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La chute de la civilisation Cuicuilco en 100 après J.-C. - La caida de la civilización de Cuicuilco en 100 d. C

lundi 23 septembre 2019, par Robert Paris

La chute de la civilisation Cuicuilco en 100 après J.-C. - La caida de la civilización de Cuicuilco en 100 d. C.

EN FRANÇAIS

La civilisation de Cuicuilco (près de Mexico) est l’une des plus anciennes de mésoamérique. C’est la principale de cette vallée vers 600 avant J.-C. et la première société urbaine de la région. Elle a chuté en 200 avant notre ère et s’est complètement achevée en 100 après J.-C., disparaissant alors totalement. Le volcan de Xitle, certainement à l’origine des croyances des habitants, est aussi la cause première de la chute de l’agriculture régionale et de la chute de la civilisation. Cependant, cela ne dit pas, comme pour toutes les sociétés disparues de mésoamérique, que cette chute l’ait été liée aussi à des troubles économiques, sociaux et politiques. Même les catastrophes naturelles, volcaniques mais aussi climatiques, étant interprétées comme un désaveu des classes dirigeantes théocratiques, cela a pu servir de preuve que celles-ci n’avaient plus le soutien des dieux et que les populations opprimées et exploitées pouvaient les renverser. Contrairement aux guerres, les révolutions laissent peu de traces. On ne bâtit pas des monuments en leur honneur, surtout quand ces révolutions mènent à l’abandon de tout le système social, de tout le mode de production, de toute la société et même à l’abandon de la société urbaine. Personne n’écrit sur ces révolutions. Elles ne laissent pas des témoins, à part l’abandon de toute la société et des ruines que l’on mettra de longs siècles à redécouvrir. Bien sûr, on pourrait se dire que le site, encombré par les effets du volcan, a pu se déplacer un peu plus loin, maintenant en place exactement la même société, les mêmes méthodes d’exploitation agraire et d’urbanisation, les mêmes croyances et la même culture. Mais ce n’est pas le cas. Le volcan n’a pas, directement et physiquement, éradiqué la société de Cuicuilco : ce n’est pas Pompéi ! Le volcan a frappé en 200 avant J.-C. et il en est résulté une chute économique et civilisationnelle évidente, mais la société a finalement chuté en 100 après J.-C. Le volcanisme est donc une source d’affaiblissement mais la chute finale est d’un autre ordre : une rupture sociale et politique liée à un événement brutal, une rupture de l’ordre imposé par les classes possédantes.

Nul doute qu’à son apogée, la société de Cuicuilco avait des classes possédantes et des classes exploitées, des luttes de classes et un système d’oppression développé. Une telle société développe un conservatisme organisationnel, de répression et d’idéologie qui ne disparaît pas de lui-même.

La construction et le développement d’une société humaine, de sa civilisation mais aussi de son mode de production, de son mode de vie, de ses conceptions, de ses classes sociales éventuellement, de ses relations politiques, de son idéologie, tout cela n’étant pas des phénomènes simplement naturels, l’effondrement de tout cela ne peut pas être considéré simplement comme un fait naturel, ni volcanique, ni climatologique, ni seulement relié à des changements de la végétation, des vents, etc. Ce sont des faits sociaux et politiques qui seuls peuvent permettre de comprendre de tels changements brutaux, de telles discontinuités de la vie sociale et politique des peuples.

Certes, les habitants de Cuicuilco ont parfois été tué par l’éruption volcanique mais plutôt rarement. Certains l’ont fui mais pas la plupart. Certains ont-ils été des migrants qui ont fondé d’autres villes. Aucun héritage clair de la société de Cuicuilco dans les sociétés suivantes ne le prouve, aucune continuité ni culturelle, ni cultuelle, ni sociale n’en témoigne.

Cuicuilco précède Teotihuacán, puis Tula et enfin Tenochtitlan, mais on ne peut pas établir aucune continuité entre ces sites et ces sociétés qui ne sont pas dans une continuité les unes par rapport aux autres.

Comme Cuicuilco très probablement, les sociétés dont les capitales étaient Teotihuacán, Tula et Tenochtitlan sont mortes de la guerre civile intérieure à la société civile, une crise aigüe causée par les oppositions de classes au sein de la société d’exploitation.

La thèse de Gazzola, 2009, sur la chute de Teotihuacán est rapportée ainsi dans un texte qui suit : « Nous soupçonnons qu’entre 600 et 650 après J.-C., le manque de mécanismes de réglementation efficaces faisant face à une agitation sociale généralisée aurait été à l’origine de l’exode et finalement de l’incendie dans les bâtiments publics et les temples, qui seraient progressivement devenus des ruines puis démantelés. et pillé de ses offrandes fondatrices, qui seraient utilisées pour accompagner les nouvelles migrations. »

Cela fait seulement 87 ans qu’on étudie le site de Cuicuilco et il reste certainement bien des découvertes majeures à faire…

Nous diffusons ici les thèses des spécialistes sur la civilisation du site de Cuicuilco et sa chute. Les textes en français et en espagnols s’intercalent en se suivant.

EN ESPAÑOL

La civilización de Cuicuilco (cerca de la Ciudad de México) es una de las más antiguas de Mesoamérica. Es el principal de este valle alrededor del año 600 a. C. y la primera sociedad urbana de la región. Cayó en 200 a. C. y se terminó por completo en 100 d. C., y luego desapareció por completo. El volcán Xitle, ciertamente en el origen de las creencias de los habitantes, es también la causa principal de la caída de la agricultura regional y la caída de la civilización. Sin embargo, esto no significa, como para todas las sociedades extintas de Mesoamérica, que esta caída también estuvo vinculada a problemas económicos, sociales y políticos. Incluso los desastres naturales, volcánicos pero también climáticos, que se interpretan como una desautorización de las clases dominantes teocráticas, podrían servir como prueba de que ya no tenían el apoyo de los dioses y que las poblaciones oprimidas y explotadas podían derrocarlos. A diferencia de las guerras, las revoluciones dejan pocas huellas. Los monumentos no se construyen en su honor, especialmente cuando estas revoluciones conducen al abandono de todo el sistema social, de todo el modo de producción, de toda la sociedad e incluso del abandono de la sociedad urbana. Nadie escribe sobre estas revoluciones. No dejan testigos, aparte del abandono de toda la sociedad y las ruinas que tardarán siglos en redescubrirse. Por supuesto, se podría decir que el sitio, afectado por los efectos del volcán, podría avanzar un poco más, ahora en el lugar exactamente la misma sociedad, los mismos métodos de explotación agrícola y urbanización, las mismas creencias. y la misma cultura. Pero no es el caso. El volcán no ha, directamente y físicamente, erradicado la sociedad de Cuicuilco : ¡no es Pompeya ! El volcán golpeó en el 200 a. C. y esto resultó en una evidente caída económica y civilizatoria, pero la sociedad finalmente cayó en el 100 d. C. Así que el vulcanismo es una fuente de debilitamiento, pero la caída La final es de otro orden : una ruptura social y política vinculada a un evento brutal, una ruptura del orden impuesto por las clases poseedoras.

No hay duda de que en su apogeo, la sociedad Cuicuilco tenía clases ricas y clases explotadas, luchas de clases y un sistema de opresión desarrollado. Tal sociedad desarrolla conservadurismo organizacional, represión e ideología que no desaparece por sí sola.

La construcción y el desarrollo de una sociedad humana, de su civilización pero también de su modo de producción, su forma de vida, sus concepciones, sus posibles clases sociales, sus relaciones políticas, su ideología, todo esto. Al no ser simplemente fenómenos naturales, el colapso de todo esto no puede considerarse simplemente como un hecho natural, ni volcánico ni climatológico, ni solo relacionado con cambios en la vegetación, vientos, etc. Estos son hechos sociales y políticos que por sí solos pueden permitir comprender cambios tan brutales, tales discontinuidades en la vida social y política de los pueblos.

Ciertamente, los habitantes de Cuicuilco a veces han sido asesinados por la erupción volcánica, pero rara vez. Algunos huyeron pero no la mayoría. Algunos de ellos eran migrantes que fundaron otras ciudades. Ningún legado claro de la sociedad de Cuicuilco en las siguientes sociedades lo demuestra, no hay continuidad ni evidencia cultural, cultural o social de ello.

Cuicuilco precede a Teotihuacán, luego Tula y finalmente Tenochtitlan, pero no podemos establecer ninguna continuidad entre estos sitios y estas empresas que no estén en continuidad entre sí.

Como Cuicuilco muy probablemente, las compañías cuyas capitales fueron Teotihuacán, Tula y Tenochtitlán murieron a causa de la guerra civil civil dentro de la sociedad civil, una crisis aguda causada por oposiciones de clase dentro de la sociedad explotadora.

La tesis de Gazzola, 2009, sobre la caída de Teotihuacan se informa en un texto que sigue : "Sospechamos que entre 600 y 650 DC, la falta de mecanismos reguladores efectivos que enfrentan los disturbios sociales El resultado fue un éxodo generalizado y finalmente un incendio en edificios públicos y templos, que gradualmente se convertirían en ruinas y luego se desmantelarían. y saqueado de sus ofertas fundacionales, que se utilizarían para acompañar nuevas migraciones. "

Solo han pasado 87 años desde que estudiamos el sitio de Cuicuilco y ciertamente hay muchos descubrimientos importantes por hacer ...

Publicamos aquí las tesis de los especialistas sobre la civilización del sitio de Cuicuilco y su caída. Los textos en francés y español se interponen siguiéndose.

IN ENGLISH

The civilization of Cuicuilco (near Mexico City) is one of the oldest of Mesoamerica. It is the main one of this valley around 600 BC and the first urban society of the region. It dropped in 200 BC and was fully completed in 100 AD, then disappearing completely. The Xitle volcano, certainly at the origin of the beliefs of the inhabitants, is also the primary cause of the fall of regional agriculture and the fall of civilization. However, this does not mean, as for all the extinct societies of Mesoamerica, that this fall was also linked to economic, social and political troubles. Even natural disasters, volcanic but also climatic, being interpreted as a disavowal of the theocratic ruling classes, this could serve as proof that they no longer had the support of the gods and that the oppressed and exploited populations could overthrow them. Unlike wars, revolutions leave few traces. Monuments are not built in their honor, especially when these revolutions lead to the abandonment of the entire social system, of the whole mode of production, of the whole of society, and even to the abandonment of urban society. Nobody writes about these revolutions. They do not leave witnesses, apart from the abandonment of all society and the ruins that will take centuries to rediscover. Of course, one could say that the site, encumbered by the effects of the volcano, could move a little further, now in place exactly the same society, the same methods of agricultural exploitation and urbanization, the same beliefs and the same culture. But this is not the case. The volcano has not, directly and physically, eradicated the society of Cuicuilco : it is not Pompeii ! The volcano struck in 200 BC and this resulted in an obvious economic and civilizational fall, but the society eventually fell in 100 AD So volcanism is a source of weakening but the fall Final is of another order : a social and political rupture linked to a brutal event, a rupture of the order imposed by the possessing classes.

There is no doubt that at its height, the Cuicuilco society had wealthy classes and exploited classes, class struggles and a system of oppression developed. Such a society develops organizational conservatism, repression and ideology that does not disappear on its own.

The construction and development of a human society, of its civilization but also of its mode of production, its way of life, its conceptions, its possible social classes, its political relations, its ideology, all this Being not simply natural phenomena, the collapse of all this can not be considered simply as a natural fact, neither volcanic nor climatological, nor only connected with changes in vegetation, winds, etc. These are social and political facts that alone can make it possible to understand such brutal changes, such discontinuities in the social and political life of peoples.

Certainly, the inhabitants of Cuicuilco have sometimes been killed by the volcanic eruption but rather rarely. Some fled but not most. Some of them were migrants who founded other cities. No clear legacy of Cuicuilco society in the following societies proves it, no continuity or cultural, cultural or social evidence of it.

Cuicuilco precedes Teotihuacán, then Tula and finally Tenochtitlan, but we can not establish any continuity between these sites and these companies that are not in continuity with each other.

Like Cuicuilco most likely, the companies whose capitals were Teotihuacán, Tula and Tenochtitlan died from the civil civil war inside civil society, an acute crisis caused by class oppositions within the exploitative society.

Gazzola’s thesis, 2009, on the fall of Teotihuacan is thus reported in a text that follows : "We suspect that between 600 and 650 AD, the lack of effective regulatory mechanisms facing social unrest The result was a widespread exodus and finally a fire in public buildings and temples, which would have gradually become ruins and then dismantled and looted from its founding offerings, which would be used to accompany new migrations. "

It’s only been 87 years since we studied the Cuicuilco site and there are certainly many major discoveries to be made ...

We publish here the theses of the specialists on the civilization of the site of Cuicuilco and its fall. The texts in French and Spanish are interposed by following each other.

Read in english

Read also

EN FRANÇAIS

« Selon Zelia Nuttall, « Cuicuilco » signifie : « Lieu de chant et de danse ». Dans le bassin du Mexique, à partir de 700 avant J.- C., certains établissements humains ont commencé à émerger qui ressemblaient à des villages ruraux, comme Zacatenco, Xico, Papalotla, Chalco, Ticomán, Atoto, Tetelpan, etc. C’est à cette époque que naissent les premiers centres cérémoniels, tels que El Cerro del Tepalcate, Tlapacoya, Ecatepec, Chimalhuacán et bien sûr Cuicuilco, dont nous discutons dans cette section.

Ainsi commença le développement culturel dans la vallée du Mexique. La population a commencé à se regrouper autour de ces centres, constituant la base de leur économie, de l’agriculture, de la pêche, de la chasse et de la cueillette. À Cuicuilco, les bases des plateformes ont été construites avec des corps en escalier bas en terre. Par la suite, ils ont été construits avec un revêtement en pierre volcanique et des crêtes de rivière, à la fois pour les plantes circulaires et rectangulaires sur lesquelles des temples ont été construits, faisant partie des premiers à apparaître. Par la suite, les superpositions de plates-formes rectangulaires et circulaires ont commencé, créant des escaliers et des rampes pour gravir le temple.

Jusqu’à l’an 800 avant J.-C., Cuicuilco montre une croissance en taille et en population ; 500 ans plus tard, il s’agira probablement du plus grand centre de la vallée du Mexique. À partir de l’an 200 avant J.-C., la chute du site commence et, en l’an 100 après J.-C., commence sa disparition.

Bien que, à l’époque, il était entouré de terres agricoles productives, Cuicuilco se trouve dès lors dans un environnement défavorable, formé par le manteau de lave irrégulier qui l’a recouvert pendant l’éruption du volcan Xitle. Cet événement devait accélérer l’abandon du site, vers le IIe siècle avant J.-C., depuis que les laves en flammes ont enseveli la plupart de ses monuments, dont seul le grand sous-sol circulaire a été soumis à une exploration à grande échelle. À proximité de la zone archéologique, il existe d’autres structures plus petites, bien que leurs caractéristiques indiquent qu’elles datent d’une époque différente de celle de la splendeur de Cuicuilco ; certaines d’entre elles ont été excavées et restaurées lors des travaux de construction du village olympique, en 1968, situés en face du site.

C’est à Cuicuilco qu’apparaît l’une des premières représentations de Huehuetéotl (ancien dieu du feu), représenté comme un vieil homme bossu portant un brasier pour se brûler le dos. À cet endroit, des enterrements radiaux ont été trouvés, c’est-à-dire l’avant du sous-sol circulaire avec des offrandes d’articles personnels et de nourriture. La sculpture trouvée sur le site est l’une des plus anciennes représentations connues de ce dieu ancien, recroquevillé et assis, qui porte un énorme brasier sur la tête. Il n’est pas surprenant que la divinité représente, d’une certaine manière, le volcan dont le cratère jette le feu comme un brasier qui l’appuie, Cuicuilco ayant dû vivre l’activité volcanique, avec toutes ses conséquences (tremblements, cendres, lave), d’un petit volcan situé au sud de Mexico, le Xitle. L’éruption de ce volcan a pris fin avec la colonisation de Cuicuilco, ses habitants devant émigrer vers d’autres lieux tels que Teotihuacán où nous retrouvons la figure de Huehuetéotl en pierre et avec les mêmes éléments qui la caractérisent. Un fait important est que ce dieu habite le centre de l’univers et que l’un de ses symboles est la figure cruciforme avec ses quatre côtés, qui symbolisent les quatre parties ou directions de l’univers.

La zone archéologique de Cuicuilco, au sud de la ville de Mexico, se distingue par son premier grand sous-sol en pierre connu en Méso-Amérique. Il s’agit d’une construction ronde d’environ 17 m de hauteur et de plus de 100 m de diamètre, qui a été escaladée au moyen d’une rampe construite à l’ouest de la ville. La hauteur du site est possible de placer environ 600 avant J-C., période au cours de laquelle il s’agissait de la plus importante colonie de la vallée du Mexique, et il est vraisemblable que c’était aussi le premier endroit à certaines caractéristiques urbaines de la région.

Le jeu de balle faisait partie des rituels compliqués qui souillaient la vie religieuse des peuples préhispaniques. Tradition ancestrale, le jeu de balle est l’une des nombreuses caractéristiques culturelles qui ont permis à Paul Kirchhoff d’unifier le vaste territoire qui s’étend du centre de la République mexicaine à l’Amérique centrale, sous le même terme : Méso-Amérique. Même des terrains de jeu de balle ont été trouvés dans le sud des États-Unis, démontrant que le jeu dépassait les frontières culturelles de l’Amérique centrale. Le tlachtli, comme on l’appelle dans la langue nahuatl, n’était pas pratiqué comme un simple sport.

Elle transcendait sur un plan presque mythique, dans lequel le jeu lui-même était la représentation théâtrale d’une grande guerre cosmique entre pouvoirs de jour et de nuit, plongés dans la double conception préhispanique de la lutte des contraires. La représentation du joueur qui tient une balle dans la main de Cuicuilco nous parle de l’antiquité de cette activité rituelle, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une petite sculpture réalisée il y a environ 700 ans. La bouche est entrouverte et ses grands yeux sont simulés par des lignes incisées caractéristiques de l’ère préclassique. Les cheveux et la coiffe sont marqués au moyen de la technique du pastillage, c’est-à-dire qu’il s’agit d’applications de la même boue ; la même chose que la ceinture ou le protecteur caractéristique des joueurs de la balle et de la balle elle-même.

La naissance du jeu de balle remonte beaucoup plus loin, entre 1500 et 1000 ans avant J.-C., pendant le développement de la civilisation olmèque de La Venta, au sein de la période préclassique ; culture née dans les forêts sauvages, qui fournissait le latex pour fabriquer les balles.

La pyramide de Cuicuilco est un sous-sol circulaire de 20 mètres de haut avec quatre cônes tronqués en gradins de différentes hauteurs. Sa base mesure 135 mètres de diamètre. Il a une rampe du côté ouest et un escalier du côté opposé. Sur le dernier corps de la plateforme, se trouvait le temple circulaire et à l’intérieur se trouvaient deux autels de boue. Par la suite, un quatrième corps très bas a été construit, le premier temple a été détruit et un nouveau temple a été construit. À l’intérieur, deux autels ovales reposant sur des pierres de rivière ont été placés.

Les fouilles archéologiques montrent que les constructeurs de Cuicuilco ont profité de la topographie du lieu, puisque le centre a commencé dans la partie ouest, relativement plate. Là, ils ont construit une base de boue et des pièces rudimentaires. Plus tard, avec l’augmentation de la population, ils ont profité de la partie est où se trouvait une colline de faible élévation, à côté desquels ils ont fixé le sous-sol circulaire décrit ci-dessus, de sorte que la rampe était plus haute que l’escalier au niveau du sol. Cette base reposait à son tour sur une plate-forme remplie artificiellement sur laquelle se trouvaient plusieurs autels. Des fouilles ont permis de conclure que la population s’est initialement installée dans la partie ouest.

EN ESPAÑOL

Según Zelia Nuttall, Cuicuilco significa : Lugar donde se hacen cantos y danzas. En la cuenca de México, a partir del año 700 a. de C. Comenzaron a surgir algunos asentamientos humanos que se asemejaban a aldeas rurales, entre ellos Zacatenco, Xico, Papalotla, Chalco, Ticomán, Atoto, Tetelpan, etc. Es en este periodo cuando surgen los primeros centros ceremoniales como El Cerro del tepalcate, Tlapacoya, Ecatepec, Chimalhuacán y por supuesto Cuicuilco, lugar del que nos ocupamos en esta sección.

Así comenzó el desarrollo cultural en el Valle de México. La población comenzó a agruparse alrededor de estos centros, siendo la base de su economía, la agricultura, la pesca, la caza y la recolección. En Cuicuilco se levantaron basamentos con bajos cuerpos escalonados hechos a base de barro. Posteriormente se edificaron con revestimiento de piedra volcánica y cantos de río, tanto para los de planta circular como rectangular sobre la cual se construían los templos, siendo de los primeros en aparecer. Posteriormente comenzaron las superposiciones de plataformas rectangulares y circulares, creando escalinatas y rampas para poder subir al templo.

Hacia el año 800 a. C., Cuicuilco presenta un crecimiento en tamaño y población, 500 años más tarde, es probable que fuera el centro más grande en el Valle de México. A partir del año 200 a. de C. Comienza la caída del sitio y para el año 100 inicia su desaparición.

Si bien en su momento se encontraba rodeada por productivas tierras agrícolas, Cuicuilco hoy se ubica en un medio poco propicio, formado por el irregular manto de lava que la cubrió durante la erupción del volcán Xitle. Este evento debió acelerar el abandono del sitio, hacia el siglo II a. C., ya que las candentes lavas sepultaron la mayoría de sus monumentos, de los cuales sólo el gran basamento circular ha sido objeto de exploraciones a gran escala. En las cercanías de la zona arqueológica, existen otras estructuras de menor tamaño, aunque sus características indican que son de una época distinta a la del esplendor de Cuicuilco ; algunas de ellas fueron excavadas y restauradas durante los trabajos de construcción de la Villa Olímpica, en 1968, situada frente al sitio.

Fue en Cuicuilco donde aparece una de las primeras representaciones de Huehuetéotl (dios viejo del fuego), el cual era representado como un anciano jorobado que llevaba un brasero para el fuego sobre la espalda. En este lugar se han encontrado entierros radiales, es decir, el frente del basamento circular con ofrendas de objetos personales y alimentos. La escultura encontrada en el sitio es una de las representaciones más antiguas que se conocen de este dios anciano, encorvado y sedente que lleva un enorme brasero sobre la cabeza. No es de extrañar que la deidad represente, en cierta forma, el volcán cuyo cráter arroja fuego a manera del brasero que porta encima de él, ya que Cuicuilco debió de vivir la actividad volcánica, con todas sus consecuencias (temblores, cenizas, lava), de un pequeño volcán que se encuentra el sur de la Ciudad de México, el Xitle. La erupción de este volcán acabó con el asentamiento de Cuicuilco, teniendo sus pobladores que emigrar a otros lugares como Teotihuacán en donde nuevamente vemos la figura de Huehuetéotl hecho en piedra y con los mismos elementos que le son característicos. Un dato importante es que este dios habita el centro del universo y uno de sus símbolos es la figura cruciforme con sus cuatro lados, que simbolizan las cuatro partes o rumbos del universo.

La zona arqueológica de Cuicuilco, al sur de la ciudad de México, sobresale por contar con el primer basamento de piedra de grandes dimensiones conocido en Mesoamérica. Esta es una construcción redonda de aproximadamente 17 m de altura y más de 100 m de diámetro, a la que se subía por medio de una rampa, construida en su costado oeste. El apogeo del sitio es posible situarlo alrededor del año 600 a. C., periodo en el que fue el asentamiento más importante del Valle de México, y es plausible que también fuera el primer lugar con ciertas características urbanas en esta región.

El juego de pelota formó parte de los complicados rituales que tiñeron la vida religiosa de los pueblos prehispánicos. De tradición ancestral, el Juego de Pelota es uno de los muchos rasgos culturales que permitieron a Paul Kirchhoff unificar el vasto territorio que abarca desde el centro de la República Mexicana hasta Centroamérica, bajo un mismo término : Mesoamérica. Inclusive se han encontrado canchas de Juego de Pelota en el sur de Estados Unidos, lo que demuestra que el juego rebasó las fronteras culturales de la América media. El tlachtli, como se le conoce en lengua náhuatl, no era practicado como un mero deporte.
Trascendió a un plano casi mítico, en el que el juego mismo era la representación teatral de una gran guerra cósmica entre los poderes nocturnos y diurnos, inmersa en la concepción dual prehispánica de la lucha de los contrarios, los opuestos. Sobre la antigüedad de esta actividad ritual nos habla la representación del jugador que lleva una pelota en la mano proveniente de Cuicuilco, es decir, hablamos de una pequeña escultura manufacturada en un periodo de hace 700 años, aproximadamente. La boca está entreabierta y sus grandes ojos son simulados por líneas incisas características de la época preclásica. Por medio de la técnica del pastillaje se marca la cabellera y el tocado, es decir, son aplicaciones del mismo barro ; lo mismo que el cinturón o protector característico de los jugadores de pelota y la pelota misma.

