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Menace de guerre mondiale en Syrie

vendredi 7 avril 2017

Une vision de l’avenir que le capitalisme nous prépare si nous ne dépassons pas les limites de son système d’exploitation...

USA et Russie sont aujourd’hui face à face en Syrie et menacent le monde d’un conflit général ! Le prétexte est la lutte contre la dictature, contre le terrorisme, pour les peuples !

Si la planète est au bord de la guerre mondiale, un conflit qui ne peut qu’amener la société humaine à la barbarie, ce n’est pas à cause de la Syrie, pas à cause de la Corée du nord, pas à cause de l’Iran, pas à cause de l’Ukraine, pas à cause de Gaza, pas à cause de l’Irak, pas à cause du Yémen, pas à cause de l’Afghanistan, pas à cause de la Chine, pas à cause de la Russie et même pas à cause des USA, de la France, de l’Angleterre, du Japon ou de l’Australie, etc, etc…

C’est à cause du fait qu’en 2007-2008, le capitalisme a buté sur sa limite extrême d’accumulation du capital et ne peut pas la dépasser depuis, incapable du coup de faire autre chose que de se manger lui-même, de se détruire lui-même, en transformant sa richesse de plus-value en moyens de destruction, en titres nocifs, en spéculations sur la dette et sur la chute.

C’est l’impasse historique du système capitaliste qui mène à une nouvelle barbarie mondiale guerrière !!!

Les peuples ne doivent nullement prendre parti pour aucun des belligérants ni croire aucun des mensonges selon lesquels l’un des camps capitalistes serait le défenseur des peuples, des libertés, de la sécurité et de la paix mondiale !!!

Si les classes dirigeantes préfèrent jeter le monde dans la barbarie, c’est parce qu’elles craignent la révolution sociale, la seule alternative face à l’effondrement du capitalisme. C’est là que réside la seule issue et nous devons vitalement en prendre conscience le plus vite possible !

La suite

Messages

  • Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a de nouveau exhorté mercredi les Etats-Unis à stopper leurs manoeuvres militaires en Corée du Sud, au moment où la tension s’exacerbe entre Washington avec Pyongyang.

    "La poursuite des essais nucléaires viole les résolutions de l’ONU mais la poursuite des manoeuvres militaires autour de la péninsule ne respecte pas non plus les résolutions de l’ONU", a déclaré M. Wang, en demandant l’arrêt des exercices militaires des armées américaine et sud-coréenne.

    Il s’exprimait lors d’une conférence de presse à Berlin à l’occasion d’une rencontre avec son homologue allemand Sigmar Gabriel.

    Séoul a annoncé des exercices conjoints avec un porte-avions américain attendu prochainement dans la région.

  • Depuis la frappe de missiles du 6 avril par l’administration Trump contre une base aérienne syrienne, les tensions entre les États-Unis et les puissances européennes et la Russie sont à leur plus haut niveau depuis la guerre froide. Dans leur rhétorique, les États-Unis et leurs cherchent surtout à défendre l’attaque non provoquée, tandis que la Russie répond en augmentant son appui militaire pour le régime de Bashar al-Assad.
    La plus récente escalade de ces tensions est le largage d’une bombe à effet de souffle d’artillerie lourde (MOAB) GBU-43/B par l’armée américaine en Afghanistan. Une MOAB est une bombe de 10 tonnes, la plus puissante arme non nucléaire dans l’arsenal de l’armée américaine. Elle n’avait jamais encore été utilisée au combat.
    Bien que la cible officielle soit un complexe de grottes et de tunnels de l’État islamique dans la province de Nangarhar, le réel objectif était de démontrer à l’Iran, la Russie, la Syrie, la Corée du Nord, la Chine et à toutes autres nations qui se mettent dans le chemin des intérêts mondiaux de l’impérialisme américain qu’il n’y a aucune limite à la violence que l’armée américaine est prête à infliger à ceux qu’elle considère comme ses ennemis.
    Ce qui est frappant à propos de la couverture médiatique de la crise géopolitique actuelle est l’absence de discussion, que ça soit de la part du New York Times, du Washington Post, de Fox News, de MSNBC ou CNN, des conséquences d’un échange nucléaire. La prochaine étape après une MOAB est une ogive thermonucléaire tactique de faible puissance, une arme dont le pouvoir de destruction est bien plus grand. Néanmoins, personne dans les médias corporatifs n’a demandé : qu’arriverait-il si de telles armes étaient utilisées en Syrie, en Iran ou en Corée du Nord ou encore contre la Russie ou la Chine ?
    Cela soulève deux autres questions : la situation actuelle est-elle proche d’un conflit direct et d’une escalade militaire entre les États-Unis et la Russie qui mèneraient à une guerre nucléaire ? Combien de personnes mourraient dans un tel conflit ?

  • Le président américain Donald Trump a annoncé hier qu’il y avait « tout à fait » la possibilité d’un « conflit majeur, majeur » avec la Corée du Nord, tout en prétendant qu’il préférerait une issue diplomatique à la demande de Washington que la Corée du Nord interrompe ses programmes nucléaire et de missile balistique.

