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Quelques questions épineuses aux banksters ! Questions for the banksters

samedi 5 mai 2012, par Robert Paris

Quelques questions épineuses aux banksters ?

Les questions suivantes sont tellement épineuses que personne ne saurait sérieusement y répondre sans mentir….

Les banquiers sont-ils les plus grands menteurs du monde ou simplement représentatifs de la phase actuelle d’effondrement du capitalisme ayant atteint ses limites ?

Quand la Bank of China, l’une des quatre grandes banques commerciales chinoises, a interrompu certaines opérations de change, les “swaps” et les opérations à terme sur les changes (forward), avec la Société Générale, le Crédit Agricole et la BNP, faut-il faire confiance en ces banques, quand Dexia plonge pour la nième fois, faut-il être les dindons de la farce ? Quand le groupe allemand Siemens a retiré 500 millions d’euros de la Société générale, les épargnants ont-ils raison de continuer à lui faire confiance ?

Les banques ont-elles arrêté les pratiques qui avaient mené au krach de 2008 comme la titrisation des dettes ou, au contraire, l’ont-elle aggravé pour se refaire une santé, quitte à s’effondrer de pus belle ensuite ?

Les banques ne sont-elles pas en train de jouer avec les dettes des Etats de la même manière qu’elles avaient joué avec les dettes des particuliers, mais en plus grand ?

Combien d’argent les banques ont-elles déjà perdu à jouer sur les dettes de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie et de... la France ?

Combien a-t-on donné en tout aux banques sur l’argent des diverses collectivités, institutions et Etats, c’est-à-dire sur notre argent ?

Combien de milliards d’euros allons-nous encore débourser pour soi-disant "recapitaliser les banques" alors qu’on nous avait annocé qu’elles se portaient très bien ?

Combien de siècles seraient-ils nécessaires pour récupérer tout l’argent qui nous a été volé pour le donner aux banquiers ?

Combien les banques doivent-elles encore aux Etats et aux institutions internationales ?

Quel contrôle exercent les Etats et les institutions centrales et internationales sur l’état de finances des banques et sur l’utilisation des fonds ?

Qu’ont fait, par exemple, les banques européennes des 1000 milliards « prêtés » par la BCE ?

Quel est le montant des actifs pourris et titres des dettes souveraines détenus par les banques et encore comptabilisés en actifs ?

Pourquoi les banques bloquent-elles les prêts aux particuliers et utilisent-elles tout leur argent pour spéculer sur les marchés financiers ?

Quelle banque est-elle capable d’assurer aux particuliers la sécurité de leurs épargnes ?

Que feraient les banques et les Etats si une crise de confiance se produit suite à des effondrements bancaires comme lors de la chute de Lehman Brothers. Par exemple ceux de Dexia et de City Group ?

Pourquoi prétendre que la séparation des activités financières et d’épargne suffit à protéger les banques ?

Pourquoi les banques ont-elles cessé d’utiliser leurs fonds pour des aides aux investissements productifs, laissant des institutions financières d’Etat s’en charger ?

Peut-il y avoir des chutes bancaires en chaîne au point que cela échappe à la capacité de réaction des Etats et institutions centrales ?

Qu’y aurait-il d’illégal à ce qu’une banque en faillite ne rembourse pas ses épargnants ?

Quelle transparence sur les tests de stress des banques qui permettent aux clients de connaître la situation réelle des établissements où leur argent est placé ?

Qui possède réellement les banques et qui y décide ?

Pourquoi les clients devraient-ils avoir confiance dans les banques alors que les banques refusent de se prêter (au point qu’Etat et institutions ont choisi de prêter directement elles-mêmes aux banques), les banques ne se faisant aucune confiance entre elles ?

Que se passera-t-il quand les banques centrales auront épuisé la confiance populaire et s’effondreront ?

Que ferait une banque si les clients retiraient massivement leur argent ?

Le capitalisme peut-il survivre à un effondrement des banques ou peut-il momentanément choisir de les nationaliser toutes ?

Les banques ont fait payer de multiples pénalités aux clients en difficulté obligés de payer en plus des remboursements de sommes dues, mais, inversement, pourquoi les banques ne devraient-elles pas rembourser et payer des agios pour des retards de remboursement ?

Peut-on faire confiance aux banquiers quand ils prétendent garantir les épargnes et avoir l’intention de payer leurs dettes à l’Etat ?

La suite sur la bankstérisation...

Messages

  • Le président du directoire de Banque populaire-Caisse d’Epargne (BPCE) François Pérol a été mis en examen jeudi à Paris pour prise illégale d’intérêts dans l’enquête sur sa nomination controversée à la tête du groupe bancaire en 2009.

    M. Pérol avait été nommé à la tête de BPCE après avoir passé deux années à l’Elysée comme secrétaire général adjoint, chargé des dossiers économiques.
    La gauche et des syndicats avaient dénoncé un conflit d’intérêts après sa nomination.

    Ce puissant et influent patron devait être entendu cette semaine par le juge d’instruction Le Loire. Une audition dans le cadre d’une enquête ouverte en juin 2012 pour prise illégale d’intérêts.

    A l’origine, une plainte déposée par les syndicats SUD et CGT qui reprochent à François Pérol d’avoir joué un rôle dans le rapprochement des Banques populaires et des Caisses d’épargne alors qu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée, sous Nicolas Sarkozy. Le fait d’avoir pris, en 2009, la direction de ce qui est devenu BPCE constitue, selon eux, une prise illégale d’intérêts, punie jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

  • Une étude controversée révélée par l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche estime à 84 milliards d’euros l’insuffisance de capitaux propres des banques européennes, dont 31,5 milliards d’euros pour le seul Crédit agricole.

    Longtemps, les banques françaises ont été les principales sources de revenus pour la presse papier. Grâce à leurs budgets publicitaires, elles ont pu acheter le silence des grands médias non seulement sur leurs turpitudes, mais aussi sur leurs difficultés. Elles ont pris l’habitude de considérer que l’information leur appartenait et qu’elles pouvaient disposer comment elles le souhaitaient de ce qui était dit ou tu au public.

    C’est de cette façon que les Français n’ont jamais su quels profits les banques dégageaient grâce à la surfacturation de l’assurance emprunteur qu’elles imposaient aux accédants à la propriété. Il s’agissait pourtant de plusieurs milliards chaque année, pris sur le prix de l’immobilier, à l’abri de toute véritable concurrence.

    Peu de Français savent que l’un des principaux acteurs de ce marché captif est le Crédit Agricole, qui avait même envisagé à une époque de délocaliser sa filiale au Luxembourg pour des raisons d’optimisation fiscale. Fort de cette rente, le Crédit Agricole a pris des risques inconsidérés à l’étranger, notamment en Grèce, où il a perdu plus de 10 milliards d’euros.

    Avec la publication, en janvier, d’une étude menée pour le compte de l’OCDE par deux économistes néerlandais, selon laquelle le Crédit Agricole était sous-capitalisé à hauteur de 31 milliards et la polémique qui s’en est suivie avec Marine Le Pen, les Français ont reçu une information cruciale à nouveau démentie d’un arrogant revers de main par les dirigeants de l’entreprise. Jusqu’ici, le Crédit Agricole a toujours mené une guerre féroce contre tous ceux qui le soupçonnaient d’être en difficulté.

  • Pierre-René Lemas, le secrétaire général de l’Elysée de François Hollande, est formel dans cette lettre de trois pages qu’il adresse, le 22 mai 2013, au juge Roger Le Loire : « Le fonds d’archives papier de M. Claude Guéant n’a pas été reversé aux Archives nationales, et il n’en a pas été trouvé trace dans les locaux de la présidence de la République. » En d’autres termes, les écrits et notes de travail de celui qui fut, pendant près de quatre ans, le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée sont, à ce jour, introuvables.

    La disparition de ces documents est pour le moins fâcheuse. Ces archives auraient pu être une mine d’information pour tout citoyen qui aurait voulu relire les épisodes de la Ve République sous M. Sarkozy.

    Elles auraient surtout pu renseigner le magistrat du pôle financier, qui enquête sur le rôle joué par François Pérol dans le cadre de la fusion des Caisses d’épargne et des Banques populaires. L’ex-secrétaire général adjoint de l’Elysée, chargé des affaires économiques auprès de M. Sarkozy, est suspecté d’avoir participé aux négociations qui ont abouti à la création de la banque, avant d’être propulsé à la tête du groupe aussitôt celui-ci créé, en février 2009.

  • On n’en a pas fini avec les banques grecques !

    Les banques grecques, plombées par des créances douteuses, auront besoin « de 6,4 milliards d’euros » pour procéder à leur recapitalisation, a annoncé jeudi 6 mars la Banque de Grèce (BDG) en publiant les résultats de tests de résistance.

    Ces besoins, qui s’élèvent précisément à 6,382 milliards d’euros, seront couverts par un appel au secteur privé en vue d’une augmentation de capital ainsi que par un recours aux capitaux non utilisés du Fonds hellénique de stabilité financière (FHSF), abondé par les créanciers de la Grèce, Union européenne et Fonds monétaire international, précise la BDG dans un communiqué. Le Fonds a d’ailleurs annoncé dans la foulée qu’il « fournira, si nécessaire, un soutien en capital » aux quatre établissements systémiques.

    Ces tests effectués pour la période 2013-2016, qui devaient initialement être publiés à la fin de décembre, concernent les quatre principales banques grecques ainsi que deux établissements de moindre importance.

  • La race des seigneurs de la finance globalisée a perdu aux alentours de 2 000 milliards de dollars dans l’une des crises les plus retentissantes de l’histoire du capitalisme ; les banques françaises, pas feignantes, ont tenu à figurer dignement et à prendre toute leur part du bouillon. Car, pour toutes ses fanfaronnades, le système bancaire français aurait purement et simplement disparu sans les concours massifs de la Banque centrale européenne (BCE) et les aides d’Etat apportées par véhicules ad hoc interposés.

  • Le système financier a-t-il été assaini depuis l’éclatement de la crise financière de 2007-2008 ? À chaque fois qu’on lui pose cette question, le commissaire européen aux services financiers et au marché intérieur Michel Barnier sort son petit dépliant qui liste le travail accompli par ses services. Et souligne que pratiquement tous les feux sont au vert : les réformes recommandées au G20 de Londres de 2009 ont toutes été adoptées ou sont en passe de l’être. "Aucun marché financier, aucun acteur financier, aucun produit financier ne doit échapper à la régulation", a répété le Français tout au long de son mandat.

    Malgré les réelles avancées obtenues par le commissaire européen, "nous sommes encore loin du compte en matière de régulation financière", écrivent pourtant Christian Chavagneux et Thierry Philipponnat dans La Capture*. Le journaliste et le secrétaire général de l’ONG Finance Watch, membre du collège de l’Autorité des marchés financiers française (AMF), rappellent que parmi de nombreux économistes et régulateurs internationaux, "on considère que seuls quelques pas ont été faits sur le chemin d’une finance qui serve l’économie réelle et ne menace pas par ses dérapages l’équilibre des sociétés dans leur ensemble".

  • Attaque contre les affaires bancaires américaines en Chine !!!