El nacimiento del Juego de Pelota se remonta mucho más atrás, entre 1,500 a 1,000 años a. C., durante el desarrollo de la civilización olmeca de La Venta, en el Preclásico Interior ; cultura nacida entre selvas huleras, que proveían el látex para manufacturar las pelotas.

La llamada Pirámide de Cuicuilco es un basamento de planta circular de 20 metros de altura con cuatro conos truncados escalonados de diferentes alturas. Su base mide 135 metros de diámetro. Tiene una rampa en su costado occidental y una escalinata del lado opuesto. Sobre el último cuerpo estaba el templo circular y en su interior había dos altares de lodo. Posteriormente se edificó un cuarto cuerpo muy bajo, se destruyó el primer templo y se construyó otro nuevo. En su interior se colocaron dos altares ovalados basándose en piedras de río.

Las investigaciones arqueológicas muestras que los constructores de Cuicuilco aprovecharon la topografía del lugar, ya que el centro comenzó en la parte occidental, que era relativamente plana. Ahí levantaron un basamento de lodo y algunos cuartos rudimentarios. ;más tarde, con el aumento de la población aprovecharon la parte oriental donde había una loma de poca elevación, junto a ella adosaron el basamento circular anteriormente descrito, por lo cual la rampa quedaba a una mayor altura que la escalinata a nivel del terreno. Este basamento descansaba a su vez sobre una plataforma rellena artificialmente en la cual había varios altares. Por excavaciones realizadas, se ha llegado a la conclusión de que el lado occidental fue donde se asentó inicialmente la población.

Source

EN FRANÇAIS

Cuicuilco est un site archéologique situé sous la lave basaltique du volcan Xitle et dont nous ne connaissons que quelques-uns de ses vestiges. Il a été vu comme faisant partie d’une séquence culturelle unilinéale allant de Tlatilco à Cuicuilco, Teotihuacan, Tula et enfin Tenochtitlan. Cuicuilco a été considéré comme le plus ancien exemple de développement urbain, qui s’est arrêté en raison d’une éruption volcanique. L’analyse d’informations géologiques et archéologiques permet d’étudier les aspects d’une agglomération présentant des caractéristiques particulières, différente de celle de Teotihuacan.

Cuicuilco est un site archéologique très peu connu, recouvert sur la majeure partie de sa surface par les coulées de lave basaltique associées au volcan Xitle, qui a formé le San Angel ou Tlalpan Pedregal. Avant les premières fouilles archéologiques de Byron Cummings, entre 1922 et 1925, au début du XXe siècle, la partie supérieure de la pyramide principale entourée de lave, connue à l’époque sous le nom de « sanctuaire de Tlalpan » ”, Sur lequel son origine naturelle ou humaine a été discutée. De plus, à environ 500 m au sud-ouest, la pyramide Peña Pobre se trouve, à proximité d’une coulée de lave et dans la même direction sud-ouest, à 1 km, de la pyramide de Tenantongo, également dépourvue de lave. Les deux pyramides sont plus petites que la principale, appelée Cuicuilco A ; Enfin, à 450 mètres au sud-ouest se trouve la zone appelée Cuicuilco B, qui comprend une autre pyramide partiellement recouverte de lave, des plates-formes résidentielles disposées en grille, des restes de murs, des excavations coniques tronquées, des sépultures, des matériaux céramiques, des métates, obsidienne et silex.

Dans le Pedregal, des vestiges archéologiques ont été découverts dans plusieurs carrières de blocs de basalte, notamment à San Ángel, Coyoacán, Tlalpan, Chimalistac, Tizapán, Copilco et Santa Úrsula ; À cet égard, la Direction des études archéologiques et ethnographiques a entrepris en 1917 une série d’explorations systématiques des vestiges archéologiques du Pedregal (Beyer, 1918). Plusieurs géologues, archéologues et spécialistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, tels Ernest Wittich, Hermann Beyer, Ezequiel Ordóñez, Mariano Bárcena et Alfonso Herrera, entre autres, ont mené des études sur le Xitle et le Pedregal de San Ángel et ont enregistré la stratigraphie sous la lave en plusieurs points, en relation directe avec la présence de l’homme de l’époque -Pedregalense, Pedregalense et Pos-Pedregalense ; différents archéologues les ont également appelés "Olmecs", culture de la montagne ou des collines, horizon archaïque et culture antérieure à Teotihuacan. L’étude détaillée de la séquence éruptive du Xitle et de sa zone d’implication est essentielle pour comprendre le paysage et la topographie occupés par les établissements humains du Pré-Pedregalense et leurs conséquences.

L’éruption du Xitle

Les matériaux volcaniques associés à l’éruption du Xitle ont quitté le flanc nord de la montagne d’Ajusco et sont descendus de 3 150 à 2 250 mètres d’altitude ; Des fleuves de lave liquide incandescente, entre 500 et 800, ont rempli une dépression entre Tlalpan, Coyoacán, San Ángel et Tizapán, couvrant une zone globale de malpas de plus de 70 km², définie à ce moment-là comme la plus récente éruption du Le bassin de Mexico (nous savons aujourd’hui qu’une éruption ultérieure a été celle de Cerro Pelado, située à 10 km au sud de Xitle). Ernest Wittich, dans une étude magnifique et détaillée de la géologie du Pedregal, a déclaré : « C’est une conviction générale que cet immense courant volcanique tire son origine du cratère d’un volcan appelé« Xitle » (qui signifie le nombril), mais c’est comme ça ; ce cratère est rond et absolument intact et ne vomit jamais un ruisseau de lave mais uniquement des tufs et des cendres volcaniques. Le magma des éboulis s’est frayé un chemin entre les Xitle et les Ajusco, par une ou plusieurs fissures » (Wittich, 1919, p. 101). Cette affirmation intéressante nécessite actuellement des études détaillées. Des fragments de lave, des roches et des bombes volcaniques ont été dispersés autour du cratère du Xitle ; En outre, diverses émanations de lave pumitique à forte teneur en vésicules à gaz (tezontle) et en cendres, qui sont les matériaux les plus nobles, ont été dispersées dans l’atmosphère et transportées principalement par les vents dominants du sud-ouest-nord-ouest. Déjà dans la plaine, la lave recouvrait les lomeríos et entourait les collines préexistantes d’andésite, telles que Zacayuca et Zacatepec. Dans les coupes des carrières à plusieurs endroits du Pedregal, il a été enregistré qu’avant l’expulsion des coulées de lave, une forte éruption de tufs et de cendres se produisait, probablement projetée par le cratère du Xitle. Les pluies de cendres étaient abondantes et les dépôts de tuffeau occupaient plusieurs endroits dans le bassin du Mexique ; il est possible que des personnes et des animaux soient morts à la suite de ces éruptions, car des restes de squelettes humains et animaux ont été rapportés dans la couche de cendres recouverte de lave. Les coupes stratigraphiques des carrières ont été enregistrées en plusieurs points, généralement situés au bord des déversements de lave, par exemple à San Ángel et Chimalistac.

La coupe stratigraphique d’une autre carrière de San Lucas Chimalistac, étudiée par Ernest Wittich et Hermann Beyer (Beyer, 1918, p. 5), montre une stratigraphie similaire à la précédente et présente également des sédiments de tourbe ou de boue marécageuse à forte teneur en légumes, un processus de décomposition. Il est mentionné que les "tépalcates noirs" trouvés dans la couche de tourbe ont été noircis par la chaleur de la base de lave et par la teneur élevée en matière organique végétale.

Dans ces profils, la lave recouvre directement une couche de fines cendres provenant d’une éruption antérieure et celles-ci reposent sur des formations de tourbe allant de l’ancien lagon à la région de San Angel. Il est nécessaire de rechercher si cette "ancienne lagune" correspond à l’ère pré-éruptive de ce qui était le lac de Xochimilco en 1521 ou s’il s’agit d’une lagune qui se situait peut-être à environ 15 m au-dessus, au pied de la basse montagne de l’Ajusco. À notre connaissance, à l’ère Teotihuacan, après l’éruption de Xitle, les plages du lac Xochimilco se trouvaient à 2 ou 5 km plus au nord de la population actuelle de San Ángel et du lac ou de la nappe d’eau détectés. à Cuicuilco, il est situé à 24 m au-dessus du lac de Xochimilco, comme on le verra plus loin (Lugo-Hubp et al., 2001).

La présence de tourbe ou de marécage avec des restes de végétation lacustre, la présence de nombreux blocs de ruisseaux dans la stratigraphie et l’architecture de Cuicuilco indiquent clairement que la colonie de Cuicuilca et d’autres villages et hameaux tels que Copilco se trouvaient au centre rivière, lac et riche en végétation. Il est à noter que dans la couche ou les couches de tourbe de marécage ou de sédiments lacustres, la teneur élevée en charbon et en cendres, dont l’origine peut probablement être expliquée par les incendies de forêt et de végétation causés par les éruptions volcaniques ; Une autre possibilité est que les pratiques agricoles des cultures pré-Pedregalenses incluaient un certain type de brûlage pour nourrir les cultures. L’expérience et les études sur le processus éruptif de Paricutín en 1943-1952, similaires à celles du Xitle, bien que dans des conditions topographiques et culturelles différentes, montrent qu’il n’y a pas eu de morts humaines et que la population a eu le temps de démanteler des parties utiles de leurs maisons , mais les cendres pluies ont ruiné la végétation et les sources d’eau dans une vaste zone.

Alejandro Pastrana Archéologue de l’ENAH. Chercheur à la Direction des études archéologiques de l’INAH. Ses recherches portent sur l’exploitation, la production et la distribution d’obsidienne par les sociétés préhispaniques en Méso-Amérique. Il a mené des études sur Cuicuilco et ses relations avec la séquence éruptive du volcan Xitle.

Pastrana, Alejandro, "L’éruption de Xitle et son affectation à Cuicuilco", archéologie mexicaine no. 151, pp. 46-55.

EN ESPAÑOL

Cuicuilco es un sitio arqueológico que yace bajo la lava basáltica del volcán Xitle y del que conocemos únicamente algunos de sus restos. Se le ha visto como parte de una secuencia cultural unilineal que va de Tlatilco a Cuicuilco, Teotihuacan, Tula y finalmente Tenochtitlan. Cuicuilco ha sido considerado como el ejemplo más temprano del desarrollo del urbanismo, que se detuvo debido a una erupción volcánica. El análisis de la información geológica y arqueológica permite estudiar aspectos de un asentamiento con características particulares, diferentes de Teotihuacan.

Cuicuilco es un sitio arqueológico muy poco conocido, cubierto en la mayor parte de su superficie por los flujos de lava basáltica asociados al volcán Xitle, que formaron el Pedregal de San Ángel o de Tlalpan. Antes de las primeras excavaciones arqueológicas de Byron Cummings, entre 1922 y 1925, a principios de siglo XX se podía observar directamente en el malpaís del pedregal la parte superior de la pirámide principal rodeada de lava, conocida en esa época como “el Adoratorio de Tlalpan”, sobre el que se discutía su origen natural o humano. Asimismo, a 500 m aproximadamente, al suroeste, se sitúa la pirámide de Peña Pobre, cercana a un flujo de lava y en la misma dirección suroeste, a 1 km, la pirámide de Tenantongo, también libre de lava. Ambas pirámides son de menor volumen que la principal, llamada Cuicuilco A ; por último, a 450 m al suroeste de ésta se localiza el área llamada Cuicuilco B, que comprende otra pirámide parcialmente cubierta de lava, plataformas habitacionales dispuestas en una traza de retícula, restos de muros, excavaciones troncocónicas, entierros, materiales cerámicos, metates, obsidiana y pedernal.

En el Pedregal se descubrieron restos arqueológicos en varias canteras de bloques de basalto para construcción, como en San Ángel, Coyoacán, Tlalpan, Chimalistac, Tizapán, Copilco y Santa Úrsula ; al respecto la Dirección de Estudios Arqueológicos y Etnográficos emprendió en 1917 una serie de exploraciones sistemáticas de los yacimientos de restos arqueológicos bajo el Pedregal(Beyer,1918).Varios geólogos, arqueólogos y estudiosos de finales del siglo XIX y principios del XX, como Ernest Wittich, Hermann Beyer, Ezequiel Ordóñez, Mariano Bárcena y Alfonso Herrera, entre otros, realizaron estudios del Xitle y del Pedregal de San Ángel y registraron la estratigrafía bajo la lava en varios puntos, en relación directa con la presencia del hombre de las épocas Pre-Pedregalense, Pedregalense y Pos-Pedregalense ; diferentes arqueólogos les llamaron también “olmecos”, cultura de la Montaña o de los Cerros, horizonte Arcaico y cultura pre-teotihuacana. El estudio detallado de la secuencia eruptiva del Xitle y su área de afectación es básica para comprender el paisaje y la topografía que ocupaban los asentamientos humanos del Pre-Pedregalense y las consecuencias que sufrieron.

La erupción del Xitle
Los materiales volcánicos asociados con la erupción del Xitle salieron del flanco norte de la montaña del Ajusco, y descendieron de 3 150 a 2 250 msnm ; los ríos de lava líquida incandescente, de entre 500 y 800 oC, rellenaron una depresión entre Tlalpan, Coyoacán, San Ángel y Tizapán, abarcando una superficie global de malpaís de más de 70 km2, definida en esa época como la erupción más reciente de la Cuenca de México (hoy sabemos que una erupción posterior fue la del Cerro Pelado, ubicado a 10 km al sur del Xitle). Ernest Wittich, en un magnífico y detallado estudio de geología del Pedregal, planteó que : “Era creencia general, que esa inmensa corriente volcánica tomó su origen del cráter de un volcancito llama- do ‘Xitle’ (que significa el Ombligo), pero no es así ; ese cráter es redondo y [se halla] absolutamente intacto y nunca vomitó una corriente de lava sino solamente tobas volcánicas y cenizas. El magma del pedregal se abrió camino entre el Xitle y la población Ajusco, por una o varias grietas” (Wittich, 1919, p. 101). Esta interesante afirmación requiere actualmente de estudios detallados. Fragmentos de lava, rocas y bombas volcánicas fueron esparcidos alrededor del cráter del Xitle ; además, diversas emanaciones de lava pumítica con un alto contenido de vesículas de gases (tezontle) y cenizas, que son los materiales más finos, fueron esparcidas en la atmósfera y transportadas principalmente por los vientos dominantes del sureste-noroeste. Ya en la llanura, la lava cubrió lomeríos y rodeó los cerros preexistentes de andesita, como el Zacayuca y el Zacatepec. En los cortes de las canteras en varios puntos del Pedregal, quedó registrado que antes de la expulsión de los flujos de lava, tuvo lugar una fuerte erupción de tobas y cenizas, probablemente arrojadas por el cráter del Xitle. Las lluvias de ceniza fueron abundantes y los depósitos de tobas ocuparon varios lugares en la Cuenca de México ; es posible que a causa de esas erupciones murieran personas y animales, pues se reportaron restos óseos humanos y animales en la capa de ceniza que fue cubierta por la lava. Se registraron los cortes estratigráficos de las canteras en varios puntos, generalmente ubicados en los bordes de los derrames de lava, por ejemplo en San Ángel y Chimalistac.

El corte estratigráfico de otra cantera en San Lucas Chimalistac, estudiada por Ernest Wittich y Hermann Beyer (Beyer, 1918, p. 5), muestra una estratigrafía similar a las anteriores y también presenta sedimentos de turba o lodo pantanoso con alto contenido de vegetales en proceso de descomposición ; se menciona que los “tepalcates negros” encontrados en la capa de turba se ennegrecieron por el calor de la base de lava y el alto contenido de materia orgánica vegetal.

En esos perfiles la lava cubre directamente una capa de cenizas finas de una erupción anterior y éstas descansan encima de formaciones de turba de la antigua laguna hasta la zona de San Ángel. Es necesario investigar si esa “antigua laguna” corresponde a la época pre-eruptiva de lo que fue el lago de Xochimilco en 1521 o bien si se trata de una laguna que posiblemente estaba ubicada unos 15 m más arriba, sobre el pie de monte bajo del Ajusco. Hasta donde sabemos, en la época teotihuacana, después de la erupción del Xitle, las playas del lago de Xochimilco se encontraban de 2 a 5 km más al norte de la población actual de San Ángel, y el lago o cuerpo de agua que se detectó en Cuicuilco se encuentra 24 m arriba del lago de Xochimilco, como se verá más adelante (Lugo-Hubp et al., 2001).
Las evidencias de turba o pantano con restos de vegetación lacustre, la presencia de numerosos cantos rodados de arroyos en la estratigrafía y en la arquitectura de Cuicuilco, son claros indicadores de que el asentamiento cuicuilca y otras aldeas y caseríos como Copilco estaban en un medio eminentemente fluvial, lacustre y rico en vegetación. Es de notar en la capa o capas de sedimentos de turba pantanosa o bien lacustres el alto contenido de carbón y cenizas, cuyo origen posiblemente se pueda explicar por los incendios del bosque y vegetación provocados por erupciones volcánicas ; otra posibilidad es que las prácticas agrícolas de las culturas Pre-Pedregalenses incluyeran algún tipo de quema para nutrir de carbón los cultivos. La experiencia y los estudios del proceso eruptivo del Paricutín en 1943-1952, que fue similar al del Xitle, aunque en condiciones topográficas y culturales diferentes, nos muestran que no hubo muertes humanas y que la población tuvo tiempo de desmantelar partes útiles de sus casas, pero las lluvias de ceniza arruinaron la vegetación y fuentes de agua en una gran área.

Alejandro Pastrana. Arqueólogo por la ENAH. Investigador de la Dirección de Estudios Arqueológicos del INAH. Sus temas de investigación son la explotación, producción y distribución de la obsidiana por las sociedades prehispánicas en Mesoamérica. Ha realizado estudios sobre Cuicuilco y su relación con la secuencia eruptiva del volcán Xitle.

Pastrana, Alejandro, “La erupción del Xitle y su afectación a Cuicuilco”, Arqueología Mexicana núm. 151, pp. 46-55.

Source

EN ESPAÑOL

Leer aqui : Cuicuilco, una piramide de una civilizacion desconocida

EN FRANÇAIS

Un sentier de près de quatre mètres de haut, situé dans la zone archéologique de Cuicuilco, pourrait signifier la première apparition de l’axe mondial dans la région des hauts plateaux mésoaméricains, a déclaré l’archéologue Mario Antonio Pérez Campa, qui dirige le projet archéologique dans la région.

La stèle, située sur le sol originel de la vallée où se trouve le principal tertre ou pyramide de la région de Cuicuilco, au sud de cette ville, est une longue pièce de 3,85 mètres qui présente des symboles gravés à sa surface (cercles et losanges) qui, selon Une théorie de l’archéologue Marisela Ayala pourrait signifier l’une des premières représentations cosmologiques du passé.

Au cours d’une conférence qu’il a donnée au Musée national d’histoire, dans le cadre du diplôme de Chapultepec, Histoire d’un château, Pérez Campa a déclaré que, selon des figurines découvertes il y a longtemps par d’autres chercheurs, Cuicuilco pourrait être l’un des premiers villages installés la région de l’Altiplano.

Défini par le spécialiste comme un site "malchanceux" parce que les tentatives pour étudier la région à travers l’histoire ont toujours eu une fin désespérée, a-t-il noté, est particulièrement important car il antécédent plus direct de la culture de Teotihuacan.

Cuicuilco, a-t-il ajouté, "a un poids spécifique pour la côte du Pacifique, est une culture qui constitue le précédent clair de Teotihuacan, en termes de planification, d’architecture précoce de Teotihuacan et de divinités". La chute de la région après avoir été recouverte de lave du volcan Xitle, a permis à Teotihuacan de se renforcer, a-t-il ajouté.

Cuiculco était à l’origine située dans une zone de 6 à 7 kilomètres carrés et a vécu son époque de splendeur dans les années 250 à 400 avant JC, lorsqu’elle est devenue composée de 11 collines et d’un village environnant.

"Malheureusement - a noté le spécialiste – ce site a été sacrifié après le projet du village olympique" dans les années soixante, composé de seulement trois bâtiments et demi.

Cependant, la principale découverte dans les années vingt, réalisée par l’archéologue mexicain Manuel Gamio, contient des caractéristiques spécifiques qui la rendent unique dans toute la région mésoaméricaine.

Parmi ceux-ci, a-t-il dit, un bâtiment en pierre de 25 mètres, ainsi que deux d’une plate-forme en terre compactée d’un diamètre de 110 mètres au sommet, ce qui en fait un lieu où tout le village a participé lors de cérémonies religieuses, "parce que c’est un espace où mille personnes pourraient facilement s’intégrer."

Cuicuilco, qui, selon le spécialiste qui a travaillé sur divers projets archéologiques dans le pays, principalement issus de la culture maya, a atteint 20 000 habitants, est encore inconnue de la grande majorité des habitants et des chercheurs de la ville, qui, à défaut Les informations sur la région ne pouvaient pas l’étudier.

Pour cette raison, depuis qu’il a repris le projet dans la région, en 1996, en tant que directeur, lui et son groupe de collaborateurs ont effectué une série de fouilles et d’investigations dont ils ont l’intention de publier les résultats.

"Nous récapitulons, nous avons le sillage, nous allons publier tout ce que nous avons étudié afin que les gens aient enfin une vision de Cuicuilco avec sa totalité et sa complexité ; cette année la première phase se terminera et je pense que nous aurons deux grandes réalisations correspondantes à la suite et ce que nous publierons ".

Malgré cela, il a estimé qu’il faudrait deux ou trois générations pour savoir réellement ce qu’est Cuicuilco, car la plupart des terres sur lesquelles elle se trouve sont ensevelies sous la lave du volcan Xitle.

Il y a peut-être "nous allons trouver d’autres structures, des temples, des divinités, le jeu de balle, l’architecture que nous n’avons pas encore trouvé, je pense que nous allons trouver une grande diversité d’éléments qui pourront nous situer dans la façon dont le village a été atteint ville et comment Teotihuacan a été configuré à partir de là ", a-t-il ajouté.

Le diplômé de "Chapultepec, Histoire d’un château. De l’archéologie au XXIe siècle" se poursuivra jusqu’au 25 mai avec la participation d’intervenants renommés dans les domaines de l’anthropologie, de l’histoire et des sciences.

Cuicuilco

La plus ancienne occupation connue à Cuicuilco, "le lieu de fabrication des chants et des danses", s’est déroulée de 2100 à 1 800 ans av. J.-C. A cette époque, le centre cérémoniel a été construit, dont l’occupation s’est étendue à environ 100 av. J.-C. Autour de 1000-800 av. J.-C., les premières plates-formes coniques-tronquées, ovales, en terre sont apparues. Apparemment, ces groupes de structures formaient des centres de plus grande hiérarchie et fonctionnaient comme des en-têtes régionaux. À Cuicuilco, il y avait un culte aux morts, comme l’indiquent les sépultures découvertes devant le sous-sol circulaire, dans lesquelles se trouvaient des offrandes constituées d’objets personnels et de nourriture. Au début de la période classique (100 av. J.-C.), avec le développement de Teotihuacan, la population de Cuicuilco semble avoir connu un stade de déclin. Apparemment, le site a été abandonné après l’éruption du Xitle, environ 400 après J.-C.

Pyramide principale

C’est une pyramide conique tronquée de grand plan circulaire, formée de quatre cônes tronqués superposés et reliés par des escaliers et des rampes ; Sa façade principale fait face à l’est. Ce bâtiment a été construit en pierre et rempli de terre, ce qui forme un noyau très comprimé. Dans chacune des quatre phases de construction, un autel était inclus dans la partie centrale supérieure de la pyramide. Sa plate-forme supérieure, où se trouvait un autel, était atteinte par une rampe d’accès à l’est. Cette construction était recouverte de deux couches superposées qui se sont effondrées pour former les corps décalés qui sont actuellement observés. Les quatre constructions différentes ont eu lieu entre 800 et 600 av. J.-C. Sur le dernier corps de la pyramide, un temple circulaire a été construit, construit en deux étapes, dans lequel deux autels ovales de rochers ont été placés.

