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Waco (USA) : la classe dirigeante ne veut pas se débarrasser de l’extrême droite nazie car elle peut en voir besoin à l’avenir

samedi 27 avril 2013, par Robert Paris

Waco (USA) : la classe dirigeante ne veut pas se débarrasser de l’extrême droite nazie car elle peut en voir besoin à l’avenir

Alors que l’attentat de Boston a reçu une publicité extraordinaire avec deux coupables présumés, silence radio sur l’enquête concernant l’explosion de l’usine de la région de Waco. Tous les indices désignent la filière de l’extrême droite : la date, le type de l’usine, le lieu de l’attentat. Tous correspondent à une activité de l’extrême droite qui a déjà fait ses preuves à Waco comme à Oklahoma City. Cependant, on remarque qu’il y a très peu de commentaires sur la question : accident industriel ou attentat ? Où en sont les recherches dans les milieux d’extrême droite qui se sont mille fois revendiqués de l’affaire de Waco ? Silence et bouches cousues ! On parle aux USA plus favorablement contre les islamistes que contre l’extrême droite américaine !!! Pourtant, les actes de cette extrême droite sont multiples et trop souvent concentrés sur cette même date du 19 avril pour qu’on n’imagine pas en premier cette hypothèse. Concentrés aussi sur des explosifs utilisant les engrais à l’ammonitrate, ce qui vient d’être le cas dans cette usine d’engrais !!!

On n’a encore jamais vu un tas d’ammonitrate pur exploser après avoir été pris dans un incendie, sauf si, durant l’incendie, des hydrocarbures ont coulé sur l’engrais et s’y sont intimement mélangés en quantité suffisante. L’ammonitrate n’explose pas spontanément. Il faut absolument une source de chaleur pour amorcer la réaction de décomposition qui peut conduire à l’explosion. Une température supérieure à 210°C est en effet nécessaire pour cela. Par contre, il est extrêmement facile d’utiliser ce produit pour faire une bombe… La sensibilité du nitrate d’ammonium à l’amorçage par un explosif puissant augmente considérablement lorsque ce produit est mélangé à des réducteurs divers, particulièrement des combustibles organiques ou du soufre pulvérulent. Ceci a été démontré amplement tant par de nombreuses expériences faites dans des laboratoires de poudreries que par les nombreux attentats commis par différents groupes terroristes utilisant des mélanges ANFO.

Un autre indice, la nouvelle explosion de Waco a lieu le vingtième anniversaire du principal symbole de l’extrême droite américaine : l’assaut contre le groupe de miliciens néo-nazis de Waco…

Le 19 avril 1993, c’est la fin meurtrière du siège de 51 jours par les forces de l’ordre d’une résidence de Waco où se trouvait une secte d’extrême droite armée dite des Davidiens. Bilan : 86 morts, 9 survivants, 20 blessés.

Après 51 jours, le FBI prétendit alors qu’il avait l’assurance que le groupe allait commettre un suicide collectif. Le procureur général, Janet Reno, approuva alors l’idée d’un assaut final.

Les chars d’assauts percèrent des trous dans les bâtiments et, selon les propres mots du FBI : « injectèrent des quantités massives de gaz lacrymogène de type CS, très inflammable et fatal pour des enfants sans masque à gaz. Les tanks (dont plusieurs Bradley’s et deux énormes M1 Abrams, utilisés en temps de guerre. La législation américaine interdit pourtant à l’armée de fournir du matériel ou d’intervenir dans une action policière) démolirent certaines parties du bâtiment pour créer des tunnels et permettre ainsi à des courants d’air de se former afin de faire circuler le gaz dans la résidence. Des parties entières du bâtiment furent renversées par les tanks écrasant plusieurs membres de la communauté, dont des enfants, dès les premières minutes de l’assaut.

Les chars ont renversé les lampes à pétrole que la communauté utilisait nuit et jour depuis que l’électricité leur avait été coupée. Le gaz prit feu et les flammes se propagèrent à grande vitesse dans les lieux à cause des courants d’air. 74 personnes y moururent carbonisées, incluant 12 enfants de moins de cinq ans, dont deux enfants de Koresh. Les forces de l’ordre et les pompiers sur place ne tentèrent à aucun moment de maîtriser l’incendie.

A la fin du brasier, les ATF célébrèrent joyeusement leur succès en dressant leur drapeau sur les décombres.

Le FBI défend la thèse que les Davidiens se sont suicidés en versant de l’essence dans le bâtiment. Les quelques Davidiens survivants et d’autres témoins disent que ce sont les gaz qui ont mis le feu à l’intérieur, simplement parce que les occupants n’ayant plus d’électricité, les lampes à pétroles auraient été renversées par les chars et auraient mis le feu au bâtiment alors que tous les membres étaient regroupés dans la chambre froide au centre de la résidence. D’autres témoins parlent de missiles incendiaires envoyés sur le bâtiment. Cette thèse a fait couler beaucoup d’encre, d’autant plus qu’il fut prouvé que de telles armes avaient effectivement été utilisées, sans démontrer cependant qu’elles avaient bien déclenché l’incendie général.