    La banque est soupçonnée de corruption par les autorités américaines. Ses activités de trading à haute fréquence sont elles aussi dans leur collimateur, laissant planer un doute quant à des ententes entre établissements financiers sur les prix des actions.

    C’est la douche froide pour Goldman Sachs. La banque américaine avait pourtant réussi à passer entre les gouttes ces derniers mois, alors que ses concurrentes JPMorgan, Bank of America ou Citigroup étaient impliquées dans des affaires de corruption ou de manipulation des taux de change. Goldman Sachs doit aujourd’hui elle aussi faire face à plusieurs accusations de ce type.

    La banque révèle dans des documents boursiers être l’objet d’une enquête sur ses pratiques de recrutement. Dans ces documents, elle précise que les investigations des autorités américaines portent sur « son respect de la loi américaine relative aux activités internationales des entreprises américaines et plus particulièrement sur la conformité des pratiques de recrutement de la firme ». Elle ne donne pas d’autre précision sur les pays dans lesquels elle est mise en cause.

    Mais il est fort à parier que cette enquête concerne les activités de Goldman Sachs en Chine. Les autorités américaines ont en effet débuté l’été dernier des investigations sur les politiques d’embauche de parents et proches de personnalités chinoises par certaines banques américaines. Les enquêteurs cherchent à déterminer si ces « fils et filles de » ont pu aider les banques à obtenir des contrats en Asie.

    Un haut dirigeant de JPMorgan en Chine a quitté son poste au mois de mars, lorsque son nom a été mentionné dans le cadre de cette enquête. Le New York Times avait également révélé que la banque avait employé - sous une fausse identité - la fille de Wen Jiabao comme consultante

  • Le 1er août dernier, le taux de rémunération du Livret A est tombé au plus bas niveau depuis la création en 1818 du placement préféré des Français : 1%. Mais, dans le même temps, la rémunération des banques qui collectent l’argent sur le fameux livret rouge, elle, n’a pas bougé. A ce rythme là, si l’inflation continue de faiblir, votre banquier pourrait même percevoir davantage d’argent de la part de l’Etat que les intérêts qui vous seront versés. Explications.

    Côté clients, le taux de rémunération du livret A est en effet calqué sur l’inflation, à laquelle on ajoute un quart de point. Le tout est arrondi au quart de point le plus proche (inférieur ou supérieur). Avec cette méthode de calcul "automatique", le taux du Livret A aurait dû passer à 0,5% en août. Le gouvernement a préféré utilisé son pouvoir discrétionnaire afin de limiter la baisse et ramener le taux de 1,25 à 1%.

    En revanche, la rémunération des banquiers, contrepartie de la collecte des fonds, n’est pas liée à l’inflation ni au taux du Livret A. Les établissements qui récoltent cette épargne pour le compte de l’Etat perçoivent une commission dont le niveau dépend des encours gérés au titre de cette épargne réglementée. Depuis le décret du 30 juillet 2013, cette commission représente grosso modo 0,4% des encours collectés (les calculs sont en réalité un peu plus complexes que ça). Seule exception : La Poste, qui reçoit en outre un petit bonus pour compenser ses missions de service public en la matière. En effet, La Banque Postale doit accepter toute personne voulant ouvrir un compte sans lui facturer de frais. Elle a reçu 246 millions d’euros en 2013 et doit percevoir 242 millions cette année, selon un arrêté encadrant la mesure.

    Concrètement, pour les clients des autres établissements bancaires, cela signifie que pour 100 euros mis sur votre Livret A, vous gagnerez 1 euro d’intérêt et votre banquier 40 centimes. Sachant que les encours sur le Livret A étaient en juin de 268,5 milliards d’euros, les banques devraient toucher cette année un peu plus de 1 milliard d’euros de la part de la Caisse des dépôts et consignations (hors bonus pour La Poste)

  • Dexia et Axa Bank Europe n’ont pas non plus satisfait aux exigences fixées par la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre de son analyse de la santé financière des banques de la zone euro.

  • Le président américain Barack Obama signa, le 21 Juillet 2010, une version déjà édulcorée de la loi Dodd-Frank de réforme de Wall Street et de protection des consommateurs afin d’enrayer la corruption financière qui conduisit à la crise financière de 2008. La nouvelle loi avait pour but de rétablir une partie des dispositions de la Loi “Glass-Steagall“ de 1933, laquelle fut en grande partie abolie par le gouvernement de Bill Clinton en 1999. Le tout afin d’éviter que les méga banques et les grandes sociétés d’assurance se servent des dépôts assurés par l’État pour se monter une pyramide de paris risqués sur le marché des produits dérivés (swaps de défaut de crédit, swaps de matières premières, titres adossés à des dettes et d’autres produits dérivés risqués du même acabit.

    Mais fait surprenant ! Seulement quatre ans plus tard, le 16 décembre 2014, des lobbyistes et des avocats travaillant à plein temps pour les méga banques persuadèrent le Président Obama de signer un énorme projet de loi omnibus de plus d’un milliard de dollars, déguisé en un budget. Or, on y trouvait une disposition spéciale qui visait à supprimer la règle connue sous le vocable de “swaps push-out“, destinée à obliger les méga banques qui bénéficient d’une assurance publique pour leurs dépôts à créer des filiales séparées pour spéculer sur certains types de produits dérivés.

    En d’autres termes, les méga banques américaines sont maintenant en mesure de spéculer avec les dépôts assurés par le gouvernement. Quand un tel château de cartes financier s’effondrera de nouveau est impossible à prédire, mais on peut raisonnablement être certain que cela arrivera, surtout si un choc politique ou économique grave allait frapper l’économie.

  • La banque HSBC de Suisse comme celle des USA organisaient l’évasion fiscale...

    Belle découverte !

    Mais quel crime les banques ne commettent pas, avec la caution des gouvernements ?

  • Une ancienne cadre d’UBS France, lanceuse d’alerte, a obtenu gain de cause : la justice prud’homale a reconnu jeudi le harcèlement moral de Stéphanie Gibaud, qui avait refusé de détruire des documents susceptibles de révéler l’existence d’un système d’évasion fiscale.

    Selon le jugement du conseil de Prud’hommes de Paris, consulté par l’AFP, "le harcèlement moral allégué est établi" et la filiale française de la banque suisse est condamnée à verser 30.000 euros de dommages et intérêts à son ancienne salariée, licenciée en 2012.

  • La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi avoir alloué 97,8 mds EUR à 143 banques européennes, beaucoup plus qu’attendu, dans le cadre de son troisième prêt de long terme (TLTRO).

    Les analystes interrogés par l’agence Bloomberg tablaient en moyenne sur une souscription de 40 milliards d’euros.

    Les TLTRO (Targeted longer-term refinancing operations), ancienne mesure phare de la BCE pour relancer la très faible dynamique des prix en zone euro, sont proposés aux banques depuis septembre 2014, à raison d’un part trimestre, à la condition expresse que celles-ci accordent davantage de crédits aux ménages et aux entreprises.

    Au fait, pourquoi les banques se sont jetées sur ce prêt ?!!!

  • A la BPCE, c’est la grève !

    Les salariés du groupe BPCE (Banque Populaire, Caisse d’Epargne...) sont appelés mardi à faire grève contre la détérioration des conditions de travail et pour réclamer des augmentations générales, « une grande première » selon les syndicats unis pour l’occasion. Depuis la naissance du deuxième groupe bancaire français, en 2009, c’est la première fois qu’une « grève totale » est lancée...

    Les salariés réclament « le retour à des conditions de travail décentes » et « l’amélioration du service clientèle », dégradés, selon elles, par la baisse des effectifs et exigent par ailleurs « des augmentations de salaire générales et pérennes ».

  • BNP Paribas Personal Finance (PF), filiale à 100% de la première banque française, a été mise en examen le 16 avril dans le cadre du dossier Helvet Immo.

    Il s’agit d’une affaire de prêts octroyés en francs suisses mais remboursables en euros. Du fait de la flambée de la devise helvétique face à la monnaie européenne, le capital à rembourser par les emprunteurs n’a cessé d’augmenter au rythme des fluctuations sur le marché des changes depuis six ans. 4 655 clients de la banque se retrouvent dans la mouise.

    La mise en examen de la banque pour « pratique commerciale trompeuse » est intervenue après les auditions, en mars et en avril dernier, de Thierry Laborde, ancien PDG de BNP Paribas PF, aujourd’hui directeur général adjoint du groupe BNP.

  • Le géant bancaire HSBC a dévoilé, mardi, un plan d’économie qui entraînera la destruction de 25 000 emplois et la vente des activités en Turquie et Brésil qui représentent aussi 25 000 postes.

    La question est : pourquoi ?!!!

  • BNP Paribas annonce un bénéfice de 2,55 milliards d’euros... Comment se fait-il que les banques se font tantôt des sommes coquettes et tantôt coulent en demandant l’aide publique ?

  • Parce que leurs bénéfices sont des résultats spéculatifs et que les annonces de bénéfices servent surtout à faire rentrer de l’argent frais, les investisseurs ne se lançant que vers les secteurs annoncés rentables. Mais, si on tient compte qu’une bonne partie des bénéfices annoncés sont sur des investissements douteux comme la Chine, il n’en reste que l’effet d’annonce...

  • Même quand elles annoncent des bénéfices en hausse, les banques annoncent aussi des attaques contre les salariés, appelées réductions des coûts !

    La Société Générale a annoncé, mercredi 5 juillet, à la fois un bénéfice net trimestriel en forte hausse et un nouveau plan d’économies pour les deux prochaines années. Entre avril et juin, la banque a vu son bénéfice net bondir de 25%, à 1,35 milliard d’euros, un résultat bien meilleur qu’attendu.

    Dans un communiqué, la banque indique qu’elle a lancé un nouveau plan de réduction des coûts, alors que celui qui avait commencé en 2012, d’un montant de 870 millions d’euros, est réalisé à « 97 % ». Ces nouvelles économies pour la période 2015-2017 sont estimées à 850 millions d’euros.

  • La Société générale va fermer 20% de ses agences d’ici à 2020... Qui paie ? Les salariés et les usagers ! Qui est cause des difficultés ? Les gros actionnaires ! Que proposent les syndicats ? des négociations et des actions limitées à la Société Générale ! On répète le même scénario qui échoue partout jusqu’à satiété...

  • Une ancienne cadre de la BNP accuse la banque d’avoir sciemment nié le caractère dangereux des prêts en francs suisses qu’elle commercialisait...

  • BNP Paribas va prélever 2,50 euros par mois pour la tenue d’un compte courant, à compter du 1 er janvier 2016. LCL envisage également de facturer ce service.

    Les tarifs bancaires vont sensiblement progresser en 2016, tirés par l’instauration de frais de tenue de compte dans les deux grands réseaux bancaires qui n’avaient pas encore sauté le pas. BNP Paribas vient en effet d’annoncer par courrier à ses clients que ce service, jusqu’alors gratuit, sera facturé 2,50 euros par mois à compter du 1er janvier prochain, comme l’a indiqué « Le Parisien ». Société Générale avait de son côté prévenu dès l’an dernier qu’elle facturerait la tenue de compte à hauteur de 2 euros par mois à partir de 2016.