Plate-forme surélevée

Une plate-forme circulaire a été construite à partir du dernier étage du cône tronqué, entre 550 et 500 av. La garniture recouvrait complètement l’autel de rochers. Pour monter, une rampe a été construite à l’ouest du grand sous-sol.

Structure E-1

Avec une autre structure, située plus à l’est, elle formait un petit carré. On a retrouvé ici deux figurines serpentines entre 150 et 250 de notre époque.

Cuicuilco B.

Il est situé à l’intérieur du logement de Villa Olímpica. Il se compose de 11 bâtiments de différentes étapes, dont quatre ont été sauvés. La structure IX correspond à la préclassique moyenne (1000-800 av. J.-C.) et est partiellement recouverte de lave. C’est un cône tronqué avec un sol ovale et une façade en escalier sans revêtement en pierre. Les bâtiments VI et VIII forment un groupe appelé théâtre grec. À l’intérieur du second, une plate-forme terrestre a été trouvée entre 800 et 600 av. L’aspect actuel de ces bâtiments correspond à 100 av. J.-C.-1 après J.-C. Dans la structure II, deux niveaux d’occupation ont été identifiés ; la plus ancienne correspond à 400-200 avant J.-C, lorsque les pièces à plancher carré et une clôture de protection commencent à être utilisées ; la seconde survient entre 200 et 100 av. J.-C., avec l’apparition du plan rectangulaire et des murs intérieurs pour la division des appartements.

Peña Pobre Mound

Comme le bâtiment principal ou la pyramide de Cuicuilco, il a une forme de cône tronqué, avec un sol ovale, caractéristique du préclassique moyen (1000-800 av. J.-C.). Cette structure n’a pas été explorée.

Preuves probables de l’origine de la dualité, dans les cultures mésoaméricaines

Parmi les vestiges récemment étudiés, il y a une série d’autels qui correspondent aux différentes époques du Grand Basament ou de la Pyramide Circulaire de Cuicuilco.

Selon les études multidisciplinaires menées jusqu’à présent dans la zone archéologique de Cuicuilco - l’un des premiers établissements de la vallée du Mexique, dont l’émergence se situe en l’an 200 (avant J.-C.) - le début de la dualité dans la mythologie de la Les cultures mésoaméricaines pourraient y être documentées archéologiquement, a déclaré Mario Pérez Campa, responsable depuis 1996 des fouilles sur le site.

Lors de son discours au "Château de Chapultepec" au Musée national d’histoire, le spécialiste a expliqué que parmi les vestiges récemment étudiés, il existe une série d’autels correspondant aux différentes époques du Grand Basament ou de la Pyramide circulaire de Cuicuilco. , qui a deux rampes, et que, avec d’autres éléments tels que des peintures et des glyphes, ont été interprétés comme l’origine possible de la dualité dans la mythologie des cultures mésoaméricaines : jour et nuit par exemple.

Selon Pérez Campa, les recherches commencent à établir des points de vue différents de ceux proposés au début du XXe siècle. Un exemple en est la découverte d’une pièce appelée Estela de Cuicuilco, située à environ 40 centimètres au-dessus de la Terre, dans un couloir situé du côté est de la pyramide, ce qui en principe était considéré comme une sorte de représentation associée aux cycles. de la nature.

"Mais ce n’est pas ainsi, at-il poursuivi, nous avons fouillé et nous avons découvert qu’il s’agissait d’une œuvre placée au début de la construction de la pyramide, c’est-à-dire en l’an 800 ou plus (avant JC).

"Sur l’un des côtés découverts, nous avons identifié une série de glyphes et de marques que nous avons étudiés au cours des dernières années. Comme il s’agit d’un travail interdisciplinaire, le travail archéologique est fondé sur les hypothèses de divers spécialistes.

"Ils nous ont donné plusieurs définitions, allant de celles associées aux dates - peut-être au début de la construction - ou à un autre événement pertinent. Mais celui qui me semble le plus exact est celui qui propose que ce soit la représentation du mythe qui explique l’origine de l’univers dans le monde mésoaméricain ".

Pérez Campa a souligné plus tard que cette théorie explique l’une des premières représentations de l’axe mundi, plaçant l’arbre comme origine de l’univers et la grotte, la mâchoire du monstre d’où naît la vie.

"L’étape suivante consistera à extraire le sillage et à voir ce qui se cache en dessous. Nous pensons qu’une offre pourrait être localisée, dont l’analyse nous aidera à déterminer plus précisément sa signification."

L’archéologue a commenté les recherches effectuées ces dernières années dans la région, en particulier dans la pyramide située sur le site de l’École nationale d’anthropologie et d’histoire (ENAH), qui ont donné lieu à diverses interprétations des origines. de l’ancienne ville préhispanique.

Cuicuilco, a-t-il déclaré, est un exemple du processus d’évolution d’un village à une ville, car bien que la présence humaine dans la région se situe à la date susmentionnée, la période de construction de ses bâtiments correspond à l’an 800 (avant J.-C.). et sa floraison jusqu’à 400 av. J.-C.

Paradoxalement, cette colonie prospère succombée par la force des montagnes voisines depuis environ 200 av. J.-C., le volcan Xitle est entré en éruption, enterrant partiellement la région de lave, ce qui a permis sa conservation jusqu’en 1922, date de sa redécouverte.

Les premières investigations ont été menées par l’archéologue américain Byron Cummings, qui a travaillé et restauré différents bâtiments tels que le Grand Basique Circulaire de Cuicuilco entre 1922 et 1925.

Pour la construction de cette ville, les Cuicuilcas ont utilisé des sables et des pierres dans leur forme originale, ainsi que certains principes architecturaux de base, tels que le placement de chaque pièce en fonction de ses caractéristiques physiques et de son poids. N’oubliez pas que les habitants de la région ne connaissaient pas la taille de la pierre.

Selon les études de Pérez Campa, les pièces de la pyramide sont orientées vers l’ouest, en parfaite synchronisation avec les périodes du solstice d’été, comme cela a été fait par la suite dans des villes comme Teotihuacan.

"Ces caractéristiques constructives définissaient le style architectural et l’utilisation des bâtiments afin de créer une proto-ville - car elle ne possède pas de trace délimitée ni de drainage - pratiquement unique dans le moment historique dans lequel elle s’est produite, puisqu’un autre peuple mésoaméricain ne possédait pas un tel développement constructif.

Perez Campa a déclaré qu’une superficie de 24 hectares est actuellement protégée, un chiffre qui représente moins du quart du total occupé par Cuicuilco à l’origine, et qui ne peut plus être exploré en raison de la croissance de la zone urbaine.

Cependant, a-t-il dit, à travers les vestiges étudiés, d’importantes caractéristiques de son organisation religieuse et politique ont été établies.

Un exemple de ceci est l’orientation de la pyramide elle-même, "parce que si vous vous placez au sommet, vous pouvez apprécier ce que pourrait être le premier Calendrier Horizon Méso-américain.

Enfin, Pérez Campa a déclaré que beaucoup de choses trouvées à Cuicuilco sont considérées comme uniques ou comme principe de développement d’autres communautés ; "Simplement parce qu’il n’y a aucune référence avec laquelle nous puissions le comparer. Cela indique que nous le sommes aussi avant les débuts des villes du bassin de Mexico."

EN ESPAÑOL

Una estela de casi cuatro metros de altura, localizada en el área arqueológica de Cuicuilco, podría significar la primera aparición del axis mundo en la zona del Altiplano Mesoamericano, reveló el arqueólogo Mario Antonio Pérez Campa, quien dirige el proyecto arqueológico de la zona.

Una estela de casi cuatro metros de altura, localizada en el área arqueológica de Cuicuilco, podría significar la primera aparición del axis mundo en la zona del Altiplano Mesoamericano, reveló el arqueólogo Mario Antonio Pérez Campa, quien dirige el proyecto arqueológico de la zona.

La estela, ubicada sobre el piso original del valle donde se encuentra el montículo principal o pirámide del área de Cuicuilco, al sur de esta ciudad, es una larga pieza de 3.85 metros muestra símbolos grabados en su superficie (círculos y rombos) que, según una teoría de la arqueóloga Marisela Ayala, podrían significar una de las primeras representaciones cosmológicas del pasado.

Durante una conferencia que dictó en el Museo Nacional de Historia, como parte del diplomado Chapultepec, Historia de un Castillo, Pérez Campa dijo que de acuerdo con figurillas encontradas tiempo atrás por otros investigadores, Cuicuilco podría ser una de las primeras aldeas que se asentaron en la zona del Altiplano.

Definido por el especialista como un sitio que "ha corrido con mala suerte" debido a que los intentos por estudiar la zona a través de la historia siempre han tenido un final funesto, la zona, anotó, reviste especial importancia debido a que se trata del antecedente más directo de lo que fue la cultura de Teotihuacan.

Cuicuilco, abundó, "tiene un peso específico hacia la costa del Pacífico, es una cultura que es el claro precedente de Teotihuacan, en términos de planeación, de arquitectura teotihuacana temprana, de las deidades". La caída de la zona después de ser cubierta con la lava del volcán del Xitle, permitió que Teotihuacan se fortaleciera, agregó.

Originalmente Cuiculco estuvo localizada en un área de 6 a 7 kilómetros cuadrados y vivió su época de esplendor en los años 250 a 400 antes de Cristo, cuando llegó a estar compuesta por hasta 11 montículos y una aldea circundante.

"Desgraciadamente -anotó el especialista- fue sacrificada en pos del proyecto de la Villa Olímpica" en la década de los sesenta, quedando compuesta por sólo tres y medio edificios.

Sin embargo, el principal descubierto en 1os años veinte, hecho por el arqueólogo mexicano Manuel Gamio, contiene características específicas que lo hacen único en toda la zona de Mesoamerica.

Entre éstas, precisó, un edificio de piedra de 25 metros, más dos de plataforma de tierra compactada que tiene un diámetro de 110 metros en la parte superior, lo que supone que se trataba de un lugar donde toda la aldea participaba durante las ceremonias religiosas, "pues se trata de un espacio donde fácilmente pudieron caber mil personas".

Cuicuilco, que según el especialista que ha trabajado en diversos proyectos arqueológicos del país, principalmente de la cultura maya, llegó a atener 20 mil habitantes, es aún desconocida para la gran mayoría de los habitantes de la ciudad y los investigadores, quienes a falta de información sobre la zona no han podido estudiarla.

Por tal razón, desde que se hizo cargo del proyecto en la zona, en 1996, como director, él y su grupo de colaboradores han realizado una serie de excavaciones e investigaciones cuyos resultados planean editar próximamente.

"Estamos recapitulando, tenemos la estela, vamos a publicar todo lo que hemos investigado para que la gente tenga, por fin, una visión de Cuicuilco con su totalidad y complejidad ; este año se terminará la primera fase y creo que tendremos dos grandes logros correspondientes a la estela y a lo que publicaremos".

A pesar de ello, consideró que pasarán de dos a tres generaciones para conocer realmente lo que fue Cuicuilco, pues la mayor parte del terreno donde se ubicó se encuentra sepultada bajo la lava del volcán del Xitle.

Ahí tal vez "encontremos otras estructuras, templos, las deidades, el juego de pelota, la arquitectura que no hemos encontrado todavía, pienso que vamos encontrar una enorme diversidad de elementos que nos van a poder situar en cómo se llegó de la aldea a la ciudad y como se configuró Teotihuacan a partir de ahí", añadió.

El diplomado de "Chapultepec, Historia de un Castillo. De la arqueología al siglo XXI" continuará hasta el 25 de mayo con la participación de destacados ponentes en las ramas de la antropología, la historia y la ciencia.

Cuicuilco

La ocupación más antigua de que se tiene conocimiento en Cuicuilco, “lugar donde se hacen cantos y danzas”, ocurrió entre 2100-1800 a.C., con el establecimiento de aldeas de agricultores que alcanzaron su apogeo entre 800-600 a.C. Por esa época se construyó el centro ceremonial, cuya ocupación se extendió hasta aproximadamente 100 a.C. Hacia 1000-800 a.C. aparecieron las primeras plataformas de tipo cónico-truncadas, de planta ovalada, hechas con tierra. Al parecer estos grupos de estructuras formaban centros de mayor jerarquía y funcionaban como cabeceras regionales. En Cuicuilco había culto a los muertos, como lo indican los entierros encontrados frente al basamento circular, en los que había ofrendas formadas por objetos personales y alimentos. A principios del Clásico (100 a.C.), con el desarrollo de Teotihuacan, la población de Cuicuilco parece haber vivido una etapa de decaimiento. Al parecer, el sitio fue abandonado luego de la erupción del Xitle, cerca del año 400 de nuestra era.

Pirámide Principal.

Se trata de una pirámide troncocónica de planta circular de grandes dimensiones, formada por cuatro conos truncados superpuestos y unidos mediante escaleras y rampas ; su fachada principal está orientada hacia el este. Este edificio fue construido con piedra y rellenado con tierra, con lo cual se formó un núcleo muy comprimido. En cada una de las cuatro etapas constructivas se incluyó un altar en la parte superior central de la pirámide. A su plataforma superior, donde había un altar, se llegaba por una rampa situada al oriente. Esta construcción quedó cubierta por dos superposiciones que al derrumbarse formaron los cuerpos escalonados que actualmente se observan. Las cuatro diferentes construcciones tuvieron lugar entre 800 y 600 a.C. Sobre el último cuerpo de la pirámide se levantaba un templo circular, construido en dos etapas, dentro del que se colocaron dos altares ovalados de cantos rodados.

Plataforma Elevada. A partir del último piso del cono truncado, entre 550-500 a.C., se construyó una plataforma circular. El relleno cubrió por completo al altar de cantos rodados. Para ascender se construyó una rampa al poniente del gran basamento.

Estructura E-1. Con otra estructura, situada más al oriente, formaba una pequeña plaza. Aquí se encontraron dos figurillas de serpentina de entre 150-250 de nuestra era.

Cuicuilco B. Se encuentra dentro de la unidad habitacional Villa Olímpica. Está compuesto por 11 edificios de diferentes etapas, de los que se rescataron cuatro. La Estructura IX corresponde al Preclásico Medio (1000-800 a.C.) y está parcialmente cubierta por lava. Se trata de un cono truncado con planta ovalada y una fachada escalonada sin recubrimiento de piedra. Los edificios VI y VIII forman el conjunto denominado Teatro Griego. Al interior del segundo se encontró una plataforma de tierra de entre 800 y 600 a.C. La apariencia actual de estos edificios corresponde a 100 a.C.-1 d.C. En la Estructura II se han identificado dos niveles de ocupación ; el más antiguo corresponde a 400-200 a.C., cuando se comienzan a utilizar las habitaciones de planta cuadrada y un bardeado de protección ; el segundo se da entre 200-100 a.C., con la aparición de la planta rectangular y muros internos para la división de los aposentos.

Montículo de Peña Pobre. Al igual que el edificio principal o Pirámide de Cuicuilco, tiene forma de cono truncado, con planta ovalada, característica del Preclásico Medio (1000-800 a.C.). Esta estructura no ha sido explorada.

Probable Evidencia del Origen de la Dualidad, en las Culturas Mesoamericanas

Entre los vestigios recientemente estudiados, se encuentra una secuencia de altares que corresponden a las diferentes épocas del Gran Basamento o Pirámide Circular de Cuicuilco.

De acuerdo a los estudios multidisciplinarios realizados hasta el momento en la zona arqueológica de Cuicuilco -uno de los primeros asentamientos del Valle de México, cuyo surgimiento se ubica en el año mil 200 (a.C.)- el inicio de la dualidad en la mitología de las culturas mesoamericanas podría estar documentado arqueológicamente ahí, comentó Mario Pérez Campa, responsable desde 1996, de las excavaciones en el sitio.

Al ofrecer una conferencia magistral en el Museo Nacional de Historia (MNH) "Castillo de Chapultepec", el especialista detalló que entre los vestigios recientemente estudiados, se encuentra una secuencia de altares que corresponden a las diferentes épocas del Gran Basamento o Pirámide Circular de Cuicuilco, misma que presenta dos rampas, y que, junto con otros elementos como pinturas y glifos, se han interpretado como el posible origen de la dualidad en la mitología de las culturas mesoamericanas : como el día y la noche.

De acuerdo con Pérez Campa, actualmente las investigaciones comienzan a establecer puntos de vista distintos a los que fueron propuestos a principios del siglo XX. Un ejemplo de ello es el descubrimiento de una pieza denominada Estela de Cuicuilco, que sobresalía unos 40 centímetros sobre la tierra, en un pasillo localizado en el costado oriente de la pirámide, que en principio se pensó sería un especie de representación asociada a los ciclos de la naturaleza.

"Pero no es así, continuó, excavamos y encontramos que se trata de una obra colocada al principio de la construcción de la pirámide, es decir en el año 800 o más (a.C.).

"En uno de los costados descubiertos identificamos una serie de glifos y marcas que hemos estudiado en los últimos años. Como el nuestro es un trabajo interdisciplinario, la labor arqueológica se apoya en hipótesis de diversos especialistas.

"Ellos nos han dado varias definiciones, que van desde las asociadas a fechas -quizá al comienzo de la construcción- o algún otro acontecimiento relevante. Pero la que me parece más acertada es la que propone que se trata de la representación del mito que explica el origen del universo en el mundo mesoamericano".

Pérez Campa resaltó más adelante, que esa teoría explica una de las primeras representaciones del axis mundi, ubicando al árbol como el origen del universo, y a la cueva, como las fauces del monstruo del cual surge la vida.

"El siguiente paso será extraer la estela y ver qué hay debajo. Consideramos que podría localizarse una ofrenda cuyo análisis nos ayudará a determinar con mayor precisión su significado".

El arqueólogo comentó en cuanto a las investigaciones desarrolladas en los últimos años en la zona, en particular en la pirámide que se localiza en el predio perteneciente a la Escuela Nacional de Antropología e Historia (ENAH), que han generado diversas interpretaciones acerca de los orígenes de la antigua ciudad prehispánica.

Cuicuilco, dijo, es un ejemplo del proceso de evolución de una aldea a una ciudad, porque si bien la presencia humana en la zona se ubica en la fecha antes mencionada, el periodo de construcción de sus edificios corresponde al año 800 (a.C.), y su florecimiento hasta el 400 (a.C.).

De manera paradójica, este próspero asentamiento sucumbió por la fuerza de las montañas vecinas ya que alrededor del año 200 (a.C.), hizo erupción el volcán Xitle sepultando parcialmente la zona con lava, lo que permitió su conservación hasta 1922, cuando fue redescubierta.

Las primeras investigaciones fueron realizadas por el arqueólogo estadunidense Byron Cummings, quien trabajó y restauró distintas edificaciones como el Gran Basamento Circular en Cuicuilco, entre los años 1922 y 1925.

Para la construcción de esta ciudad, los cuicuilcas emplearon arenas y piedras en su forma original, así como algunos principios básicos de arquitectura, como el colocar cada pieza de acuerdo a sus características físicas y peso. No hay que olvidar que los habitantes de la zona desconocían el tallado en piedra.

Según los estudios de Pérez Campa, las salas de la pirámide están orientadas hacia el poniente, en perfecta sincronía con los periodos de solsticio de verano, como posteriormente se hizo en ciudades como Teotihuacan.

"Esas características constructivas definieron el estilo arquitectónico y el uso de los edificios, para crear una protociudad -porque no cuenta con una traza delineada ni drenajes- prácticamente única en el momento histórico en que surgió, pues ningún otro pueblo mesoamericano poseía tal desarrollo constructivo.

Pérez Campa señaló que actualmente se encuentra protegida un área de 24 hectáreas, cifra que representa menos de la cuarta parte del total que ocupó originalmente Cuicuilco, y que ahora no puede explorarse debido al crecimiento de la mancha urbana.

Sin embargo, dijo, por medio de los vestigios en estudio, se han podido establecer importantes características de su organización religiosa y política.

Ejemplo de ello, es la orientación de la propia pirámide, "pues si uno se coloca en la parte superior, alcanza a apreciar lo que podría ser el primer Calendario de Horizonte de Mesoamérica.

Por último, Pérez Campa dijo que muchas cosas que se encuentran en Cuicuilco se consideran como únicas o como el principio del desarrollo de otras comunidades ; "sencillamente porque no existe ninguna referencia con la que podamos compararlo. Esto indica que estamos también, ante los inicios de los pueblos de la Cuenca de México".

Source

EN FRANÇAIS

Cuicuilco est une zone archéologique mésoaméricaine de la période préclassique (800 av. J.-C. à 250 après J.-C.) située dans le coin sud-ouest du bassin de Mexico et à proximité de ce qui était le lac Chalco-Xochimilco, dans l’actuelle ville de Mexique Selon la chronologie précédente, Cuicuilco pourrait être l’une des plus anciennes populations importantes de la vallée du Mexique, contemporaine de la culture olmèque de Tabasco, dans ce qu’on appelle la zone nucléaire olmèque.

Pour autant que l’on sache, c’était l’un des premiers grands centres religieux civils de l’axe néovolcanique ; sa population comprenait probablement toutes les couches sociales et tous les traits culturels qui caractériseront les altepetl (villes-états) de la Mésoamérique classique. Cuicuilco a été détruit et abandonné Après l’éruption du volcan Xitle, qui a provoqué des migrations et des réarrangements de la population dans le bassin du Mexique, l’aboutissement a été la consolidation de Teotihuacán en tant que centre directeur de la période classique de l’axe néovolcanique.

Sont conservés dans le site 8 de nombreux bâtiments religieux et résidentiels existants et même les vestiges du système hydraulique qui alimentait la ville y sont préservés. L’une des pyramides ou temple a été construit dans une position stratégique, représentant la première tentative des peuples préhispaniques de relier les concepts religieux aux événements cosmiques à travers une création monumentale.

C’était l’un des premiers et des plus importants centres cérémoniels de la vallée du Mexique. Il possède un sous-sol pyramidal construit entre 800 et 600 av. J.-C., qui est la structure principale de la place.

Cuicuilco a été fondée à l’origine comme une colonie agricole, mais il existe des preuves de pratiques religieuses anciennes, notamment des offrandes de pierres et l’utilisation de la poterie comme Ajuar funéraire. La ville s’est développée autour d’un grand centre cérémoniel avec des pyramides et de la zone urbaine associée, qui comprenait des places et des rues bordant une série de réservoirs d’eau peu profonds et peu profonds alimentés par l’eau des collines voisines de Zacayuca et Zacaltepetl. À son apogée, une population de 20 000 habitants est estimée. Le site comporte des terrasses, plusieurs bâtiments et des canaux d’irrigation.

Bien que ce site ait été le producteur d’une nouvelle tradition céramique (environ 600-200 av. J.-C.), il est normal de considérer que l’environnement de la région a été façonné par plusieurs générations qui l’ont habitée.

Des preuves archéologiques, à la fois céramiques et architecturales, indiquent que Cuicuilco s’est développé comme une colonie datant du premier millénaire avant notre ère, pendant la période préclassique, en tant que petite colonie : ses habitants interagissaient avec d’autres sites du bassin de Mexico et de ses régions relativement éloignées, par exemple Chupícuaro à l’ouest et Morelos au sud-est.

Les périodes d’occupation estimées pour Cuicuilco ne peuvent être considérées que provisoires. La première occupation est estimée à l’an 800 avant J.-C. Il y avait beaucoup de villages de fermiers avec une configuration et une distribution d’espaces similaires. Au cours de la période 800-600 avant J.-C. structures tronconiques-coniques avec plan circulaire ou ovale ont été construits. Les spécialistes appellent ces sites des vedettes régionales. Considérant qu’ils avaient une hiérarchie supérieure et fonctionnaient comme des centres d’intégration, ils sont finalement devenus des en-têtes régionaux plus grands.

Si l’énorme pyramide de Cuicuilco est une expression de cette augmentation, cela signifie que ce niveau de développement a été atteint entre 600 et 400 avant J.-C., comme c’est la date de sa construction. Si tel était le cas, le caractère proto-urbain, caractéristique de ce niveau, aurait également pu être prolongé par le terminal préclassique jusqu’à l’affaiblissement de Cuicuilco en 250 de notre ère. À cette époque commença le développement de Teotihuacan, qui, dans la période classique, était un centre urbain très important.

Au milieu du milieu préclassique (environ 800 ans av. J.-C.), des villages ont émergé dans ce lieu qui a lentement évolué et grandi, se transformant en villes, pour donner ensuite naissance à un grand centre urbain civique-cérémonial vers la fin du préclassique (environ 200 après JC) En tant que centre urbain, il est devenu très important, avec une société avancée et hiérarchisée de paysans, d’artisans, de prêtres et de membres des classes dirigeantes.