Dans les milieux des groupes paramilitaires et antigouvernementaux d’extrême droite qui fleurissent dans l’Amérique profonde, le « massacre » est érigé en symbole de l’oppression d’un gouvernement liberticide. Tim McVeigh se rendra en pèlerinage sur les lieux du drame. Et deux ans plus tard, jour pour jour, rempli d’une haine accumulée depuis Waco, il fera exploser un bâtiment de l’administration fédérale à Oklahoma City (168 morts). Selon des informations recueillies à Oklahoma City, une partie au moins des agents du FBI qui avaient participé à l’assaut de Waco avaient leurs bureaux dans l’immeuble fédéral Alfred-Murrah qui abritait aussi les services secrets, la brigade des stupéfiants, les services du logement, un bureau des Marines, les ATF, l’administration des autoroutes, le bureau du budget, le service social de l’armée et une crèche.

Selon divers sondages, 60 % des américains rejettent la responsabilité du drame sur les autorités. Le siège de Waco est devenu une des références des milieux d’extrême-droite et conspirationnistes américains.

Le 19 avril 1995, l’attentat d’Oklahoma City (168 morts, plus de 680 blessés) a été perpétré à l’aide d’une bombe constituée de 108 sacs d’ammonitrate de 23 kg, de 13 barils de nitrométhane liquide de 210 litres, de plusieurs caisses d’explosif Tovex. L’ensemble avait été rassemblé à l’intérieur d’un camion.
L’attentat d’Oklahoma City est un attentat commis le 19 avril 1995, lorsqu’un sympathisant du Mouvement des miliciens nommé Timothy McVeigh, avec la complicité de Terry Nichols, détruisit à l’explosif le bâtiment fédéral Alfred P. Murrah dans le centre-ville d’Oklahoma City. Ce fut l’acte terroriste le plus destructeur sur le sol américain jusqu’aux attentats du 11 septembre 2001, avec la mort de 168 personnes et plus de 680 blessés. L’explosion a détruit ou endommagé 324 bâtiments dans un rayon de seize pâtés de maisons, détruit ou brûlé 86 voitures et soufflé les vitres de 258 bâtiments à proximité. On a estimé les dégâts de la bombe à un minimum de 652 millions de dollars de l’époque.

Opposé à la gestion par le gouvernement fédéral du siège de Waco (1993) et de l’incident de Ruby Ridge (1992), McVeigh a programmé son acte pour le faire coïncider avec le deuxième anniversaire du siège de Waco. Dans les 90 minutes qui ont suivi l’explosion, McVeigh a été arrêté par un policier pour conduite d’un véhicule sans plaque d’immatriculation et port illégal d’une arme. Les preuves collectées par la police scientifique ont lié rapidement McVeigh et Nichols à l’attentat. Ils ont été inculpés quelques jours après. Michael et Lori Fortier ont été identifiés plus tard comme leurs complices.

Les principaux conspirateurs, Timothy McVeigh et Terry Nichols, se sont rencontré en 1988 à Fort Benning pendant la formation de base pour l’armée américaine. Michael Fortier, complice de McVeigh, a été son compagnon de chambre à l’armée. Les trois hommes partageaient un intérêt commun pour le survivalisme, une opposition au contrôle des armes à feu et le soutien au Mouvement des miliciens. Ils ont exprimé leur colère face à la gestion par le Federal Bureau of Investigation (FBI) d’affaire comme le Ruby Ridge en 1992 ou le siège de Waco en 1993. En mars 1993, McVeigh a visité le site Waco lors des affrontements, puis de nouveau après leur fin. McVeigh a ensuite décidé de faire exploser un bâtiment fédéral en réponse aux « raids » policiers
La dernière explosion d’usine du Texas a eu lieu un 19 avril

Aux environs du 19 avril, il y a bizarrement un risque plus grand d’attentats aux USA…

20 avril 1999 : fusillade du lycée Columbine, à Littleton, Colorado.

16 avril 2007 : la fusillade de l’Université Virginia Tech sur le campus de l’université Virginia Tech, à Blacksburg dans l’État de Virginie fait 32 morts et une trentaine de blessés. L’auteur des coups de feu, Cho Seung-hui, un étudiant d’origine sud-coréenne, est tué.

En avril 2007, le site web des racistes du mouvement néo-nazis lance un jeu vidéo dont le but est de « liquider tous les envahisseurs non-blancs et purifier le quartier général du NSM ».

