces privés. Ces derniers temps, j’ai été très surpris de voir le gouvernement malien s’agiter dans tous les sens, avec le Premier ministre qui court entre le trésor, les impôts et la douane. Je suis surpris parce que ce beau monde a défilé à l’Assemblée nationale pour dire que la crise va épargner le Mali. A la limite, on a même cru entendre que c’était une opportunité pour le Mali. Trop de mensonges et voilà que la réalité est en train de rattraper le gouvernement de Modibo Sidibé.
De toute façon, il faut comprendre que le système politique choisi par le pouvoir actuel n’est pas fait pour assurer le minimum pour le maximum de maliens. Le PDES est dans son beau rôle, celui de faire la promotion du privé et de pouvoir donner le maximum de chômeurs, le maximum d’exclus, mais de faire un ilot de prospérité dans un désert de misères.
Député malien, vous étiez absent du pays lorsque l’Assemblée nationale a voté le code des personnes et de la famille. Après plusieurs contestations, le Président de la République a envoyé la loi à au parlement pour une seconde lecture. Pour vous, quel est l’avenir de ce texte ?
L’Assemblée Nationale était habituée à voter des textes et les citoyens étaient indifférents à ce qui se passe. Mais, cette fois-ci, les députés n’ont pas mesuré que les maliens font de plus en plus attention à leur vie, parce qu’elle est de plus en plus dure et difficile pour les maliens. Ce Code a été voté dans la panoplie des textes qui préoccupent très sérieusement les partenaires techniques et financiers. Comme le texte qui a liquidé la CMDT, ce texte a été voté en session extraordinaire. Le texte a été présenté par le gouvernement, l’Assemblée nationale l’a instruit en rencontrant les religieux, les partis politiques, les techniciens, la société civile… pour pouvoir le peaufiner pour le mettre au goût des maliens.
Quand ont le prend dans son ensemble, le code regroupe bien d’articles assez intéressants et très positif pour notre pays, mais il y a aussi des éléments qui prêtent à interrogations. Ces interrogations étaient le clou des divergences entre ceux qui n’étaient pas d’accord avec le texte et ceux qui le voulaient. Alors de ce point de vue quel sera l’avenir de ce texte ? C’est très simple. Les exceptions soulevées par ceux qui sont contre le code, touchent à des fondements d’une constitution républicaine bourgeoise.
En ce sens qu’il y a un certain nombre de dispositifs qui rentreraient même en contradiction avec la constitution. Ceux qui mettent en cause le code dénoncent un certain nombre de dispositifs et cela n’est pas du goût de ceux qui l’ont initié. De ce point de vue on va forcement à un blocage. Et le gouvernement concepteur du code doit trouver la formule pour faire passer un texte qui soit du goût des maliens. Mais, ça m’étonnerait que ce code soit voté pendant cette législature. Et si ça devait être le cas, cela voudrait dire que les deux parties ont mis de l’eau dans leur vin.
Aux cours des mouvements de contestation du code des personnes et de la famille, de nombreux maliens ont accusé la commission de l’Union Européenne d’avoir conditionné une bonne partie de son aide au Mali, dans le cadre du 10ème FED, à l’adoption de ce code. De son côté, la délégation de la commission à Bamako, dans un communiqué, s’en défend et précise que l’adoption du code des personnes et de la famille fait partie d’un lot de 70 engagements de l’Etat malien ? Dans ce contexte est-ce que l’on peut dire que le code a été réellement voulu par les autorités maliennes ?
L’Union Européenne s’est démasquée et c’est aux maliens de faire la bonne lecture de cela. Tout le monde a suivi en 2007, l’immixtion de l’Union Européenne, des USA et de plusieurs autres Etats occidentaux, dans les élections présidentielles au Mali. Ils sont tous intervenus pour soutenir le candidat Amadou Toumani Touré. Le texte fait partie du programme politique du candidat Amadou Toumani Touré aux élections présidentielles de 2007. Dans le cadre de ces élections, la société civile a rencontré les différents candidats et pendant ces rencontres, elle a touché à des questions comme le code de la famille, la peine de mort, l’agriculture, les langues…
La société civile s’est agitée autour de ces questions et cela n’est pas gratuit. Comme le gouvernement, la société civile et le monde des ONG sont tous tributaires des fonds des partenaires techniques et financiers. En tant que candidat, ATT a fait un programme dénommé PDES qui n’est rien d’autre que la reprise du cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté. Dans cette reprise, vous constatez que le programme de l’Union Européenne était celui du candidat ATT. A cette époque, nous avions dit que si nous étions élus, nous allions soumettre le code à l’appréciation de tout le peuple malien pour son adoption ou son rejet. Je ne vois pas le Mali s’approprier un document de cette nature.
Mais, vous verrez que dans le langage des ONG et dans celui du gouvernement, un accent particulier est mis sur l’appropriation de telle ou telle initiative par le pays et par les masses. Et cette forme d’appropriation est une forme d’imposition et de diktat. Mais, qu’on me dise franchement quelles sont les lois qui sont votées par l’assemblée Nationale qui sont d’inspiration purement malienne. Je suis à l’Assemblée Nationale et je pense que la situation est extrêmement grave. La perte de la souveraineté est visible à l’Assemblée nationale. C’est perceptible et les maliens doivent prendre conscience de cela. Députés à l’Assemblée nationale, nous ne faisons qu’examiner que des lois inspirées de l’extérieur. C’est comme la loi d’orientation agricole.
Comment vous pouvez comprendre que du jour au lendemain le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire, …, se lèvent tous pour dire votons des lois d’orientation agricole, comme si tous les chefs d’Etat dormaient dans la même chambre. Il suffit seulement qu’un partenaire sorte quelque chose pour que cela devienne la mode dans tout nos pays. Député à l’Assemblée Nationale, je peux dire que ce n’est pas seulement le code qui soit d’inspiration extérieure, c’est la quasi-totalité des textes que nous votons qui sont d’inspiration étrangère, parce que justement nous avons une économie qui n’est tournée que vers la satisfaction des besoins de l’étranger, donc qui reçoit des diktats et des lois de l’étranger.
Ce sont des lois prédatrices. Je fais allusion à la loi sur les OGM et la loi de la liquidation de la CMDT. En ce qui concerne la CMDT, les députés avaient convenu de ne pas toucher la loi sur la CMDT et d’attendre le mois d’octobre, mais le FMI et la Banque mondiale nous a sommé de venir, 5 jours après que l’Assemblée nationale soit allée en congé, pour voter la loi conformément à leurs besoins. C’est clair que le candidat qui répondait mieux aux intérêts des bailleurs était ATT. Voilà pourquoi, il a été fortement soutenu financièrement, matériellement et d’un point de vue médiatique pour être le Président du Mali. Et, c’est la même chose qu’on nous sert chaque fois pour que le peuple n’ait pas à s’exprimer. C’est comme ça le code et c’est comme ça les autres lois.