Certains pensent que le développement du lieu, depuis sa fondation, est dû à sa position stratégique, dotée de ressources abondantes et contrôlant les entrées des vallées de Toluca, de Morelos et des rives du lac Chalco-Xochimilco.

De ce point de vue, bien que l’endroit ait été un producteur, vers 600-200 avant J.-C., d’une nouvelle tradition de la céramique, il est également évident que le paysage avait été façonné par la succession de plusieurs générations.

Vers l’an 100, à la fin de la période préclassique, Cuicuilco acquiert le caractère d’un centre urbain régional dont la population, comme on l’a déjà dit, est estimée à environ 20 000 habitants, comparable à Teotihuacán à cette époque (cf. Sanders, 1981), un développement qui est tronqué au sud du bassin du Mexique après l’éruption du Xitle, formant une couche de lave recouvrant partiellement ou totalement les structures architecturales civiques et cérémoniales et résidentielles de la ville de Cuicuilca, dont l’extension est les infers sont devenus 400 hectares

Son déclin a commencé au début du deuxième siècle de notre ère. C., promouvant la montée de Teotihuacán en tant que centre d’influence culturelle et religieuse. Entre 250 et 300 après J.-C., le volcan Xitle, situé à proximité immédiate de la chaîne de montagnes d’Ajusco (Nahuatl : atl, xochitl, co, ’eau, s’épanouir, où’ ’forêt d’eau’ ’), également connu sous le nom de Sierra del Ajusco-Chichinauhtzin, est entré en éruption ensevelir et détruire Cuicuilco et Copilco (un village mineur contemporain). Cette catastrophe a provoqué la dispersion de la culture Cuicuilca vers Toluca et Teotihuacán, où l’on suppose qu’ils ont hébergé une grande partie des Cuicuilcas et incorporé de nombreuses caractéristiques de cette culture.

On considère que le déclin de Cuicuilco a commencé en raison de l’émergence du volcan Xitle, qui se traduit par la présence de divinités au feu.

En dépit de l’abandon de Cuicuilco en tant que grand centre cérémoniel, les offrandes continuèrent jusqu’à ce que la ville soit recouverte par les laves du volcan Xitle, datant d’environ 250 ans av.

Au début du XXe siècle, El Pedregal était un lieu attrayant pour définir les cultures ancestrales des formations socio-économiques Teotihuacan et Mexica dans le bassin du Mexique. Dans les années 50, les recherches sur Cuicuilco B ont montré que le développement du site est le produit d’une dynamique interne.

Les archéologues ont conclu que Cuicuilco était une communauté importante avant l’émergence de Teotihuacán en tant que centre urbain, avant que six petites communautés qui, selon certains archéologues, se soient finalement associées pour devenir Teotihuacán, étaient déjà fondées et avec des signes de croissance modeste au cours de la tandis que Cuicuilco construisait déjà des pyramides et des monuments publics. La ville semble avoir été abandonnée vers 250 après J.-C., après l’éruption d’un volcan proche, Xitle, malgré le fait que le territoire ait été réoccupé beaucoup plus tard. Des céramiques et d’autres preuves suggèrent que les réfugiés de la catastrophe volcanique ont migré vers le nord et sont devenus une partie de la population de Teotihuacán, près de la rive nord du lac Texcoco.

EN ESPAÑOL

Cuicuilco es una zona arqueológica mesoamericana del periodo preclásico (800 a. C. a 250 d. C.) localizada en el extremo suroeste de la Cuenca de México y cercana a lo que fue el lago de Chalco-Xochimilco, en la actual Ciudad de México. Según la anterior cronología, Cuicuilco podría ser una de las poblaciones importantes más antiguas del Valle de México, contemporánea con la cultura Olmeca de Tabasco, en lo que se conoce como la zona nuclear Olmeca.

Hasta donde se sabe, fue uno de los primeros grandes centros cívicos religiosos del Eje Neovolcánico, su población probablemente incluía todos los estratos sociales y rasgos culturales que caracterizarán a los altepetl (ciudades-Estado) de la Mesoamérica Clásica Cuicuilco fue destruido y abandonado a partir de la erupción del volcán Xitle, ocasionando migraciones y reacomodos de la población en la cuenca de México, la culminación fue la consolidación de Teotihuacán como centro rector del periodo clásico en el Eje Neovolcánico.

Se conservan en el sitio 8 de los múltiples edificios religiosos y habitacionales que existieron, e incluso los restos del sistema hidráulico que abastecía a la ciudad. Una de las pirámides o templo fue construida en una posición estratégica, representando el primer intento entre los pueblos prehispánicos por relacionar los conceptos religiosos con el acaecer cósmico a través de una creación monumental

Fue uno de los primeros y más importantes centros ceremoniales en el Valle de México. Cuenta con un basamento piramidal construido entre el 800-600 a. C., que es la principal estructura del lugar.

Cuicuilco fue originalmente fundado como un asentamiento agrícola, pero existe evidencia de prácticas religiosas tempranas, incluyendo ofrendas de piedra y el uso de cerámica como Ajuar funerario. La ciudad creció alrededor de un gran centro ceremonial con pirámides y el área urbana asociada, que incluía plazas y calles bordeando una serie de reservorios de agua pequeños y poco profundos alimentados por agua desde las colinas cercanas de Zacayuca y Zacaltepetl. En su auge, se estima una población de 20,000 habitantes. El sitio tiene terrazas, varios edificios y canales de riego.

Aunque este sitio fue productor de una nueva tradición cerámica (hacia 600-200 a. C.), es normal considerar que el entorno de la zona fue configurado por las varias generaciones que habitaron el lugar.

La evidencia arqueológica, tanto cerámica como las estructuras arquitectónicas, indican que Cuicuilco se desarrolló como asentamiento desde el primer milenio antes de Cristo, durante el Preclásico, como un pequeño asentamiento : sus habitantes interactuaban con otros sitios tanto de la Cuenca de México como de regiones relativamente distantes, por ejemplo Chupícuaro al oeste y Morelos al sureste.

Los periodos de ocupación estimados para Cuicuilco sólo pueden ser considerados tentativos. La ocupación más temprana se estima en el año 800 a. C. Hubo muchas aldeas de agricultores con similar configuración y distribución de espacios. Durante el periodo 800-600 a. C. se construyeron estructuras cónico-truncadas con planta circular u ovalada. Los especialistas llaman a estos sitios cabeceras regionales ; al considerar que tenían mayor jerarquía y funcionaban como centros de integración, eventualmente se convirtieron en mayores cabeceras regionales.

Si la enorme pirámide de Cuicuilco es expresión de este incremento, entonces ello significa que este nivel de desarrollo se alcanzó entre 600-400 a. C., ya que es la fecha en que se construyó. En caso de ser cierto, el carácter protourbano, característico de este nivel, podría haberse extendido, también, por el Preclásico Terminal hasta el debilitamiento de Cuicuilco en el 250 d. C. En este momento comenzó el desarrollo de Teotihuacan, que en el Clásico fue un centro urbano muy importante.

A mediados del preclásico medio (ca. 800 a. C.), surgieron aldeas en este lugar, que lentamente evolucionaron y crecieron, transformándose en villas, para posteriormente dar lugar a un gran centro urbano cívico-ceremonial hacia fines del preclásico (ca. 200 d. C.). Como centro urbano, llegó a ser muy importante, con una sociedad avanzada y jerarquizada en campesinos, artesanos, sacerdotes y gobernantes.

Existen opiniones de que el desarrollo del lugar, desde su fundación, es por su posición estratégica, con recursos abundantes y controlando las entradas a los valles de Toluca, Morelos y a la orilla del lago Chalco-Xochimilco.

Bajo esta perspectiva, aunque el lugar era productor, hacia 600-200 a.C., de una nueva tradición cerámica, también es evidente que el paisaje había sido configurado por la sucesión de varias generaciones.

Hacia 100 d.C., a fines del periodo Preclásico, Cuicuilco llega a adquirir el carácter de un centro regional urbano con una población, como ya se dijo, que se estima en cerca de 20,000 habitantes, comparable con Teotihuacán en esa época (cf. Sanders, 1981), desarrollo que se ve truncado en el sur de la Cuenca de México a raíz de la erupción del Xitle, formándose una capa de lava que cubrió parcial o totalmente las estructuras arquitectónicas cívico-ceremoniales y habitacionales de la ciudad cuicuilca, cuya extensión se infiere llegó a ser de 400 hectáreas

Su declive comenzó a principios del siglo II d. C., propiciando el auge de Teotihuacán como centro de influencia cultural y religiosa. Entre el 250 y 300 d. C. el volcán Xitle, ubicado en las inmediaciones de la serranía del Ajusco (náhuatl : atl, xochitl, co, ’agua, florecer, el donde’ ‘floresta de aguas’), también conocido como Sierra del Ajusco-Chichinauhtzin, hizo erupción sepultando y destruyendo a Cuicuilco y Copilco (una aldea menor contemporánea). Este desastre provocó la dispersión de la cultura cuicuilca hacia Toluca y a Teotihuacán, donde se especula que acogieron a una gran parte de los cuicuilcas e incorporaron muchos rasgos de esta cultura.

Se considera que el declive de Cuicuilco comenzó a raíz del surgimiento del volcán Xitle lo cual se ve reflejado con la presencia de deidades del fuego.

A pesar del abandono de Cuicuilco como gran centro ceremonial, se continuó haciendo ofrendas hasta el momento en que la localidad fue cubierta por las lavas del Volcán Xitle, lo que ocurrió alrededor del año 250 después de Cristo.

A principios del siglo XX, el Pedregal fue un lugar atractivo para definir las culturas antecesoras a las formaciones socioeconómicas teotihuacana y mexica en la cuenca de México. En los 50tas., las investigaciones en Cuicuilco B demostraron que el desarrollo del sitio es producto de una dinámica interna.

Los arqueólogos concluyen que Cuicuilco fue una prominente Comunidad antes de la aparición de Teotihuacán como centro urbano, antes de que seis pequeñas comunidades que algunos arqueólogos creen eventualmente se combinaron para convertirse en Teotihuacán, estas comunidades ya estaban fundadas y con pruebas de modesto crecimiento durante el tiempo que Cuicuilco ya estaba construyendo pirámides y monumentos públicos. La ciudad parece haber sido abandonado alrededor de 250 d. C. después de la erupción de un volcán cercano, Xitle, a pesar de que el territorio fue reocupado en una fecha muy posterior. Cerámica y otras pruebas, sugieren que los refugiados de la catástrofe volcánica migraron hacia el norte y se convirtieron en parte de la población de Teotihuacán, cerca de la orilla norte del lago de Texcoco.

Source

EN ESPAÑOL

Habitantes de Cuicuilco

EN FRANÇAIS

Introduction

Pour les chercheurs en sciences sociales et humaines, l’étude de l’effondrement de sociétés complexes est l’un des sujets de recherche régulièrement étudiés depuis le début du XXe siècle. Il reste encore aujourd’hui difficile de comprendre comment une société, apparemment stable dans ses formes (culturelle, politique, économique et sociale), se décompose irrémédiablement. C’est un sujet de débat et de recherche en cours qui transcende le champ de l’académique. L’effondrement est sans aucun doute un sujet également apprécié du grand public et est utilisé par les médias pour perpétuer cet imaginaire du passé romantique des civilisations disparues ou des avertissements de futurs catastrophistes si nous n’apprenons pas les leçons du passé.

Cet article traite de l’effondrement de la culture teotihuacan et de sa reconfiguration dans un nouvel ordre mésoaméricain. Considérant que Teotihuacan, au cours de la période classique, a marqué le développement culturel d’une grande partie des hauts plateaux mexicains et qu’il recouvrait un large éventail d’influences sur d’autres cultures mésoaméricaines contemporaines, son effondrement est un enjeu fondamental pour la poursuite du développement de cet espace culturel. Cependant, l’étude de l’effondrement de la culture Teo-Tihuacan, bien qu’il s’agisse d’un sujet connu et accepté par les méso-américains, a été, à mon sens, moins bien traitée.

La fin de Teotihuacan est l’un des exemples classiques de l’historiographie archéologique sur l’effondrement de sociétés complexes. Le fait qu’une société apparemment active et dynamique, en pleine splendeur de son développement culturel, s’effondre immédiatement a rempli de pages de littérature spécialisée et de diffusion. Les différentes hypothèses gérées vont de causes simples à multiples, en incluant une combinaison de facteurs internes et externes (Moragas, 2009). Des propositions invasionistes et diffusionnistes aux conflits sociaux internes entre le peuple et les élites. Ces dernières années, les modèles qui mettent l’accent sur les relations de coexistence entre Coyotlatelcos et Teotihuacanos et les conflits entre élites ont été intégrés à la crise sociale de la ville (Moragas, 2005). Actuellement, le consensus général des chercheurs est que l’effondrement est un phénomène politico-idéologique qui se produit parmi les élites de Teotihuacan et qui affectera la population dans son ensemble.
Cependant, nous devons être en mesure de redéfinir ce modèle en incorporant davantage de facteurs pour son analyse et son évaluation. Dans ce travail, le concept de crise dans le monde de Teotihuacan et les preuves de changements politiques dans la ville seront pris en compte. Ma proposition considère que nous devons prendre en compte deux acteurs qui réagiront différemment à la crise finale de la culture de Teotihuacan en raison de leurs propres moments historiques. D’une part, les Teotihuacans qui, après 600 ans de domination idéologique sur les hauts plateaux mexicains, ne semblent pas en mesure de réorienter la situation. D’autre part, les coyotlatelcos, les derniers villages qui atteignent la vallée du Mexique et qui sont intégrés à l’orbite de Teotihuacan de 450 à 500 après J.-C.

Teotihuacan : un monde ordonné

Teotihuacan est situé dans le nord-ouest du bassin du Mexique, dans une petite vallée située à 19 ° 34 ’de latitude nord et 99 ° 40 de longitude ouest, avec une altitude comprise entre 2 400 et 3 100 mètres d’altitude. Le régime pluviométrique s’étend de la fin mai à la fin octobre. Durant l’année, les températures moyennes atteignent 5-15 ° C à des niveaux plus élevés et 12-18 ° C en dessous de 2 800 mètres d’altitude. La région occupée par la ville est délimitée par la colline de Gordo au nord et la chaîne de montagnes du Patlachique au sud (Mooser, 1968 ; McClung de Tapia et al., 1996 : 21).

Teotihuacan reproduit sans aucun doute un modèle cosmique du monde des hautes terres américano-mexicaines à la fin du classique préclassique supérieur et du début du classique. Il est possible qu’il soit très difficile pour nous de connaître la cause exacte de l’origine de la ville, mais les enquêtes successives menées à Teotihuacan, Cuicuilco et plus récemment dans la vallée de Poblano-tlaxcalteca nous ont montré que la mobilité des populations des hautes terres était déterminante dans la constitution de la ville (Carballo, 2009 ; Carballo et Pluckhahn, 2007). Plusieurs facteurs entrent en jeu, tels que les mouvements volcaniques et tectoniques à la fin de la période préclassique, le développement culturel de ces populations, le changement des réseaux d’échanges et la disposition de la future ville, dont la vallée est peut-être réinventée dans le cadre d’une vision du monde particulière. Il pourrait être risqué d’affirmer que l’émergence de Teotihuacan est une conséquence exclusive de facteurs extérieurs à la vallée elle-même, car nous n’avons que peu de preuves de populations pré-péruviennes. Et nous disons risqué car les données archéologiques sont insaisissables en raison probablement de l’impact de la construction de la ville et du remodelage architectural successif. L’installation de plus de 100 000 habitants pendant plusieurs siècles suppose un impact continu sur le territoire le plus proche et complique donc la découverte des phases de preteotihuacan. Quoi qu’il en soit, on peut considérer que l’origine de Teotihuacan est la résolution d’une grande crise de la population du centre du Mexique.

Plusieurs facteurs clés contribuent à la vitesse de consolidation du modèle de Teotihuacan. Traditionnellement, le contrôle de la Sierra de las Navajas et le monopole de l’exploitation de l’obsidienne verte en tant que moteur économique de la ville ont été gérés (Spence, 1981, 1984, 1987). À cela, il faut ajouter le caractère sacré de la ville avec la grotte de la pyramide du soleil dans le cadre d’un axe mundi (Cowgill, 1988). René Millon a conceptualisé le modèle du marché du temple des pèlerins autour des ensembles de trois temples dans le cadre d’un modèle authentique de Teotihuacan (Millon, 1973, 1976). Aujourd’hui, nous savons que ce modèle doit être nuancé, puisqu’il a été créé à une époque où Teotihuacan était considérée comme une société éminemment théocratique et que des modèles reconnus étaient appliqués dans d’autres cultures telles que le Mexica ou le Proche-Orient. Nous proposons aujourd’hui un système de lignage dans lequel l’organisation Teotihuacan comprenait un modèle de règlement différencié des autres sociétés contemporaines1 (Manzanilla, 2006). Les Teotihuacans étaient conscients d’occuper un espace privilégié d’un point de vue cosmogonique et l’ont reproduit pendant six cents ans dans ce que nous pourrions maintenant qualifier d’excellent design marketing pour les entreprises.

Je pense qu’il est intéressant de repenser certaines des questions clefs de Teotihuacan afin de réfléchir à la manière dont son histoire a été écrite et à l’image construite et diffusée. Un des arguments qui, je pense, a marqué la vision de cette ville est la difficulté de pouvoir en établir une histoire politique (Cowgill, 2008). Dans les représentations humaines, la classe et la fonction qu’elles remplissent sont plus identifiées que leur individualité (Cowgill, 1997, 2008 ; Manzanilla, 2005 ; 2006), nous ne pouvons donc pas identifier clairement les noms des dirigeants identiques. Comme ils ont pu le faire dans la culture maya par exemple. Les causes sont connues depuis l’Antiquité par les chercheurs et font référence au manque apparent d’individualité dans les représentations de Teotihuacan ou à l’absence d’écriture comparable à celle d’autres cultures mésoaméricaines. Dans les sociétés anciennes, l’écriture a plusieurs fonctions, mais elle est liée à la gestion des actifs de la ville et à la représentation du pouvoir des élites. Dans le cas mésoaméricain, l’écriture semble liée aux représentations politiques et à son exercice par les élites et apparaît donc souvent liée à l’architecture monumentale et aux contextes des élites et du pouvoir.

Il s’agit d’un problème essentiel, car les deux facteurs, combinés dans la même culture, compliquent grandement notre compréhension des actions politiques des élites et de leurs décisions, éléments nécessaires à la connaissance de l’histoire de la ville. Si cette question est importante pour n’importe quelle culture, elle l’est encore plus lorsque Teotihuacan est également considéré comme marquant l’évolution politique et culturelle d’une grande partie de la Méso-Amérique au cours des cinq cents premières années de l’ère chrétienne.

Crise et effondrement : une évaluation historiographique

Historiquement, durant la plus grande partie du XXe siècle, la période classique du haut plateau a été construite sur la base de la culture connue de Teotihuacan, son développement culturel historique étant lié au pouvoir exercé par les Teotihuacans sur le territoire. Cette connaissance a été déterminée par le développement de l’archéologie dans son moment historique.

Il est intéressant de noter que, dès le début, les chercheurs et les historiens de l’antiquité de Teotihuacan ont considéré que la ville avait été conquise par les Toltèques en 674 (Chavero, 1984) et / ou détruite par des tribus envahissantes ou abandonnées (Batres, 1889). Et selon les époques, les propositions de diffusion-invasionnistes sont celles qui ont connu une plus grande vulgarisation en raison des preuves archéologiques les plus remarquables et les plus évidentes, telles que : l’incendie du centre cérémonial, le pillage des structures et le changement de la culture matérielle. Sans vouloir trop influencer, nous avons envisagé d’abord de diviser les interprétations concernant l’effondrement de Teotihuacan en deux facteurs majeurs, externes et internes.

Les facteurs externes associent essentiellement la casuistique diffusionniste et / ou invasioniste, ainsi que l’idée que la société Teotihuacan ne peut pas survivre à des facteurs dérivés de questions extérieures à sa structure culturelle. Sans aucun doute, la présence d’un complexe de céramique complètement étranger à l’existant signifiait la présence d’un groupe culturel différent qui s’impose sous la force et a pour conséquence les incendies et les pillages détectés. Les coyotlatelcos originaires probablement du shoal occidental (Acosta, 1972 ; Braniff, 1972) ou peut-être Otomi (Jiménez Moreno, 1966 : 51-53) attaqueront et détruiront la ville qui sera abandonnée par les Teotihuacans Continuum culturel mésoaméricain. Cependant, progressivement, certains doutes ont été exprimés tant par la magnitude des forces armées coyotlatelcas qui ont dû attaquer et conquérir une ville à la structure urbaine très complexe qui aurait nécessité une stratégie de conquête de rue en rue et de carré en carré. D’autre part, il est difficile de savoir comment les Teotihuacans disparaissent de la ville car les coyotlatelcos ne prennent pas les éléments du pouvoir de Teotihuacan comme un exemple de légitimation locale. D’autres propositions, de nature externe, ont été largement acceptées, telles que des causes environnementales et climatiques allant d’approches catastrophiques aux phénomènes climatiques continentaux (Lorenzo, 1968 ; Messenger, 1990 ; Millon, 1973 ; Palerm et Wolf, 1972 ; Siebe et al., 1996 : 402). L’idée du changement climatique global était attrayante, mais compliquée lorsqu’il s’agissait d’établir des données et des indicateurs archéologiques clairs ; entre autres, en raison de la morphologie de la vallée de Teotihuacan, ce qui rend difficile la conservation des macro-cultures de plantes et de pollen qui pourraient affecter la ville. Un autre groupe d’hypothèses concerne l’érosion du maintien d’une macro-ville comme Teotihuacan dans la vallée et dans le bassin même du Mexique (Cook, 1947 ; Lorenzo, 1968 : 57 ; Mooser, 1968 : 37). Fondamentalement, ce corpus de théories est influencé par les travaux du projet de la vallée de Teotihuacan dirigé par William Sanders et plaidant pour que la croissance rapide de Teotihuacan surexploite le territoire environnant et rende la ville dépendante d’une grande périphérie (Sanders, 1979). ). Malgré tout, les facteurs externes n’expliquent pas à eux seuls le rôle des coyotlatels ou de la chute de la ville et de son abandon, car il n’existe aucune preuve concluante d’un changement climatique aussi extrême. C’est pourquoi un autre groupe de chercheurs a suggéré que les facteurs qui expliquent l’effondrement de Teotihuacan doivent être internes à la ville et notamment dans le rôle des élites, dont la fonction principale dans la société serait de garantir la stabilité du cycle agricole. grâce à sa connexion spéciale avec les dieux et au contrôle des rituels nécessaires au maintien de la ville. De nouveaux éléments sont également ajoutés, tels que le militarisme progressif dans les représentations de Teotihuacan, l’instabilité régionale et le contraste entre villes (Matos, 1996 ; Millon, 1967, 1973 ; Sanders, 1964 ; Sanders et Price 1968 ; Webb, 1978). Enfin, la perte de routes commerciales, le discrédit de la ville et les élites régionales émergentes représentent un processus de désintégration du pouvoir de Teotihuacan et du système idéologico-politique qui le soutenait (Cohodas, 1989 ; Litvak, 1970, 1978 ; Sanders, 1956). , 1964 ; Sanders et Price, 1968).