Paul Paletti, directeur des adhésions au mouvement nazi du Wisconsin, le NSM ou mouvement national-socialiste, a été arrêté pour avoir agressé un adolescent mexicain en avril 2007, acte considéré comme un crime de haine, mais la condamnation est transformée en délit à la suite d’un arrangement.

Toujours en avril 2007, Gorgon Young, dirigeant du Maryland de la même organisation NSM est arrêté pour agression contre une jeune fille.

Toujours en avril 2007, le congrès national de l’organisation décide de mettre fin à la tradition de l’uniforme brun pour le remplacer par des vêtements militaires noirs, « plus militants »
Du 18 au 21 avril 2008, une série de 36 fusillades en 4 jours ont causé la mort de 7 personnes à Chicago dans l’Illinois. Elles se sont produites en majorité dans les quartiers défavorisés du sud et de l’ouest de la ville.

avril 2009 : une fusillade dans un centre d’aide aux immigrés à Binghamton, dans l’État de New York fait 14 morts dont l’auteur de la tuerie.

Les militants des groupes d’extrême droite américains et leurs actes criminel se sont multipliés comme la fusillade survenue en août 2012 dans un temple sikh d’Oak Creek, dans le Wisconsin (nord), a été identifié lundi comme étant un ancien soldat lié à des groupuscules prônant la suprématie de la race blanche.
L’assassinat de Trayvon Martin aux USA était aussi un assassinat raciste/fasciste. George Zimmerman a reconnu avoir tué ce jeune Noir âgé de 17 ans en février 2012.

Aux USA, au-delà des tueries, la menace fasciste est très sérieuse. Le nombre de ces groupes racistes a augmenté de 54% en huit ans. Un phénomène plus marqué depuis l’élection de Barack Obama à la Maison-Blanche. De l’Idaho jusqu’au New Jersey en passant par le Michigan et la Floride, ces groupes paramilitaires habillés en uniforme kaki et tenue de camouflage multiplient les exercices au tir et les camps d’entraînement en forêt. La peur d’un contrôle renforcé sur les armes à feu a aussi fait exploser leurs ventes, garnissant les stocks des groupuscules. On peut retrouver leurs faits d’armes sur les sites de partage vidéo sur internet où leurs thèses se répandent et leur influence grandit. Une des principales raisons de cette poussée de la droite radicale tient à l’élection de Barack Obama. « La grande différence avec les mouvements des années 1990 provient du fait qu’à la tête du gouvernement fédéral, qui est l’ennemi numéro un pour ces groupuscules, se trouve désormais un noir. Cette donnée a injecté un fort élément racial dans les thèses développées par ces milieux », explique l’étude. L’arrivée à la Maison-Blanche d’Obama, qui reçoit près de trente menaces de mort par jour, avait provoqué une vague de réactions racistes à travers tout le pays. En octobre 2008 déjà, un complot de deux néonazis visant à l’assassiner dans le Tennessee avait été déjoué. Meurtres et agressions racistes se sont répétées depuis. Le rapport évoque par exemple le cas, près de Boston, d’un homme blanc qui, révolté par le « génocide » de sa race, a tué deux immigrants africains.

Pour certains, la pilule est dure à avaler. Les groupuscules d’extrême droite, qui n’ont toujours pas digéré l’élection du premier président noir des Etats-Unis, connaissent un nouvel essor dans le pays après une décennie de déclin, selon une étude publiée mercredi. Mus par une idéologie raciste, antigouvernementale et anti-immigration, les groupuscules américains qui ont prospéré dans les années 1990 sont en train de se développer, a indiqué le Southern Poverty Law Center (SPLC), une association reconnue pour son travail sur l’extrême droite. « C’est la croissance la plus importante à laquelle nous assistons depuis 10 ou 12 ans », a indiqué un responsable de la police, cité par le SPLC dans son étude intitulée « La deuxième vague : le retour des milices ». Selon des données du SPLC, le nombre de groupes racistes, y compris ces groupuscules, a augmenté de 54% entre 2000 et 2008, passant de 602 à 926. « Il ne manque qu’une étincelle. Ce n’est qu’une question de temps avant de voir arriver des menaces et des violences », explique l’agent cité par le rapport. Au début des années 1990, des dizaines de milliers d’Américains avaient entrepris de s’organiser face à ce qu’ils percevaient comme une menace imminente du totalitarisme. Ils considéraient le président [Bill Clinton] comme un criminel et un traître, et n’hésitaient pas à le comparer à Hitler. Ils avaient alors stocké des armes et clamé que le projet visant à contrôler leur possession n’était que le premier pas vers l’esclavage de masse. Or voici qu’aujourd’hui le mouvement des milices connaît un regain. “Après avoir presque complètement disparu de la scène publique depuis près d’une décennie, les milices de droite resurgissent un peu partout dans le pays”,met en garde un récent rapport du Southern Poverty Law Center. D’après ce document, une cinquantaine de groupes armés sont apparus en moins de deux ans.

