lundi 30 juin 2014
Eh oui, le pape François premier n’a pas affirmé vouloir distribuer l’argent d’une des plus grandes banques du monde, celle de la papauté appelée l’IOR, aux pauvres du monde. Mais non ! Il n’a pas voulu affirmer qu’il fallait prendre l’argent aux banquiers, aux financiers et aux trusts pour le donner aux plus démunis. Vous n’y êtes pas ! Ce n’est pas en distribuant la charité qu’il a affirmé lutter contre la pauvreté. Même pas ! Non, c’est simplement en dénonçant le communisme, qui selon lui, aurait volé à l’Eglise sa vocation : se faire l’ami des pauvres ! Ou du moins le prétendre tout en étant l’ami des riches et des Etats à leur service…
Si le pape « des pauvres » fait montre de refus du luxe pour sa personne, il n’a rien démontré de tel pour son Eglise qui continue à soutenir les riches et les puissants ni pour la banque vaticane.
Seul son anticommunisme n’est pas simulé.
Déjà,en Argentine, c’est cela qui l’avait mené à faire la guerre à la « théologie de la libération », courant catholique réellement aux côtés des pauvres, qu’il a combattu en soutenant les coups d’états militaires de l’Amérique latine, y compris contre des prêtres arrêtés, torturés…