  • Les banques en faillite pourront désormais ponctionner les comptes des déposants !!!

  • Curieuse mesure du gouvernement alors que celui-ci nous dit que la santé des banques est parfaite !!!

  • La France veut créer une nouvelle catégorie de dette destinée à contribuer à éponger les pertes d’une banque en cas de faillite, a annoncé le ministère des Finances, une disposition qui s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des nouvelles règles européennes pour la résolution des crises bancaires.

    Le projet du gouvernement "crée une nouvelle classe de titres de créance disponibles pour l’absorption des pertes", indique Bercy dans un communiqué publié dimanche.
    Ce nouvel instrument modifierait la hiérarchie des créanciers des banques en créant une nouvelle catégorie placée devant la dette dite "senior" dans l’ordre des mises à contribution pour éponger les pertes d’un établissement bancaire.

    Ce sont les petits épargnants qui vont payer une fois de plus pour aider les grands capitalistes et financiers.

  • Une ancienne vice-procureure du parquet de Paris qui a suivi l’affaire Kerviel met en cause sa hiérarchie et la Société Générale, dans un enregistrement réalisé à son insu en juin 2015, selon des extraits de retranscriptions diffusés dimanche par Mediapart et 20 Minutes. "Quand vous en parlez, tous les gens qui sont un peu dans la finance, ils rigolent, sachant très bien que la Société générale savait. (...) La Société générale savait, savait, c’est évident, évident", déclare, selon les deux médias, Chantal de Leiris, ancienne vice-procureure au parquet. La magistrate se confie alors à Nathalie Le Roy, la policière de la Brigade financière qui avait été en charge de l’enquête, et qui a elle-même exprimé ses doutes sur le dossier et l’enregistre à son insu.

    Dans les extraits publiés dimanche, Chantal de Leiris revient sur le classement de ces plaintes par le parquet en 2012 et met en cause sa hiérarchie directe. "C’est surtout Michel Maes (chef de la section financière au parquet à l’époque, NDLR). Sans arrêt, il me disait : ’Tu vas pas mettre en défaut, en porte-à-faux, la Société générale. Ca a été jugé, t’as pas à y revenir’. C’est eux qui ont voulu à tout prix sabrer (les plaintes) (...) Mais c’est vrai ce que vous dites : vous avez été entièrement manipulée par la Société générale", déclare Chantal de Leiris, selon les extraits. Depuis, Jérôme Kerviel a de nouveau porté plainte avec constitution de partie civile, entraînant l’ouverture d’une information judiciaire.

  • Cette fois la question est : que nous cachent les banksters ?

    Société générale a vu son bénéfice net augmenter de 49,3%, à 4 milliards d’euros en 2015, grâce, notamment, à sa banque de détail en France.

    Et pourtant, l’’action Société Générale plonge en Bourse...

    Quel est le but de cette spéculation ?!!!

    Justifier des attaques contre les salariés ?!!!

    Société générale avait annoncé, à l’automne 2015, un plan de transformation de son réseau qui passe par la suppression de 20 % de ses agences d’ici à 2020.

  • Les Bourses européennes ont encore plongé le 11 février, plombées par les valeurs bancaires. Dans les salles de marché, le souvenir de la faillite emblématique de la banque Lehman Brothers en 2008 refait surface.

    Lehman Brothers. Le juron est lâché. Face à la nouvelle dégringolade des actions bancaires, certains analystes osent désormais la comparaison avec la retentissante faillite de l’établissement new-yorkais en 2008, celle qui avait placé la finance mondiale face à un risque systémique.

    Jeudi [11 février], après une brève accalmie mercredi, les Bourses ont à nouveau fortement chuté. En Suisse, l’indice SMI a lâché 2,7 %, plombé par ses poids lourds financiers : Credit Suisse a reculé de 8,41 %, touchant au passage un plus bas depuis vingt-cinq ans, à 12,23 francs. Le titre d’UBS a lui perdu 4,6 %.

    Mais la Suisse n’est pas la seule concernée. Hong Kong a flanché de 4 %, dans la nuit de mercredi à jeudi. En France, le CAC 40 a perdu 4 %, le Dax allemand 3 %, tandis qu’à Londres, le Footsie a terminé la séance à -2,4 %. A Wall Street, le Dow Jones égarait 2 % en matinée. [Ce vendredi, la Bourse de Tokyo a chuté de près de 5 %, l’indice Nikkei a perdu 11,10 % sur une semaine].

  • Les marchés boursiers mondiaux sont officiellement devenus baissiers mercredi, l’indice MSCI mondial (MSCI All-Country World Index) ayant chuté de 1,3 pour cent. L’indice a baissé de 20 pour cent depuis son pic de mai dernier. Hier, suite à de nouvelles pertes en Asie, à la fermeture des marchés européens le DAX allemand avait chuté de près de 5 pour cent, l’IBEX espagnol également, et l’indice Dow Jones américain était tombé de 250 points.

    Les ventes massives se sont accélérées en début de séance vendredi, le Nikkei japonais chutant de plus de 5 pour cent directement à l’ouverture.

    Ces ventes étaient le reflet d’une crise générale de la confiance dans les marchés financiers, qu’elles ont aussi aidé à catalyser ; le tout sur fond de décélération rapide de l’économie mondiale, de vente au rabais massive de la dette des marchés émergents, de spirale à la baisse des prix des matières premières, et de perplexité apparente des banques centrales quant à la façon de gérer une nouvelle panique huit ans après la crise financière de 2008.

    Elles ont continué aux États-Unis après un témoignage au Congrès de la présidente de la Réserve fédérale (Fed) Janet Yellen qui s’est abstenue de toute déclaration explicite sur un éventuel changement de ses plans de poursuivre l’augmentation des taux de référence au cours de la prochaine année.

    Yellen a toutefois dit que la Fed n’excluait pas une réduction des taux d’intérêt au-dessous de zéro si les conditions économiques continuent à se détériorer. Si c’était le cas, la Fed suivrait la Banque du Japon qui a annoncé en janvier une baisse surprise des taux d’intérêt et la Suède qui a encore réduit jeudi son taux d’intérêt de référence en territoire négatif.

    Ces mesures, associées à une fuite généralisée vers des investissements plus sûrs, ont entraîné la montée en flèche de la part des obligations à rendement négatif. Selon JPMorgan, la part des obligations d’État à rendement négatif, considéré il y a peu encore comme une simple possibilité théorique, a atteint 25 pour cent. En tout, les actifs à rendement négatif ont atteint 5,5 billions de dollars dans le monde entier.

  • D’après un rapport de la Cour des comptes, présenté ce mercredi, des milliards d’euros d’épargne placés sur des comptes bancaires ou des assurances-vie par des personnes aujourd’hui décédées, sont cachés, aux héritiers qui ignorent leur existence, par ces institutions financières ne sont, du coup, pas réclamés par leurs héritiers. Beau profit !!!

  • Société Générale envisage 550 nouvelles suppressions de postes en France ...

    Toutes les banques suppriment massivement des emplois alors qu’elles annoncent des bénéfices et elles sont soutenues par le gouvernement qui prétend lutter contre le chômage !!!

  • Les documents analysés par "Le Monde" montrent que la banque française fait partie du top 5 mondial des établissements bancaires ayant eu le plus recours au cabinet Mossack Fonseca afin de créer des sociétés offshore. Le but ? Payer le moins d’impôt possible. Bien entourée, la Société Générale est accompagnée dans les hautes sphères de l’optimisation fiscale par HSBC, UBS et le Crédit Suisse.

  • Avec « Jet 3 », la banque promettait à ses clients la possibilité de tripler leur capital. Mais l’affaire à mal tourné. Et certains ont saisi la justice.

  • Bank + gansters = toujours banksters !!!

    La situation se complique pour les banques américaines. Alors qu’elles peinent à maintenir leur niveau de rentabilité, les régulateurs financiers leur demandent de faire de nouveaux efforts pour éviter une intervention publique en cas de faillite. La banque centrale (Fed) et l’instance fédérale chargée de garantir les dépôts bancaires, la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), ont en effet exigé, mercredi 13 avril, que cinq établissements – JPMorgan Chase, Wells Fargo, Bank of America, Bank of New York Mellon et State Street – révisent leur copie pour se mettre en conformité avec la loi Dodd Frank d’ici au 1er octobre.

    Cette nouvelle injonction relance le débat sur le principe du « too big to fail » (trop grand pour faire faillite), qui avait poussé l’Etat à renflouer les banques en difficulté au moment de la crise de 2008 de peur que l’ensemble du système financier ne s’effondre. Les pouvoirs publics américains ont depuis décidé d’imposer aux établissements des règles de telle sorte qu’ils puissent affronter une faillite sans faire appel au contribuable. La loi Dodd Frank de 2010 impose ainsi un certain nombre de filets de sécurité pour les établissements dits « systémiques », c’est-à-dire susceptibles de faire peser un risque sur l’ensemble du système financier en cas de problèmes.

    « C’est une surprise qu’il y ait autant de recalés dans la mesure où il s’agit du troisième examen de passage », note Aurelien Borde, consultant chez Sia Partners à New York. Toutes les banques avaient en effet échoué en 2012,...

  • Kerviel obtient 455 000 euros pour son licenciement par la Société générale !

    Par contre, c’est des milliards que la Société générale doit à l’Etat et qu’elle ne paie pas !!!

  • ça sent mauvais pour la Société Générale contre Kerviel !

    L’avocat général a requis, vendredi 17 juin, au procès en appel de l’ex-trader Jérôme Kerviel, le rejet de la demande de dommages et intérêts à hauteur de 4,9 milliards d’euros formulée par la Société générale.

    Jérôme Kerviel, brièvement incarcéré après sa mise en examen en février 2008, n’est plus sous bracelet électronique depuis juin 2015. Il a connu la semaine dernière son premier succès judiciaire depuis le début de l’affaire en janvier 2008 : le conseil de prud’hommes de Paris a condamné la banque à lui payer quelque 455 000 euros, estimant qu’il avait été licencié « sans cause réelle ni sérieuse » et dans des conditions « vexatoires ».

  • Suite à la condamnation de l’ex-trader, Société Générale a bénéficié d’un crédit d’impôt de 2,2 milliards d’euros. Un rapport accuse la banque d’avoir influencé le traitement fiscal de cette affaire. « Société générale apparaît particulièrement intéressée à faire connaître l’existence d’une fraude complexe, rendant inopérants les systèmes de contrôle interne, sous peine de supporter un décaissement supplémentaire de 2 197 millions d’euros supplémentaires d’impôt sur les sociétés au titre de l’exercice 2008 ». Autrement dit, la banque aurait tout mis en oeuvre pour que sa responsabilité ne soit pas mise en cause. Et in fine bénéficier d’un crédit d’impôt...

  • Barroso a été embauché par Goldman Sachs : remerciements pour services rendus à la tête de l’Europe ?

  • L’Europe capitaliste se mobilise pour sauver les banques italiennes ! Pas étonnant : si elles chutaient, c’est tout le système qui le ferait, à commencer par les autres banques européennes !!