Aux USA, au-delà des tueries, la menace fasciste est très sérieuse. Le nombre de ces groupes racistes a augmenté de 54% en huit ans. Un phénomène plus marqué depuis l’élection de Barack Obama à la Maison-Blanche. De l’Idaho jusqu’au New Jersey en passant par le Michigan et la Floride, ces groupes paramilitaires habillés en uniforme kaki et tenue de camouflage multiplient les exercices au tir et les camps d’entraînement en forêt. La peur d’un contrôle renforcé sur les armes à feu a aussi fait exploser leurs ventes, garnissant les stocks des groupuscules. On peut retrouver leurs faits d’armes sur les sites de partage vidéo sur internet où leurs thèses se répandent et leur influence grandit. Une des principales raisons de cette poussée de la droite radicale tient à l’élection de Barack Obama. « La grande différence avec les mouvements des années 1990 provient du fait qu’à la tête du gouvernement fédéral, qui est l’ennemi numéro un pour ces groupuscules, se trouve désormais un noir. Cette donnée a injecté un fort élément racial dans les thèses développées par ces milieux », explique l’étude. L’arrivée à la Maison-Blanche d’Obama, qui reçoit près de trente menaces de mort par jour, avait provoqué une vague de réactions racistes à travers tout le pays. En octobre 2008 déjà, un complot de deux néonazis visant à l’assassiner dans le Tennessee avait été déjoué. Meurtres et agressions racistes se sont répétées depuis. Le rapport évoque par exemple le cas, près de Boston, d’un homme blanc qui, révolté par le « génocide » de sa race, a tué deux immigrants africains.

Pour certains, la pilule est dure à avaler. Les groupuscules d’extrême droite, qui n’ont toujours pas digéré l’élection du premier président noir des Etats-Unis, connaissent un nouvel essor dans le pays après une décennie de déclin, selon une étude publiée mercredi. Mus par une idéologie raciste, antigouvernementale et anti-immigration, les groupuscules américains qui ont prospéré dans les années 1990 sont en train de se développer, a indiqué le Southern Poverty Law Center (SPLC), une association reconnue pour son travail sur l’extrême droite. « C’est la croissance la plus importante à laquelle nous assistons depuis 10 ou 12 ans », a indiqué un responsable de la police, cité par le SPLC dans son étude intitulée « La deuxième vague : le retour des milices ». Selon des données du SPLC, le nombre de groupes racistes, y compris ces groupuscules, a augmenté de 54% entre 2000 et 2008, passant de 602 à 926. « Il ne manque qu’une étincelle. Ce n’est qu’une question de temps avant de voir arriver des menaces et des violences », explique l’agent cité par le rapport. Au début des années 1990, des dizaines de milliers d’Américains avaient entrepris de s’organiser face à ce qu’ils percevaient comme une menace imminente du totalitarisme. Ils considéraient le président [Bill Clinton] comme un criminel et un traître, et n’hésitaient pas à le comparer à Hitler. Ils avaient alors stocké des armes et clamé que le projet visant à contrôler leur possession n’était que le premier pas vers l’esclavage de masse. Or voici qu’aujourd’hui le mouvement des milices connaît un regain. “Après avoir presque complètement disparu de la scène publique depuis près d’une décennie, les milices de droite resurgissent un peu partout dans le pays”,met en garde un récent rapport du Southern Poverty Law Center. D’après ce document, une cinquantaine de groupes armés sont apparus en moins de deux ans.

“Ces milices n’ont pas encore atteint le niveau qu’on leur a connu en 1994-1995, mais c’est sans conteste la croissance la plus significative que nous ayons enregistrée depuis une douzaine d’années. Il ne manque plus que l’étincelle qui mettra le feu aux poudres. Ce n’est qu’une question de temps avant que ces groupes ne passent aux menaces et à la violence”, précise le document.

C’est dans ce contexte que doivent être compris les mouvements de protestation violente qui se sont déroulés récemment lors de réunions publiques dans plusieurs villes [ces manifestations visaient le projet de réforme du système de santé promis par Barack Obama]. “Je pense que les choses ont empiré, y compris dans les dernières semaines, souligne Mark Potok, l’un des responsables du Southern Poverty Law Center. Des gens armés viennent exprimer leur colère lors de ces réunions publiques en présence de représentants au Congrès américain. Et, même si ces gens ne sont pas directement liés aux milices, ils agissent au nom des mêmes idées.” Cela ne signifie évidemment pas que tous ceux qui s’opposent aux projets démocrates de réforme du système de santé soient des miliciens. Cela veut simplement dire que la rhétorique qui domine ces manifestations est directement issue du mouvement des milices. Celui-ci a toujours été convaincu que des élites cyniques complotent pour imposer de force un collectivisme meurtrier à une population qui s’y oppose. Il hait le gouvernement fédéral. Les foules en colère qui se rassemblent pour affirmer qu’elles se dresseront contre le despotisme, pour dénoncer les projets d’euthanasie de masse et leurs condamnations hystériques de l’actuel président s’enracinent beaucoup plus dans les vieilles lubies de l’extrême droite que dans les dispositions réelles contenues dans le projet de réforme du système de santé.

