Une discussion sur les orientations du syndicat Force Ouvrière, suite au 23ème congrès confédéral de FO à Tours du 2 au 6 février 2015
Avertissement : bien des critiques qui sont faites ici aux orientations de FO peuvent valoir, parfois tout autant parfois plus encore, pour d’autres confédérations syndicales mais nous les faisons à propos de Force Ouvrière, justement parce que ce syndicat affirme avoir des positions de classe, plus fermes, plus indépendantes vis-à-vis de l’Etat et de la (...)
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10 - Livre Dix : SYNDICALISME ET AUTO-ORGANISATION DES TRAVAILLEURS
La lutte de la classe ouvrière pour sa conscience et son organisation ainsi que la lutte de ses adversaires pour bureaucratiser et détourner ces organisations de la défense des intérêts de classe
« La principale conquête de la première vague de grève réside dans le fait que des chefs ouvriers sont apparus dans les ateliers et les usines. (…) La grève a secoué, ranimé, renouvelé dans son ensemble le gigantesque organisme de la classe. (…) L’organisation de combat ne coïnciderait pas avec le parti, même s’il existait en France un parti révolutionnaire de masse, car le mouvement est incomparablement plus large qu’un parti. L’organisation de combat ne peut pas non plus coïncider avec les syndicats, qui n’embrassent qu’une partie insignifiante de la classe et sont soumis à une bureaucratie archi-réactionnaire. La nouvelle organisation doit répondre à la nature du mouvement lui-même, refléter la masse en lutte, exprimer sa volonté la plus arrêtée. Il s’agit d’un gouvernement direct de la classe révolutionnaire. Il n’est pas besoin ici d’inventer des formes nouvelles : il y a des précédents historiques. Les ateliers et les usines élisent leurs députés, qui se réunissent pour élaborer en commun les plans de la lutte et pour la diriger. Il n’y a même pas à inventer de nom pour une telle organisation : ce sont les « soviets de députés ouvriers ». (...) Le mot d’ordre de comités ne peut être abordé que par une véritable organisation révolutionnaire, absolument dévouée aux masses, à leur cause, à leur lutte. Les ouvriers français viennent de montrer de nouveau qu’ils sont dignes de leur réputation historique. Il faut leur faire confiance. Les soviets sont toujours nés des grèves. La grève de masse est l’élément naturel de la révolution prolétarienne. D’atelier en atelier, d’usine en usine, de quartier en quartier, de ville en ville, les comités d’action doivent établir entre eux une liaison étroite, se réunir en conférences par villes, par branches de production, par arrondissements, afin de couronner le tout par un congrès de tous les comités d’action de France. »
Extraits de Léon Trotsky dans « L’étape décisive » (5 juin 1936)
RÉPRESSION VIOLENTE D’UNE GRÈVE OUVRIÈRE AUX USA - 1934
"Le socialisme doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes."
Karl Marx
"En réalité, toute la tâche de la bourgeoisie consiste à liquider les syndicats, en tant qu’organes de lutte des classes, et à les remplacer par la bureaucratie syndicale comme organe de direction de l’État bourgeois sur les ouvriers."
dans "Les syndicats à l’époque de décadence impérialiste"
LA LUTTE OUVRIERE, C’EST L’ORGANISATION DES TRAVAILLEURS ET NON LA SOUMISSION AUX BUREAUCRATES !!!!
La grève ouvrière chez Lip, le film
les travailleurs peuvent se passer de patron, le film
Paris en grève en mai 68, le film
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