Les années 90 étaient une révulsion pour l’étude des phases postérieures à l’effondrement de Teotihuacan grâce aux recherches issues du projet Teotihuacan Underworld dirigé par Linda Manzanilla (UNAM) et du projet spécial Teotihuacan 92-94 (Manzanilla et Arrellín, 1999). ; Moragas, 1995). Les deux projets ont démarré avec des objectifs différents, le premier étant clairement axé sur la recherche sur le système de tunnels et de grottes, le second étant le résultat d’un sauvetage visant à conditionner l’accès à la porte 5. Dans le premier projet, l’intérêt principal consistait à : trouver les premières phases de l’occupation de Teotihuacan pour comprendre les processus qui seraient impliqués dans le développement de l’État, ainsi que pour appliquer différentes techniques géophysiques (Manzanilla, 1994a, 1994b, 1996). Parallèlement, l’intervention de l’INAH a permis d’étendre les travaux initiés par Basante, Munera et Soruco dans le cadre de la fouille de la grotte astronomique, en précisant que cette grotte est complétée par deux autres, définissant ainsi un complexe souterrain cérémonial de l’époque classique avec une réoccupation tardive par Coyotlatelco. Mazapa (Basante, 1986 ; Moragas, 1995). Les années suivantes nous ont permis de continuer à progresser dans la typologie des céramiques des phases Coyotlatelco et Mazapa et, d’autre part, nous avons commencé à repenser certaines questions liées aux changements et aux transformations culturelles qui ont immédiatement suivi la chute de la ville (Moragas, 1995 ; López , 2003 ; Nicolás, 2003). En outre, au cours de ces années, Luis Gamboa a fouillé la périphérie de la ville, où la présence précoce de ces céramiques de coyotlatelcoas sur des sols de phases classiques est démontrée sans preuve d’abandon ni de discontinuité (Gamboa, 1998). Pour ces dates, de nouvelles données sur la chronologie du postclassique dans le bassin du Mexique sont publiées. Elles indiquent qu’il faudrait passer en revue la séquence chronotipologique qui implique un changement du modèle explicatif séquentiel Metepec-Azteca III et contemporanéités et discontinuités en dehors des modèles culturels (Parsons et al., 1996). Tout cela signifiait une révulsion dans la conception de la séquence de l’effondrement de Teotihuacan, ainsi que dans le rôle de ses "envahisseurs" supposés. La bipolarisation du discours sur les facteurs qui ont conduit à l’effondrement de la culture de Teotihuacan a été compliquée par la preuve de la présence précoce de coyotlatelcos avant la date mythique de 750 après JC. C’est la raison pour laquelle la discussion jusqu’alors avait été centrée sur la considération des coyotlatelcos comme causes directes ou indirectes de ces crises et leur implication dans des facteurs externes (crises climatiques) ou internes (crises sociales et idéologiques). La vérité est que ces dernières années, aucune nouvelle proposition concernant l’effondrement de la culture de Teotihuacan n’a été formulée. La récente publication de Gazzola maintient le modèle traditionnel de l’effondrement, soumis au conflit vertical opposant les élites aux non-élites et au mécontentement social2 (Gazzola, 2009).

Ajout de nouveaux facteurs à la discussion sur l’effondrement de Teotihuacan. Processus et événements

Les différentes explications ne finissent pas de conceptualiser un cadre clair de l’effondrement de Teotihuacan, en particulier au moment où il est tenté de s’agglutiner sous un seul modèle explicatif partant des indicateurs archéologiques les plus visibles : l’incendie, le pillage et le changement de la culture matérielle . Cependant, je pense que l’effondrement est plus compréhensible si nous ajoutons d’autres facteurs qui complètent le scénario historique et définissons ce que les indicateurs archéologiques que nous prenons comme base de cet argument signifient vraiment. Il est indéniable que la visibilité archéologique de l’incendie, le pillage et le changement de la culture matérielle marquent beaucoup les interprétations, mais nous devons également observer avec soin les processus par lesquels ces preuves sont atteintes. Il ne s’agit pas tant de réaliser une séquence des facteurs, mais de les intégrer dans un scénario dans lequel les différents acteurs qui interviennent les années précédentes et lors de l’effondrement sont incorporés. C’est la raison pour laquelle j’estime que nous devons distinguer les événements, les phénomènes rapides dans les archives et les processus archéologiques, peut-être moins évidents mais plus longs et contribuant aux précédents. Autrement dit, nous ne pouvons pas atteindre les événements sans prendre en compte les processus historiques archéologiques moins visibles.

Quelques propositions d’indicateurs de processus historiques

Les sociétés de Xolalpan et de Metepec, récemment disparues, montrent déjà des problèmes non résolus dans la société de Teotihuacan qui impliquent, d’une part, le dépeuplement à la périphérie et la réoccupation de coyotlatelco à l’époque classique (Gamboa, 1998) centre avec l’occupation des rues par les colonies en terrasses et la fermeture des quartiers ethniques. Ils peuvent être interprétés comme une augmentation de la population ou plutôt par un regroupement de ceux-ci dans une dynamique différente3. Au niveau régional, nous devons prendre en compte la présence précoce de coyotlatelca dans la vallée du Mexique, les colonies de Teotihuacan dans la vallée de Toluca, la diminution de l’influence de Teotihuacan sur la route du début de l’Orange (García Chávez, 1998 ; González de la Vara, 1999 ; Parsons et al., 1993, 1996 ; Rattray, 1998 ; Sugiura, 1996). Certaines pénuries de produits liés aux offres et aux accessoires funéraires sont également détectées pour la phase Metepec (Sempowski, 1992, 1999 ; Sempowski et Spence, 1994). Un cas intéressant est la présence précoce de colonies de coyotlatelcos dans le sud du bassin du Mexique à des dates où le pouvoir de Teotihuacan est censé rester présent et au moins ils ne perçoivent pas les coyotlatelcos comme une menace sur le territoire immédiat. L’interpréter comme une preuve de la faiblesse du capital ou d’une autre incorporation dans une société multiethnique fait déjà l’objet de propositions.

Cependant, nous souhaitons intégrer d’autres éléments à la discussion sur l’effondrement, notamment des processus progressifs dans le temps. L’un d’entre eux est la crise type de la ville de Teotihuacan, qui implique la désacralisation, la détérioration et l’abandon partiel de la ville. Nous ne pouvons pas ignorer que la culture de Teotihuacan est profondément marquée par la capitale elle-même et par la concentration de la population. De même, il convient de rappeler que la ville est la représentation cosmologique et politique d’un modèle très particulier de son gouvernement. De la multiplicité des facteurs impliqués par la fondation d’une ville et son maintien, nous devons également considérer tous ceux qui se combinent à la fin de celle-ci4. L’analyse de Graulich qui analyse le mythe du cinquième soleil et qui, bien qu’il s’agisse de réinterprétations du postclassique, est suggestive, les dates le sont toujours5 (Graulich, 1990 : 90-92).

Dans le processus d’abandon progressif de la ville, nous devons souligner les offres de démantèlement et d’assassinats localisées dans différents endroits de la ville. Des changements substantiels sont observés dans la chaussée des morts et la citadelle ainsi que la rupture systématique de sculptures à cet endroit et à Xalla. Des théâtres de type censeurs perturbés et intentionnellement redéposés ont été découverts à Oztoyohualco et à Tlamimilolpa (Linné, 1942 : 172 ; Manzanilla, 1993). Dans les deux cas, il semble que nous trouvions un rituel établi autour d’un contexte domestique funéraire. D’autre part, nous n’avons aucune trace d’incendies généralisées dans la ville jusqu’à son effondrement. L’abandon progressif des structures est un autre processus qui indique la rupture de l’organisation interne de la ville. Les fouilles de la Ventilla C montrent une inondation dans le grand espace dégagé qui suggère un manque d’entretien des grandes structures (Gómez et Núñez, 1999 : 112). On peut mentionner le changement des techniques de construction et la localisation des bâtiments attribués à le coyotlatelcos, qui suggère également la perte de savoir-faire et l’organisation de travaux spécialisés impliqués dans la construction et la conception de grands bâtiments.

Les événements résultent de la présence d’incendies concentrés dans le centre cérémonial de la ville, principalement liés aux bâtiments du pouvoir religieux et politique de la ville, liés à l’exercice du pouvoir à Teotihuacan. Les incendies et les pillages sont très visibles sur le plan archéologique et marquent donc l’interprétation d’événements violents, mais nous ne pouvons toujours pas déterminer s’il s’agissait d’incendies rapides ou lents. C’est-à-dire si elles résultent d’une attaque ou d’une ritualisation de la fermeture liée à la décralisation du bâtiment. Sans aucun doute, les coyotlatelcos qui réoccuperont des secteurs de la ville contribueront à une réinvention du même dans lequel apparemment la zone de la pyramide du soleil est importante à la fois à cause de la réoccupation des grottes situées à l’est et au sud-est de la même construction des bâtiments autour de la pyramide du soleil et des bâtiments annexes de la place du pirate de la lune ou de la structure 1B de la citadelle6 (Cabrera Castro, 1990 ; Manzanilla et Arrellín, 1999 ; Moragas, 1995 ; Matos, 1995, 1999).

La transition du classique à l’épiclassique à Teotihuacan. Trop de questions et peu de réponses

D’une manière générale, le passage du classique à l’épiclassique représente une scission du contrôle central des grands centres urbains du classique et, par conséquent, révèle les conflits entre les factions que, libres du cadre de soumission imposé par l’État classique, développer leurs propres cadres d’action politique et sociale. Il nous reste encore beaucoup à découvrir sur la société de l’épiclassique à Teotihuacan et sur le type d’organisation politique généré sur ce territoire auparavant dominé par une grande métropole au complexe matériel homogène et à la distribution centralisée7. Dans ce modèle, nous devons comprendre que, dans le même scénario, nous trouvons deux sociétés culturellement différentes et à deux moments de développement socioculturel différent : les Teotihuacans dans un processus de décomposition politique rapide et les coyotlatelcos en cours de colonisation territoriale dans le pays. zone qui formait la capitale et la périphérie immédiate, sous le contrôle de la ville. Il est possible qu’il s’agisse de deux traditions culturelles différentes, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’elles sont exclusives au début. Ici, nous allons présenter quelques-unes des questions qui sont pertinentes lorsque l’on considère la société épiclassique de Teotihuacan et les problèmes d’identification des différents groupes à partir de sources archéologiques et historiques.

Premièrement, les mouvements de population en Méso-Amérique et leurs relations avec Teotihuacan. Nos principaux protagonistes sont les coyotlatelcos, une ville d’origine non encore identifiée mais généralement considérée comme provenant d’une partie du Bajío8. Sans aucun doute, les coyotlatels sont l’un des indicateurs clés de la conformation de cette période, mais ils ne sont pas les seuls9. Nous devons tenir compte des mouvements des groupes de Teotihuacan qui quittent la ville et que nous pouvons identifier avec l’arrivée de nouveaux habitants dans la vallée de Toluca, de la phase de Tlamimilolpan à Metepec. La différence est que même s’ils n’affectent pas la métropole à son heure de splendeur, ils pourraient être un lieu d’accueil pour les dernières phases du classique10.

D’autres propositions suggèrent d’associer les Teotihua-Canos à la fin du classique aux Olmeca-Xicallangas mentionnés dans les ouvrages des chroniqueurs tels que Fray Bernardino de Sahagún, Domingo Chimalpahin, Fernando del Alva Ixtlilxochitl, Diego Muñoz Camargo, le codex Matritense, pour ne nommer que quelques-uns des exemples. Celles-ci seraient liées à la fondation de Cacaxtla, la conquête de Cholula. Cependant, d’autres auteurs tels que Chadwick suggèrent que ces Olmeca-Xicallangas sont des descendants de Teoti-Huacanos d’origine Mixtec et Chochopopoloca11 (Chadwick, 1966 : 8-9). Rivas Castro, López Austin et López Luján estiment toutefois qu’il devrait exister dans les Olmeca-Xicallangas un groupe constitué de diverses entités ethniques, comprenant des groupes du tronc linguistique ottoman, des Mixtecs, des Mazatecos, des Chochopopolocas et des personnes de Origine Nahuatl (López Austin et López Luján, 1996 : 166 ; Vargas, 1998). Dans cette équation de villes, les otomies sont également présentes en tant que causes de la chute de Teotihuacan, thèse défendue par Jiménez Moreno12. Cependant, pour Piña Chan, les Otomis qui utilisaient la poterie coyotlatelco vivaient avec les Teotihuacans et développeraient d’autres styles locaux (Piña Chan, 1975 : 543).

Cette variabilité refléterait, parmi de nombreux autres facteurs, les mouvements de population du bassin déjà à la fin du classique et la visibilité d’autres identités régionales après la perte du monopole culturel et économique de Teotihuacan. Dans tous les cas, nous devons considérer qu’il existe deux scénarios de l’effondrement : celui qui est déterminé au centre de la ville et celui qui se produit à la périphérie immédiate. Dans le centre urbain de Teotihuacan, la chose la plus remarquable n’est pas la construction ex novo dont il existe peu d’exemples, mais le remodelage de l’espace intérieur observé dans les constructions classiques de Teotihuacan. Nous ne savons pas exactement pourquoi cela est fait. Cela est plus évident lorsque le remodelage de l’espace fait référence à une modification de la viabilité interne de tout un ensemble, généralement à la suite de la fermeture de plusieurs corridors. Cela peut être lié à l’organisation de réinstallation qui implique des idées telles que la redistribution de l’espace à la suite des nouvelles activités menées à l’intérieur. Si les anciens bâtiments consacrés aux activités administratives et cérémoniales sont le siège de familles ou de groupes de familles, des activités domestiques et artisanales devraient être développées. Le remodelage de l’espace peut être dû à la nécessité de réadapter l’espace à ces nouvelles activités. Les changements de la viabilité interne peuvent être interprétés comme un moyen de réorganiser les unités résidentielles pour contrôler les mouvements de personnes en dehors de ce groupe ou comme une délimitation spatiale des différents groupes et activités réalisées au sein de ceux-ci. En résumé, des changements dans la viabilité interne peuvent répondre à des changements dans la fonctionnalité des chambres, dans l’hébergement des différents sous-groupes familiaux et dans des problèmes de défense.

La ville perd son aspect de globalité. Au cours de la Classique, la ville a été conçue comme un ensemble dans lequel, sous le règne de certaines élites, rien n’est laissé au hasard. Les coyotlatelcos réoccuperont des parties de la ville, rompant avec cette globalité dans laquelle elle a été conçue pour d’autres usages, bien que les grands chantiers de construction ne soient pas appréciés ou, en tout état de cause, ils continuent d’utiliser les anciennes infrastructures. C’est le gros problème pour déterminer plus clairement la présence des coyotlatelca et l’utilisation de la ville pour eux, puisqu’ils utilisent souvent les structures de Teotihuacan pour remodeler leurs espaces13. Un autre des grands doutes est de rendre visible une propre élite coyotlatelca, car il ne serait peut-être pas nécessaire de créer un projet idéologique puissant comme le faisaient les Teotihuacans. Il en va de même pour identifier les éléments d’élite de la culture matérielle suggérant la présence d’artisans spécialisés dans les objets de luxe, comme le faisait auparavant Teotihuacans. Ce qui implique également des changements substantiels dans les circuits commerciaux dans le cadre des nouvelles relations de pouvoir. La présence de treuils à Teotihuacan n’est pas retrouvée avant la période épiclassique (Smith et Hirth, 1988). Au cours de l’épiclassicisme, la situation sociopolitique a permis le développement de marchés régionaux dans lesquels les élites rurales de la vallée du Mexique demandent des textiles, notamment des ichcahuipilli, et dans lesquels la production de coton est rendue plus évidente du point de vue archéologique par la présence de treuils, aiguilles à coudre et certains types de céramique 14. À Hacienda Metepec, la production de points de San Marcos dépasse sa propre consommation interne et Rattray propose de créer un produit d’échange entre les habitants de la ferme de Metepec et d’autres localités. À Oxtoticpac, une exploitation des mines de tezontle et un atelier de poterie sont déterminés (García Chávez, 1995 : 126 ; Rattray, 1981 : 215). Rattray identifie plusieurs ateliers de poterie coyotlatelco avec une spécialisation dans un type donné (Rattray, 1981 : 215-216). Peut-être que les régions de Maquixco, de la paroisse de San Juan de Teotihuacan et de Puxtla ont fourni des excédents agricoles pour le commerce, malgré le manque d’études supplémentaires pour prouver cette hypothèse. Enfin, la partie nord de la vallée de Teotihuacan, avec ses grottes et ses cavités, a pu servir de lieu de stockage des excédents, offrant à ses habitants la possibilité de gérer des excédents pour l’échange.

Raúl García Chávez a établi la typologie des céramiques coyotlatelco dans la vallée de Teotihuacan, en identifiant les complexes régionaux et en les associant aux trois unités politiques différentes estimées par le Projet du bassin de Teotihuacan (Figure 3) (García Chávez, 1995). Si les preuves mentionnées par García Chávez sont exactes, l’occupation des localités classiques telles qu’Azcapotzalco, Xico, Cerro Portezuelo, Cerro de la Estrella et Teotihuacan témoigne de l’occupation par les habitants de la tradition de Teotihuacan et par ceux qui ont produit la poterie Coyotlatelco (García Chavez, 1995 : 292). Cela indique que s’il existait une coexistence temporaire entre des personnes de tradition classique de Teotihuacan et des personnes utilisant principalement de la céramique de Coyotlatelco, celle-ci avait un caractère fondamentalement pacifique et déterminait initialement un paysage politique caractérisé par le déplacement de la population résidente dans le pays. Ville de Teotihuacan. À cette époque, de nouvelles alliances politiques, ethniques et territoriales devaient être établies.

Nous ne savons pas grand-chose non plus sur les croyances particulières des coyotlatelcos. L’environnement de ces cultes est déterminé par l’occupation des grottes, les structures trouvées sur la plate-forme en "U" de la pyramide du Soleil et l’existence de certains éléments dans la région de la pyramide de la lune, qui suggèrent que l’occupation Cette région avait des caractéristiques différentes de la réoccupation des espaces dans les complexes départementaux de Tetitla, Zacuala, Yayahuala, Ventilla. Dans la grotte des tiges, une structure a été trouvée sous le trou dans le toit de la chambre sépulcrale qui doit avoir un jet d’eau important au moment de la pluie15. Sous cette structure, plusieurs sépultures de nouveau-nés ont été trouvées, disposées dans une orientation est-ouest et entourant la forme de cette structure (Manzanilla, 1994a : 59). La datation de cet ensemble est datée de Coyotlatelco tardif (Manzanilla et Arrellín, 1999 : 429-431). Cependant, il existe des preuves de ce culte dans des phases postérieures à celle de Coyotlatelco, selon les interprétations de Jarquín et Martínez, des offrandes de vaisselle juxtaposée et de la sculpture de Xipe Totec, le dieu écorché, de la procréation de la terre, qui suggère que la survie de ce culte, avec des variations, s’est développée tout au long de la période préhispanique de la région de Teotihua-Cana (Jarquín et Martínez, 1991). La réoccupation ou tout au moins la présence de matériaux coyotlatelcos dans des zones à caractère religieux marqué, telles que la zone de la pyramide du Soleil et de la Lune et l’ensemble de la citadelle, nous montre une certaine activité rituelle davantage liée aux idées de tradition et vision du monde que par la représentation symbolique de l’Etat Teotihuacan. D’autres éléments rituels à considérer sont la présence de nouveaux types de formes spécifiques pour les rituels, tels que les sahumadores et les louches qui suggèrent de nouveaux rituels dans lesquels le copal et le pulque sont mentionnés (García Chávez et al., 1998b : 78). Les excentriques trilobés semblent rester dans cette période bien que, à mon avis, il soit nécessaire de prendre en compte le fait que les contextes semblent mélangés, de sorte que la continuité de cet élément n’est pas aussi claire (Stocker et Spence, 1973 : 195-198). Barbour croit que deux traditions différentes peuvent être détectées pour les figurines Teotihuacan à la fin de Xolalpan et dureront jusqu’au postclassique, qui constitue un indicateur des changements politiques survenus dans la ville (Barbour, 1998 : 253).

Les sacrifices humains continuent avec des preuves de décapitations et l’utilisation de crânes humains comme vaisseaux. Des calotas de la même époque et des traces de décapitation se retrouvent dans des matériaux apparus dans la zone de la pyramide de la lune et des grottes au sud-est de la pyramide du soleil (Moragas, 1995). La présence de chiens associés aux sépultures perdure. Dans la grotte III, le crâne d’un chien directement associé à une sépulture indirecte secondaire d’un individu mâle a été découvert (Moragas, 1995 : 50). La même chose est indiquée par la camomille pour la grotte de Pirul, dans laquelle elle détermine deux squelettes de chien et un squelette de loup, liés à diverses sépultures. Cette grotte a une chronologie post-Tihuacan avec des contextes coyotlatelcos, mazapas et aztèques16 (Manzanilla, 1994a : 59 ; Manzanilla et Arrellín, 1999 : 431 et 448).

Conclusions : (Re) Construire l’histoire de Teotihuacan

Il reste encore de nombreux problèmes à analyser pour construire l’histoire de Teotihuacan. D’un côté, analyser plus attentivement les phénomènes de résilience et de procrastination qui se produisent dans les deux sociétés, envisager de réinventer et de réhabiliter l’espace urbain (la ville) et la périphérie (la campagne) ou d’analyser plus en détail le niveau de complexité sociopolitique des coyotlatelcos.

Les sociétés en transition sont des périodes complexes, intéressantes et significatives, mais beaucoup plus difficiles à caractériser archéologiquement par la présence et l’absence de certains matériaux. Dans certains cas, il semble que cette période ne puisse être caractérisée que par ce qui est perdu culturellement de la période précédente. Nous devons mettre en œuvre notre propre méthodologie qui prend en compte la vitesse du changement dans les sociétés impliquées et leur reflet dans la culture matérielle.

Teotihuacan est une étude de cas, donc paradigmatique pour l’étude de l’effondrement dans des sociétés complexes.

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NOTES

1 "Une caractéristique qui distingue Teotihuacan de nombreuses sociétés contemporaines et postérieures est le logement multifamilial. Chacune des différentes familles liées les unes aux autres par la parenté, les activités communes et les relations d’affinité, dispose d’un groupe de pièces, de porches et de cours et reproduire "(Manzanilla, 2006 : 20).

2 Nous soupçonnons qu’entre 600 et 650 après J.-C., le manque de mécanismes de réglementation efficaces faisant face à une agitation sociale généralisée aurait été à l’origine de l’exode et finalement de l’incendie dans les bâtiments publics et les temples, qui seraient progressivement devenus des ruines puis démantelés. et pillé de ses offrandes fondatrices, qui seraient utilisées pour accompagner les nouvelles migrations (Gazzola, 2009).

3 En période de crise, les mouvements de concentration des groupes familiaux ont été observés comme stratégie de réponse.

4 Dans les temps anciens, la constitution de la ville apparaît souvent comme un pacte entre hommes et dieux et est liée à un événement sanglant. Les mythes et légendes fondateurs ont souvent recours à cet élément. La ville est donc présentée comme un lieu sûr d’une part, où l’érection d’un temple ou d’une structure architecturale se fait selon certaines règles et avec un certain nombre d’acteurs. Mais, d’autre part, il n’est pas détaché d’un passé mythique-historique dans lequel certains faits de nature sanglante et chaotique sont mentionnés. Bien que nous ne sachions pas quels étaient les mythes et les rites de la fondation proprement dite Teotihuacans, nous savons qu’ils ont probablement pris leur origine dans la partie nord de la ville et dans laquelle les grottes ont joué un rôle clé.

5 Dans l’origine des relations entre les Mexicains et la généalogie, les dates de 712 et 765 de notre époque sont formulées, Chimalpahin propose celle de 670, Motilina détaille que le quatrième soleil a péri en 694 et le cinquième soleil est né en 719. Enfin, les Annals of Cuauhtitlan 751 (Graulich, 1990 : 90-92).

6 Sur ce dernier exemple, il est nécessaire de rappeler qu’elles proviennent d’anciennes fouilles et qu’elles ne sont mentionnées qu’en tant que posteotihuacanos.

7 Plusieurs scénarios historiques mésoaméricains pour l’épiclassique ont été définis, à savoir : le centre du Mexique avec une importance particulière dans les bassins du Mexique, de Tula et de Cholula ; l’expansion de Tarascan à Michoacán : Oaxaca et conflits avec les manoirs mixtèques ; le nord du Yucatán ; l’expansion de la quiche, des cakchiqueles et des religieux dans les hautes terres du Guatemala. Dans tous les cas, les conflits entre groupes de tradition classique et autres groupes à l’origine de nouvelles tendances sont interprétés (López Austin et López Luján, 1999 : 38).

8 L’échantillon de sépultures est petit, mais c’est le seul qui ait été fouillé de manière extensive à l’époque de Coyotlatelco et de Mazapa dans la vallée de Teotihuacan. La richesse des informations sur les zones d’activités associées, les dates, les vestiges botaniques et fauniques permet de mieux connaître les pratiques funéraires des groupes arrivés dans la vallée à la suite de la chute de la ville de la Classique. Des études génétiques, nous pouvons supposer que ses origines étaient diverses, mais pas de la vallée. Ils sont peut-être arrivés peu de temps avant l’effondrement du système Classic, participant même au chaos. Elles peuvent aussi avoir épousé des femmes dans la région, comme le suggère l’étude sur les isotopes du strontium. Nous sommes donc enclins à l’hypothèse que des groupes du Bajío et du centre-nord du Mexique pourraient être arrivés par vagues dans le centre du Mexique vers le sixième siècle de l’ère chrétienne (Manzanilla et Arrelín, 1999 : 451). "

9 Les propositions vont de considérer les coyotlatelcos comme les descendants des populations de Metepec, les immigrants qui déplacent les intrus et / ou les classiques qui occupaient un Teotihuacan abandonné (Diehl, 1989 : 13-14). Traditionnellement, les causes de l’incendie qui a affecté le centre cérémoniel à la fin de Metepec et celles qui génèrent un type de céramique complètement différent du complexe classique de Teotihuacan ont été examinées (Millon, 1973, 1988).