Bien que le code soit une émanation du gouvernement du Mali, l’Assemblée nationale en le votant, s’est mis une bonne partie des citoyens sur le dos. Votre commentaire ?
L’Assemblée Nationale dans cette histoire, n’est que la partie visible de l’iceberg. Le fonds, c’est que c’est une loi du gouvernement qui a été inspirée par le PDES du Président Amadou Toumani Touré. C’est une loi que le gouvernement a prise, analysée et envoyée par décret à l’Assemblée Nationale. Donc, c’est une loi du gouvernement. L’Assemblée siège sur deux types de lois : les projets de lois et les propositions de lois. Si c’était la loi de l’Assemblée Nationale, se serait une proposition de loi. Le Code de la famille est un projet de loi, donc, c’est une loi du gouvernement. L’Assemblée a subi des pressions énormes pour voter rapidement cette loi qui faisait partie des conditionnalités de l’Union Européenne, mais aussi du Canada.
Quand, j’étais Président de la commission des affaires étrangères, j’ai eu la chance d’assister à des audiences de diplomates étrangers à l’Assemblée nationale. Ils ne rataient jamais l’occasion de nous interpeller sur le vote du code des personnes et de la famille, l’égalité entre l’homme et la femme, la peine de mort, les droits de l’Homme et l’implication des femmes. Tous les diplomates revenaient régulièrement sur ces quatre éléments. Et nous étions parfois obligés de les interpeler aussi sur le traitement réservé à nos citoyens dans leur pays quant à l’immigration. Cette loi est une exigence de ces institutions qui n’ont que ça sur les lèvres.
L’Assemblée Nationale ayant subi des pressions de toutes sortes a fini par voter la loi et la renvoyer au Président de la République. Le Président de la République et son gouvernement ont eu leur loi entre les mains et il leur restait de la promulguer. Et le code allait devenir une loi du Peuple malien parce que voté par L’assemblée nationale, dont les députés sont élus par le peuple et promulgué par le président de la République, lui aussi élu par le même peuple. Mais, en l’état, elle a été, elle est et elle demeure la loi du Président Amadou Toumani Touré.
Nous étions habitués à voir nos compatriotes expulsés des pays européens, notamment de la France. Mais, depuis quelques mois, la Libye est en passe de ravir la vedette à la France. Il y a moins de deux semaines que 153 maliens, après avoir passé quelques mois dans les prisons Libyennes, qu’ils ont qualifié d’horribles, ont été expulsés sur le Mali. Quelle appréciation faites-vous de ces expulsions de maliens de pays, comme la Libye qui est de plus en plus présente dans différents secteurs de l’économie malienne ?
C’est simplement inadmissible et incompréhensible, les expulsions de maliens de la Libye, pour deux raisons : La première raison, le leader libyen, Mouammar El Kadhafi, depuis un certain temps, s’est auréolé de champion de l’Unité Africaine, allant jusqu’à vouloir promulguer un seul gouvernement africain, avec évidement Mouammar El Kadhafi à la tête de ce gouvernement. Supposé qu’on ait accepté que Kadhafi soit le Président de l’Afrique, les maliens qui sont en Lybie, on allait les envoyer où ? Est-ce à dire que les Libyens n’allaient pas venir travailler au Mali. Tout ça c’est franchement inadmissible. La deuxième raison, c’est que ça vient d’un pays africain tout court.
Un pays qui a eu d’énormes difficultés avec l’Europe et qui s’est servi des immigrés comme bouclier pour ramollir la position européenne afin que l’embargo soit sauté. Pour ces deux raisons fondamentales, c’est inadmissible. Les expulsions en Libye se passent également dans deux conditions inacceptables. Le traitement infligé à nos compatriotes en Libye et la sélection sont inadmissibles. En ma qualité de député élu à Kolondiéba, j’ai du mal à accepter la mort du jeune Sangaré dans les geôles libyennes et en tant que député malien, je ne peux pas non plus accepter la mort de Modibo Keita dans les geôles Libyennes.
La sélection qui consiste à faire rentrer les tamasheks blancs en Libye et à expulser tous ceux qui sont noirs et qui passent forcement par la prison, doit être dénoncée avec force. En ce qui concerne les relations économiques fortes entre nos deux pays, me conduisent à constater qu’elles se tissent au sommet des deux Etats. Et la démarche révoltante, c’est que la Libye se comporte aujourd’hui, comme la France : La corruption des élites. Elle corrompt les dirigeants du pays et fait tout ce qu’on veut contre le peuple.
Le silence des dirigeants déjà acquis par la corruption. Si c’est ça la vision de Kadhafi, je pense qu’il a fait un mauvais choix. Parce que de plus en plus Kadhafi qui était aimé au Mali et un peu partout en Afrique, est en passe de perdre cette splendeur pour devenir comme Sarkozy. Je rappelle que lorsque Kadhafi est allé en France, il a été fortement soutenu par la communauté africaine. Je vois encore des maliens dans les foyers avec les tee-shirts de Kadhafi en train de se servir de ses propos contre les français qui expulsaient.
Il aurait suffit simplement que Sarkozy demande à Kadhafi et les 300 maliens que vous avez expulsés, et les 420 maliens que vous avez expulsés, et maintenant les 153 maliens que vous venez d’expulser. Et ces jeunes Sangaré et Modibo Keita qui sont morts dans vos prisons, qu’est ce que vous en dites monsieur le Colonel ? Comment Kadhafi allait réagir à cela ? Je dis que c’est simplement inadmissible. Et le silence des autorités maliennes, je le comprends, mais, je ne l’admets pas.
1. Où va le Mali ?, 31 octobre 2009, 12:28, par MOSHE
merci infinement pour la publication de ce article de mariko
2. Où va le Mali ?, 2 novembre 2009, 18:51, par MOSHE
cher oumar c’est avec beaucoup de plaisir que je te fais ces quelques lignes comme promis. j’èspère ed tout coeur qu’un jour tu prendra le temps de voir et lire un peu quelques article sur le site et sur tout que tu donne et écris des points de vu critique merci ..
Oui je pense que l’histoire Africaine comme celle du reste du monde nous a été enseignée ou transmise à l’envers car un certain nombres de faits nous ont étés expliqués de façon complètement fausse ou souvent occulté délibérément parce que les chasseurs raconte toujours les histoires de chasse a leurs avantages. 1... les écris qui nous enseignent que la misère de l’Afrique est un phénomène local, donnent une vision ou explication trompeuse et mensongère : la misère est partout sur le globe terrestre, dans chaque pays, et pour se rendre compte de cette réalité là, il faut se donner les moyens de lire d’autre écrivains tels que les Baboeuf les Saint-Simon et j’en passe.