  • Les autorités américaines ont renoncé à lancer des poursuites pénales contre le groupe bancaire britannique HSBC pour blanchiment et violations d’embargos par peur de déstabiliser le système financier mondial, accuse lundi 11 juillet un rapport parlementaire aux Etats-Unis.

    L’ingérence du Royaume-Uni et notamment une intervention de son ministre des finances, George Osborne, ont également pesé dans la décision, ajoute la commission des finances de la Chambre des représentants dans ce rapport.

    En décembre 2012, HSBC avait accepté de payer un montant record de 1,9 milliard de dollars pour solder une série d’enquêtes des ministères américains de la justice et du Trésor. Elles visaient HSBC pour complicité de blanchiment d’argent appartenant à des cartels de la drogue mexicains et pour des transactions avec l’Iran, le Soudan, Cuba et la Libye, tous sous embargo américain. En dehors de cette amende et d’autres pénalités civiles, dont une de 665 millions de dollars, la banque britannique s’en était tirée sans égratignures : aucun de ses dirigeants ni salarié n’avait été renvoyé devant les tribunaux.

    • D’après le rapport parlementaire, les enquêteurs avaient pourtant recommandé des poursuites pénales, mais ils n’auraient pas été suivis par leur hiérarchie :

      « Les hauts responsables du département de la justice, dont le ministre Eric Holder, sont revenus sur une recommandation interne (…) de poursuivre HSBC au pénal parce qu’ils craignaient que des poursuites contre la banque n’aient des conséquences négatives pour le système financier. »

      La commission parlementaire en déduit que M. Holder, qui a quitté ses fonctions en 2015, avait « menti » lorsqu’il avait déclaré aux élus en mai 2013 qu’aucune banque, quelle que soit sa taille ou sa force de frappe, n’échapperait à un procès si nécessaire.

  • Le ministère de la justice américain a été critiqué de toutes parts pour n’avoir poursuivi aucun grand banquier ou institution financière dont les pratiques ont pourtant conduit à la crise financière de 2008. Les élus reprochent également au ministère de la justice et au Trésor d’avoir voulu torpiller leur enquête en tardant à leur fournir les documents liés au dossier.

    En début d’année, le rapport du contrôleur indépendant installé chez HSBC pour vérifier que la banque améliore ses procédures afin de corriger ses manquements a conclu que les efforts n’étaient pas suffisants. Contactée par l’AFP, HSBC n’a pas donné suite dans l’immédiat.

  • Les banques italiennes coulent et l’inertie des déposants lésés paraît étonnante. Aucun krach financier.

    Les banques italiennes sont en faillite. Recapitalisation est le terme anodin pour exprimer que les contribuables et/ou les déposants vont devoir leur donner de l’argent. Les actionnaires ont vendu à tour de bras comme en témoigne la chute des actions bancaires. Le “capital” ne viendra pas des actionnaires ! Les banques allemandes sont également dangereuses et les banques françaises tout aussi fragiles. Huit ans après la plus grave crise financière mondiale, rien n’est réglé malgré une création de crédit sans précédent : plus de 3 000 milliards d’euros. Ce qui était impensable il y a moins de 10 ans devient la norme. Aucun krach financier. Tout le monde semble immunisé ou anesthésié.

  • Le monde capitaliste n’est ni immunisé ni anesthésié : il est figé dans l’attente de la chute et vit son agonie finale, pas celle d’une seule banque, d’une seule bourse, d’une seule assurance, d’une seul pays, celle du système entier.

  • Les banksters allemands frappent !

    La Bundesbank veut que les salariés allemands travaillent jusqu’à 69 ans !!!

  • L’Italie est en totale faillite, en banqueroute. Les déposants vont devoir payer la facture des dérives des banksters à cause des politiciens corrompus à la solde de ces banksters.

  • Les banksters semblent résolus à se servir du Brexit pour s’en prendre aux épargnants. Les malheureux banquiers seraient ébranlés par les conséquences du Brexit et n’auraient d’autre choix que de revoir les taux d’intérêt. Mais ceux-ci sont déjà pratiquement nuls ? Voilà une occasion pour les banksters de revenir avec la revendication de l’intérêt négatif sur l’épargne…

  • Le patron de la BMPS, Fabrizio Viola, a présenté jeudi sa démission après quatre ans à la tête de la banque italienne, ouvrant un nouveau chapitre pour l’établissement qui a annoncé fin juillet un vaste plan de redressement.

    Troisième banque italienne et plus vieil établissement financier de la planète, la Monte Paschi di Siena est considérée comme l’un des maillons faibles du système bancaire italien.

    Depuis le début de l’année, son titre a perdu 80% de sa valeur à la Bourse de Milan, tandis que l’indice des banques italiennes cédait 44%.

    La banque a affiché les pires résultats aux tests de résistance menés par l’Autorité bancaire européenne (EBA), montrant une forte vulnérabilité à une dégradation de la conjoncture.

  • Les banques italiennes, c’est 700 établissements que l’Etat va devoir recapitaliset et 360 milliards d’euros de créances douteuses ou de trous...

  • Les « subprimes » représentaient déjà la part la plus lourde de l’ardoise des banques auprès de la justice. L’amende de l’établissement allemand Deutsche Bank dans le dossier des prêts hypothécaires « pourris » pourrait encore venir alourdir la note, avec 14 milliards de dollars, soit environ 12,5 milliards d’euros. Le département de la justice a toutefois invité la banque à proposer une contre-offre.

    L’ancien pilier de la Deutschland AG veut mettre derrière lui d’ici la fin de l’année ses principaux litiges, qui comprennent aussi une affaire de blanchiment d’argent (de clients) en Russie et pourrait également lui coûter cher.

    Depuis un an, il a perdu la moitié de sa valeur et ne vaut plus que 16,5 milliards.

  • La nouvelle « purge » envisagée dans le secteur bancaire en termes d’emplois, en Europe mais aussi aux Etats-Unis, apparaît comme particulièrement sévère : plus de 6000 licenciements à Unicredit en Italie, 4000 à la Société Générale et 1400 à la BNP en France, 50.000 dans les banques anglaises.

  • L’action Deutsche Bank dégringole, entraînant les valeurs bancaires européennes...

  • Plombé par des créances douteuses, l’établissement allemand vacille. Une situation qui rappelle la chute de la banque américaine en 2008. Angela Merkel exclut pour l’heure toute aide publique, mais cela semble intenable.

  • Selon Centre for European Economic Research (ZEW) à Mannheim, institut allemand qui effectue des test de stress, les trois banques les plus exposées au risque en Europe sont la Deutsche Bank, la Société Générale et la BNP.

  • Les frais bancaires explosent au détriment des clients, du fait des faibles taux d’intérêt. Les banques font tout pour augmenter nos factures. Quand on pense qu’on paie des impôts qui servent à les aider et les soutenir !!! Ah, les banksters !

  • Les banques européennes serrent les fesses...

    Selon une étude de KPMG, les établissements bancaires basés en Europe détiennent environ 1.200 milliards d’euros de prêts non-performants. Près de dix ans après la crise financière, les banques n’ont toujours pas fini de nettoyer leur bilan. Et il s’est même aggravé : lors de la grande revue de qualité des actifs en 2014, la Banque centrale européenne avait détecté « seulement » 880 milliards de créances douteuses dans les principales banques de la zone euro.

    Selon la BCE : « Une banque détenant trop de créances douteuses ne peut accorder le crédit nécessaire aux entreprises qui souhaitent investir et créer des emplois. Lorsque cette situation concerne de nombreuses banques, pour des volumes importants, l’économie est affectée globalement ainsi que ses différentes composantes. La baisse de l’investissement dans les entreprises et la diminution des créations d’emploi ralentissent la croissance ».

    Enfin, les investisseurs se montrent toujours plus méfiants à l’égard des banques. Non seulement ils soupçonnent les banques d’opacité, mais en plus ils sont actuellement dubitatifs sur la capacité des banques à dégager des profits suffisants. De fait, ils ont tendance à vendre des titres de banques. C’est ce qui explique en partie pourquoi l’Euro Stoxx Banks 600 a perdu 16,6% depuis le début de l’année contre 6,45% pour l’Euro Stoxx 50.

    Bien entendu, toutes les banques européennes et même mondiales ont les yeux fixés sur la crise de la Deutsche Bank, une faillite à capacité d’effets « systémiques » !!! Et sans parler de la crise des banques italiennes qui n’est pas réglé…

    Sans l’intervention de sauvetage de la BCE, toute l’économie européenne serait déjà dans une faillite irrépressible !!! Mias fera-t-on longtemps tenir le monde par des ficelles ?!!!

    C’est ce qu’essaient les autorités chinoises et elles n’ont fait que bloquer l’effondrement de même que celles du Japon ou de la Russie…

  • Christine Lagarde, ministre des Finances sous l’ancien président français Nicolas Sarkozy, qui dirige actuellement le Fonds monétaire international (FMI), a été condamnée hier pour négligence dans un long procès pour corruption impliquant des versements importants de l’État à l’homme d’affaires Bernard Tapie.

    Selon le jugement de la Cour de justice de la République (CJR), Lagarde « s’est impliquée personnellement dans la décision de ne pas faire de recours contre l’arbitrage ». Néanmoins, la CJR n’a imposé aucune sanction à Lagarde pour ne pas avoir fait preuve de diligence raisonnable face Tapie qui demandait 405 millions d’euros d’indemnités à prendre sur des fonds publics en 2008.

    Le versement de 2008 est survenu après que Tapie, un prédateur d’entreprises favori du président du Parti socialiste (PS) François Mitterrand dans les années 1980 et 1990, a abandonné le PS et soutenu Sarkozy, le candidat conservateur victorieux aux élections présidentielles de 2007.

    Tapie a affirmé avoir été victime d’une fraude de la part d’une succursale publique de la banque Crédit Lyonnais, la Société de Banque Occidentale, en 1994 quand il a vendu la société de vêtements de sport Adidas. Un autre groupe d’investisseurs privés qui comptait parmi ses membres Robert Louis-Dreyfus, a apparemment bénéficié de la vente et Tapie a exigé une indemnisation de l’État. Il avait reçu ce paiement après l’élection de Sarkozy, mais la cour d’appel de Paris a jugé l’année dernière que ce paiement n’était pas légitime et que Tapie devait rendre les fonds à l’État.

    Hier soir à Washington, le FMI a ignoré la condamnation de Lagarde et l’a maintenue au poste de directrice générale. « Dans ce contexte, le Conseil d’administration réaffirme sa pleine confiance dans la capacité de la directrice générale à continuer à s’acquitter efficacement de ses fonctions », a déclaré le Comité exécutif du FMI dans un communiqué. « Le Conseil exécutif espère continuer à travailler avec la directrice générale pour relever les défis difficiles auxquels est confrontée l’économie mondiale. »

    Cette décision souligne l’impunité judiciaire dont jouissent les principaux dirigeants des grandes structures appuyés, comme l’est Lagarde, par les principales puissances impérialistes en Amérique du Nord et en Europe. Elle contraste également fortement avec le limogeage de Strauss-Kahn en 2011, au milieu d’un scandale sexuel monté de toute pièce impliquant une femme de chambre d’hôtel à New York qui a été attisé par des responsables des gouvernements américain et de Sarkozy.