Rien par exemple, dans aucune version du projet, ne peut étayer les rumeurs de “death panels” [relayée entre autres par l’ancienne candidate républicaine à la vice-présidence Sarah Palin, cette rumeur prétend que si la réforme est adoptée les enfants handicapés devront passer devant des panels bureaucratiques qui décideront s’ils doivent être soignés ou non]. Mais ces rumeurs font écho à des craintes véhiculées depuis longtemps par les milices. Ce genre de phénomène survient souvent lorsque les conservateurs ont été chassés du pouvoir. Quand les républicains sont à la Maison-Blanche, la droite n’a généralement aucune objection à ce que l’administration renforce son emprise. Pendant les années Bush, les mouvements qui dominaient à droite étaient le néoconservatisme et un christianisme évangélique nationaliste qui souhaitait bien plus participer au gouvernement que le renverser.

Aujourd’hui, avec l’administration Obama, nous assistons à la réémergence d’une vieille et pérenne réaction américaine qui apparaît généralement durant les périodes où les libéraux ont le vent en poupe. "Pour bien comprendre ce qui se passe, il faut considérer les milices comme la manifestation particulière d’un populisme de droite qu’on appelle le ‘Patriot movement’” souligne Chip Berlet, du Political Research Associates, un think tank consacré à l’étude de l’extrême droite. “Ce mouvement existe depuis longtemps. Son précurseur le plus connu fut la John Birch Society [une organisation ultraconservatrice créée en 1958], qui était très active dans les années 1960. Ses membres avaient des revendications très semblables à celles que l’on entend aujourd’hui : la dénonciation de la tyrannie, l’impôt sur le revenu considéré comme du socialisme, les Nations unies, le contrôle sur les armes à feu. Il n’y a rien de nouveau dans tout cela, sauf l’histoire du certificat de naissance de Barack Obama.” [Une campagne d’extrême droite prétend qu’Obama ne serait pas né aux Etats-Unis, mais au Kenya, ce qui le disqualifierait pour occuper la présidence.] La question raciale ajoute un élément particulièrement explosif à cette mixture idéologique. “La différence essentielle aujourd’hui, c’est que le gouvernement fédéral – l’ennemi juré de la droite radicale – est dirigé par un Noir, souligne le rapport du Southern Poverty Law Center. Ce fait, combiné aux taux élevés de l’immigration non blanche, a accentué le racisme du mouvement Patriot, pour qui jusqu’à présent la haine raciale n’était pas l’une des principales motivations.”

On assiste actuellement à une fusion entre le mouvement contre les immigrés, le mouvement Patriot et le racisme sudiste à l’ancienne. “La croissance rapide des milices est préoccupante, mais elle survient dans un contexte plus large, et c’est sans doute cela qui, d’une certaine façon, est plus inquiétant”, remarque Brian Levin, directeur du Center for the Study of Hate & Extremism à l’université de Californie. “Ces rancœurs sous-jacentes – qu’elles s’expriment pendant des réunions publiques, dans certaines émissions de radio ou n’importe où ailleurs – sont des éléments d’un même phénomène.” Dans le passé, la combinaison de la fureur, de la dépossession, de la suspicion irrationnelle et des armes à feu a conduit à des violences graves. “Je ne suis pas sûr que nous en soyons au point où nous en étions juste avant l’attentat d’Oklahoma City [le 19 avril 1995, Timothy McVeigh, membre d’une milice d’extrême droite, a fait exploser un bâtiment fédéral de la capitale de l’Oklahoma, provoquant la mort de 168 personnes], mais il ne fait aucun doute que la marmite bouillonne et pourrait finir par exploser”, conclut Mark Potok.

Avec l’élection d’Obama puis sa réélection, les bandes armées néonazies se sont multipliées, manifestent en armes sans être nullement inquiétées…

Au lendemain des attentats de Boston, le Washington Post avait noté qu’une éventuelle piste terroriste intérieure, menant aux milices d’extrême droite américaines, ne devait pas être sous-estimée. Le quotidien américain avait souligné la hausse spectaculaire du nombre de « groupes extrémistes dit patriotes » et fait état d’un rapport du Southern Poverty Law Center qui prédisait une possible explosion de violence du côté des milices, en plein débat sur la législation anti-armes à Washington. « Comme dans la période avant le bombardement d’Oklahoma City, nous voyons des menaces provenant de ceux qui croient que le gouvernement va leur prendre leurs armes », avait-il écrit dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Eric Holder.