A... très important je ne dis pas que les autres classes dirigeantes sont innocentes, je dit que qu’ on ne peux dissocier les oppresseurs en tant que classe ou qu’ils soient sur la terre.
B dire qu’en afrique les classes sociales existent dans des faits vaut des foudres sur la personne qui oseras le dire pour l’instant, exemple cabral du mali,Styve et des centaines sinon des milliers d’autres en afrique du sud etc etc
oui mettre l’Afrique dans un même sac ne veux rien dire car il y a des criminels, des oppresseurs, des chefs d’états, des rois, des patrons, de soit disant dirigeants de touts bords ; et de l’autre coté de la barrière il y a des paysans des ouvriers des chômeurs des mendiants etc et tu ne peux pas me dire que cette situation date d’aujourd’hui. N’importe qui peux constater que toi tu te bats comme pas possible pour avoir des papiers et travailler pendants que c’est sur les tapis rouges que tout les présidents sont accueillis (chose qui est tout a fait normale pour moi parce que tout simplement ils sont de la même classe sociale). 2...l’esclavagisme, la colonisation etc c’est les blancs et uniquement les blancs est une explication fausse et mensongère : tout les pays du monde ont été à un moment donné de l’histoire esclave et esclavagiste. Je pense que c’est très important même capital de voir et de dire que oui l’Afrique est pillées par les dirigeants africains, les exemples criant ne manquent pas : Rwanda, Algérie etc etc. En son temps Marx disais que c’étaient les princes africains qui vendaient des esclaves à des riches européens etc mais réfléchi par toi même et tu verras. de toute façon je ne vois pas comment on jette une pierre en France elle tombe et on la jette en en Afrique elle ne tombe pas ? peut-on comprendre le monde en tout cas pour des personnes comme toi ou moi si on ne raisonne pas en classe social ? c’est une question que je te poses.j’espère tu me répondras la dessus. 3...le développement de l’Afrique est une préoccupation majeur pour la plus part d’entre nous qui voient toujours la misère s’agrandir presque tout les jours autour de nous .oui mais il est dangereux de se limiter seulement à la révolte pour un militant comme toi parce qu’il ne peux y avoir de développement sans révolution sociale profonde, et pas seulement dans un pays mais au niveau mondial car le monde a plein de choses en commun par exemple la misère, les colonisateurs économique, des tirrants, des états et leurs chefs, de l’argent, etc etc figure toi que des pays comme la France etc on été développé par leur industrie et d’autre chose parce qu’ils ont fait des révolutions sociales profondes sinon ils seraient toujours sous le joug des seigneurs féaudaux. Je veux dire que le développement de ces pays est le résultat d’une révolution de type bourgeoise donc capitaliste il y a 2 siècles par si 3 siècles par là Angleterre U S A etc etc. mais le capitalisme ne peux plus développer un pays c’est comme si on te disais : Coulibali, est-ce que tu peux trouver une personne qui est âgée de 100 à 120 ans qui saurai sauter une barre de deux a trois mètres de hauteurs : tu sais l’ami va trouver et bon courage. 4.... oui des ouvrier comme toi et moi on n’est des milliards à travers le monde, on est confronté à une réalité criante qui est de dire que la misère profonde de l’Afrique est l’oeuvre de chefs Africains n’est pas chose facile oui et pourtant c’est une réalité et pour tant aujourd’hui toi et moi doivent dire cela partout ou c’est possible car chaque pays a ses propres tirrants sanguinaires 5.... je ne sais pas si Babeuf était optimiste ou pessimiste mais je suis en accord avec lui par rapport au texte qu’on a lu et aux problèmes qu’il posais il y a deux siècles en raisonnant en classe et a l’échelle internationale. Mon cher, c’est un mensonge de dire que l’Afrique va se développer. En plus, sur le développement en lui même des pays comme comme la France et compagnie ; ils se sont développé pour qui ? et en réalité qui profite de ce développement si ça n’est les patrons ? est-ce que les ouvriers et les chômeurs profitent de ce développement surtout en ce moment ? le capitalisme est-il suffisament vigoureux pour déveloper un continent comme l’Afrique ? est-ce que ce n’est pas plus facile pour tout oppressé qui veux se battre aujourd’hui, d’avoir comme perspective le socialisme ? est-ce possible sans étudier les anciens révolutionnaires telle que les Marx Engels, Lennine, Trotski et compagnie ? Ce poser la question, c’est se rendre compte que seul le socialisme et le communisme reste la seule perspective pour l’humanité. 6...les problèmes sont tellement liés les uns aux autres que je peux te dire que le capital en tant que telle est comme un aimant : ou qu’il soit, il attire toujours des travailleurs et pourtant c’est eux qui le tueront tôt ou tard. 7 a propos de notre discutions il ya un point que je doit te dire : ça peux paraître invraisemblable mais c’est les luttes des travailleurs qui on mis fin à la colonisation, pas les chefs d’états ! au contraire, en tant que classe il y avaient un bon paquet parmi eux qui ne voulaient pas mais ne pouvaient rien faire contre les luttes montantes des masses laborieuses, Oui c’est les luttes des travailleurs qui ont mis fin à l’esclavage, pas les princes Africains ! pour te rendre compte, es-ce que tu connais un seul dirigeant au monde qui soit venus vous voir à dans votre lutte pour vous dire quoi que soit ? même si tout les dirigeants du monde étaient venu, pour moi, ils sont venus parce que vous avez engager la bataille. Si la bataille ne s’était pas engagée, tout les ouvriers du monde entier peuvent faire ce qu’il voudront mais toutes les classes dirigeantes s’en foutraient complètement. oui c’est toujours les masse laborieuses qui sont les moteurs de l’histoire et pour un milliards de raisons ils laissent cette histoire être raconté, souvent volé par les classe dirigeantes et leurs défenseurs 8 les gens sont comme si les gens sont comme ça ? c’est une façon tordu d’expliquer les choses mais aux faits un exemple : quelques jours seulement avants la chuttes du pouvoir de moussa traore au mali, qui pouvait prévoir que les travailleurs ,les élèves les chômeurs maliens qui étaient traités par des esprits torduent, qui les jugeaient en disant que cette populations étaient con, bête, ne valent rien, ne comprennes rient, sont soumis, son analphabète, ils ont peur c’est des lâches,des corrompues, bref sont comme si sont comme ça et pourtant c’est cette même population qui c’est battu jusqu’au sang pour faire chuter moussa et son gouvernement donc selon moi ce sont ces juges qui sont exactement tout qu’il disaient de la population. Ce que je veux te dire c’est qu’aucune personne au monde ne peut prévoir la réaction d’une population pauvre (pour des milliards de raisons), par contre selon moi, c’est ce que tu peux dire et défendre autour de toi à ton travail avec des amis etc etc en tant qu’ouvrier pauvre qui me parais plus important. 9.... Pourquoi, sous prétexte qu’en afrique la misère est tellement profonde, devrait-on s’aligner aux génocidaires, aux préjugées, aux esclavagistes, aux pouvoirs criminels, aux racistes, aux tueurs de femmes, aux défenseurs des frontières homophobes etc etc ? à mon avis, c’est faux et erroné Oui, partout dans le monde on peut défendre les idées communistes et révolutionnaires prolétariennes, le tout pour moi est de savoir où, comment, à quelle classe on s’adresse, afin de faire ou de tenter de faire une organisation de communiste révolutionnaire prolétariens,etc etc mais c’est impossible si des personnes comme toi comme moi ne se donne pas le temps et les moyens de les étudier ces idées en profondeurs en dépis de tous les problèmes qu’on peux avoir en tant que travailleurs pauvres.