    « Nous aimerions résoudre les choses diplomatiquement, mais c’est très compliqué », a déclaré Trump à Reuters lors d’un entretien dans le bureau ovale avant son 100e jour en fonction en tant que président samedi. Trump a déclaré qu’il pensait que le président chinois Xi Jinping « essayait très fort » de freiner la Corée du Nord car « il ne veut certainement pas voir la tourmente et la mort. »

    Trump cherche à préparer l’opinion publique à une confrontation militaire potentiellement catastrophique, en dépeignant les États-Unis comme faisant tout leur possible pour éviter la guerre. En même temps, il intensifie ses demandes sur la Chine, dont l’incapacité prétendue à contenir la Corée du Nord, pourrait constituer un prétexte pour l’action militaire américaine.

    En réalité, grâce à une combinaison d’exercices militaires agressifs et de sanctions économiques paralysantes, Washington intensifie délibérément la pression sur le régime nord-coréen instable.

    Selon les reportages, l’ancien président américain Jimmy Carter a effectivement reçu l’ordre de la Maison-Blanche et du Pentagone de ne pas essayer d’ouvrir des canaux de communication avec la Corée du Nord, contrairement à ce qu’il a fait par le passé. Le Financial Times a rapporté aujourd’hui : « Le plaidoyer à M. Carter a signalé que l’ancien président pourrait compliquer la politique américaine à l’égard de Pyongyang ; il a forcé les administrations précédentes à changer de cap, y compris en 1994, lorsque Bill Clinton envisageait de lancer une attaque militaire contre la Corée du Nord. »

    Contrairement aux affirmations des médias capitalistes selon lesquelles la menace d’une guerre imminente a reculé, suite à la convocation sans précédent du Sénat à la Maison Blanche pour une séance de briefing militaire sur la crise coréenne, les risques créés par les actions provocatrices du gouvernement Trump augmentent.

    De nombreux navires de guerre américains, rejoints par des navires sud-coréens et japonais, effectuent des exercices à grande échelle dans les eaux proches de la péninsule coréenne. Les images récemment publiées ont révélé que les forces américaines et sud-coréennes effectuaient des exercices massifs de tir réel proche de la zone démilitarisée entre le Nord et le Sud. Les cibles peintes sur une colline ont été effacées par des avions de chasse, des chars et des hélicoptères d’attaque.

  • Les responsables à Washington et a Séoul insistent pour dire que leurs jeux de guerre sont défensifs, mais ces exercices sont maintenant fondés sur un plan opérationnel agressif, OPLAN 5015, convenu entre les États-Unis et la Corée du Sud fin 2015. L’OPLAN comprend des frappes préventives sur la Corée du Nord en cas de guerre, ainsi que des raids de décapitation pour assassiner ses principaux dirigeants.

    Pyongyang a dénoncé les exercices actuels comme des répétitions pour une invasion. De toute évidence, il existe une forte possibilité que les jeux de guerre puissent déclencher des conflits militaires, même par erreur ou par accident, qui pourraient déclencher une guerre nucléaire potentielle au seuil de la Chine et de la Russie, qui ont tous deux des frontières avec la Corée du Nord.

    Craignant vraisemblablement une attaque, la Corée du Nord a publié hier une vidéo de propagande représentant des assauts simulés sur les États-Unis, montrant la Maison Blanche comme une cible, suivie d’un porte-avions qui explosait en flammes. La légende qui l’accompagne se traduit : « Lorsque l’ennemi fait le premier pas vers la provocation et l’invasion. »

    Cette propagande est à la fois ridicule et réactionnaire. Le régime de Kim Jung-un n’a pas la capacité de mener de telles attaques : ses missiles et ses armes nucléaires restent primitifs, et elle serait anéantie par les forces américaines si elle tentait de lancer une quelconque attaque. De telles vidéos ne font que faire le jeu de Washington, en donnant un prétexte pour mener une guerre prétendument « préventive », tout en divisant les travailleurs nord-coréens de leurs collègues en Amérique et à l’étranger.

  • Washington a également menacé de nouvelles sanctions contre les sociétés de financement chinoises qui mèneraient des affaires en Corée du Nord. Cela en dépit de la preuve que les mesures de la Chine contre Pyongyang, y compris la suspension des achats de charbon – la source la plus importante de revenu de la Corée du Nord – ont déjà un effet sévère. Les exportations de la Corée du Nord vers la Chine, son marché principal, ont diminué de 35 % par rapport au mois de mars, elles ne sont plus que de 114,56 millions de dollars, selon les données douanières chinoises.

    L’attention portée sur la Chine par le gouvernement Trump, accompagnée de demandes que Pékin agisse pour arrêter les programmes missiles et nucléaires de la Corée du Nord, vise à déstabiliser non seulement la Corée du Nord, mais aussi la Chine. Washington a continué à insister sur le fait que la Chine devait faire plus, malgré les protestations des dirigeants de Pékin qu’ils ont peu de contrôle sur Pyongyang et leur appel à une collaboration avec les États-Unis pour résoudre la crise par le dialogue.

    Malgré tous les efforts de Pékin visant à apaiser Washington, le Pentagone a installé cette semaine une batterie antimissile de Haute-Altitude (THAAD) en Corée du Sud, défiant les protestations de la Chine et de la Russie.

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