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Total : 900 workers fired !

Friday 26 June 2009

Licenciements sauvages ….

Chez Total, on ne fait pas les choses à moitié !
900 salariés de la raffinerie de Lindsey, en Grande-Bretagne vont être licenciés.

Motif ? Ils se sont mis en grève de manière non officielle (non reconnue par les syndicats tenus par la social-démocratie au pouvoir) depuis le 11 juin, car ils soutenaient 51 de leurs collègues déjà licenciés.
L’affaire remonte à plusieurs semaines. Total avait décidé de donner un contrat à une entreprise italienne qui n’allait pas recruter des anglais. Environ 1.200 employés d’une raffinerie de l’est de l’Angleterre avaient entamé une grève sauvage le 11 juin pour soutenir 51 de leurs collègues licenciés. Ils estimaient qu’un accord de non suppression d’emplois avait été violé par la direction.

Une semaine après le début d’une grève sauvage, 647 employés de la raffinerie britannique de Lindsey, propriété du groupe pétrolier français Total, ont été renvoyés. Total garantit que tous les salariés concernés seraient réintégrés, s’ils acceptaient de reprendre leur travail, avant lundi, 18 heures.

Le site de Lindsey est la troisième plus importante raffinerie de Grande-Bretagne et le mouvement de colère pourrait ne pas s’arrêter à ses grilles. Selon le quotidien The Telegraph, les manifestants menacent désormais de lancer un large mouvement dans tout le secteur industriel, sur 17 autres sites au total, et de couper totalement l’approvisionnement sur le réseau électrique.

Une raffinerie britannique de Lindsey, dans l’est de l’Angleterre, propriété du groupe pétrolier français Total, a licencié près de 900 employés, une semaine après qu’ils ont entamé une « grève sauvage », a-t-on appris vendredi 19 juin auprès d’un syndicat de l’entreprise et de Total.
Environ 1.200 employés de la raffinerie de Lindsey, dans l’est de l’Angleterre, avaient entamé une grève sauvage le 11 juin pour soutenir 51 de leurs collègues licenciés. Ils estimaient qu’un accord de non suppression d’emplois avait été violé par la direction, selon des médias, une version des faits non reconnue par Total.

Non seulement les syndicats anglais étaient contre toute grève mais, loin de scandaliser, ils se déclarent seulement "inquiets". Quant à la solidarité des syndicats français face à un trust français, mieux vaut ne pas parler des absents !!!

Assez de l’obéissance au prétendu syndicalisme aux ordres des patrons et du gouvernement !

Défense des travailleurs frappés par le trust Total !

Travailleurs de tous les pays, unissons-nous !

Sur le site Total, les grèves de solidarité s’étendent
Plusieurs milliers d’ouvriers du secteur britannique de l’énergie ont fait grève lundi sur une dizaine de sites dans le pays, en solidarité avec 647 employés d’un site Total licenciés la semaine dernière, qui ont brûlé publiquement leur lettre de renvoi dans la matinée.

(Photo: Keystone)Les grèves de soutien se sont déroulées dans tout le pays, pour protester contre le licenciement pour grève sauvage d’ouvriers embauchés pour le chantier d’agrandissement de la raffinerie de Lindsey, en Angleterre, auxquels Total a donné jusqu’à lundi 16H00 GMT pour se porter candidats aux postes qu’ils viennent de perdre.
Le groupe français avait indiqué qu’ils seraient réintégrés s’ils acceptaient de reprendre le travail. Selon le groupe, ils ont démarré une grève illégale le 11 juin après le licenciement de 51 d’entre eux qui avaient achevé la partie du chantier à laquelle ils étaient affectés, mais qui croyaient bénéficier d’une garantie d’emploi.
Mais lundi, ces employés ont brûlé leur lettre de licenciement publiquement à l’extérieur de la raffinerie, la jetant l’un après l’autre dans le feu sous les acclamations de leurs collègues.
Total a publié un communiqué indiquant qu’il serait difficile de savoir avant la fin de la semaine combien d’employés souhaitaient reprendre le travail, mais s’est dit «encouragé par les premiers retours reçus par ses sous-traitants» en charge du chantier.
Au contraire, devant la raffinerie, Phil Whitehurst, du syndicat GMB, a lancé : «Laissez-nous leur montrer combien d’entre nous veulent revenir au travail en rampant», «nous partons ensemble, nous revenons ensemble».
Kenny Ward, un des licenciés, a estimé que «Total ne ferait certainement pas la même chose en France» où une telle situation ne serait pas acceptée, selon lui.
Vendredi, le gouvernement avait clairement condamné les grévistes. «Les grèves et manifestations non autorisées ne sont jamais la bonne solution aux conflits sociaux», avait affirmé un porte-parole de Downing Street.
M. Ward a estimé que le gouvernement était «servile envers des groupes comme celui-là». «Mais pas nous», a-t-il lancé.
Les ouvriers du chantier d’agrandissement de la raffinerie de Lindsey avaient déjà mené en début d’année une grève sauvage contre l’attribution d’un contrat à une entreprise italienne employant de la main-d’oeuvre non britannique.
Ils n’avaient repris le travail qu’après avoir obtenu que la moitié des emplois en question soient pourvus par des travailleurs locaux.

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