Oui, porte toi bien amicalement.
on rediscutera... sur d’autres sujets.obama est éllu il vat venir vous voir et régler vos prblèmes ?
3. Où va le Mali ?, 2 novembre 2009, 21:06, par Bill
Bonjour, C’est oumar Mariko même le "leader révolutionnaire malien" ? Ces articles sont vraiment importants parce que depuis que j’ai quitté le Mali je suis en sous information.
4. Lutte de classe au Mali ?, 3 novembre 2009, 15:57
La Politique
Un
soir, devant la télé, un enfant demande à son papa :
"Papa, explique-moi ce qu’est la politique".
Réponse du papa : "C’est très simple, mon fils.
Je vais te donner un exemple. Prenons le cas de notre
famille :
•C’est moi le papa qui rapporte de l’argent ; je
suis le CAPITALISTE.
•Ta maman gère cet argent ; elle est donc le
GOUVERNEMENT.
•Ton grand-père qui vit avec nous dans la maison, lui,
vérifie si tout se passe bien ; il est donc le PARLEMENT.
•La jeune fille que tu vois travailler dans la maison est
notre bonne ; elle, constitue la CLASSE OUVRIERE.
•Tous, nous n’avons qu’un seul but : garantir ton
bien-être ; tu es donc le PEUPLE.
•Ton petit-frère encore qui dort tranquillement dans le
berceau, nous dirons qu’il est l’AVENIR."
L’enfant a très bien écouté !
La
nuit tombe, chacun s’en va au lit. L’enfant dans
le sommeil, entend son petit-frère pleurer dans le berceau.
Il décide de se lever, et d’aller voir. En fait, le
petit-frère a uriné dans son linge !
Que faire ? se demande-t-il.
Il va dans la chambre de ses parents, et s’aperçoit
que la maman est seule au lit, et dort profondément.
Très inquiet, et ne voulant pas la réveiller,
l’enfant va dans la chambre de la bonne, et
curieusement, il trouve son papa en plein repos du guerrier,
dans le lit de la jeune fille.
Bouleversé, l’enfant va voir le grand-père dans sa
chambre, lequel se contente aisément de regarder par la
fenêtre, la scène de la jeune fille et le papa.
Ayant eu peur et déçu en même temps, l’enfant va se
recoucher et s’endort, laissant le petit-frère
pleurer.
Le lendemain, le papa demande fièrement à l’enfant :
"Alors mon fils, as-tu réfléchi et compris ce
qu’est la
politique ?"
L’enfant répond :
"Oui papa, ta définition était trop claire : le
Capitalisme profite de la Classe ouvrière, pendant que le
Gouvernement dort, et le Parlement regarde sans rien dire.
Pendant ce temps, ils se foutent de ce que pense le Peuple,
alors que l’Avenir est dans la merde. "
Quel sage enfant !
Cordialement
Un ami du Mali
1. Lutte de classe au Mali ?, 3 novembre 2009, 17:45, par Robert Paris
Bien sûr, chacun peut croire que la politique des classes dirigeantes ressemble au comportement de papa. Mais c’est faux ! Tous les êtres humains ont leurs défauts. la société capitaliste a des défauts qui n’ont rien à voir avec des faiblesses humaines.
Si les dirigeants africains connaissent tous en ce moment des crises pour assurer leur domination, ce n’est pas lié à leurs défauts personnels mais aux contradictions de la domination capitaliste en Afrique, ce qui est très différent.
Bien entendu, chacun discute des caractères des Gagbo, des Dadis et autres Tandja. La plupart des gens y voient une explication des maux de l’Afrique. C’est de bonne foi mais ils ont quand même tort.
Le capitaliste n’est pas le papa, le gouvernement n’est pas la maman et nous ne sommes pas les enfants. Sinon nous risquons de rester infantiles toute notre vie sans jamais rien changer à notre sort !!!
Les dirigeants africains ne trompent pas leurs peuples comme un mari "trompe" sa femme.
Un tel dirigeant ne doit aucune fidélité à "son" peuple. Car son rôle est seulement de le tromper et se rôle il le remplit parfaitement au service des classes dirigeantes mondiales.
Il se trouve que dans le partage mondial du travail, des marchés, des matières premières, de la main d’oeuvre, les classes dirigeantes ont hérité d’une place spéciale et elles s’acquittent très bien du rôle que leur a attribué l’impérialisme.
C’est nous qui ne comprenons pas bien le rôle d’états bourgeois d’Afrique dans ce monde impérialiste.
2. Lutte de classe au Mali ?, 3 novembre 2009, 21:05, par MOSHE
Car son rôle est seulement de le tromper et se rôle il le remplit parfaitement au service des classes dirigeantes mondiales.
Il se trouve que dans le partage mondial du travail, des marchés, des matières premières, de la main d’oeuvre, les classes dirigeantes ont hérité d’une place spéciale et elles s’acquittent très bien du rôle que leur a attribué l’impérialisme.
C’est nous qui ne comprenons pas bien le rôle d’états bourgeois d’Afrique dans ce monde impérialiste.
5. Lutte de classe au Mali ?, 5 novembre 2009, 14:40, par MOSHE
Après l’enterrement de Moussa Sidibé, tué par deux balles, tirées à bout portant par un policier… : Sa famille s’apprête à porter plainte
(Canard Déchainé, 04/11/2009) La chasse aux policiers a, certes, pris fin dans la ville de Kadiolo. Le saccage de leur domicile, aussi. Mais la colère des populations est loin de retomber. Pour la famille de la victime, pas question de pardonner ce qu’elle considère comme un « meurtre de sang froid »....