  • En pleine crise politique, l’Italie doit désormais éviter une crise de son système bancaire. La Banque centrale européenne (BCE) lui met la pression pour qu’elle se porte au chevet de la plus vulnérable des banques du pays et d’Europe, Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS), au bord de la faillite. L’institution européenne a rejeté le délai réclamé par Monte dei Paschi qui souhaitait trois semaines de plus, soit jusqu’au 20 janvier, pour mener son augmentation de capital de 5 milliards d’euros. La BCE juge qu’il est temps que Rome intervienne, selon l’agence Reuters qui a révélé l’information ce vendredi.

    L’action BMPS à la Bourse de Rome s’est alors mise à dévisser en début d’après-midi, perdant plus de 14% de sa valeur. Elle a fini la séance en recul de 10,5% (-84% en un an).

  • Les Etats-Unis ont ouvert une enquête sur une transaction financière au Mozambique ayant servi à acheter des armes et impliquant trois grandes banques dont Credit Suisse et BNP Paribas, a indiqué jeudi à l’AFP une source proche du dossier.

    La SEC, le gendarme de la Bourse américain, s’intéresse à un emprunt obligataire de 850 millions de dollars arrangé en 2013 par Credit Suisse et la banque russe VTB Group pour le compte d’une entreprise publique mozambicaine, a précisé la source sous couvert d’anonymat.

    BNP Paribas n’a pour sa part distribué que les titres de créance aux investisseurs, pour la plupart des fonds d’investissements américains, a ajouté la source.

    Cet argent a été utilisé pour acheter des armes, a encore déclaré la source confirmant des informations du Wall Street Journal.

  • La plupart des services bancaires augmenteront en 2017 et les "petits" clients comme les plus en difficulté seront les plus affectés, selon l’enquête annuelle de l’association de consommateurs CLCV, qui appelle le gouvernement à encadrer les frais liés aux incidents bancaires.

    D’après cette étude, publiée mardi, qui passe au crible les tarifs applicables au 1er février 2017 de 136 établissements en France métropolitaine et en outremer, les "petits" clients de banques "en dur" (c’est-à-dire disposant d’un réseau d’agences), subiront une hausse de 1,75% du coût moyen du panier de services le plus avantageux en métropole à 71,49 euros.

    En se basant sur ses précédentes études annuelles, la CLCV calcule que cela représente une augmentation de plus de 11% sur quatre ans, alors que sur la même période l’inflation s’est établi à 1,9%.

  • Comme prévu par la loi Sapin, l’Etat met la main sur les comptes dormants des particuliers, qui ne les font pas fonctionner, les laissent sans action, qui les ont oubliés ou seulement sont trop âgés pour s’en occuper !!

    Près de 3,7 milliards d’euros provenant de comptes bancaires inactifs ou de contrats d’assurance vie en déshérence ont été transférés fin 2016 à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

    Cette somme chiffre les premiers effets de la loi du 13 juin 2014, portée par Christian Eckert alors qu’il était député et entrée en vigueur le 1er janvier 2016.

    A ce montant s’ajoutent les sommes d’ores et déjà récupérées par des épargnants ayant retrouvé la trace d’un compte ou d’un contrat grâce aux nouvelles obligations de recherche et d’information imposées par cette loi aux banques et aux compagnies d’assurance vie.
    Sur les 3,7 milliards d’euros transférés à la CDC, 1,9 milliard d’euros - soit un peu plus de la moitié - proviennent de 5,5 millions de comptes bancaires inactifs depuis plus de dix ans ou dont le titulaire est décédé depuis trois ans ou plus.

    Un quart de la somme transférée à la CDC, soit 938 millions d’euros, provient de 408.000 produits d’épargne salariale inactifs.

    Enfin, 550.000 produits d’assurance en déshérence et non réclamés depuis au moins dix ans ont représenté un peu moins du quart de la somme totale, soit un montant de 843 millions d’euros.

    Pour récupérer leur argent, les propriétaires sont obligés d’aller sur internet, de se signaler sur un site avec une procédure compliquée, ce qui n’est pas du tout dans les cordes des personnes âgées concernées. Sinon, l’Etat se considère propriétaires des sommes !!!

  • Aux USA, les banksters vont à nouveau pouvoir agir librement et sans contrôle, menaçant à nouveau la planète d’un effondrement général de l’économie.

    Comme il l’avait promis, M. Trump a commencé à déréguler l’économie américaine, à la grande satisfaction de Wall Street.

    Il a ainsi signé la semaine passée un décret ordonnant un réexamen par le Congrès de l’ensemble des lois financières « Dodd-Frank » promulguées en 2010 par son prédécesseur Barack Obama.

    Ces lois, très critiquées par les républicains et le secteur financier, imposaient aux établissements de renforcer leur solidité financière pour éviter toute faillite et de se soumettre chaque année à un test de résistance pour évaluer leur capacité à absorber des soubresauts économiques.

    Les européens protestent mais ils vont devoir suivre les USA et déréguler eux aussi...

    Or les banques sont déjà proches de chuter...

  • Les banques licencient à tour de bras…

    Le Groupe BPCE a dévoilé ce mardi un plan d’un milliard d’euros d’économies dans son activité banque de détail… Le deuxième groupe bancaire en banque de détail en France veut réduire son réseau d’agences d’au moins 5 %, soit « un peu plus de 400 points de vente en moins », selon le président du directoire, François Pérol. Ils sont actuellement au nombre de 3.300 pour Banque Populaire et 4.200 pour Caisse d’Epargne. François Pérol s’attend à 11.000 départs - à la retraite ou liés à la rotation naturelle des effectifs - dans les années à venir au sein des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et au remplacement d’un peu moins de deux départs sur trois.

    La banque LCL prévoit de fermer près de 250 agences à horizon 2020… une nouvelle réorganisation qui se traduirait au minimum par 350 à 400 suppressions d’emplois. Selon un porte-parole, LCL souhaite réduire son réseau de 1.887 agences actuellement à 1.640 en 2020, soit 247 fermetures.

    Le groupe bancaire ING a indiqué qu’il allait supprimer 7.000 emplois et comptait ainsi dégager 900 millions d’euros d’économies d’ici à 2021.

    Commerzbank a également annoncé la suppression de 9.600 emplois d’ici à 2020 pour un groupe qui en compte 51.300.

    Après avoir annoncé en avril l’ouverture d’un plan de départs volontaires au sein de ses activités de banque de financement et d’investissement (BFI), qui touchera un maximum de 675 postes en France, BNP Paribas a indiqué aux organisations syndicales quels seront les pôles les plus touchés. Dans les grandes lignes, le pôle BFI de BNP Paribas SA est concerné à hauteur de 602 postes et la filiale BNP Paribas Arbitrage, de 83 postes. Selon la CGT de la banque, le métier le plus touché concerne les services informatiques, avec 284 postes impactés. Finance CIB sera touché à hauteur de 85 postes, Corporate Trade & Treasury Solutions de 76 postes et Corporate Clients Financing and Advisory, de 60. Le métier Global Markets (dérivés actions, obligataires, change...) devrait supprimer 41 postes. Mais, dans le même temps, 221 postes seront créés, sur des compétences nouvelles, liées notamment au digital et à l’industrialisation des métiers. Ce programme « de transformation », prévu du 1er octobre 2016 à fin 2018, doit s’appuyer sur un vaste plan de mobilité interne.

    Société Générale a annoncé sa volonté de supprimer 550 postes dans son réseau de banque de détail d’ici à 2020. Ces coupes viendront s’ajouter aux 2.000 suppressions de postes prévues dans le cadre de la fermeture de 400 agences du groupe en France, décidées à l’automne 2015.
    Ces coupes viendront s’ajouter aux 2.000 suppressions de postes prévues dans le cadre de la fermeture de 400 agences du groupe en France, décidées à l’automne 2015. Et ce n’est pas fini…

    Les banques ont supprimé 600.000 emplois dans le monde depuis 2008, écris ici Le Figaro

    Pour la riposte syndicale de masse et de classe, vous repasserez !!!

  • ING, c’est direct… dans la figure…

    70 salariés d’ING apprennent leur licenciement par un mail envoyé... par erreur

  • Et voici encore une question : chacun peut constater qu’on nous affirme que tout va bien au monde du capitalisme triomphant et pourtant on constate tous les jours que toutes les banques du monde ont peur. Alors de quoi ont-elles peur puisqu’elles annoncent de bons chiffres, distribuent des bénéfices et affirment que l’avenir est rose ?

  • La banque UBS et sa filiale UBS France sont poursuivies par la justice française pour avoir démarché illégalement de riches potentiels clients dans l’Hexagone entre 2004 et 2011, afin qu’ils ouvrent des comptes en Suisse, à l’insu du fisc français. Selon la justice française, suite à ces agissements, près de 10 milliards d’euros ont échappé à l’administration fiscale, et une caution de 1,1 milliard d’euros avait été fixée en 2014 dans l’attente du procès.

    La Cour européenne des droits de l’homme a rejeté en janvier le recours fait par UBS contre la caution record de 1,1 milliard d’euros. Pour les magistrats, cette caution, contre laquelle UBS s’insurge, est « une mesure provisoire qui ne préjuge pas de l’issue du litige ».

  • BNP Paribas annonce en même temps des bénéfices et des suppressions d’emplois !!!

    BNP Paribas (BNP.FR) a annoncé lundi viser une progression annuelle à un chiffre de son bénéfice net d’ici à 2020 grâce à l’accélération des synergies entre ses activités et de sa transformation digitale.

    A l’occasion d’une journée investisseurs, la banque a présenté lundi son nouveau plan stratégique qui fait état d’un objectif de progression annuelle moyenne de plus de 6,5% du bénéfice net d’ici à 2020, tout en portant progressivement le taux de distribution de 45 à 50%.

    Entre 2013 et 2016, la banque a dégagé une croissance moyenne d’environ 17% de son bénéfice net, dont plus de 9% hors éléments exceptionnels.

    Selon les supports de présentation publiés sur son site internet, BNP Paribas compte poursuivre son modèle de banque universelle appuyé sur trois piliers de revenus : la banque de réseau, les services financiers et la banque de financement et d’investissement.

    Le groupe compte également investir 3 milliards d’euros dans l’amélioration de l’expérience client et la transformation digitale. Ce montant devrait être auto-financé grâce à 3,4 milliards d’euros d’économies visées sur la période 2017-2019. BNP Paribas prévoit que ces investissements génèreront 2,7 milliards d’euros d’économies annuelles récurrentes à partir de 2020.

    Lundi 20 mars, en présentant les détails de son plan stratégique à l’horizon 2020 aux investisseurs, BNP Paribas a tracé les grandes lignes de la transformation de son réseau en France. Selon nos informations, la banque prévoit de fermer 50 agences par an sur la durée du plan, donc 200 agences au total sur les 1 964 guichets qu’elle compte aujourd’hui. Soit plus de 10 % du réseau. Et cette annonce intervient alors que la banque a déjà supprimé 236 guichets depuis 2012. « Le rythme de fermeture des agences sera du même ordre que les années précédentes », a confirmé un porte-parole de la banque.