10 Depuis la fin de la phase Xolalpan, la population commence à décliner et des groupes de personnes quittent la ville pour s’installer ailleurs, notamment la vallée de Toluca, qui connaît alors une accélération de sa croissance démographique. Dans la dernière phase de la période classique, Teotihuacan a moins de contrôle sur la vallée de Toluca ; dans des endroits comme Ojo del Agua, situé au pied de la future forteresse de Teotenango, des céramiques locales sont créées qui imitent les styles de Teotihuacan et sont réparties dans une vaste zone. À la fin de l’ère Teotihuacan, seul le site de Santa Cruz Atzapotzaltongo disparaît ; Le reste des sites reste habité et augmente même considérablement. Au début de l’épiclassique, la population aurait pu quadrupler, créant de nombreux nouveaux sites (González de la Vara, 1999 : 194).

11 Chadwick soutient que la présence de personnes parlant le chochopopoloca à San Juan de Teotihuacan au cours de la colonie est symptomatique de situations antérieures.

12 Ces Otomi seront acculturés par les habitants du centre de San Miguel Amantla à Azcapotzalco, les soi-disant Amanteca-Teotihuacans mentionnés dans certaines sources récentes. Ces Amanteca-Teotihuacanos ont réalisé des figurines avec des coiffes très ornées de plumes, des encensoirs et de grands vaisseaux ornés de figures de dieux ayant survécu à la phase classique de Teotihuacan. D’autres influences otomi doivent être perçues dans le futur. Les poteries Coyotlatelco pourraient être fabriquées par les Tepanecas (également d’origine Otomi) (Jiménez Moreno, 1966 : 52-53 ; 1999 : 1-6).

13 Différents témoignages de l’architecture proprement épiclassique dans la vallée du Mexique, où les colonies de peuplement ex-novo s’identifient à l’architecture civique-cérémonielle et résidentielle avec leurs caractéristiques propres et différentes de celles de Teotihuacan. Pour Patiño, l’épiclassique est la persistance de la tradition classique, des traditions indigènes et de la présence de traditions exotiques dans le centre du Mexique, dont certaines sont vraisemblablement de tradition septentrionale (Patiño, 1994 : 200).

14 Il en aurait résulté une augmentation de la demande globale de coton alors que le coton non local produit dans des zones telles que la côte du golfe du Mexique aurait peut-être été moins facilement disponible en raison de la diminution du commerce interrégional. L’apparition de mœurs spécialisées dans la filature au sein des sites Epiclassic à Morelos peut refléter une augmentation de la demande et de la production de coton au centre du Mexique (Smith and Hirth 1988 : 355) .J’aimerais préciser que, à Teotihuacan, beaucoup de os des aiguilles, mais les treuils semblent être moins fonctionnels.

15 Le Tlalocan était la terre des Tlaloques, propriétaires des montagnes et des grottes. Graulich mentionne que les élus de Tlaloc ont été enterrés dans une grotte et que les victimes offertes à ce dieu ont souvent été enterrées dans des grottes ou jetées à l’eau (Graulich, 1990 : 270).

16 Manzanilla mentionne non seulement l’existence d’os de rongeurs et de lièvres, d’écureuils, de lapin, de serpents, de divers oiseaux, de musaraignes, de chauves-souris et même d’un maxille de moufette (Manzanilla et Arrellín, 1999c : 445-446). L’association des restes de ces animaux avec divers individus datant des contextes du Coyotlatelco récent à Mazapa indiquerait qu’ils font partie du même complexe cosmique bien que leurs rôles soient différents. La plupart de ces animaux sont liés au monde souterrain, bien que tous ne soient pas associés à la même divinité.

EN ESPAÑOL

Introducción

Para los investigadores de las ciencias sociales y humanas el estudio del colapso de las sociedades complejas es uno de los tópicos de investigación que se ha estudiado de manera recurrente desde principios del siglo XX hasta la actualidad. Aún supone hoy un reto comprender cómo una sociedad, aparentemente estable en sus formas (culturales, políticas, económicas y sociales), decae de manera irremediable. Este es un tema de debate e investigación actual que trasciende el campo de lo meramente académico. Sin duda alguna, el colapso es un tópico querido también por el público en general y que es utilizado por los medios de comunicación para perpetuar ese imaginario del pasado romántico de civilizaciones desaparecidas o admoniciones de futuros catastro-fistas si no aprendemos las lecciones del pasado.

Este artículo trata del colapso de la cultura teotihuacana y de su reconfiguración en un nuevo orden mesoamericano. Considerando que Teotihuacan, durante el período Clásico, marcó el desarrollo cultural de gran parte del altiplano mexicano y que abarcó un amplio radio de influencia en otras culturas mesoamericanas contemporáneas, su colapso supone una cuestión fundamental para el desarrollo posterior de esta área cultural. No obstante, el estudio del colapso de la cultura teo-tihuacana si bien es un tópico conocido y aceptado por los mesoamericanistas, siento que se ha tratado en menor medida.

El final de Teotihuacan es uno de los ejemplos clásicos de la historiografía arqueológica sobre el colapso de las sociedades complejas. El hecho de que una sociedad aparentemente activa, vibrante, en pleno esplendor de su desarrollo cultural colapse de manera inmediata ha llenado páginas de bibliografía especializada y de difusión. Las diversas hipótesis que se han manejado han oscilado entre las causas monocausales a multicausales, y entre ellas una combinación de factores internos y externos (Moragas, 2009). De propuestas invasionistas y difusionistas a conflictos sociales internos entre el pueblo y las élites. En los últimos años se han incorporado modelos que enfatizan relaciones de convivencia entre los coyotlatelcos y los teotihuacanos y los conflictos entre élites como causa de la crisis social de la ciudad (Moragas, 2005). Actualmente el consenso general de los investigadores es que el colapso es un fenómeno político-ideológico que surge en el seno de las élites teotihuacanas y que afectará en mayor o menor medida en el conjunto de la población.

Sin embargo, debemos poder ir rediseñando este modelo incorporando más factores para su análisis y evaluación. En este trabajo se va a considerar el concepto de crisis en el mundo teotihuacano y las evidencias de cambios políticos dentro de la ciudad. Mi propuesta considera que debemos tener en cuenta dos actores que responderán de manera distinta a la crisis final de la cultura teotihuacana debido a sus diferentes momentos históricos propios. Por un lado, los teotihuacanos que después de 600 años dominando ideológicamente el altiplano mexicano no parecen ser capaces de reconducir la situación. Por otra parte los coyotlatelcos, los últimos pueblos que llegan al valle de México y que se van incorporando a la órbita teotihuacana a partir del 450-500 d.C.

Teotihuacan : un mundo ordenado

Teotihuacan se encuentra situado en el noroeste de la cuenca de México en un pequeño valle situado a 19° 34’ N, 99° 40W con elevaciones que oscilan entre los 2.400 y 3.100 msnm. El régimen de lluvias va de finales de mayo hasta finales de octubre y durante el año se suceden unas temperaturas medias de 5-15 °C en cotas superiores y un promedio de 12-18 °C en cotas inferiores a 2.800 msnm. El área que ocupa la ciudad se encuentra circunscrita por el cerro Gordo al norte y por la sierra Patlachique al sur (Mooser, 1968 ; McClung de Tapia y otros, 1996:21).
Sin duda alguna Teotihuacan reproduce un modelo cósmico del mundo del altiplano me-soamericano a fines del preclásico superior y principios del clásico. Es posible que nos sea muy complicado saber la causa exacta del origen de la ciudad, pero las sucesivas investigaciones llevadas a cabo en Teotihuacan, Cuicuilco y más recientemente en el valle poblano-tlaxcalteca nos muestra que la movilidad de las poblaciones del altiplano fueron determinantes para la constitución de la urbe (Carballo,2009 ; Carballo y Pluckhahn, 2007). Hay diversos factores involucrados como serán los movimientos volcánicos y tectónicos de fines del preclásico, el desarrollo cultural de dichas poblaciones, el cambio de las redes de intercambio y la propia disposición de la futura ciudad, cuyo valle posiblemente sea reinventado bajo una particular cosmovisión. Podría ser algo arriesgado afirmar que el surgimiento de Teotihuacan es consecuencia exclusiva de factores externos al propio valle, ya que tenemos pocas evidencias de poblaciones preteoti-huacanas. Y decimos arriesgado porque los datos arqueológicos nos son esquivos debido probablemente al impacto que supone la construcción de la urbe y las sucesivas remodelaciones arquitectónicas. El asentamiento de más de 100.000 personas durante varios siglos supone un impacto continuado en el territorio más cercano y, por lo tanto, complica el hallazgo de fases preteotihuacanas. En todo caso sí que podemos considerar que el origen de Teotihuacan es la resolución de una gran crisis de parte de la población del centro de México.

Varios factores clave contribuyen a la rapidez de la consolidación del modelo teotihuacano. Tradicionalmente se ha manejado el control de la sierra de las Navajas y el monopolio de la explotación de la obsidiana verde como el motor económico de la ciudad (Spence,1981,1984,1987). A ello hay que añadirle el carácter sagrado de la ciudad con la cueva de la pirámide del Sol como parte de un axis mundi (Cowgill, 1988). René Millon conceptualizó el modelo de peregrino-templo-mercado en torno a los conjuntos de tres templos como parte de un genuino patrón teotihuacano (Millon, 1973,1976). Hoy sabemos que dicho modelo debe de ser matizado, ya que se conformó en un momento en el que se consideraba a Teotihuacan como una sociedad eminentemente teocrática y se aplicaban modelos reconocidos en otras culturas como la mexica o el Próximo Oriente. Hoy proponemos un sistema de linajes en el que la organización teotihuacana comprendió un modelo de asentamiento diferenciado de otras sociedades contemporáneas1 (Manzanilla, 2006). Los teotihuacanos eran conscientes que ocupaban un espacio privilegiado desde el punto de vista cosmogónico y lo reprodujeron durante seiscientos años en lo que podríamos definir actualmente como un excelente diseño de marketing corporativo.

Creo que es interesante para replantearse algunas de las cuestiones claves de Teotihuacan considerar cómo se ha escrito la historia de la misma y la imagen que se ha construido y que se ha difundido. Uno de los argumentos que creo que han marcado la visión de esta ciudad es la dificultad de poder establecer una historia política de la misma (Cowgill, 2008). En las representaciones humanas se identifica más la clase y la función que realizan que la individualidad de los mismos (Cowgill, 1997, 2008 ; Manzanilla, 2005 ;2006), por lo que no podemos por ahora identificar con claridad nombres de gobernantes en la misma medida que se han podido hacer en la cultura maya por ejemplo. Las causas son conocidas desde antiguo por los investigadores y se refieren a la aparente falta de individualidad en las representaciones teotihuacanas o como en la falta de una escritura comparable a las de otras culturas mesoamericanas. La escritura en las sociedades antiguas tiene varias funciones, pero se ha vinculado a la gestión de los bienes de la ciudad y a la representación del poder de las élites. En el caso mesoamericano, la escritura parece vinculada a las representaciones políticas y el ejercicio del mismo por parte de las élites y por ello aparece a menudo vinculado a la arquitectura monumental y en contextos de élites y poder.

Es una problemática clave, ya que ambos factores, combinados en una misma cultura, nos complica sobremanera la comprensión de las acciones políticas de las élites y sus decisiones, que son elementos necesarios para conocer la historia de la ciudad. Si esta cuestión es importante para cualquier cultura, aún lo es más cuando además se considera que Teotihuacan marca el devenir político y cultural de gran parte de Mesoamérica durante los primeros quinientos años de la era cristiana.

Crisis y colapso : una evaluación historiográfica

Historiográficamente durante gran parte del siglo XX el período Clásico del altiplano se construyó a base de lo que se conocía de la cultura teotihuacana, ya que se había vinculado el desarrollo histórico cultural del altiplano al poder ejercido por los teotihuacanos en el territorio. Dicho conocimiento venía determinado por el propio desarrollo de la arqueología en su momento histórico.

Resulta interesante observar que desde un principio los investigadores e historiadores de la antigüedad teotihuacana consideraron que la ciudad fue conquistada por los toltecas en 674 (Chavero, 1984) y/o destruida por tribus invasores o abandonadas (Batres, 1889). Y acorde a los tiempos, las propuestas difusionistas-invasionistas son las que tuvieron una mayor popularización debido a las evidencias arqueológicas más sobresalientes, y evidentes, como son : el incendio del centro ceremonial, el saqueo de las estructuras y el cambio de la cultura material. Sin querer incidir en demasía, hemos considerado que en un primer momento podríamos dividir las interpretaciones sobre el colapso de Teotihuacan en dos grandes factores, como son los externos y los internos.

Los factores externos combinan básicamente casuísticas difusionistas y/o invasionistas, así como la idea de que la sociedad teotihuacana no puede sobrevivir a factores derivados de cuestiones ajenas a su estructura cultural. Sin duda alguna, la presencia de un complejo cerámico completamente ajeno al existente supuso la presencia de un grupo cultural diferente que se impone bajo la fuerza y cuya consecuencia serán los incendios y saqueos que se detectan. Los coyotlatelcos originarios probablemente en el occidente/bajío de México (Acosta, 1972 ; Braniff, 1972) o tal vez otomíes (Jiménez Moreno, 1966 : 51-53) atacarán y destruirán a la ciudad que será abandonada por los propios teotihuacanos diluyéndose en el continuo cultural mesoamericano. Sin embargo, progresivamente se fueron declarando algunas dudas tanto por las magnitudes de las fuerzas coyotlatelcas armadas que debieron de atacar y conquistar una ciudad con una estructura urbanística muy compleja que hubiera requerido de una estrategia de conquista de calle a calle y de plaza a plaza. Por otro lado, no queda claro de qué manera los teotihuacanos desaparecen de la ciudad porque los coyotlatelcos no toman los elementos del poder teotihuacano como un ejemplo de legitimación local. Otras propuestas, de carácter externo, tuvieron mucha aceptación, como son las causas medioambientales y climáticas que van desde planteamientos catastrofistas hasta fenómenos climáticos de carácter continental (Lorenzo, 1968 ; Messenger, 1990 ; Millon, 1973 ; Palerm y Wolf, 1972 ; Siebe et al., 1996 : 402). La idea de un cambio climático global resultaba atractiva, pero complicada a la hora de poder establecer datos e indicadores arqueológicos claros ; entre otras cosas, por la propia morfología del valle de Teotihuacan que hace difícil la conservación de macrorrestos vegetales y polínicos que pudieran afectar a la ciudad. Otro grupo de hipótesis inciden en el desgaste que supuso el sostenimiento de una macrociudad como Teotihuacan en el propio valle y en la propia cuenca de México (Cook, 1947 ; Lorenzo, 1968 : 57 ; Mooser, 1968 : 37). En el fondo, este corpus de teorías están bajo la influencia que tuvo el trabajo del Teotihuacan Valley Project dirigido por William Sanders y que propugnaba que el rápido crecimiento de Teotihuacan sobreexplotó el territorio circundante e hizo la ciudad dependiente de una amplia periferia (Sanders, 1979). A pesar de todo esto, los factores externos por ellos solos no terminan de explicar el papel de los coyotlatelcos ni tampoco de la caída de la ciudad y el abandono de la misma, debido a que no hay evidencias concluyentes de un cambio climático tan extremo. Es por ello que otro grupo de investigadores sugirieron que los factores que explican el colapso de Teotihuacan deben encontrarse interno a la ciudad y sobre todo en el papel de las élites, cuya función principal dentro de la sociedad sería la de garantizar la estabilidad del ciclo agrícola gracias a su especial vinculación con los dioses y el control y dominio de los rituales necesarios para el sostenimiento de la ciudad. Asimismo se añaden nuevos elementos como son el progresivo militarismo en las representaciones teotihuacanas, la inestabilidad regional y el contraste campo-ciudad (Matos, 1996 ; Millon, 1967, 1973 ; Sanders, 1964 ; Sanders y Price 1968 ; Webb, 1978). Finalmente, la pérdida de las rutas comerciales, el desprestigio de la urbe y las emergentes élites regionales suponen un proceso de desintegración del poder teotihuacano y el sistema ideológico-político que la sustentaba (Cohodas, 1989 ; Litvak, 1970, 1978 ; Sanders, 1956, 1964 ; Sanders y Price, 1968).

Los años 90 fueron un revulsivo para el estudio de las fases posteriores al colapso de Teotihuacan gracias a las investigaciones derivadas del proyecto sobre el inframundo teotihuacano dirigido por Linda Manzanilla (UNAM) y las del proyecto Especial Teotihuacan 92-94 (Manzanilla y Arrellín, 1999 ; Moragas, 1995). Ambos proyectos se iniciaron con finalidades distintas, el primero con clara vocación de investigación acerca del sistema de túneles y cuevas, mientras que el segundo fue consecuencia de un salvamento para condicionar el acceso a la puerta 5. En el primer proyecto el interés principal consistía en encontrar fases tempranas de la ocupación teotihuacana para entender así los procesos que se involucrarían en el desarrollo del estado, así como para aplicar diferentes técnicas geofísicas (Manzanilla, 1994a,1994b,1996). Paralelamente, la intervención realizada por el INAH permitió ampliar los trabajos iniciados por Basante, Munera y Soruco en la excavación de la cueva astronómica determinando que dicha cueva se complementa con otras dos, definiendo un complejo subterráneo ceremonial de la época clásica con una reocupación Coyotlatelco tardío-Mazapa (Basante, 1986 ; Moragas, 1995). Los años subsiguientes permitieron seguir avanzando en la tipología de las cerámicas de la fase Coyotlatelco y Mazapa, y por otro lado empezar a replantearse algunas de las cuestiones vinculadas a los cambios y transformaciones culturales inmediatas a la caída de la ciudad (Moragas, 1995 ; López, 2003 ; Nicolás, 2003). Asimismo, en estos años Luis Gamboa excava la periferia de la ciudad en donde se muestra la presencia temprana de estas cerámicas coyotlatelcoas sobre pisos de fases clásicas sin evidencias de abandono o discontinuidad (Gamboa, 1998). Para estas fechas se publican nuevos datos acerca de la cronología de lo Posclásico en la cuenca de México que indican que se debe hacer una revisión de la secuencia cro-notipológica que suponen un cambio en el modelo explicativo secuencial de Metepec a Azteca III y que muestra contemporaneidades y discontinuidades fuera de modelos culturales (Parsons y otros, 1996). Todo ello supuso un revulsivo en la concepción de la secuencia del colapso en Teotihuacan, así como del papel de sus supuestos "invasores". La bipo-larización del discurso acerca de los factores que conllevaron al colapso de la cultura teotihuacana se complicaba con las evidencias de la presencia temprana de coyotlatelcos antes de la fecha mítica del 750 d.C. Es por ello que la discusión hasta esos momentos se había centrado en considerar a los coyotlatelcos como los causantes directos o indirectos de estas crisis y su implicación con los factores externos (crisis climáticas) o factores internos (crisis sociales e ideológicas). Lo cierto es que en los últimos años no se han presentado nuevas propuestas sobre el colapso de la cultura teotihuacana. La reciente publicación de Gazzola mantiene el modelo tradicional del colapso, bajo el conflicto vertical de las élites versus no élites y el descontento social2 (Gazzola, 2009).

Añadiendo nuevos factores a la discusión del colapso de Teotihuacan. Procesos y eventos

Las diferentes explicaciones no terminan de conceptualizar un marco claro del colapso de Teotihuacan sobre todo en el momento en que se intenta aglutinar bajo un único modelo explicativo que parte de los indicadores arqueológicos más visibles : el incendio, el saqueo y el cambio de la cultura material. Sin embargo, creo que el colapso es más comprensible si añadimos otros factores que complementan el escenario histórico y definimos lo que realmente significan los indicadores arqueológicos que tomamos como base de dicho argumento. Es innegable que la visibilidad arqueológica del incendio, el saqueo y el cambio de la cultura material marcan mucho las interpretaciones, pero hemos de observar también con cuidado los procesos por los cuales se llegan a estas evidencias. No es tanto conseguir una secuenciación de los factores, sino la integración de estos en un escenario en donde se incorporen los diferentes actores que intervienen en los años previos y durante el colapso. Es por ello que considero que hay que distinguir los eventos, fenómenos rápidos en el registro arqueológico y los procesos, tal vez menos evidentes pero más largos en el tiempo y que contribuyen a los anteriores. Es decir, no podemos llegar a los eventos sin tener en cuenta los procesos históricos arqueológicamente menos visibles.

Algunas propuestas de indicadores de procesos históricos
La sociedad del Xolalpan tardío y Metepec muestran ya evidencias de problemáticas no resueltas en la sociedad teotihuacana que suponen, por un lado, el despoblamiento en la periferia y la reocupación coyotlatelco en tiempos clásicos (Gamboa, 1998) como una mayor densidad de poblamiento en el centro con la ocupación de las calles por asentamientos adosados y el cierre de los barrios étnicos. Pueden ser interpretados como un aumento de la población o en cambio por un rea-grupamiento de la misma en una dinámica distinta3. A nivel regional hemos de considerar la presencia coyotlatelca temprana en el valle de México, los asentamientos teotihuacanos en el valle de Toluca, la disminución de la influencia teotihuacana en la ruta del Anaranjado temprano (García Chávez, 1998 ; González de la Vara, 1999 ; Parsons y otros, 1993, 1996 ; Rattray, 1998 ; Sugiura, 1996). También se detecta para la fase Metepec cierto desabastecimiento en algunos productos vinculados a las ofrendas y ajuares funerarios (Sempowski, 1992, 1999 ; Sempowski y Spence, 1994). Caso interesante es la presencia temprana de asentamientos coyotlatelcos en el sur de la cuenca de México en fechas en las que supuestamente el poder de Teotihuacan sigue estando presente y cuando menos no perciben a los coyotlatelcos como una amenaza en el territorio inmediato. Interpretarlo como una evidencia de debilidad de la capital o una incorporación más dentro de una sociedad multiétnica es ya una cuestión de las propuestas.
No obstante, queremos incorporar otros elementos a la discusión del colapso que comprenden procesos graduales en el tiempo. Uno de ellos es la crisis del modelo de ciudad teotihuacana que involucra la desacralización, deterioro y abandono parcial de la ciudad. No podemos obviar que la cultura teotihuacana está profundamente marcada por la propia capital y la concentración de la población en la misma. Asimismo, hay que recordar que la ciudad es la representación cosmológica y política de un modelo muy particular de gobierno de la misma. Desde la multiplicidad de factores que implica la fundación de una ciudad y su mantenimiento también hemos de considerar todos aquellos que conjugan en el final de la misma4. Resulta sugestivo el análisis de Graulich que analiza el mito del Quinto Sol y que aunque sean reinterpretaciones del Postclásico, las fechas no dejan de resultar sugestivas5 (Graulich, 1990 : 90-92).
En el proceso de abandono progresivo de la ciudad hemos de destacar la desmantelación y las ofrendas matadas que se localizan en lugares diversos de la ciudad. Se observan cambios sustanciales en la Calzada de los Muertos y la Ciudadela así como la ruptura sistemática de esculturas en este lugar y Xalla. Incensarios tipo teatros desbaratados y redepositados intencionalmente se han encontrado en Oztoyohualco y Tlamimilolpa (Linné, 1942 : 172 ; Manzanilla, 1993). En ambos casos parece que nos encontramos con un ritual establecido alrededor de un contexto doméstico funerario. En cambio, no tenemos constancia de incendios generalizados de la ciudad hasta el colapso de la misma. El abandono progresivo de las estructuras es otro de los procesos que nos indican la ruptura de la organización interna de la ciudad. Las excavaciones de la Ventilla C muestran inundaciones en el gran espacio abierto que sugieren falta de mantenimiento de las grandes estructuras (Gómez y Núñez, 1999:112).Una mención cabe hacerse sobre el cambio de las técnicas constructivas y localidad de los edificios atribuidos a los coyotlatelcos, lo que sugiere también la pérdida del savoir-faire y de la organización el trabajo especializado involucrado en la construcción y diseño de los grandes edificios.
Los eventos resultan de la presencia de los incendios concentrados en el centro ceremonial de la ciudad vinculada principalmente a los edificios del poder religioso y político de la ciudad, relacionados con el ejercicio del poder en Teotihuacan. El incendio y los saqueos resultan muy visibles arqueológicamente y por lo tanto marcan la interpretación con hechos violentos, pero aún no podemos determinar si fueron fuegos rápidos o lentos. Es decir, si son resultados de un ataque o de una ritualización del cierre vinculado a la desacralización del edificio. Sin duda alguna los coyotlatelcos que reocuparán sectores de la ciudad contribuirán a una reinvención de la misma en la que aparentemente el área de la Pirámide del Sol es significativa tanto por la reocupación de las cuevas situadas al este y sudeste de las mismas así como de la construcción de los edificios alrededor de la Pirámide del Sol y los edificios anexados en la Plaza de la Pirámide de la Luna o la estructura 1B de la Ciudadela6 (Cabrera Castro, 1990 ; Manzanilla y Arrellín, 1999 ; Moragas, 1995 ; Matos, 1995, 1999).