La situation de l’extrême droite américaine en 2011

Messages

  • Trois étudiants musulmans assassinés sur un campus en Caroline du Nord. C’est évidemment un crime anti-musulman vu les textes que l’auteur du crime a laissés contre l’Islam. Pourtant la police a tenté de le camoufler en crime de voisinage, prétendant que c’était une querelle pour... une place de parking !

  • Le Figaro :

    Les crimes et délits contre les musulmans ont augmenté de près de 50% de 2009 à 2010, alors que dans le même temps, les autres violences raciales et religieuses ont légèrement baissé ou peu progressé, selon les statistiques du FBI rendues publiques hier.

    Selon ces chiffres, le nombre total des violences perpétrées contre les musulmans est passé de 107 en 2009 à 160 en 2010, soit 49% d’augmentation, contre une progression de 13% des violences contre les catholiques, une baisse de 4% des infractions contre les juifs et une hausse globale de 14% des crimes et délits anti-religieux. Le nombre total de "crimes de haine" a très légèrement augmenté à 6.628 cas, dont 47,3% motivés par des différences de race et 20% par des différences de religion, selon le FBI.

    "Après un déclin en 2009, il est perturbant de voir ces crimes et délits augmenter de nouveau", a souligné l’organisation des droits de l’homme Human rights First, "l’augmentation des violences antimusulmanes est particulièrement significative", a ajouté l’organisation dans un communiqué.

    "Human Rights First a longtemps souligné que les violences contre les musulmans, ainsi que toutes les formes de crimes haineux, doivent être considérées comme une grave violation des droits de l’homme", précise un des responsables de l’organisation, Paul Legendre. "Le gouvernement américain peut et doit faire davantage pour s’attaquer à ces abus", ajoute-t-il, estimant que cela pourrait passer par une amélioration des rapports de police sur les "crimes de haine".

  • Le massacre de mercredi dans une école de Parkland, en Floride, a coûté la vie à 17 personnes. Les victimes étaient quatorze élèves qui avaient entre 14 à 18 ans : Alyssa Alhadeff, Martin Duque, Nicholas Dworet, Jaime Guttenberg, Luke Hoyer, Cara Loughran, Gina Montalto, Joaquin Oliver, Alaina Petty, Meadow Pollack, Helena Ramsay, Alex Schachter, Carmen Schentrup, et Peter Wang ; ainsi que trois adultes qui faisaient du soutien scolaire : Chris Hixon, Aaron Feis, et Scott Beigel qui était aussi professeur de biologie.
    Il y a de nombreux aspects de cet horrible meurtre de masse qui nécessiteront une enquête approfondie : du lien présumé du tireur, Nikolas Cruz, avec un groupe suprématiste blanc, au fait qu’il avait affiché sur les médias sociaux son désir de devenir un « tueur professionnel en milieu scolaire », une déclaration qui a ensuite été rapportée au FBI des mois avant que Cruz entre dans le lycée Marjory Stoneman Douglas armé d’un fusil AR-15.
    Les premiers détails sur Cruz indiquent qu’il a connu depuis ses plus jeunes années une série d’événements traumatisants. Adopté lorsqu’il était encore très jeune, Cruz a perdu son beau-père très tôt, puis, le 1ᵉʳ novembre dernier, sa mère adoptive, victime de l’épidémie de grippe. Il a été clairement perturbé au cours de ses années de lycée, montrant des tendances à un comportement violent qui a abouti à son expulsion du lycée il y a environ un an.
    La nature et l’étendue de ses troubles psychologiques restent à déterminer. Au fur et à mesure des révélations, les traumatismes particuliers qui ont conditionné et déclenché son explosion meurtrière seront mieux connus. Cependant, étant donné que la présence d’une maladie mentale était visible – de sa famille, de son école, et de ses connaissances – il faut se demander pourquoi il n’existait pas d’institutions sociales et de systèmes de soutien qui auraient pu fournir à Cruz les soins médicaux dont il avait besoin avant que cette tragédie se produise.
    Mais le fait est que le cas de Cruz n’est guère unique. Les États-Unis sont une société qui produit un nombre considérable de personnes gravement traumatisées et psychologiquement atteintes. Le crime dont Cruz est accusé ne peut être compris et expliqué en termes purement individuels. En dernière analyse, ce dernier massacre, comme tous les précédents, est une manifestation de l’extrême dysfonctionnement de la société américaine.
    Selon le Washington Post, depuis le massacre de Columbine en 1999, 150 000 élèves des écoles primaires et secondaires des États-Unis ont été victimes d’une fusillade dans leur enceinte, avec plus de 400 morts.
    Les tueries aveugles dans les écoles publiques sont devenues un phénomène de masse. Les mots mêmes school shooting [tuerie en milieu scolaire] sont devenu une expression qui véhicule instantanément les images de dizaines de corps ensanglantés, d’un jeune homme (ou plusieurs) lourdement armé tirant au hasard, et des étudiants qui fuient avec leurs mains levées au-dessus de leurs têtes, pendant que les équipes d’intervention spécialisée de la police (SWAT) avancent dans la direction opposée.