    Selon une source interne, cette nouvelle diminution du nombre de guichets entraînera des réductions d’effectifs de 2 % à 4 % par an d’ici à 2020. « L’évolution à la baisse des effectifs sera identique à celle connue entre 2012 et 2016. Et, compte tenu des niveaux de turn-over naturels prévisionnels et de la mobilité interne, cette [diminution] pourra être absorbée sans difficultés majeures. La banque de détail va donc continuer à recruter », précise ce porte-parole.

    S’y ajoutera, de source syndicale, la restructuration des activités de « back-office » (centres de traitement) qui devrait se traduire par la suppression de 110 postes en 2017.

    Bien entendu, ce sont les chiffres de la banque et les banquiers ne savent pas mentir, n’est-ce pas ?!!!

  • Des perquisitions ont été menées dans plusieurs pays d’Europe, dont la France, et en Australie dans le cadre d’une vaste enquête de fraude fiscale, visant notamment des clients de la banque suisse Crédit Suisse. Des objets de valeur tels que des tableaux, des bijoux et des lingots d’or ont été saisis.

  • Selon la presse suisse, l’affaire aurait commencé aux Pays-Bas, où les autorités fiscales ont reçu des renseignements de la part d’un lanceur d’alerte, sur l’existence de 55.000 comptes cachés, dont 3800 en lien avec les Pays-Bas. Les autorités néerlandaises ont indiqué ce vendredi qu’elles enquêtaient sur « des dizaines de personnes suspectées de fraude fiscale et de blanchiment d’argent et soupçonnées d’avoir caché des millions d’euros aux autorités en les plaçant sur des comptes ouverts auprès d’une banque suisse », sans toutefois la nommer. La porte-parole du Service néerlandais d’information et d’enquête fiscale (FIOD), Wietske Vissers, a ainsi dit qu’elle ne divulguerait pas publiquement le nom de la banque concernée.

  • En mars 2008, BNP Paribas-Personal Finance propose à ses clients le crédit Helvet Immo. Un nouveau prêt immobilier au taux d’intérêt très avantageux, qui permet à l’emprunteur d’investir dans la location et de défiscaliser en louant le bien acheté. Problème : Helvet Immo est indexé sur le franc suisse, une devise dont le cours fluctue à la hausse. Les emprunteurs n’étaient pas au courant avant de signer, c’est pourtant ce qui va les endetter de manière exponentielle. 4 655 particuliers sont concernés.

    Franceinfo a mené l’enquête sur ces crédits aujourd’hui interdits et sur BNP Paribas-Personal Finance, la filiale consommation de la BNP, plus connue via l’appellation Cetelem.

    Ce sont des prêts toxiques : neuf ans après, la dette de milliers d’emprunteurs explose.

    Le prêt immobilier Helvet Immo, au taux d’intérêt très avantageux mais indexé sur le franc suisse, a permis à une filiale de la BNP d’enrôler les emprunteurs dans une dette interminable.

    Et, à l’arrivée, près de 5 000 particuliers endettés à vie : c’est la conséquence de la commercialisation de ces produits d’épargne très particuliers, entre 2008 et 2009 !!!

  • Le capitalisme continue à sauver ses banques en faillite !

    L’Italie va provisionner 17 milliards d’euros pour la « restructuration bancaire »...

  • Gros bug à la Société générale. Jeudi soir, des milliers de clients se sont retrouvés bloqués, dans l’incapacité de retirer de l’argent ou de payer avec leurs cartes bancaires. Nouveau couac, mais de com’ cet après-midi : de nouveaux dysfonctionnements ont été annoncés... et démentis dans la foulée.

    Les cartes bancaires de clients de la Société générale bloquées hier durant plusieurs heures…

    Vendredi 13 h : Nouveau couac... mais de com’ cette fois. La Société générale annonce de nouveaux dysfonctionnements sur ses cartes bancaires et publie même un tweet pour prévenir ses clients. De nouveau, les réseaux sociaux s’enflamment. Contacté par nos soins, le service presse de la banque confirme le nouvel incident. Mais patatras ! Autour de 15 h 30, le même service revient sur ses propos... démentant une nouvelle panne. Entre temps le tweet a été supprimé. Bref, difficile de savoir ce qu’il s’est réellement passé depuis hier. Une chose est sûre : il paraît désormais inenvisageable que la banque se contente de simples excuses …

    Des milliers de salariés marocains ont connu une fin de mois délicate suite à de sérieuses perturbations dans la réception de leurs salaires du mois de juin 2017. Ce dysfonctionnement interne à la Banque a ainsi touché les employés d’entreprises clientes de la filiale marocaine du géant français, Société Générale….

    Des pannes de la Société Générale :

     une le 3 juillet

     une le 6 juillet

     une le 7 juillet

    Y aurait-il un gros pépin à SG ?!!!

  • La banque BNP est accusée de crime financier dans le génocide rwandais pour avoir financé les génocidaires et la Société générale accusée de soutien au dictateur Kadhafi !!!

    En mai dernier, la Société Générale avait annoncé avoir conclu un accord transactionnel avec la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain libyen, qui lui réclamait 1,9 milliard d’euros, pour des transactions soupçonnées d’être entachées de pots-de-vin versés à la société d’un intermédiaire lié à la famille Kadhafi. Ce litige lui aura coûté en tout 963 millions d’euros et a plombé le produit net bancaire du trimestre, en repli de 25,6% à 5,2 milliards d’euros. La banque redoute des suites pénales de cette affaire avec les autorités américaines. Le montant total de ses provisions pour litiges s’élève à 1,9 milliard d’euros.

  • Désormais pas question de retirer des sommes importantes des banques ! C’est désormais limité à de petites sommes ! Aucun retrait d’une grosse somme ! Les banques ont trop peur d’une perte de confiance brutale entraînant des retraits massifs ! Par contre, inversement, les banques se préparent à mettre la main sur les comptes, les épargnes, les assurances-vie de tous les particuliers, en cas de Krach, ce que la loi Sapin II les autorise dorénavant ! En somme, nous ne possédons pas "notre argent". Les banques, c’est : "votre argent m’appartient" et pas "votre argent m’intéresse" !!!

  • Les banques sont-elles en manque de fonds ?

    Elles refusent de nous laisser tirer de l’argent, limitent de plus en plus les sommes que l’on peut retirer, trainent à refaire une carte de retrait, bloquent de plus en plus souvent leurs distributeurs, ont de nombreux incidents de paiement, descendent le plafond des retraits au distributeur…

    Quel est le problème ?

    Les banques sont plus fragilisées que jamais. Elles ont de nombreux investissements pourris, des placements opaques, des spéculations qui n’ont pas marché, elles courrent après des bénéfices rapides trop importants et n’ont une base garantie par un capital bien trop restreint (il leur est imposé 3% de capital par rapport à ce qu’elles prêtent alors qu’il faudrait leur imposer 30% pour qu’elles soient sures de tenir…).

    Par exemple, les banques italiennes ont 360 milliards d’euros de « créances douteuses », titres pourris et autres subprimes.

    On a estimé à 921 milliards les créances douteuses des banques européennes mais c’est loin de la vérité.

    Les bilans actuels des banques sont calculés de manière malhonnête pour cacher les problèmes au public. La Barclays Bank admet que ses comptes officiels pourraient être rectifiés d’au moins 25%.

    Rappelons qu’en cas de problème, les banques ont maintenant le droit légal de voler la TOTALITE des comptes des particuliers et des assurances vie !!!

    Banksters ? Oui, plus que jamais !

  • Il n’y a pas longtemps la Société Générale déclarait une santé florissante. Maintenant elle s’apprête à supprimer mille emplois !!!

    Deux ans après avoir annoncé une sévère restructuration de son réseau, avec la fermeture de 20 % de ses points de vente à horizon 2020, la Société générale a décidé de durcir encore le traitement appliqué à son activité de banque de détail en France.

    Dans le cadre de son plan stratégique pour 2020 « Transform to grow » (« transformer pour croître »), la banque française a prévu la suppression de plus d’une centaine d’agences supplémentaires. Ainsi, au terme du plan, l’enseigne ne comptera plus que 1 700 agences dans l’Hexagone, soit un réseau équivalent à celui de LCL (1 640 agences prévues en 2020).

    Surtout, la Société générale va continuer de supprimer des postes dans ce métier de banque de proximité, en fermant des guichets, en réduisant de 20 à 14 ses plates-formes de centres de traitements (back-office), et en automatisant 80 % des processus internes entre l’agence et le back-office d’ici 2020. « Ce plan pourrait conduire à environ 900 suppressions de postes en complément des 2 550 déjà annoncées début 2016, portant leur nombre total à environ 3 450 à l’horizon 2020 », a précisé le groupe dans un communiqué.

    La banque avait pu jusque-là réduire ses effectifs en utilisant sa pyramide des âges, en raison d’importants départs à la retraite, et en utilisant la mobilité interne au sein du groupe. Mais, outre ces deux leviers, elle prévoit pour ce plan de recourir à des départs volontaires.

    Ces mesures participeront à hauteur de 250 millions d’euros au nouveau plan global de réduction des coûts prévu par le groupe, qui atteindra au total de 1,1 milliard d’euros d’économies à horizon 2020.

  • Après une soirée organisée la veille au Grand Palais (rien que ça !), le Groupe Banque Populaire Caisses d’Epargne tiendra sa convention le vendredi 15 décembre pour présenter le plan stratégique 2018/2020 du Groupe. Nous connaissons les grandes lignes de ce plan stratégique : augmenter la rentabilité et baisser le coefficient d’exploitation du Groupe, supprimer des emplois, fermer des agences à la clientèle, et développer le digital.

    Déjà au printemps dernier F. Pérol avait annoncé la suppression de 4 000 emplois et la fermeture de quelques 400 agences bancaires dans les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. Nous craignons fortement que BPCE annonce encore plus de suppressions d’emplois et de fermetures d’agences.

    Sud-Solidaires BPCE n’a pas attendu le plan stratégique dévastateur de BPCE pour entrer dans la bataille contre ces projets néfastes tant pour les personnels du Groupe que pour la clientèle. Effectivement les choix stratégiques de BPCE vont modifier profondément le modèle de distribution du groupe et seront catastrophiques pour la clientèle supposée la moins aisée. Les agences bancaires seront réservées à la clientèle dite « Prémium » et pour les autres, ce sera bienvenue à l’ère du tout digital, donc de moins en moins d’interactions humaines !

    Des intersyndicales se sont constituées et elles ont notamment alerté les élus locaux. Nous organisons un rassemblement militant le 15 décembre devant le palais des congrès à Paris où se tiendra la convention BPCE. Durant la matinée du 15 nous animerons le rassemblement avec chants, musique et prises de paroles. Nous avons invité les « Sud-Solidaires dans le milieux bancaire » à envoyer une délégation de soutien car tout le monde bancaire est touché par la casse des emplois. Et nous espérons la présence de camarades d’ATTAC.