La transición del Clásico al Epiclásico en Teotihuacan. Demasiadas preguntas y pocas respuestas
En términos generales, la transición del Clásico al Epiclásico representa una escisión del control central de los grandes centros urbanos del Clásico y, en consecuencia, pone al descubierto los conflictos entre facciones que, libres del marco de sujeción impuesto por el Estado clásico, han de desarrollar sus propios marcos de acción política y social. Aún nos queda mucho por averiguar acerca de la sociedad del Epiclásico en Teotihuacan y el tipo de organización política que se genera en este territorio dominado anteriormente por una gran metrópolis con un complejo material homogéneo y de distribución centralizada7. En este modelo hemos de entender que en un mismo escenario nos encontramos con dos sociedades culturalmente distintas y en dos momentos de desarrollo sociocultural distinto : los teotihuacanos en un rápido proceso de descomposición política y los coyotlatelcos que se encuentran en un proceso de asentamiento territorial en el área que conformaba la capital y la periferia inmediata, bajo el dominio de la ciudad. Es posible que sean dos tradiciones culturales distintas, pero no implica necesariamente que sean excluyentes en un primer momento. Aquí vamos a introducir algunas de las cuestiones que son pertinentes a la hora de considerar la sociedad epiclásica en Teotihuacan y las problemáticas de identificar a los diferentes grupos desde la arqueología y las fuentes históricas.
En primer lugar, los movimientos poblacionales en Mesoamérica y su relación con Teotihuacan. Nuestros protagonistas principales son los coyotlatelcos, pueblo de origen no identificado aún pero que mayoritariamente se consideran de alguna zona del Bajío8. Sin duda alguna los coyotlatelcos son uno de los indicadores clave en la conformación de dicho período, pero no son los únicos9. Hay que considerar los movimientos de grupos teotihuacanos que salen de la ciudad y que podemos identificar con la llegada de nuevas gentes al valle de Toluca desde la fase Tlamimilolpan hasta Metepec. La diferencia es que si bien no afectan a la metrópolis en su momento de esplendor, sí que podrían ser lugar de acogida para las fases tardías del clásico10.
Otras propuestas sugieren asociar a los teotihua-canos de final del Clásico a los Olmeca-Xicallangas mencionados en las obras del los cronistas como fray Bernardino de Sahagún, Domingo Chimalpahin, Fernando del Alva Ixtlilxochitl, Diego Muñoz Camargo, el códice Matritense, por citar algunos ejemplos. Estos estarían vinculados a la fundación de Cacaxtla, la conquista de Cholula. Sin embargo otros autores como Chadwick sugieren que estos Olmeca-Xicallangas son descendientes de teoti-huacanos de origen mixteco y chochopopoloca11 (Chadwick, 1966 : 8-9). Rivas Castro, López Austin y López Luján sin embargo consideran que en los Olmeca-Xicallangas debe verse a un grupo compuesto por diversas entidades étnicas, en los que cabe abarcar a grupos del tronco lingüístico otomange, a mixtecos, a mazatecos, chochopopolocas y a gentes de procedencia náhuatl (López Austin y López Luján, 1996 : 166 ; Vargas, 1998). En esta ecuación de pueblos también se hacen presentes los otomíes como los causantes de la caída teotihuacana, tesis defendida por Jiménez Moreno12. Sin embargo para Piña Chan los otomíes que usaban cerámica coyotlatelco, convivieron con los teotihuacanos y a su caída desarrollarían otros estilos locales (Piña Chan, 1975 : 543).

Dicha variabilidad sería reflejo, entre otros muchos factores, de los movimientos poblacionales de la cuenca ya a fines del clásico y la visibiliza-ción de otras identidades regionales después de la pérdida del monopolio cultural y económico de Teotihuacan. En todo caso hemos de considerar que hay dos escenarios del colapso : el que se determina en el centro de la ciudad y el que sucede en la periferia inmediata. En el centro urbano de Teotihuacan lo más destacable no es la construcción ex novo de la que se tienen pocos ejemplos, sino la remodelación del espacio interior que se observa en las construcciones clásicas teotihuacanas. No sabemos exactamente por qué se realiza esto. Más evidente resulta cuando la remodelación del espacio se refiere a una modificación de la viabilidad interna de todo un conjunto, normalmente a consecuencia del cierre de varios pasillos. Ello puede relacionarse con la organización del reasentamiento que implica ideas como redistribución del espacio a consecuencia de las nuevas actividades que se realicen dentro. Si las antiguas construcciones dedicadas a actividades de tipo administrativo-ceremonial son sedes de familias o grupos familiares, es de esperar que se desarrollen actividades de tipo doméstico y artesanal. La remodelación del espacio puede deberse a la necesidad de readaptar el espacio a estas nuevas actividades. Los cambios en la viabilidad interna pueden interpretarse como una manera de reorganización de las unidades residenciales para el control de los movimientos de gentes ajenas a ese conjunto o como en una delimitación espacial de los diferentes grupos y actividades que se realizan dentro. Resumiendo, los cambios en la viabilidad interior pueden responder a cambios en la funcionalidad de los cuartos, al acomodo de los diversos subgrupos familiares y a cuestiones defensivas.

La ciudad pierde su aspecto de globalidad. Durante el Clásico la ciudad fue concebida como un todo en el que, bajo el gobierno de unas élites, nada se deja al azar. Los coyotlatelcos reocuparán partes de la ciudad rompiendo esa globalidad en la que fue diseñada para otros usos, aunque no se aprecian grandes obras de construcción o en todo caso que siguen utilizando las infraestructuras anteriores. Este es el gran problema para determinar con mayor claridad la presencia coyotlatelca y el uso de la ciudad por los mismos, ya que a menudo utilizan las propias estructuras teotihuacanas remodelando sus espacios13. Otra de las grandes dudas es visibilizar una élite coyotlatelca propia, ya que posiblemente no habría la necesidad de crear un proyecto ideológico de gran alcance como lo hicieron los teotihuacanos. Lo mismo sucede para identificar elementos de élite en la cultura material que sugieran la presencia de artesanos especializados en objetos de lujo, como nos acostumbraban los teotihuacanos. Lo que implica también cambios substanciales en los circuitos comerciales bajo las nuevas relaciones del poder. La presencia de malacates en Teotihuacan no se encuentra hasta el período Epiclásico (Smith y Hirth, 1988). Durante el Epiclásico la situación sociopolítica permitió el desarrollo de mercados regionales en las que las élites rurales del valle de México demandan piezas textiles, sobre todo ichcahuipilli,,y en las que la producción de algodón se hace más evidente arqueológicamente por la presencia de malacates, agujas de coser y ciertos tipos cerámicos14. En hacienda Metepec la producción de las puntas San Marcos excede la propia consumición interna, y Rattray propone que es un producto de intercambio entre los habitantes de hacienda Metepec y otros asentamientos. En Oxtoticpac se determina una explotación de las minas de tezontle y un taller de cerámica (García Chávez, 1995 : 126 ; Rattray, 1981 : 215). Rattray identifica varios talleres de cerámica coyotlatelco con cierta especialización en un tipo determinado (Rattray, 1981 : 215-216). Tal vez las zonas de Maquixco, la zona de la parroquia de San Juan de Teotihuacan y Puxtla proporcionaron excedentes agrícolas para el comercio, a pesar de que faltan mayores estudios para probar esta hipótesis. Finalmente, la zona del norte del valle de Teotihuacan, con sus cuevas y oquedades, pudo fungir como lugar de almacenamiento de excedentes dotando de esta manera a sus habitantes de una posibilidad de manejar excedentes para el intercambio.

Raúl García Chávez estableció la tipología de la cerámica coyotlatelco en el valle de Teotihuacan, identificando complejos regionales y asociando a estos a las tres unidades políticas diferentes estimadas por el Teotihuacan Basin Project (Figura 3) (García Chávez, 1995). Si las evidencias que menciona García Chávez son correctas, la ocupación de los asentamientos del Clásico como Azcapotzalco, Xico, cerro Portezuelo, cerro de la Estrella y Teotihuacan muestra una ocupación por gente de tradición teotihuacana y por la gente que producía la cerámica coyotlatelco (García Chávez, 1995 : 292). Ello nos indica que si existió una convivencia temporal entre gentes de tradición teotihuacana clásica con las gentes que utilizaban principalmente cerámica coyotlatelco, esta tenía un carácter básicamente pacífico y que determinó en un primer momento un panorama político caracterizado por el desplazamiento de la población residente en la urbe teotihuacana. En ese momento debieron de establecerse las nuevas alianzas políticas, étnicas y territoriales.

Tampoco sabemos mucho de las creencias particulares de los coyotlatelcos. El entorno de estos cultos viene determinado por la ocupación en cuevas, las estructuras encontradas en la plataforma en "U" de la Pirámide del Sol y la existencia de determinados elementos en la zona de la Pirámide de la Luna, que sugieren que la ocupación en esta zona tuvo unas características diferentes a la reocupación de los espacios en los conjuntos departamentales de Tetitla, Zacuala, Yayahuala, la Ventilla C . En la cueva de las Varillas se encontró una estructura bajo el agujero del techo de la cámara sepulcral que debía de tener un chorro de agua importante en el momento de llover15. Bajo esta estructura se encontraron varios entierros de neonatos, dispuestos en una orientación este-oeste rodeando la forma de esta estructura (Manzanilla, 1994a : 59). La datación de este conjunto se fecha en Coyotlatelco tardío (Manzanilla y Arrellín, 1999 : 429-431). No obstante hay evidencias de este culto en fases posteriores a la de Coyotlatelco, según las interpretaciones de Jarquín y Martínez, de las ofrendas de vajillas yuxtapuestas y la escultura de Xipe Totec, el dios desollado, de la procreación de la tierra, lo que sugiere que la pervivencia de este culto, con variaciones, se desarrolló a lo largo de todo el período prehispánico en la zona teotihua-cana (Jarquín y Martínez, 1991). La reocupación o al menos la presencia de materiales coyotlatelcos en áreas de marcado carácter religioso, como son la zona de la Pirámide del Sol y de la Luna y el conjunto de La Ciudadela, nos muestra una cierta actividad ritual tal vez más relacionada con ideas de tradición y cosmovisión que por la representación simbólica del Estado teotihuacano. Otros elementos rituales a considerar son la presencia de nuevos tipos de formas específicas para los rituales, como son los sahumadores y cucharones que sugieren nuevos rituales en los que el copal y el pulque aparecen mencionados (García Chávez y otros, 1998b : 78). Los excéntricos trilobulados parecen mantenerse en este período aunque en mi opinión hay que tener en cuenta que los contextos aparecen mezclados, por lo que la continuidad de este elemento no es tan clara (Stocker y Spence, 1973 : 195-198). Barbour considera que se pueden detectar dos tradiciones diferentes para las figurillas teotihuacanas a fines de Xolalpan y que perdurará hasta el Postclásico, lo que vincula como indicadores de cambios políticos en la ciudad (Barbour, 1998 : 253).

Los sacrificios humanos siguen con evidencias de decapitaciones y del uso de cráneos humanos como recipientes. Calotas del mismo tiempo y evidencias de decapitación se hallan en materiales aparecidos en la zona de la Pirámide de la Luna y las cuevas al sudeste de la Pirámide del Sol (Moragas, 1995). La presencia de perros asociados a entierros perdura. En la Cueva III se encontró el cráneo de un perro directamente asociado a un entierro secundario, indirecto de un individuo masculino (Moragas, 1995 : 50). Lo mismo indica Manzanilla para la Cueva del Pirul, en la que determina dos esqueletos de perro y un esqueleto de lobo, relacionados con diversos entierros. Esta cueva tiene una cronología posteo-tihuacanas con contextos coyotlatelcos, mazapas y aztecas16 (Manzanilla, 1994a : 59 ; Manzanilla y Arrellín, 1999 : 431y 448).

Conclusiones : (Re) Construyendo la historia de Teotihuacan

Quedan aún muchos temas por analizar para poder construir la historia de Teotihuacan. Por un lado analizar con más cuidado los fenómenos de resiliencia y de procrastinación que se presentan en ambas sociedades, considerar la reinvención y readaptación del espacio urbano (la ciudad) y la periferia (el campo) o analizar con mayor detalle el nivel de complejidad sociopolítica de los coyotlatelcos.

Las sociedades en transición son períodos complejos, interesantes y significativos, pero mucho más difíciles de caracterizar arqueológicamente por las presencias y ausencias de determinados materiales. En algunos casos parece que solo se puede caracterizar este período por lo que se pierde culturalmente del período precedente. Debemos implementar una metodología propia que considere la velocidad del cambio en las sociedades involucradas y su reflejo en la cultura material.

Teotihuacan es un estudio de caso, por lo tanto paradigmático para el estudio del colapso en las sociedades complejas.

Recibido : 16 de diciembre de 2012. Aceptado : 20 de marzo de 2013.

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NOTAS

1 "Una característica que singulariza a Teotihuacan frente a muchas sociedades contemporáneas y posteriores son las viviendas multifamiliares. Cada una de las diversas familias relacionadas entre sí por parentesco, actividades comunes y relaciones de afinidad, tienen un grupo de cuartos, pórticos y patios para vivir y reproducirse" (Manzanilla, 2006 : 20).

2 Sospechamos que entre los años 600 y 650 d.C., la falta de mecanismos de regulación eficientes que enfrentaran el descontento social generalizado habría provocado el éxodo y finalmente el incendio tanto en edificios públicos como de templos que paulatinamente se habrían convertido en ruinas para luego ser desmantelados y saqueados de sus ofrendas fundacionales, mismas que serían utilizadas para acompañar las nuevas migraciones (Gazzola, 2009).

3 En épocas históricas de crisis se han observado movimientos de concentración de grupos familiares como una estrategia de respuesta.

4 En la antigüedad la constitución de la ciudad aparece a menudo referida a un pacto entre hombres y dioses y que se relaciona con algún hecho sangriento. Los mitos y leyendas fundacionales recurren a menudo a este elemento. La ciudad se presenta, por lo tanto, como un lugar seguro por un lado, en donde la erección de un templo o estructura arquitectónica se hace bajo unas determinadas normas y con una serie de actores. Pero, por otro lado, no queda desvinculada de un pasado mítico-histórico en el que se menciona a algún hecho de naturaleza sangrienta y caótica. Aunque no sabemos cuáles eran los mitos y ritos de fundación propiamente teotihuacanos, sí sabemos que muy probablemente tenían su origen en la zona norte de la ciudad y en la que las cuevas tuvieron un papel primordial.

5 En el Origen de los mexicanos y la Relación de la Genealogía se formulan las fechas de 712 y 765 de nuestra era, Chimalpahin ofrece la de 670, Motolínea detalla que el Cuarto Sol pereció en el 694 y el Quinto Sol nació en el 719. Finalmente, los Ánales de cuauhtitlan el 751 (Graulich, 1990 : 90-92).

6 Sobre este último ejemplo hay que recordar que proceden de excavaciones antiguas y que se mencionan solo como posteotihuacanos.

7 Se han determinado varios escenarios históricos mesoamericanos para el Epiclásico que son : El centro de México con especial importancia en la cuenca de México, Tula y Cholula ; la expansión tarasca en Michoacán : Oaxaca y los conflictos con los señoríos mixtecos ; el norte de Yucatán ; la expansión de quichés, cakchiqueles y rabinales en los Altos de Guatemala. En todos ellos se interpretan conflictos entre grupos de tradición clásica y otros grupos que encabezaban nuevas tendencias (López Austin y López Luján, 1999 : 38).

8 La muestra de entierros es pequeña, pero es la única excavada de manera extensiva para tiempos Coyotlatelco y Mazapa en el valle de Teotihuacan. La riqueza de la información de las áreas de actividad asociadas, los fechamientos, los restos botánicos y faunísticos permiten conocer mejor las prácticas funerarias de los grupos que llegaron al valle a raíz de la caída de la ciudad del Clásico. Por los estudios genéticos podemos suponer que sus orígenes eran diversos, pero no del valle. Pudieron haber llegado poco antes de colapsarse el sistema del Clásico, incluso participar del caos. También se pudieron haber casado con mujeres de la región, como lo sugiere el estudio de isótopos de estroncio. Así, nos inclinamos hacia la hipótesis de que grupos del Bajío y centro-norte de México pudieron haber llegado en oleadas al centro de México hacia el siglo sexto de la era cristiana (Manzanilla y Arrelín, 1999 : 451)".

9 Las propuestas van desde considerar a los coyotlatelcos como los descendientes de poblaciones Metepec, inmigrantes que desplazan a los pobladores clásicos y/o intrusos que ocuparon un Teotihuacan abandonado (Diehl, 1989 : 13-14). Tradicionalmente se consideraron los causantes del fuego que afectó al centro ceremonial a fines de Metepec y los que generan un tipo de cerámica completamente distinto al complejo clásico teotihuacano (Millon, 1973, 1988).

10 Desde la fase Xolalpan tardío, la población comienza a disminuir y grupos de personas abandonan la ciudad para asentarse en otros lugares, uno de ellos pudo ser el valle de Toluca, que experimenta entonces una aceleración de su crecimiento demográfico. En la última fase del período Clásico hay un menor control de Teotihuacan sobre el valle de Toluca ; en sitios como Ojo del Agua, situado al pie de la futura fortaleza de Teotenango, se elaboran cerámicas locales que imitan los estilos teotihuacanos y se distribuyenen una amplia área. Cuando la era teotihuacana llega a su fin, solamente el sitio de Santa Cruz Atzapotzaltongo desaparece ; el resto de los sitios permanece habitado e incluso aumenta notablemente de extensión. En los inicios del Epiclásico la población pudo haberse cuadruplicado, creándose numerosos sitios nuevos (González de la Vara, 1999 : 194).

11 Chadwick argumenta que la presencia de gentes hablando el Chochopopoloca en San Juan de Teotihuacan durante la Colonia es sintomático de situaciones anteriores.

12 Estos otomíes serán aculturados por los habitantes del centro de San Miguel Amantla en Azcapotzalco, los denominados Amanteca-teotihuacanos mencionados en algunas fuentes tardías. Estos Amanteca-teotihuacanos produjeron figurillas con tocados muy adornados con plumas, incensarios y grandes vasos adornados con figuras de dioses que tienen pervivencias de fases clásicas teotihuacanas. Otras influencias otomíes se deben percibir en la futura cerámica coyotlatelco que pudo ser hecha por los Tepanecas (también de origen otomí) (Jiménez Moreno, 1966 : 52-53 ; 1999 : 1-6).

13 Distintas evidencias de arquitectura propiamente Epiclásica en el valle de México en donde se identifican asentamientos ex novo con arquitectura cívica-ceremonial y habitacional con características propias y diferentes de las teotihuacanas. Para Patiño el Epiclásico es la persistencia de la tradición clásica, las tradiciones indígenas y la presencia de tradiciones exóticas en el centro de México, algunas de ellas muy probablemente de tradición norteña (Patiño, 1994 : 200).

14 The result would have been an increase in the aggregate demand for cotton at the same time that non-local cotton produced in areas such as the Gulf coast may have been less readily avalaible due to decreased interregional trade. the appearance of mores specialized spinning equipment within Epiclassic sites in morelos may reflect an increase in the demand and sacle of cotton production in central mexico (Smith y Hirth 1988 : 355).Sin embargo, quisiera matizar que en Teotihuacan durante el Clásico se identifican numerosas agujas de hueso, pero los malacates parecen ser menos funcionales.

15 El Tlalocan era la tierra de los tlaloques, dueños de las montañas y de las cuevas. Graulich menciona que los elegidos de Tlaloc eran inhumados en una cueva y que las víctimas que eran ofrecidas a este dios a menudo eran enterradas en cuevas o lanzados a las aguas (Graulich, 1990 : 270).

16 No tan solo se identifican huesos de perros en los entierros, sino que Manzanilla menciona la existencia de huesos de roedores y liebres, ardilla, conejo, serpientes, diversas aves, musaraña, murciélago e incluso un maxilar de zorrillo (Manzanilla y Arrellín, 1999c : 445-446). La asociación de los restos de dichos animales con diversos individuos fechados en contextos de Coyotlatelco tardío a Mazapa, indicarían que forman parte del mismo complejo cósmico aunque con papeles diferentes. La mayoría de estos animales se relacionan con el inframundo, aunque no todos se asocian a la misma deidad.

Source

EN FRANÇAIS

CUICUILCO est un site archéologique mésoaméricain très important de la période préclassique ; 700 av. 150 après JC, situé à l’extrémité sud de ce qui était LAC TEXCOCO, dans le sud de la ville de Mexico, district fédéral. Sur la base de la chronologie précédente, CUICUILCO pourrait être l’une des plus anciennes villes de la vallée du Mexique, contemporaine et en relation probable avec la culture OLMECA, sur la côte du golfe du Mexique, Veracruz et Tabasco, ce que l’on appelle Zone nucléaire OLMECA.

Autant que l’on sache, il s’agissait du premier grand centre civique religieux des hauts plateaux mexicains. Sa population comprenait probablement tous les strates sociales et tous les traits culturels qui caractériseraient l’ALTÉPETL : cités-états de la mésoamérique classique. CUICUILCO a été détruit et abandonné après l’éruption du volcan XITLE, qui a provoqué des migrations et un déplacement de la population dans le bassin du Mexique. Le point culminant a été la consolidation de TEOTIHUACÁN en tant que centre de guidage de la période classique dans les Hautes Terres centrales.

Il existe sur le site 8 de nombreux édifices religieux et résidentiels et même les vestiges du système hydraulique qui alimentait la ville. L’une des PYRAMIDES a été construite dans une position stratégique, représentant la première tentative des peuples préhispaniques de relier les concepts religieux à l’accès cosmique par le biais d’une création monumental.

Selon l’INAH, Zelia Nuttall estime que CUICUILCO signifie : « Lieu de fabrication des chansons et des danses ».

HISTOIRE

C’était l’un des premiers et des plus importants centres cérémoniels de la vallée du Mexique. Il a une base de pyramide construite entre les années ; 800 à 600 ans avant J.-C., qui est la structure principale du lieu connu.

CUICUILCO a été fondé à l’origine comme une agglomération agricole, mais il existe des preuves de PRATIQUES ANCIENNES RELIGIEUSES, notamment des offrandes en pierre et l’utilisation de la céramique comme trousseau funéraire. La ville s’est développée autour d’un grand centre cérémoniel avec des pyramides et la zone urbaine associée, qui comprenait des places et des rues bordant une série de petits réservoirs d’eau peu profonds. Ils étaient alimentés par l’eau des collines voisines de Zacayuca et de Zacaltepetl. La population au sommet de la ville est estimée à 20 000 personnes. Le site comporte des terrasses, plusieurs bâtiments, des fortifications et des canaux d’irrigation.

Bien que ce site produise une nouvelle tradition de la céramique, au fil des ans ; 600 à 200 av. J.-C., il est normal de considérer que l’environnement de la région a été configuré par les différentes générations qui ont habité le lieu.

Les périodes d’occupation estimées pour CUICUILCO ne peuvent être considérées que provisoires. La première occupation est estimée à l’an 1200 av. Il y avait beaucoup de villages de fermiers avec une configuration et une distribution d’espaces similaires. Pendant la période ; 1 000 à 800 av. J.-C. des structures coniques-tronquées avec une plante ovale ont été construites. Les spécialistes appellent ces sites des vedettes régionales ; Considérant qu’ils avaient une hiérarchie supérieure et fonctionnaient comme des centres d’intégration, ils sont finalement devenus des en-têtes régionaux plus grands.