  • Fusillade dans un lycée de Floride : le tueur était un suprémaciste blanc et Trump s’est bien gardé de le dire sans parler de chercher les suprémacistes dangereux parmi ses proches !!!

  • La propagande suprémaciste blanche est de plus en plus diffusée sur les campus américains...

    Des centaines d’affiches sur la promotion de la « culture blanche » et la défense des « familles blanches » ont été retrouvées dans plusieurs universités...

    En un an, le nombre de prospectus, brochures et affiches de groupes suprémacistes blancs diffusés sur les campus américains a triplé, selon une étude de l’organisation antiraciste Anti-Defamation League (ADL).

    Depuis septembre 2016, 346 incidents de messages pro-blancs, anti-immigrés, racistes et antisémites ont été relevés dans 216 campus universitaires à travers le pays. La majorité des efforts de propagande vient d’Identity Evropa, un groupe qui défend la préservation de « la culture blanche américaine » et utilise des logos inspirés de l’imagerie nazie.

    Les militants de cette organisation ont affiché plusieurs posters avec des statues gréco-romaines (symbolisant la culture occidentale) et les messages « Servez votre peuple » ou « Protégez votre héritage ». Ce genre de mot d’ordre était aussi celui des nationalistes blancs de Charlottesville cet été, qui manifestaient pour préserver la statue d’un général confédéré en évoquant la protection de leur « culture » et « héritage » blancs.

  • Les classes dirigeantes mondiales veulent pousser le monde entier à la guerre civile & mondiale , armer les enseignants, les infirmières, les boulangers, les enfants en maternelle...les commandes de l’armement sont en hausse permanente dans tous les pays . La France vient de présenter un budget de300 Milliards pour la période 2019-2025. Ce qui est notable dans ce budget c’est la préparation au meilleur des mondes... 32 000 tenues de protection NRBC (nucléaire radiologique bactériologique et chimique) livrées en 2020 et près de 165 000 tenues livrées sur l’ensemble de la période 2019-2025.

  • Pour lutter contre les fusillades par les tireurs fous et fascistes, Trump propose d’armer les enseignants ! Et pour lutter contre les policiers racistes et criminels, il faut armer tous les noirs ?! Et pour lutter contre les policiers anti-ouvriers et anti-grévistes, armons les travailleurs ! Pour lutter contre les policiers et gardes-frontières fascistes aux frontières des USA, armons les migrants mexicains et sud-américains ! Alors, contre les fascistes, les policiers, les militaires, armons la classe ouvrière !!!

  • L’extrême droite américaine mobilise et passe de plus en plus à l’action. La présence d’un président d’extrême droite l’a galvanisée.

    A Charlottesville, c’est un de ses membres qui est jugé actuellement pour avoir foncé dans la foule percutant des manifestants antiracistes, tuant une manifestante et en blessant d’autres.

    Les agressions policières contre les noirs se multiplient en même temps et monte aussi un nouvel antisémitisme dont le but est de détourner la colère des petits blancs racistes contre les classes possédantes... Odeur de déjà vu !

  • C’est l’extrême droite suprémaciste qui a tué aux USA !!!

    Deux jeunes hommes blancs au style paramilitaire ont abattu 29 personnes au cours du week-end aux Etats-Unis, confirmant les craintes de ceux pour qui le « terrorisme blanc » est désormais la principale menace pesant sur le pays.
    Parmi les pleurs, des voix se sont élevées des deux côtés de l’échiquier politique pour appeler les autorités à prendre la mesure d’un danger, longtemps occulté par la lutte contre les attaques djihadistes.
    « Les vies perdues à Charleston, San Diego, Pittsburgh et, vraisemblablement désormais aussi à El Paso, sont les conséquences d’un terrorisme nationaliste blanc », a estimé Pete Buttigieg, candidat à la primaire démocrate, en référence à des attaques menées dans une église noire, deux synagogues et à celle de samedi dans un centre commercial du Texas.
    Un homme blanc de 21 ans, armé d’un fusil d’assaut, a fait 20 morts, dont six Mexicains, près d’un supermarché d’El Paso, une ville à 85 % hispanique.
    Un manifeste, attribué au tireur et circulant sur internet, dénonce « une invasion hispanique du Texas » et fait référence à la tuerie commise par un suprémaciste blanc dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande (51 morts, le 15 mars).
    L’affaire est traitée comme un cas de « terrorisme intérieur », ont annoncé les autorités fédérales.
    Treize heures plus tard, un autre homme blanc, âgé de 24 ans, a semé la terreur à Dayton, dans l’Ohio, faisant 9 morts en moins d’une minute. Sa sœur figure parmi les victimes et ses motivations n’étaient pas claires dans l’immédiat.