6. Lutte de classe au Mali ?, 5 novembre 2009, 14:51, par MOSHE
une mere qui ne veux pas pardonner la mort de son fils d’apres cette page du mali webe cliqué ici
7. Lutte de classe au Mali ?, 5 novembre 2009, 14:53, par MOSHE
Faits Divers
Après l’enterrement de Moussa Sidibé, tué par deux balles, tirées à bout portant par un policier… : Sa famille s’apprête à porter plainte
Canard Déchainé, 04/11/2009 Commentaires [ 10 ] E-mail Imprimer
La chasse aux policiers a, certes, pris fin dans la ville de Kadiolo. Le saccage de leur domicile, aussi. Mais la colère des populations est loin de retomber. Pour la famille de la victime, pas question de pardonner ce qu’elle considère comme un « meurtre de sang froid ».
Kadiolo, mardi 27 octobre, 16 heures. Ils étaient tous là, parents, amis du défunt, voisins ou simples curieux. Venus de Bamako, Sikasso ou d’autres régions du Mali, ils tenaient à manifester leur solidarité à la famille de la victime. Mais aussi, à l’accompagner à sa dernière demeure.
Agé d’une trentaine d’années, vendeur d’essence au détail à Kadiolo, Moussa Sidibé a reçu deux balles, en plein ventre, tirées à bout portant par Ismaël Ag Hamani, Agent de police à Kadiolo. C’était le 17 octobre dernier, à l’aube, à la sortie de la ville de Kadiolo.
Un meurtre de sang froid
Ce jour –là Moussa Sidibé se rendait à Sikasso à moto, accompagné de son ami, Amadou Sangaré. Afin de s’approvisionner en carburant. Mais à la sortie de la ville, ils sont rattrapés par l’Agent de police. A en croire le survivant du drame, Amadou Sangaré, Ismaël Ag Hamani leur aurait réclamé la somme de 150.000 FCFA. Sous peine de se voir conduire au commissariat, les menottes aux poignets.
Refus catégorique des deux vendeurs d’essence. Parce que, estiment –ils, ils n’ont commis aucune infraction, nécessitant le paiement de cette somme. Une altercation s’ensuit. La suite, on la connaît. Face au refus des deux jeunes de délier les cordons de la bourse, l’Agent de police pique une colère noire. Il sort son arme. Deux coups partent. Atteint au ventre par deux balles –dont l’une, sortie par le dos -, Moussa Sidibé s’écroule dans une mare de sang.
Du coup, Amadou Sangaré tente d’arracher l’arme des mains du policier. Mal lui en a pris. Il est renversé par une balle, qui fracture la jambe droite.
Caché derrière un buisson, un berger peulh, Samba Diallo filmait la scène avec son téléphone portable.
Après le départ d’Imaël Ag Hamani, il alerte les secours. Moussa Sidibé et Amadou Sangaré sont transportés à l’hôpital régional de Sikasso où, ils reçoivent les premiers soins. Avant d’être transférés à Bamako, à l’hôpital Gabriel Touré, contre le paiement de la somme de 115.000 CFA à l’ambulancier.
Le même jour, ils sont accueillis à la clinique « Le Flamboyant » de Fadjiguila. Puis, à la clinique « Nathalie » de Lafiabougou, sur les conseils de Niamé Keïta, directeur national de la police.
En dépit du succès de l’intervention chirurgicale qu’il a subie, Moussa Sidibé rend l’âme. C’était, le 26 octobre dernier, aux environs de 6 heures du matin. Son coup est rapatrié, le même jour, à Kadiolo pour y être enterré.
Un enterrement sous haute tension.
Ce jour –là, aux environs de 16 h 30mn, le cortège funèbre s’ébranle vers le cimetière. Enveloppé dans une couverture, le corps de Moussa Sidibé est entouré par les seins. Le silence est lourd, chargé d’émotion, de larmes. Mais surtout, de colère. Colère contre la police, traitée de tous les noms d’oiseau. Car, Ismaël Ag Hamani n’est pas à sa première victime.
Alors qu’il était en poste à Sikasso, il aurait selon de témoignages concordants, tiré sur un jeune homme. Qui faisait « planer » sa moto dans un cortège de mariage. Parce que, arguait Ismaël Ag Hamani, sa victime faisait trop de bruit. Mais, contrairement, à Moussa Sidibé, il n’est que blessé. Un souvenir douloureux, qui en rajoute à la colère des populations venues accompagner Moussa Sidibé à sa dernière demeure.
Au sein de l’interminable cortège, une délégation de la direction nationale de la police, avec à sa tête, Niamé Keita.
Alors que les proches du défunt s’apprêtaient à porter le corps en terre, ses amis fondent en larmes.
Les parents de Moussa Sidibé, eux, étouffent leurs sanglots. Une seule question sur toutes les lèvres : pourquoi une telle cruauté, vis-à-vis d’un jeune homme, qui n’a commis aucun crime, aucune infraction.
« L’assassin de Moussa Sidibé ne s’en tirera pas à bon compte. Soit, on l’arrête pour le juger conforment à son crime, soit on s’en charge où qu’il se trouve », menace un proche de la victime, à la sortie du cimetière.
Une bavure de trop !
Certes, Ismaël Ag Hamani a été interpellé par un détachement de gendarmes, conduit, sous bonne escorte à Bamako, il a été mis aux arrêts. Mais rien n’indique, pour autant après la disparition, pour le moins spectaculaire, de l’unique témoin de la scène : Samba Diallo, le berger peulh qui avait filmé la macabre scène avec son téléphone portable. De sources concordantes, il aurait été prié de quitter la ville. Avec, dit –on, dans la proche un bon paquet d’argent. Bien plus, le téléphone portable de Mr Diallo est détenu par Niamé Keita. Va t –il le mettre à la disposition de la justice ? La famille du défunt en doute. Car, du côté de la hiérarchie policière, tout semble avoir été mis en œuvre pour étouffer cette affaire dans l’œuf. Toutes nos questions se sont heurtées à un mur de silence. A Kadiolo, comme à Bamako.
C’est pourquoi, la famille du défunt s’apprête à porter plainte contre Ismaël Ag Hamani pour « meurtre avec préméditation ».
La hiérarchie policière a, toujours, fermé les yeux sur les bavures, dont les Agents se sont rendus coupables. Bavures suivies, parfois, de mort d’homme. Mais cette fois, c’est la bavure de trop. Qui risque de faire date dans les annales de la police nationale.
Affaire à suivre, donc !