  • Les opérations de contrôle du gendarme des banques continuent de mettre au jour les lacunes des dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent des groupes bancaires français. Pour ces manquements, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a déjà condamné BNP Paribas, en juin, puis la Société générale, en juillet, à des amendes de 10 millions et 5 millions d’euros respectivement.

    Les Jours ont révélé, lundi 18 décembre, que La Banque postale était visée par une enquête préliminaire pour des soupçons de manquement dans son dispositif de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Ouverte par le parquet de Paris et confiée en septembre à la brigade financière, elle fait suite à un signalement de l’ACPR, selon le site d’information, qui s’est procuré le prérapport du superviseur bancaire.

  • Les grandes banques - tout comme les particuliers - empruntent aussi à bon compte. Alors même qu’elles sont contraintes de lever des milliards d’euros sur les marchés pour renforcer leurs bilans et faire face à leurs obligations réglementaires, elles ont bénéficié en 2017 et encore en ce début d’année de conditions toujours plus intéressantes. Plus précisément, un type de dette dit « additional tier 1 » (AT1) , pris en compte dans le calcul de la solvabilité d’une banque a vu les coupons servis quasiment divisés par deux ces derniers mois. Si les rendements ont tant baissé, c’est que les investisseurs expriment un appétit tout particulier pour ce type de dette AT1. Pour cause : malgré la baisse des coupons ces derniers mois, le rendement proposé par les banques reste relativement élevé dans l’environnement actuel de taux globalement faible.

    Le capital spécule sur ses propres dettes, voilà qui a un avenir très restreint...

  • Une société promettait à ses clients de réaliser des économies en renégociant ou contestant devant la justice leur taux de crédit immobilier. Peine perdue : plus de 6000 personnes ont, au contraire, perdu plusieurs milliers d’euros. Ils portent plainte.

    Au départ, une société qui propose à des particuliers le recalcul du taux effectif global (qui inclut les frais de dossier, le coût de l’assurance...) de leur prêt immobilier. Son nom ? Humania Consultants. Société basée près de Montpellier, cette entreprise disait exploiter les erreurs commises par les banques pour fixer ce taux. De nombreux établissements financiers, en vous octroyant votre crédit immobilier, ont calculé vos mensualités sur une année à 360 jours (année lombarde) et non pas 365 jours.

    Ce décalage de cinq jours peut rapporter plusieurs dizaines de milliers d’euros aux emprunteurs. Car la cour de cassation a souvent tranché en faveur des particuliers. Une directive européenne de 1998, reprise par le Code de la consommation, impose, en effet, aux banques de calculer sur 365 jours le taux effectif global. Et dans ce cas, le client bénéficie du taux légal, celui auquel la banque emprunte elle-même à la banque centrale européenne. Il est actuellement de - 0,4%.

    Humania Consultants a donc incité plusieurs emprunteurs à lancer une action en justice contre leur banque pour réaliser de substantielles économies, moyennant le versement de 2700 euros minimum (le montant varie selon le profil des emprunteurs). Une proposition d’autant plus alléchante qu’Humania assurait à ses clients potentiels pouvoir gagner 90% de ses procès. En cas de défaite, le particulier avait même l’assurance d’être couvert pour limiter ses pertes. Problème : face à la multitude des actions judiciaires perdues, l’assureur cesse de verser les indemnisations prévues puis dépose plainte pour escroquerie. « La compagnie a été trompée comme les emprunteurs », explique le cabinet Gide Loyrette Nouel, qui représente Garantie Assurance (aujourd’hui Filassistance).

    Humania Consultants a été déboutée dans la plupart des actions en justice qu’elle a menées. Conséquence : entre 2014 et 2017, plus de 6000 emprunteurs ont perdu plusieurs milliers d’euros, selon Le Parisien-Aujourd’hui-en-France : les frais d’avocat, les sommes versés en pure perte à Humania et parfois le remboursement des frais engagés par les banques. Le tout sans avoir réalisé la moindre économie.

    Le fondateur d’Humania, qui a déposé plainte contre X pour escroquerie de l’assureur et contre la compagnie d’assurances elle-même, rejette la responsabilité sur ses partenaires. « Quelle est ma faute ? D’avoir recherché un assureur pour couvrir mes clients ? Et que cet assureur, malgré les millions que j’ai versés, n’assure pas ? Est-ce ma faute si des partenaires commerciaux, des acteurs économiques indépendants, rémunérés pour faire un travail, ont pour certains, par appât du gain, menti aux clients en disant qu’il n’y avait aucun risque », déclare Daniel Margutti, cité par France Inter. Les emprunteurs floués s’apprêtent à attaquer en justice la société de conseil qui a été placée en liquidation judiciaire en décembre dernier.

  • Calme trompeur sur le front bancaire. Depuis la crise de 2007-2008, et sous la pression très ferme des régulateurs et des marchés, les groupes bancaires de la planète ont en moyenne doublé leurs matelas de fonds propres : autant d’amortisseurs destinés à absorber d’éventuels chocs économiques et ne pas vivre un nouveau traumatisme financier. Pourtant, à en croire une récente étude du cabinet Oxford Economics, cette réussite de la régulation n’est que partielle.

    Les auteurs de l’étude estiment en particulier que le « ratio de solvabilité », le critère habituel utilisé pour vérifier qu’une banque est suffisamment capitalisée est « assez peu prédictif » pour anticiper une faillite bancaire. Tout d’abord parce que ce ratio permet aux banques de moduler le montant des fonds propres nécessaires selon le type d’actif présent à leur bilan : cela donne du « jeu » aux banques, estiment les auteurs de l’étude. Davantage dans la tradition américaine, ces derniers préfèrent un indicateur plus fruste, mais moins facile à manipuler : le ratio de levier (qui mesure les fonds propres de la banque rapportés au total des actifs de la banque, indépendamment de leur niveau de risque, NDLR). L’image devient alors moins flatteuse puisque certaines banques ne détiennent que de 3 ou 4 dollars de capital pour 100 euros d’actifs (contre de 12 à 18 dollars pour le ratio de solvabilité). Surtout, rappelle l’étude, le renforcement des bilans bancaires est en partie illusoire car il « a coïncidé dans certains pays avec une hausse rapide des créances douteuses.

    Les banques souffriraient donc encore des séquelles d’une crise vieille de dix ans ! Mais c’est surtout la prochaine crise que voudrait anticiper Oxford Economics. Pour l’institut, l’environnement de taux faibles mis en place par les banques centrales afin de soutenir l’économie risque de pousser les banques vers de nouvelles difficultés, encore difficiles à apprécier. D’un côté, les taux faibles incitent certaines banques à allonger la durée sur laquelle ils prêtent, et à raccourcir celle à laquelle ils empruntent. Prêter sur 20 ou 25 ans - si le risque est maîtrisé - permet en effet à la banque d’aller capter un surcroît de rémunération, les prêts de longue durée étant plus onéreux pour l’emprunteur. Du côté du refinancement, la banque est bien sûr tentée d’aller chercher des durées très courtes, les liquidités étant actuellement abondantes et bon marché. « Mais ces banques se retrouveraient en danger si les coûts de financement à court terme devaient s’envoler », prévient l’étude. Théoriquement, les ratios de liquidité (les banques devant détenir suffisamment de liquidités pour soutenir une crise de liquidité) ont toutefois été conçus pour limiter la survenue d’un tel risque.

  • Le Crédit Foncier ferme !

    Les capitalistes n’y perdent rien ! Les 2400 salariés sont menacés !

  • Les signaux d’alerte concernant les banques américaines sont revenus !!!
    Intervenant sur une chaîne de télévision, Anat Admanti, une célèbre professeure de la Standford University, a trouvé prématuré que des banques puissent être autorisées à fortement rémunérer leurs actionnaires. Elle pense qu’il faut interdire aux banques systémiques de telles pratiques, jusqu’à ce que l’on soit sûr, qu’en cas de difficultés, elles n’auront pas besoin de l’argent public, comme cela a été le cas avec la crise de 2008.

    Elle pense qu’il faut interdire aux banques systémiques de telles pratiques, jusqu’à ce que l’on soit sûr, qu’en cas de difficultés, elles n’auront pas besoin de l’argent public, comme cela a été le cas avec la crise de 2008.

    Les performances de certaines de ces banques systémiques semblent lui donner raison. La Fed exige en effet des grandes banques que leurs ratios de leviers supplémentaires (face aux risque) les plus bas, soient d’au moins 3% de leurs actifs. Mais on a pu noter, que cet indicateur chez Goldman Sachs et JP Morgan était de 3,3% et 3,1%. Normalement, ces faibles ratios signifient que les deux banques pourraient avoir à reconsidérer combien d’argent ils veulent retourner aux actionnaires sous la forme de dividendes et de rachats d’actions.

    Or, en cas de crise financière mondiale, les banques centrales ne pourraient pas intervenir...

    Selon un analyste de Citigroup, il sera difficile pour la Banque Centrale Européenne d’absorber une nouvelle crise de la dette. Par ailleurs, avec le relèvement des taux qui s’explique par la vigueur de la demande intérieure des Etats-Unis, la banque centrale américaine ne pourrait pas mener les interventions massives de type post 2008.

  • Le journal bourgeois Les Echos explique que :
    « Rien n’a véritablement changé depuis la crise financière en 2008 ».

    Lire ici

  • La banque Société Générale annonce vouloir fermer de nombreuses agences et déclare :

    « 75% des salariés vont changer de job dans les 5 ans » !!!

    A moins qu’on se fâche avec les banquiers....

  • L’autorité de surveillance des marchés en Suisse reproche à Rothschild Bank AG et à une de ses filiales d’avoir « gravement enfreint » les prescriptions dans la lutte contre le blanchiment d’argent, dans le scandale du fonds souverain malaisien 1MDB.

  • Reproches n’est pas le mot. Quels sont les crimes du monde capitaliste devrait-on dire !
    Quelques exemples :

    Société générale

    HSBS

    BNP

    Barclays

  • Les capitaux propres des banques européennes, dans une union monétaire et bancaire incomplète, sont incapables de faire face à un krach boursier, obligataire et bancaire. Les capitaux propres de la BNP s’élèvent à 107 milliards d’euros, soit 5 % seulement des 1.960 milliards d’euros de son bilan – une taille comparable au PIB de la France.

  • Les régulateurs bancaires européens dévoilent ce vendredi les résultats des "tests de résistance" des établissements du continent, qui doivent se montrer capables de surmonter un scénario de crise.

    L’échantillon compte entre autres huit banques allemandes, dont Deutsche Bank, six banques françaises (BNP Paribas, Crédit Mutuel, BPCE, Crédit Agricole, Banque Postale, Société Générale), quatre italiennes et quatre britanniques.

    Mais, on le sait, les régulateurs ne sont pas aussi méchants que la crise réelle !!!

    Les tests, c’est un peu de l’autocritique et on en connaît les limites comme celles de la prétendue autoréforme bancaire !!!

    Tout ce qu’ont fait les banques depuis la crise, c’est de supprimer massivement des emplois !!!

  • La première banque danoise a annoncé ce mardi 6 novembre le départ imminent de son président, Ole Andersen, suite au vaste scandale de blanchiment d’argent, portant sur 200 milliards d’euros, dans lequel l’établissement est empêtré. Cette affaire avait déjà conduit son directeur général à démissionner en septembre dernier.