    « On a ici deux facteurs qui se combinent », a poursuivi Pete Buttigieg sur Fox News : « D’un côté la faiblesse des politiques de régulation du marché des armes, et de l’autre la hausse d’un terrorisme intérieur inspiré par le nationalisme blanc. »
    « On ne pourra pas protéger l’Amérique de cette menace si on n’est pas prêt à la nommer », a poursuivi le jeune maire de South Bend (Indiana). « Le gouvernement doit arrêter de prétendre que c’est juste du hasard et qu’on ne peut rien faire. »
    Le président Trump a qualifié la fusillade d’El Paso d’« acte de lâcheté » imputant les fusillades à un « problème de maladie mentale », sans s’étendre sur les motifs présumés du suspect. « Il y a un problème de maladie mentale dans ces deux cas, a-t-il dit. Ces gens souffrent d’une maladie mentale très grave. »

  • A Gilroy et El Paso, l’extrême droite fasciste et suprémaciste encouragée par la grande bourgeoisie américaine a montré les dents !!!

  • Dans la capitale du Michigan, Lansing, le 15 avril, 3 000 à 4 000 manifestants ont rejoint l’"Opération Gridlock". Menés par des groupes soutenus par des milliardaires ainsi que par des groupes proto-fascistes comme les Proud Boys, ils se sont réunis pour exiger la fin des mesures de confinement ordonnées par le gouverneur du Michigan et pour exiger la réouverture des entreprises et des écoles. C’est, disent-ils, une question de liberté, alors que le Michigan a le troisième taux de mortalité dû au coronavirus, le plus élevé du pays : 30 023 cas confirmés du virus, dont 2 227 décès (chiffres officiels).

  • Des partisans pro-Trump fortement armés et des membres de la milice d’extrême droite se sont rassemblés près de Churchill Downs à Louisville, jurant de protéger la ville avant une journée de manifestations de Black Lives Matter qui doit débuter lors du Kentucky Derby annuel.

    Des centaines d’hommes vêtus de vêtements militaires et armés d’armes semi-automatiques étaient en force à Cox Park samedi matin après qu’un certain nombre d’organisations locales de justice sociale aient annoncé leur intention de se rassembler pour la fusillade de la police sur Breonna Taylor.

    Un groupe de « patriotes » et de membres de la milice autoproclamés dirigé par un activiste d’extrême droite identifié comme « The Angry Viking » a été vu portant des armes, des drapeaux américains et des pancartes Trump 2020 alors qu’ils patrouillaient dans la zone avant les manifestations.

    Le groupe a déclaré aux stations de nouvelles locales qu’il en avait assez des manifestations et des destructions qui ont secoué le pays au cours des trois derniers mois et qu’il était là pour défendre la ville de tout chaos à venir.

  • Sous le masque de l’anticonfinement, de la réouverture des commerces et des écoles, les classes possédantes préparent une extrême droite armée pour contrer la révolution sociale !!!

    Les prolétaires révolutionnaires vont devoir s’armer !!!

  • L’extrême droite américaine encouragée et soutenue par Trump ne se sent plus pisser…

    Des fascistes armés dirigés par Joey Gibson et Chandler Pappas du groupe Patriot Prayer ont pénétré de force dans le Capitole de l’État de l’Oregon à Salem lundi matin, pour tenter de perturber une session législative spéciale. Gibson et Pappas ont mené le groupe, composé d’une centaine de personnes, lors d’une confrontation qui a duré six heures sur les terrains du Capitole. Ils protestaient contre un projet de loi de 800 millions de dollars, qui prévoit entre autre une aide au loyer pour les propriétaires et les locataires, autorise les boissons alcoolisées à emporter, prolonge un moratoire sur les expulsions, et limite la responsabilité des écoles en cas de plaintes pour coronavirus…

    Contrairement aux milliers de manifestations contre la violence policière qui ont eu lieu l’année dernière, la police a été plus qu’accommodante. Elle a permis aux manifestants anti-confinement d’occuper le terrain du Capitole pendant plusieurs heures – même après que la police de l’État de l’Oregon ait déclaré un « rassemblement illégal ». Après qu’une partie de la foule ait réussi à pénétrer dans le foyer du capitole, les policiers ont déployé à contrecœur des gaz lacrymogènes et des boules inertes au poivre contre ceux qui se trouvaient à l’intérieur du bâtiment, tandis qu’un dispositif acoustique à longue portée (LRAD) conseillait à la foule se trouvant à l’extérieur de se disperser.

    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/24/tpce-d24-1.html

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