Le Mollah Omar
1. Lutte de classe au Mali ?, 5 novembre 2009, 18:46, par MOSHE
mort d"un jeunecliqué ici
2. Lutte de classe au Mali ?, 6 novembre 2009, 11:30, par MOSHE
lute de classe cliqué ici
8. Lutte de classe au Mali ?, 18 novembre 2009, 22:11, par BIL DE BKO
Le week-end dernier, j’ai beaucoup débattu avec des amis. La problématique était de savoir si les dirigeants africains aiment l’avancée de "l’Afrique ?" Parce que moi je n’arrive pas a comprendre leurs attitudes ! Pourquoi ces emeutes ? Pourquoi ces coups d’Etat ?
Pendant que les De Gaules construisaient leur pays, les Soundiata et les Samory Touré se battaient entre eux ! bil de bko
1. Lutte de classe au Mali ?, 19 novembre 2009, 16:38, par Robert Paris
cher lecteur,
je comprend bien que tes amis se concentrent sur les qualités et les défauts supposés des policiens qui gouvernent. C’est le produit de la personnalisation du pouvoir et de l’effet d’écran des gouvernants dont le rôle est de cacher les intérêts des classes dirigeantes.
Ce rôle est bien joué et tous les commentateurs en restent à cette première impression mensongère ce qui fait que ceux qui y réfléchissent peuvent parfaitement ignorer la réalité qui, elle , n’a rien à voir avec ces fameuses qualités individuelles des gouvernants.
Les exemples que tu cite le démontreraient pleinement si vous connaissiez véritablement les politiques des classes aux époques en question.
Mais même la réalité des hommes politiques dont tu parles en disent assez long.
Par exemple, vous semblez avoir une image de De Gaulle comme un homme qui a travaillé pour son pays. je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire mais je suppose que tes amis entendaient pas là qu’il a enrichit l’ensemble de la population en défendant des intérêts nationaux. Et aussi qu’il a agi de manière démocratique en fondant la constitution du pays, et autres balivernes.
La réalité est toute différente.
C’est un général d’armée. Il est arrivé au pouvoir de manière tout ce qu’il y a de moins démocratique. Il est parti à l’étranger (en Angleterre) avec une partie de son armée puis est revenu au pouvoir en France grâce à l’aide deux armées étrangères (française et américaine) et sans la moindre caution démocratique (puisque la population de son pays était dans le camp d’en face). Ce n’est pas d’intérêts nationaux qu’il s’agissait ni d’intérêts du peuple dont il n’avait cure.Il défendait les deux impérialisme anglais et américain, qui craignaient que l’Allemagne domine l’Europe et le Japon le Pacifique. C’est donc à la faveur de luttes armées entre chefs de bande internationaux qu’il a reçu une première fois le pouvoir.
La deuxième fois, il s’est appuyé sur une révolte des chefs d’armée qui occupaient l’Algérie et dont le coup d’Etat lui a donné finalement le pouvoir en dissolvant le pouvoir légal et en changeant antidémocratiquement la constitution.C’est le coup d’Etat de mai 1958 qui a donné par le biais des forces armées et non d’un vote les pouvoirs à De Gaulle.
Est-il par celà différent d’un quelconque Dadis ou d’une quelconque révolte des "forces nouvelles" du nord ou de l’ouest de la Côte d’Ivoire ? Nullement ! C’est un putschiste. C’est une chef de dictature militaire et c’est son coup d’Etat qui a donné la constitution actuelle de la France.
La "richesse du pays" (la France) n’a rien à voir avec ses prétendus préoccupations nationales ni démocratiques qui n’ont jamais existé qu’en paroles.
Cela a à voir avec la domination d’une classe : la bourgeoisie.
Les pays qui dominent sont ceux où la bourgeoisie a pris en premier le pouvoir ce qui a permis à la classe dirigeante de se partager le monde.
la Chine, l’Inde et bein d’autres pays ont été riches dans l’antiquité bien avant la France ou l’Angleterre ou les USa mais la bourgeoisie n’a pa réussi à y enlever le pouvoir aux anciennes féodalités.
Quant aux souffrances et aux inégalités, comment en finir manitenant ? pas en mettant des bons gouvernants au pouvoir mais en renversant cette classe dirigeante, la bourgeoisie mondiale. Tant qu’elle gouvernera, nous serons condamnés à la misère.
Cessons de mentir sur les personnalités. renversons le pouvoir et mettons à la place des comités d’ouvriers, de paysans et de petits soldats. Voilà le vrai changement !
robert paris
9. Lutte de classe au Mali ?, 23 février 2010, 11:15, par s de bko
Des milliers de personnes ont dû rentrer chez eux à pied à cause d’un mouvement de grève brutalement déclenché par les conducteurs de transport en commun « Sotrama ». En effet, c’est à de véritables scènes d’émeutes auxquelles l’on a assisté dans certains quartiers de la rive droite. A l’origine du mouvement, la mort d’un conducteur de Sotrama à la suite d’un incident avec la police. Selon un communiqué du ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, un incident est survenu dans la nuit du dimanche à hier aux environs de 5 heures aux alentours de MALIMAG entre une équipe de patrouille de la Brigade anti-criminalité (BAC) de la Police nationale et un conducteur de véhicule Sotrama. Incident au cours duquel un des occupants du Sotrama a succombé suite à ses blessures à l’hôpital Gabriel Touré. « Le gouvernement, poursuit le communiqué présente à la famille du défunt ses condoléances les plus attristées. Il rassure qu’une enquête est ouverte pour situer les responsabilités. Il appelle les syndicats des chauffeurs au calme et à la sérénité ». Selon de sources policières, l’incident est survenu à la suite d’un refus d’obtempérer du conducteur de Sotrama qui circulait avec comme seul passager son apprenti. C’est celui-ci qui aurait ouvert le premier le feu sur les policiers du BAC qui ont riposté. Mais c’est le chauffeur qui sera blessé. Il succombera à ses blessures à l’hôpital Gabriel Touré comme le précise le communiqué du ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. Dès que les chauffeurs de Sotrama ont appris la nouvelle, les esprits se sont échauffés et la tension est montée d’un cran. Certains chauffeurs et apprentis de Sotrama, très en colère sont descendus dans la rue pour bloquer la circulation dans plusieurs endroits de la rive droite. Aidés par certains badauds, ils ont dressé des barricades sur des voies et pris pour cible les policiers chargés de réguler la circulation. Les agents de la police ont dû fuir pour se mettre à l’abri. Le mouvement a sérieusement perturbé la circulation dans la capitale. Les embouteillages se sont accentués par l’absence des agents de régulation de circulation. Ils se sont prolongés jusque dans la nuit et provoqué plusieurs petits accidents. Des bruits des sirènes retentissaient de partout. En face du siège de la BDM, un vieux mendiant a été renversé par une moto. Il baignait dans son sang. Les émeutiers avaient bloqué la circulation notamment au niveau du rond-point de Daoudabougou en brûlant des pneus sur la voie. Les agents du Groupement mobile de sécurité (GMS) sont intervenus pour rétablir de l’ordre. Le poste de police de Sénou où habitait le défunt aurait été totalement saccagé.