Si l’énorme pyramide de CUICUILCO est une expression de cette augmentation, cela signifie que ce niveau de développement a été atteint entre 800 et 600 avant J.-C., puisqu’il s’agit de la date à laquelle il a été construit. Si cela était vrai, le caractère Protourbano, caractéristique de ce niveau, aurait pu être étendu également par le préclassique tardif jusqu’à l’affaiblissement de CUICUILCO entre 100 av. J.-C. À cette époque commençait le développement de TEOTIHUACAN qui, dans le classique, était un centre urbain très important.

DÉBUT DE LA CULTURE

Au milieu du milieu préclassique ; 800 av. J.-C., des villages ont surgi dans ce lieu qui a lentement évolué et grandi, se transformant en villas, pour créer plus tard un grand centre urbain civico-cérémonial vers la fin du préclassique ; 100 après J.-C. En tant que centre urbain, il est devenu très important, avec une société avancée et hiérarchisée de paysans, d’artisans, de prêtres et de dirigeants.

Les périodes de développement établies pour CUICUILCO doivent être considérées comme provisoires. Selon cela, la plus ancienne occupation remonte à 1200 avant J.-C. Dans le bassin, il y avait un certain nombre de villages d’agriculteurs dont la configuration et la répartition dans l’espace sont similaires. Environ 1000 à 800 av. J.-C. Des plates-formes de terre coniques et tronquées avec une plante ovale apparaissent. Les spécialistes appellent ces sites des vedettes régionales ; c’est-à-dire qu’ils appartenaient à la hiérarchie supérieure et fonctionnaient comme des centres d’intégration, ce qui entraînait la formation d’en-têtes régionaux plus vastes.

Si CUICUILCO et ses grandes structures expriment cette augmentation, cela signifie probablement que ce niveau de développement a été atteint entre 800 et 600 avant J.-C., date à laquelle il a été construit. Si cela était vrai, le caractère proto-urbain, typique de cette époque, aurait pu être prolongé jusqu’à la chute de CUICUILCO, début du développement de TEOTIHUACÁN en tant que centre urbain classique important.

Certains pensent que le développement du lieu, depuis sa fondation, est dû à sa position stratégique, près de l’entrée de TOLUCA et sur les rives du lac TEXCOCO.

Dans cette perspective, bien que l’endroit soit producteur, vers les années ; 600 à 200 avant J.-C., d’une nouvelle tradition céramique, il est également évident que le paysage avait été façonné par la succession de plusieurs générations.

A PYRAMIDE CIRCULAIRE DE CUICUILCO

Autant que l’on sache, Cuicuilco était le premier grand centre religieux civique de l’Altiplano mexicain. Sa population comprenait probablement toutes les couches sociales et tous les traits culturels qui caractériseraient les Altépetl (cités-états) de la Mésoamérique classique.

Cuicuilco a été détruit et abandonné après l’éruption du volcan Xitle, situé près des montagnes de l’Ajusco, provoquant des migrations et des réarrangements de la population dans le bassin du Mexique. Le point culminant a été la consolidation de Teotihuacán en tant que centre directeur de la période Classique dans les hauts plateaux du centre.

Cuicuilco est un site archéologique mésoaméricain très important de la période préclassique (800 à 150 av. J.-C.) situé à la pointe sud de ce qui était le lac Texcoco, au sud de Mexico, dans le district fédéral. Sur la base de la chronologie précédente, Cuicuilco pourrait être l’une des plus anciennes villes de la vallée du Mexique, contemporaine et en relation probable avec la culture olmèque, sur la côte du golfe du Mexique, Veracruz et Tabasco, connue sous le nom de Zone nucléaire olmèque.

Sa découverte, Cuicuilco, signifie : "Lieu de chant et de danse", mais le nom donné par ses anciens habitants et la langue parlée par eux sont ignorés.

Cette pyramide circulaire a été découverte vers 1917 à la périphérie de Mexico par le grand pionnier de l’anthropologie et de l’archéologie du Mexique, Manuel Gamio (1883-1960), lorsqu’il observa dans le sud de Mexico un petit monticule recouverte de terre volcanique aux formes trop définies pour être d’origine naturelle. (...)

Cuicuilco est actuellement recouvert d’une épaisse couche de lave volcanique, connue sous le nom de San Angel Pedregal. La lave couvre une superficie d’environ 80 km², y compris le pied de la Sierra del Ajusco et s’étend jusqu’à la rive du lac à proximité. Une étude de 1956 a conclu que les dépôts de lave inégaux, atteignant une profondeur de plus de 10 m dans certaines zones, constituaient un facteur important de la préservation de Cuicuilco. Le site est également situé dans une zone urbaine moderne et est partiellement recouvert par des bâtiments associés à l’Université nationale du Mexique.

Seules des recherches archéologiques partielles ont été possibles, la construction moderne ayant endommagé la ville préhistorique. Plusieurs découvertes archéologiques de 1990 ont été détruites à Cuicuilco, consistant en une pyramide circulaire construite dans un carré aux structures plus petites, associées au système agricole, pour la construction d’un complexe de bureaux. Par conséquent, il peut être difficile de déterminer la taille et la complexité réelles de Cuicuilco.

La ville s’est développée autour d’un grand centre cérémoniel avec des pyramides et de la zone urbaine associée, qui comprenait des places et des rues bordant une série de petits réservoirs d’eau peu profonds. Ils étaient alimentés par l’eau des collines voisines de Zacayuca et de Zacaltepetl. La population au sommet de la ville est estimée à 20 000 personnes. Logement dans la région avec les cultures environnantes un total de 75 000 personnes. Le site comporte des terrasses, plusieurs bâtiments, des fortifications et des canaux d’irrigation.

Des preuves archéologiques, à la fois céramiques et architecturales, indiquent que Cuicuilco s’est développé comme une colonie datant du premier millénaire avant notre ère, à l’époque du préclassique, en tant que petite colonie. Ses habitants ont interagi avec d’autres sites du bassin de Mexico et de ses régions relativement éloignées, par exemple Chupícuaro à l’ouest et Monte Albán au sud-est.

Les périodes d’occupation estimées pour Cuicuilco ne peuvent être considérées que provisoires. La première occupation est estimée à 1 200 av. J.-C. Il y avait beaucoup de villages de fermiers avec une configuration et une distribution d’espaces similaires. Selon "l’histoire officielle" au cours de la période 1000-800 av. J.-C., des structures coniques-tronquées avec une plante ovale ont été construites. Les spécialistes appellent ces sites des vedettes régionales ; Considérant qu’ils avaient une hiérarchie supérieure et fonctionnaient comme des centres d’intégration, ils sont finalement devenus des en-têtes régionaux plus grands.

Si l’énorme pyramide de Cuicuilco est une expression de cette augmentation, cela signifie que ce niveau de développement a été atteint entre 800 et 600 avant JC, puisque c’est la date à laquelle il a été construit. Si cela était vrai, le caractère protourbano, caractéristique de ce niveau, aurait également pu être prolongé par le Préclassique tardif jusqu’à l’affaiblissement de Cuicuilco entre 100 av. J.-C. C’est à cette époque que débuta le développement de Teotihuacán, qui, dans la période classique, était un centre urbain très important.

En raison de sa situation géographique, ses habitants ont accès aux ressources naturelles du lac (flore et faune), situées à environ 4 km du lac Xochimilco. Obtenir du bois aurait dû être simple à travers les forêts voisines, avec des terres agricoles à proximité immédiate de la partie nucléaire du site, aujourd’hui sous des compteurs de lave volcanique et des bâtiments. On pense que leur régime alimentaire consistait principalement en maïs, haricots, courges, tomates, poissons et animaux sauvages.

Les archéologues concluent que Cuicuilco était une communauté importante avant l’apparition de Teotihuacán en tant que centre urbain, soulignant que les six petites communautés que certains archéologues ont finalement combinées pour devenir Teotihuacán étaient déjà fondées et présentaient des signes de croissance modeste au cours de l’année, l’époque où Cuicuilco construisait des pyramides et des monuments publics.

Les archéologues ont été surpris de découvrir toute la structure de la pyramide et comme isolant de la lave, une couche de terre jaune d’un peu plus d’un mètre d’épaisseur, ce qui indiquerait que les habitants de Cuicuilco avaient connu d’avance la catastrophe de la Xitle volcan et essayer de préserver le bâtiment.

Des céramiques et d’autres preuves suggèrent que les réfugiés de la catastrophe volcanique ont migré vers le nord et sont devenus une partie de la population de Teotihuacán, près de la rive nord du lac Texcoco.

Son importance est reconnue par tous les historiens et archéologues, et pourtant elle a été peu étudiée, surtout si elle est comparée à d’autres zones archéologiques telles que Teotihuacán et Tula. Le principal obstacle de son étude est que la zone est presque entièrement recouverte d’une couche de lave d’une épaisseur comprise entre 9 et 10 mètres, ce qui rend les travaux de recherche sur le site difficiles.

Il n’y a pas d’intérêt réel à fouiller les alentours de la plus vieille pyramide d’Amérique et, jour après jour, comme stratégie perverse de destruction progressive de la métropole, sans scientifiques opposés à la résistance, seul un petit musée a été construit. lorsque le parc archéologique de Cuicuilco a été déclaré. Vient ensuite une destruction systématique qui a commencé avec la construction du village olympique entre 1966 et 1968, lorsque tous les bâtiments apparus autour de la pyramide circulaire ont été dynamités, où 180 millions de kilos de roche volcanique qui recouvraient les ruines ont été expulsés, d’une superficie de 64 mille mètres carrés ; et plus récemment, des entreprises privées ont été autorisées à démolir la zone archéologique de leurs constructions : l’Université autonome de Mexico, Colonia Isidro Fabela, Perisur et le bâtiment moderne Electra. Toutes les urbanisations situées directement au-dessus du site archéologique, telles que le bâtiment de la société Telmex et le centre commercial Cuicuilco, en 1997.

C’est ainsi que le monde assiste tacitement à la destruction du monument, qui peut être plus vieux de plusieurs milliers d’années que ce que dit "l’histoire officielle", un souvenir d’une autre humanité en train de se détruire peu à peu, entouré chaque fois d’un numéro. les plus grands centres commerciaux, viaducs, zones industrielles et logements.

Il se peut que nous ne sachions jamais quels autres artefacts enfouis pourraient nous avoir permis de mieux comprendre l’origine de la pyramide circulaire, son objectif et ses constructeurs. Cuicuilco est devenu un paradoxe auquel la "science officielle" n’a pas de réponse et choisit de garder un silence prudent. Les conflits concernant son antiquité et les personnes qui l’ont bâtie se poursuivent à ce jour dans un mystère retentissant.

EN ESPAÑOL

CUICUILCO es un muy importante sitio arqueológico Mesoamericano del Periodo Preclásico ; 700 a.C. a 150 d.C., localizado en el extremo sur de lo que fue el LAGO DE TEXCOCO, en el sur de la CIUDAD DE MÉXICO, Distrito Federal. Con base a la anterior Cronología, CUICUILCO podría ser una de las Ciudades Más Antiguas del Valle de México, contemporánea, y con probables relaciones con la Cultura OLMECA, en la costa del Golfo de México, Veracruz y Tabasco, lo que se conoce como la Zona Nuclear OLMECA.

Hasta donde se sabe, fue el Primer Gran Centro Cívico Religioso del Altiplano Mexicano, su población probablemente incluía todos los Estratos Sociales y Rasgos Culturales que Caracterizarían a las ALTÉPETL : Ciudades-Estado de Mesoamérica Clásica. CUICUILCO fue destruido y abandonado, a partir de la erupción del volcán XITLE, ocasionando Migraciones y Reacomodos de la Población en la Cuenca de México, la culminación fue la Consolidación de TEOTIHUACÁN como Centro Rector del Periodo Clásico en el Altiplano Central.

Existen en el Sitio 8 de los múltiples edificios religiosos y habitacionales que existieron, e incluso los restos del sistema hidráulico que abastecía a la Ciudad. Una de las PIRÁMIDES fue Construida en una Posición Estratégica, representando el primer intento entre los Pueblos Prehispánicos por relacionar los CONCEPTOS RELIGIOSOS con el ACAECER CÓSMICO A TRAVÉS DE UNA CREACIÓN MONUMENTAL.

De acuerdo con INAH, Zelia Nuttall opina que CUICUILCO significa : “Lugar donde se hacen cantos y danzas”.

HISTORIA

Fue uno de los Primeros y Más Importantes Centros Ceremoniales en el Valle de México. Cuenta con un Basamento Piramidal Construido entre los años ; 800 al 600 a. C., que es la Principal Estructura del Lugar Conocida.

CUICUILCO fue originalmente fundado como un asentamiento agrícola, pero existe evidencia de PRÁCTICAS RELIGIOSAS TEMPRANAS, incluyendo ofrendas de piedra y el uso de Cerámica como Ajuar Funerario. La Ciudad creció alrededor de un Gran Centro Ceremonial con Pirámides y el área urbana asociada, que incluía plazas y calles bordeando una serie de reservorios de agua pequeños y poco profundos. Estos eran alimentados por agua desde las colinas cercanas de Zacayuca y Zacaltepetl. La Población en el Pico de la Ciudad se estima en 20,000 personas. El Sitio tiene terrazas, varios edificios, fortificaciones y canales de riego.

Aunque este sitio fue productor de una Nueva Tradición Cerámica, hacia los años ; 600 al 200 a.C., es normal considerar que el entorno de la zona fue configurado por las varias generaciones que habitaron el lugar.

Los Periodos de Ocupación estimados para CUICUILCO solo pueden ser considerados tentativos. La OCUPACIÓN MÁS TEMPRANA se estima en el año 1200 a.C. Hubo muchas aldeas de agricultores con similar configuración y distribución de espacios. Durante el periodo ; 1,000 al 800 a.C. se construyeron estructuras cónico-truncadas con planta ovalada. Los especialistas llaman a estos sitios cabeceras regionales ; al considerar que tenían mayor jerarquía y funcionaban como centros de integración, eventualmente se convirtieron en mayores cabeceras regionales.

Si la Enorme Pirámide de CUICUILCO es expresión de este incremento, entonces ello significa que este nivel de desarrollo se alcanzó entre los años 800 al 600 a.C., ya que es la fecha en que se construyó. En caso de ser cierto, el carácter Protourbano, característico de este nivel, podría haberse extendido, también, por el Preclásico Tardío hasta el debilitamiento de CUICUILCO entre 100 a.C. y 1 d.C. En este momento comenzó el desarrollo de TEOTIHUACAN, que en el Clásico fue un Centro Urbano Muy Importante.

INICIO DE LA CULTURA

A mediados del Preclásico Medio ; 800 a. C., surgieron aldeas en este lugar, que lentamente evolucionaron y crecieron, transformándose en villas, para posteriormente dar lugar a un Gran Centro Urbano CÍVICO-CEREMONIAL hacia fines del Preclásico ; 100 d. C. Como Centro Urbano, llegó a ser muy importante, con una sociedad avanzada y jerarquizada en campesinos, artesanos, sacerdotes y gobernantes.

Los periodos de desarrollo establecidos para CUICUILCO deben ser considerados tentativos. De acuerdo con ésta, la OCUPACIÓN MÁS ANTIGUA se remonta hasta el 1200 a.C., en la cuenca hubo una serie de aldeas de agricultores cuya configuración y distribución en el espacio es similar. Hacia el año 1,000 al 800 a.C. aparecen plataformas de tierra cónico-truncadas con planta ovalada. Los especialistas llaman a estos sitios cabeceras regionales ; es decir, eran de mayor jerarquía y funcionaban como centros de integración, lo que resulta en la formación de cabeceras regionales mayores.

Si CUICUILCO y sus Grandes Estructuras son Expresión de este Incremento, probablemente significa que este nivel de desarrollo se alcanzó entre los años 800 al 600 a.C., fecha en que se construyó. De ser cierto, el carácter Proto-urbano, típico de esta época, podría haberse extendido, también, hasta la caída de CUICUILCO, momento en que da inicio el desarrollo de TEOTIHUACÁN, como Centro Urbano importante del Clásico.

Existen opiniones de que el desarrollo del lugar, desde su fundación, es por su posición estratégica, cerca de la entrada de TOLUCA, y a la orilla del Lago de TEXCOCO.

Bajo esta perspectiva, aunque el lugar era productor, hacia los años ; 600 al 200 a.C., de una NUEVA TRADICIÓN CERÁMICA, también es evidente que el paisaje había sido configurado por la sucesión de varias generaciones.

LA PIRÁMIDE CIRCULAR DE CUICUILCO

Hasta donde se sabe, Cuicuilco fue el primer gran centro cívico religioso del Altiplano Mexicano, su población probablemente incluía todos los estratos sociales y rasgos culturales que caracterizarían a las Altépetl (ciudades-Estado) de Mesoamérica Clásica.

Cuicuilco fue destruido y abandonado, a partir de la erupción del volcán Xitle, ubicado en las inmediaciones de la serranía del Ajusco, ocasionando migraciones y reacomodos de la población en la cuenca de México, la culminación fue la consolidación de Teotihuacán como centro rector del periodo clásico en el Altiplano Central.

Cuicuilco es un sitio arqueológico muy importante mesoamericano del periodo preclásico (800 a.C. a 150 d.C.) localizado en el extremo sur de lo que fue el Lago de Texcoco, en el sur de la Ciudad de México, Distrito Federal. Con base a la anterior cronología, Cuicuilco podría ser una de las ciudades más antiguas del Valle de México, contemporánea, y con probables relaciones con la cultura Olmeca, en la costa del Golfo de México, Veracruz y Tabasco, lo que se conoce como la zona nuclear Olmeca.

Su descubrimiento

Cuicuilco significa : “Lugar donde se hacen cantos y danzas” pero se ignora el nombre que le daban sus antiguos habitantes y que lenguaje hablaban.

Esta pirámide circular fue descubierta alrededor de 1917 en las afueras de la ciudad de México D. F. por el gran pionero de la antropología y arqueología de México, Manuel Gamio (1883-1960), al observar en la zona sur de la ciudad de México un pequeño montículo cubierto de tierra volcánica con unas formas demasiado definidas para ser de origen natural. (…)

Cuicuilco actualmente está cubierto por una densa capa de lava volcánica, conocido como el Pedregal de San Ángel. La lava cubre un área de aproximadamente 80 km², incluyendo el pie de la Sierra del Ajusco y se extiende a la orilla del lago cercano. Un estudio de 1956 llegó a la conclusión de que los depósitos de lava desigual, llegando a una profundidad de más de 10 m en algunas zonas, fueron un factor importante en la preservación de Cuicuilco. El sitio también se encuentra dentro de una moderna área urbana y está parcialmente cubierto por edificios asociados con la Universidad Nacional de México.

Sólo ha sido posible una investigación arqueológica parcial, ya que la construcción moderna ha dañado la ciudad prehistórica. Se destruyeron varios hallazgos arqueológicos de 1990 en Cuicuilco, consistente en una pirámide circular construida dentro de una plaza con estructuras más pequeñas, asociadas con el sistema agrícola, para la construcción de un complejo de oficinas. En consecuencia, puede ser difícil determinar el tamaño real y la complejidad de Cuicuilco.

La ciudad creció alrededor de un gran centro ceremonial con pirámides y el área urbana asociada, que incluía plazas y calles bordeando una serie de reservorios de agua pequeños y poco profundos. Estos eran alimentados por agua desde las colinas cercanas de Zacayuca y Zacaltepetl. La población en el pico de la ciudad se estima en 20.000 personas. Albergando en la comarca con los cultivos aledaños un total de 75.000 personas. El sitio tiene terrazas, varios edificios, fortificaciones y canales de riego.

La evidencia arqueológica, tanto cerámica como las estructuras arquitectónicas, indica que Cuicuilco se desarrolló como asentamiento desde el primer milenio antes de Cristo, durante el Preclásico, como un pequeño asentamiento, sus habitantes interactuaban con otros sitios tanto de la Cuenca de México como de regiones relativamente distantes, por ejemplo Chupícuaro al oeste y Monte Albán al sureste.

Los periodos de ocupación estimados para Cuicuilco solo pueden ser considerados tentativos. La ocupación más temprana se estima en el año 1.200 a.C. Hubo muchas aldeas de agricultores con similar configuración y distribución de espacios. Según la “historia oficial” durante el periodo 1000-800 a.C. se construyeron estructuras cónico-truncadas con planta ovalada. Los especialistas llaman a estos sitios cabeceras regionales ; al considerar que tenían mayor jerarquía y funcionaban como centros de integración, eventualmente se convirtieron en mayores cabeceras regionales.

Si la enorme pirámide de Cuicuilco es expresión de este incremento, entonces ello significa que este nivel de desarrollo se alcanzó entre 800-600 a.C., ya que es la fecha en que se construyó. En caso de ser cierto, el carácter protourbano, característico de este nivel, podría haberse extendido, también, por el Preclásico Tardío hasta el debilitamiento de Cuicuilco entre 100 a.C. y 1 d.C. En este momento comenzó el desarrollo de Teotihuacán, que en el Clásico fue un centro urbano muy importante.

Por su ubicación, sus pobladores tuvieron acceso los recursos naturales lacustres (flora y fauna), ya que se encontraban a aproximadamente 4 km del Lago de Xochimilco. La obtención madera debió ser sencilla por los cercanos bosques, con terrenos agrícolas en las inmediaciones de la parte nuclear del sitio, hoy bajo metros de lava volcánica y edificios. Se piensa que su dieta consistía principalmente en maíz, fríjol, calabaza, tomate, pescado y animales silvestres.

Los arqueólogos concluyen que Cuicuilco fue una prominente comunidad antes de la aparición de Teotihuacán como centro urbano, tomando nota de que las seis pequeñas comunidades que algunos arqueólogos creen, eventualmente se combinaron para convertirse en Teotihuacán, ya estaban fundada y con pruebas de modesto crecimiento durante el tiempo que Cuicuilco estaba construyendo pirámides y monumentos públicos.

Causó sorpresa entre los arqueólogos cuando encontraron toda la estructura de la pirámide y a modo de aislante de la lava, una capa de tierra amarilla de poco más de un metro de grosor, lo que indicaría que los pobladores de Cuicuilco hubieran sabido con antelación la catástrofe del volcán Xitle y tratasen de preservar el edificio.

Cerámica y otras pruebas, sugieren que los refugiados de la catástrofe volcánica migraron hacia el norte y se convirtieron en parte de la población de Teotihuacán, cerca de la orilla norte del lago de Texcoco.

Su importancia es reconocida por todos los historiadores y arqueólogos, y sin embargo ha sido poco estudiado, sobre todo si se le compara con otras zonas arqueológicas como Teotihuacán y Tula. El principal obstáculo de su estudio es que la zona está cubierta casi por completo con capa de lava de entre 9 y 10 metros de espesor, dificultando con esto los trabajos de investigación en el sitio.

No existe un real interés en excavar los alrededores de la pirámide más antigua de América, y día a día, como una estrategia perversa de destruir poco a poco la metrópolis, sin que los científicos opongan resistencia, sólo se hizo un pequeño Museo que se construyó cuando se declaró el Parque Arqueológico de Cuicuilco. Luego vino una destrucción sistemática que se inició con la construcción de la Villa Olímpica entre 1966 y 1968, cuando se dinamitaron todas las edificaciones que aparecían en torno a la pirámide circular, donde se desalojaron 180 millones de kilos de roca volcánica que cubría las ruinas, de una superficie de 64 mil metros cuadrados ; y más recientemente, se autorizó a empresas privadas para demoler la zona arqueológica para sus construcciones : la Universidad Autónoma de México, Colonia Isidro Fabela, Perisur y el moderno edificio de Electra. Todas urbanizaciones directamente encima del sitio arqueológico, como fue el edificio de la empresa Telmex y la Plaza Comercial Cuicuilco, en 1997.

Así es como el mundo asiste tácitamente a la destrucción del monumento que tal vez sea miles de años más antiguo que lo que declara la “historia oficial”, un recuerdo de otra humanidad que está siendo destruido poco a poco, rodeado de un número cada vez mayor de centros comerciales, viaductos, polígonos industriales y unidades de vivienda.

Es posible que jamás sepamos qué otros artefactos enterrados nos pueda haber dado mejores indicios acerca del origen de la pirámide circular, su propósito y sus constructores. Cuicuilco se convirtió en una paradoja para la que la “ciencia oficial” no tiene respuesta, y opta por guardar un prudente silencio. Los conflictos respecto a su antigüedad y al pueblo que la edificó continúan hasta el día de hoy en un rotundo misterio.

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