1. Lutte de classe au Mali ?, 24 février 2010, 10:31, par ZONGO DE BKO
les policiers ont tué un chauffeur du nom de madou coulibaly,le lundi 22 fevrier.L’acte d’assassina a eté fait tot le matin.ses collègues chauffers et apprenti ont fait du mouvement,en cassnt les hangars des policiers,en brulant des pneus sur la route.Ce qui veut dire qu’ils n’ont pas circulé.Les gens qui n’ont pas de moto marchait à pied pour réjoindre la ville.Selon les informations ces policiers etaient en patrouille,ils ont sifflé le chauffeur ,il a refusé de s’arreter,les policiers l’ont suivi puit le tiré.
Maintenant que l’acte a eté fait,les policiers et les chauffeurs essayent de donner une tentative d’explication.
A mon avis face ace genre de situation
meme s’il est vraie que le chauffeur n’a pas voulu s’arreter,les policiers peuvent quand meme tiré sur les pneux, ou prendre le numéro de la plaque.
les policers essayant de tuer les gens commetent l’insecurité,aulé de mainténir la securite
le policier ne doit il tiré en cas de néssecité ?
Je termine en disant que si niame keita ne peut pas mainténir ses hommes qu’il s’en aille
Les policiers qui ont commis cet acte doivent le payer cher.
Quant au chauffeur ils doivent continuer leurs mouvement,jusqu’a ce que justice soit rendue
Ha j’oublie meme qu’il n’ya pas justice dans ce pays
10. Lutte de classe au Mali ?, 27 juin 2010, 09:54, par BIL DE CASA
Réponse à une brève du site :
Après avoir entendu toutes ces interventions, on se rend sans doute compte que ça ne va pas du tout. L’éducation est le dernier souci de L’Etat malien. A leur donner le choix, l’Ecole serait ces semblables serait cet orphelina nauséabond dans lequel seuls les parents pauvres qui n’ont pas de moyens envoyeront leurs enfants. C’est cela !! Sans Doute !! ATT l’avait déclaré le 08 juin 2009 lors des commemorations de son investiture : " Seuls ceux qui n’ont pas les moyens restent au Mali pour étudier ! Ceux qui ont les moyens envoient leurs enfants étudier à l’extérieur !!". Et c’est bien évidemment ce qu’ils font ! il faut réellemnt une revolution verte au Mali.
Bill
1. Lutte de classe au Mali ?, 3 août 2010, 11:13, par s de bko
salut
en faite j’ai un problème avec la célebration des festivités du cinquanténaire de l’indépendance des états africains.mais je pense que c’est une question de classe sociale.car je me dis que si les dirigéant du continent africain tente de montrer une bonne image de leur pays, cest pour sans doute confimer leur’ domination pendant les 50 ans passées.la suite !!!!!mon heure est finie
2. Lutte de classe au Mali ?, 7 août 2010, 18:30, par Robert Paris
Effectivement, les dirigeants africains, comme les autres dirigeants nationalistes des indépendances, tentent de faire croire qu’ils sont les dirigeants naturels de ces pays et qu’il n’y en aurait pas d’autres.
Mensonge !
Il y aurait les travailleurs, les chômeurs, les femmes et les jeunes des milieux populaires....
Le but, au delà de l’image, est d’enlever aux travailleurs leur propre image.
parce qu’une image, c’est une conscience...
3. Lutte de classe au Mali ?, 8 août 2010, 11:05, par s de bko
en faite je pense c’est très sidérant de dire sommet france-afrique,où afrique france.car avec la notion de classes sociales,les hommes ont toujours entretenu des rélations selon leur classe sociale,et leur idées.de cet fait,si non pourquoi il y’a certains africains, qui sont réçus en héro et d’autres sont rapatriés sans cause précise ?pourquoi la célébration de a fête des indépendances des états africains est tant soutenue par la france ?
pour aider les dimunis,les pauvres,les gouverné ?certainnement pour maitenir la domination des dirigéants africains et français par tout moyen sur les gouvernés.et conserver ensemble le sécret du vol des richesses du continent !!!!
bref, je pense qui’il y’a toujours eu le sommet afrique-france depuis la création du monde mais il reste à savoir entre quelle classe sociale et quelle classe sociale ?
entre gouvernés africains et gouvernants français ?non
où entre gouvernants et gouvernés français ?non
mais entre gouvernants et gouvernants !!!!
à bas sommet france-afrique !!!
4. Lutte de classe au Mali ?, 8 août 2010, 20:36, par Robert Paris
Ce qui est sidérant, c’est que les peuples continuent à penser France, Afrique, Mali, Guinée, alors que ce qui existe c’est exploiteurs et exploités...
11. Lutte de classe au Mali ?, 13 août 2010, 20:22, par R.P.
Le personnel local de la compagnie aérienne Air France au Mali (29 personnes) a entamé, hier 11 août 2010, une grève illimitée. L’action entreprise n’a pas entraîné d’annulation de vol mais la satisfaction de la clientèle est mise à rude épreuve.
Plusieurs échanges ont eu lieu entre la direction et les travailleurs mais « il n’y a pas d’évolution », explique Mme Diallo Augustin Sangaré, secrétaire générale du comité syndical, dans un entretien qu’elle nous a accordé hier. Rien ne va plus entre la direction d’Air France et ses employés au Mali. Sur initiative du comité syndical, le personnel de la société a entamé une grève illimitée. Théoriquement les vols de la compagnie ne sont pas annulés mais elle aura difficilement les moyens de pouvoir satisfaire les clients si une issue heureuse n’est pas trouvée dans un bref délai. L’agence est ouverte mais peu opérationnelle. Le bureau des pré-enregistrements aussi.
Quatre points de revendication sont au centre de cette polémique. Il s’agit de la revalorisation des points indiciaires par rapport à l’avancement, l’alignement de l’avancement catégoriel sur le personnel de Dakar, l’augmentation de la prime de panier (repas) et de la prime locale annuelle. En clair, le syndicat demande une régularisation de traitement en terme de primes, d’avancements en catégorie et de congés comparable à leurs homologues du Sénégal.
Discrimination dénoncée
Si à Dakar, l’effectif du personnel local est évalué à 144 personnes, il est en effet d’une trentaine de personne à Bamako. Mais la fréquence des vols reste le même dans les deux pays à savoir un vol par jour durant les sept jours de la semaine. Et curieusement, la différence de traitement entre les ressources humaines dans les deux pays va du simple au double, voire au triple. « Nous sommes sous la tutelle d’une même direction pourquoi cet écart ? » s’interroge la secrétaire générale du comité syndical.
Le syndicat pointe un doigt accusateur sur ce qu’il qualifie de discriminatoire. La prime locale annuelle est de 90 000 Fcfa au Mali contre 400 000 Fcfa au Sénégal. La prime de panier (repas) est de 1 500 Fcfa au Mali contre 4000 Fcfa au Sénégal, précise le syndicat. Dans les avancements, les employés d’Air France au Mali seraient également défavorisés par rapport à leurs homologues du Sénégal. Pire, le personnel au Mali ne bénéficie pas de la prime de 13ème mois, alors qu’à Dakar on parle même d’un 14ème mois.
12. Lutte de classe au Mali ?, 13 août 2010, 21:48, par Robert
La population ne félicite pas les gouvernants du Mali mais le FMI et les exploiteurs mondiaux les félicite très fort...
Le Mali a assaini ses finances publiques, et respecte ses engagements, a déclaré dimanche à l ?AFP, un responsable du Fonds monétaire international (FMI) à l’issue d’une mission conduite par l’institution au Mali.
"La revue a été conclue de manière favorable, à la performance dans le cadre des engagements qui avaient été pris par le Mali. Le Mali maintien ses finances dans des normes plus qu ?acceptables ", a déclaré à l ?AFP, M. Alain Féler, représentant du FMI au Mali.
"La dette du Mali est désormais de 24% du PIB, contre 28%, il y a encore quelques années. Son déficit budgétaire de base représente 1,4% du PIB, et en 2010, la croissance économique sera soutenue", a ajouté M. Féler.
D ?un point de vue globale, le Mali a respecté ses engagements financiers avec le FMI, a également maintenu le rythme des réformes, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l ?Etat a, en outre, réduit de manière satisfaisante son train de vie, selon le responsable.
13. Lutte de classe au Mali ?, 24 août 2010, 11:04, par Ali Timbiné
L’Ecole Militaire Inter- Armes de Koulikoro (E.M.I.A) vient de déverser dans les camps 56 nouveaux officiers dont 6 militaires magistrats et 12 étrangers de la sous région. La cérémonie de sortie de promotion était présidée par le Général Amadou Toumani Touré, Président de la République et chef suprême des Armées.
Des officiers de plus dans une armée qui en compte plusieurs centaines. La conséquence de ce surplus est que s’il a trop d’officiers dans une armée, ils se marchent sur les pieds. Pour éviter cela, certains sont versés dans l’administration civile où ils occupent des postes clefs.
Le champ d’activité de l’armée malienne ne s’est pas limité dans les camps. Elle est aussi descendue dans l’arène politique où des militaires ont joué et continuent à jouer un rôle important dans la vie politique du Mali. En effet, le pays a enregistré deux coups d’Etat militaire et 2 des 4 présidents qui ont dirigé le pays sont des militaires. En plus d’ATT et Moussa Traoré qui ont assumé des responsabilités au plus haut sommet de l’Etat, les militaires sont présents dans toutes les sphères de la vie politique. Même aujourd’hui, le Mali ressemble à un régime militaire avec un général –président, un général- premier ministre, deux autres généraux- ministres. Les postes diplomatiques semblent être aujourd’hui le chou gras des hauts- gardés. Nous avons plus de 5 ambassadeurs militaires et la dernière nomination à ce poste est celui du Général Seydou Traoré, ex-chef d’Etat Major des armées. Des militaires occupent également des postes militaires moins importants.
Est-ce là le signe du dynamisme des soldats maliens même en dehors des camps ? A voir !
14. Lutte de classe au Mali ?, 24 août 2010, 11:07, par Mamadou
Le personnel local de la compagnie aérienne Air France au Mali (29 personnes) a entamé, hier 11 août 2010, une grève illimitée.
Plusieurs échanges ont eu lieu entre la direction et les travailleurs mais « il n’y a pas d’évolution », explique Mme Diallo Augustin Sangaré, secrétaire générale du comité syndical, dans un entretien qu’elle nous a accordé hier. Rien ne va plus entre la direction d’Air France et ses employés au Mali. Sur initiative du comité syndical, le personnel de la société a entamé une grève illimitée. Théoriquement les vols de la compagnie ne sont pas annulés mais elle aura difficilement les moyens de pouvoir satisfaire les clients si une issue heureuse n’est pas trouvée dans un bref délai. L’agence est ouverte mais peu opérationnelle. Le bureau des pré-enregistrements aussi.
Quatre points de revendication sont au centre de cette polémique. Il s’agit de la revalorisation des points indiciaires par rapport à l’avancement, l’alignement de l’avancement catégoriel sur le personnel de Dakar, l’augmentation de la prime de panier (repas) et de la prime locale annuelle. En clair, le syndicat demande une régularisation de traitement en terme de primes, d’avancements en catégorie et de congés comparable à leurs homologues du Sénégal.
Si à Dakar, l’effectif du personnel local est évalué à 144 personnes, il est en effet d’une trentaine de personne à Bamako. Mais la fréquence des vols reste le même dans les deux pays à savoir un vol par jour durant les sept jours de la semaine. Et curieusement, la différence de traitement entre les ressources humaines dans les deux pays va du simple au double, voire au triple. « Nous sommes sous la tutelle d’une même direction pourquoi cet écart ? » s’interroge la secrétaire générale du comité syndical.
Le syndicat pointe un doigt accusateur sur ce qu’il qualifie de discriminatoire. La prime locale annuelle est de 90 000 Fcfa au Mali contre 400 000 Fcfa au Sénégal. La prime de panier (repas) est de 1 500 Fcfa au Mali contre 4000 Fcfa au Sénégal, précise le syndicat. Dans les avancements, les employés d’Air France au Mali seraient également défavorisés par rapport à leurs homologues du Sénégal. Pire, le personnel au Mali ne bénéficie pas de la prime de 13ème mois, alors qu’à Dakar on parle même d’un 14ème mois.
La reprise du travail par le personnel malien d’Air France dépend de la satisfaction de ces revendications. Au-delà, le syndicat veut une relecture générale de l’accord d’établissement pour le conformer à celui de leurs homologues à Dakar.
En 2004, les travailleurs ont signé, avec la société, un accord d’établissement qui visait à harmoniser le traitement des ressources humaines au niveau des quatre pays réunis au sein de la direction régionale basée à Dakar. Ces quatre pays sont la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Le comité syndical soutient que la direction des ressources humaines d’Air France avait affirmé et soutenu cette thèse d’harmonisation. Depuis quelques années, le personnel de Bamako dénonce une discrimination dans les traitements et juge la volonté d’harmonisation de la direction de « supercherie ». Selon Mme Diallo Augustin Sangaré, il a été constaté des différences inacceptables dans le traitement des employés de Bamako et ceux de Dakar.