  • Goldman Sachs a participé à un immense scandale de corruption en Malaisie.

  • Aujourd’hui, les syndicats appellent le personnel de l a banque BNP-Paribas à la grève. Le stress et les bas salaires se rajoutent au mépris de la direction. Un témoignage de plus que dans tous les secteurs la classe ouvrière est en colère et que la situation sociale pourrait bien péter à la gueule des classes possédantes. Mais les syndicats une fois de plus n’organisent qu’un lâcher de vapeur...

  • Les banques françaises suppriment des emplois : BNP 1000 emplois, Société Générale plus de 1500 emplois, Crédit Agricole 900 emplois, HSBC 500 emplois en France, Caisse d’Epargne 600 emplois, etc… Et c’est pareil dans le monde !

  • Notre argent ne nous appartient plus !!!

    La Banque postale oblige ses clients à justifier tout retrait de 1.500 euros ou plus. Il faut fournir un justificatif de dépense pour tout retrait de 1.500 euros ou plus !!! En cause : la photo d’une affiche de La Banque postale indiquant à ses clients une procédure surprenante à respecter pour pouvoir retirer une certaine somme d’argent… de leur propre compte bancaire. "Pour les retraits égaux ou supérieurs à 1.500 euros, veuillez fournir un (des) justificatif(s) de dépense", explique ainsi le document, en citant comme exemples l’achat d’un « billet d’avion » ou le paiement d’un « devis ».

    On avait déjà remarqué que les banques se servaient des cartes pour faire obstacle au retrait d’argent liquide en grande quantité mais là c’est pire !!!

  • Deutsche Bank envisage jusqu’à 20.000 suppressions d’emplois…

    HSBC supprimerait plus de 500 emplois, rien que dans la banque d’investissement…

    La banque Santander s’apprête à supprimer plus de 3.000 emplois…

    La Société Générale a annoncé la suppression de 1.600 postes…

    BNP Paribas Fortis prévoit pour sa part de supprimer jusqu’à 2.500 postes…

    Banque Postale notamment sur le non remplacement de ses futurs retraités pour suprimer des millier d’emplois…

    etc, etc...

  • Parmi les mille et unes arnaques des banquiers, rappelons la principale : la banque centrale leur prête de l’argent sans intérêt et eux prêtent de l’argent aux Etats et aux institutions publiques.... AVEC INTERETS !!!

  • Allemagne : Deutsche Bank supprime 18 000 emplois, le plus grand plan de licenciements de son histoire !!! Et ça n’évitera même pas la faillite !!! L’Allemagne, un exemple économique, vous avez dit ?!!!

  • L’établissement bancaire a d’ores et déjà indiqué que le coût de cette réorganisation de la dernière chance occasionnera une perte de 2,8 milliards d’euros au deuxième trimestre de cette année, après un bénéfice net de 201 millions d’euros au premier trimestre. Deutsche Bank est donc en passe de replonger dans le rouge en 2019 après avoir enregistré, l’an dernier, un modeste bénéfice de 341 millions d’euros, son premier résultat positif depuis 2014. Et les actionnaires, déjà échaudés par la chute vertigineuse du cours de l’action ces dernières années, ont reçu une autre nouvelle au goût amer : la banque a précisé qu’elle ne versera aucun dividende en 2019 et en 2020. Mais les plus échaudés, bien entendu, sont les salariés, déjà frappés par de nombreuses mesures d’austérité ces dernières années !!!

  • Les banques ont lésé leurs clients et on essaie maintenant de nous faire pleurer sur les dépenses que cela leur occasionne !!!

    La facture de l’affaire des assurances-crédits PPI (ventes forcées d’assurances-crédits trompeuses qui remonte aux années 1990) atteint désormais la somme faramineuse de 50 milliards de livres pour les banques britanniques, ce qui en fait le scandale financier le plus retentissant dans le pays hormis la crise de 2008. Aucun grand nom de la banque au Royaume-Uni n’est épargné par ce dossier de ventes forcées d’assurances-crédits trompeuses qui empoisonne la vie du secteur depuis plusieurs années, mais qui touche à sa fin.

    Les clients potentiellement lésés avaient jusqu’au 29 août pour se faire connaître auprès de leur établissement, ce qui a déclenché une vague de plaintes de dernière minute, à la surprise des banques qui ne s’attendaient pas à un tel afflux dans une affaire pourtant ancienne. La ruée a été telle que les lignes téléphoniques et sites internet de certaines banques ont été saturés. Dans la dernière ligne droite, Lloyds Banking Group a par exemple reçu entre 600.000 et 800.000 réclamations par semaine.

    Résultat, cette affaire se révèle beaucoup plus coûteuse que prévu pour la plupart des banques qui ont annoncé coup sur coup ces derniers jours être contraintes de mettre davantage d’argent pour indemniser les clients. Selon des chiffres compilés par le Financial Times publiés mardi, le coût total va dépasser les 50 milliards de livres.

    "C’est un énorme coup dur pour les banques puisque ce sont 50 milliards de livres en moins sur les résultats", a déclaré à l’AFP Neil Wilson, analyste chez Markets.com. Ce scandale plombe les comptes des banques depuis des trimestres et devrait encore lourdement peser au troisième trimestre.

  • les gangsters des banques frappent encore...

    en même temps qu’ils s’apprêtent à faire payer des taxes nouvelles sur la tenue des comptes, ils licencient des centaines de salariés : société générale 1 600, deutsche bank 18 000, commerzbank 4 300, hsbc 4 000, Unicredit 10 000, Santander 3 000, kbc 1 400, ing 2 350, etc.

    l’an dernier elles avaient supprimé 59 000 !!!

  • Les banques européennes, c’est 50.000 suppressions d’emplois dans l’immédiat !!! Les banques nous tuent, tuons les banques !!!

  • La justice protège les banquiers !!!

    Alors que 2200 souscripteurs de la BNP à « Helvet Immo » ont été victimes d’un prêt catastrophique de cette banque, avec des emprunteurs qui ont remboursé déjà un tiers de plus qu’ils n’avaient emprunté et doivent encore 250 000 euros après avoir emprunté 190 000 euros, le principal responsable, actuel gouverneur de la banque de France, n’est même pas cité au procès ni accusé !!!

  • Unicredit, première banque italienne, supprime 8000 emplois, et toutes les autres prennent le même chemin, avec des dizaines de milliers de suppressions d’emplois mais les syndicats ne veulent pas que l’interdiction des licenciements soit à l’ordre du jour de la mobilisation actuelle !!!

  • JPMorgan Chase, la banque privée la plus précieuse au monde, a réalisé 36,4 milliards de dollars en 2019, soit le plus gros bénéfice annuel de toute l’histoire des États-Unis. La nouvelle, rapportée mardi, a fait monter les actions de la société de 2 %. Au quatrième trimestre de 2019, la société a encaissé 8,5 milliards de dollars, ce qui constitue également un record, et en fait la dixième plus grande société cotée en bourse au monde, avec une capitalisation boursière de 437 milliards de dollars.

    Les bénéfices records de JPMorgan Chase ont été rejoints par Morgan Stanley, qui a également annoncé des bénéfices et des revenus records pour 2019, faisant monter le cours de son action de 6,6 % jeudi.

    La nouvelle de ces gains records est survenue lorsque les six plus grandes banques américaines ont révélé qu’elles avaient économisé 32 milliards de dollars l’an dernier grâce à la réduction de l’impôt sur les sociétés du président Donald Trump en 2017. La manne fiscale était en hausse par rapport à 2018 pour toutes les banques sauf une. La réduction d’impôt de JPMorgan est passée de 3,7 milliards de dollars en 2018 à 5 milliards de dollars l’an dernier.

    Mais les investissements productifs de ces capitaux en croissance n’ont pas augmenté car ils ne proviennent pas de l’économie mais des fonds publics !

  • Pourquoi la Société Générale annonce un résultat net en chute de 21 % en 2019, à 3,25 milliards d’euros : pour annoncer un vaste programme de restructurations et de suppressions d’emplois...

  • cher lecteur,

    À chaque fois que vous faites un retrait au distributeur, votre banque doit désormais payer une commmission de 87 centimes au détenteur du distributeur (sauf bien sûr, si vous retirez dans une succursale de votre banque).

    C’est de que l’on appelle la Commission Interbancaire de Retrait et elle vient de s’envoler de +56% selon une information des Echos.
    C’est énorme.

    Pour un retrait de 20€, cela représente plus de 4% de frais.

    Je vous écrivais dimanche dernier, hasard de calendrier :

    Une pièce d’un euro aujourd’hui vaut plus cher que son équivalent sur un compte courant, ne serait-ce parce que votre compte de dépôt finit taxé à -0,4% à la BCE.

    Pour le moment cette différence est ignorée et se creuse discrètementjusqu’au jour où elle apparaîtra au grand jour, sans doute quand nous passerons des lois pour taxer lourdement le retrait d’espèces, mais alors il sera trop tard.

    Eh bien voilà, cette différence entre vos euros vituels et ceux sonnants et trébuchants vient de se creuser un peu plus.

    Bien sûr, les banques vous disent qu’elles ne répercuteront pas cette augmentation (encore). Ceux qui sont ciblés, ce sont les banques en ligne qui utilisent le réseau des distributeurs sans en gérer eux-mêmes. Ce sont des "passagers clandestins" vous disent-elles, en oubliant que la grande majorité de ces banques en ligne sont leurs filiales.

    Elles vous disent aussi que les espèces coûtent une fortune à gérer : 2 milliards par an pour les banques !

    Elles oublient de vous préciser que les cartes aussi coûtent de l’argent. BEAUCOUP d’argent.
    • Non seulement, les infrastructures informatiques des banques pour gérer ces paiements sont monumentales, la sécurité drastique, le tout géré en double en cas de panne. Elles oublient de vous dire qu’à l’inverse des espèces, chaque paiement par carte leur coûte un peu.
    • Elles oublient de vous dire qu’elles paient un taux négatif de -0,4% à la BCE sur vos dépôts.
    • Elles oublient de vous dire qu’elles supportent l’essentiel du coût des fraudes par carte bleue qui s’élève 500 millions d’euros par an…
    Finalement l’argument du coût apparaît spécieux : mis bout-à-bout, la carte coûte vraisemblablement plus cher que les espèces.
    En revanche, chaque euro qui circule en espèce sort du bilan des banques, c’est un euro sur lesquelles elles ne peuvent plus prendre de frais, c’est un euro qu’elles ne peuvent plus prêter à quelqu’un d’autre.

    Chaque euros qui sort vous rend un peu plus autonome et elles un peu plus fragiles.

    Il ne fait aucun doute, ayez des espèces. Elles ne sont pas sans risque non plus mais et manière générale, il existe plusieurs moyens qui vous permettent de débancariser, éviter les frais effrayants des banques et le risque de vous faire confisquer tout ou partie de votre patrimoine en cas de crise.

  • Avec un recul de 19 points, le Baromètre Posternak-Ifop du second trimestre 2020, qui intègre la crise Covid, fait apparaître un effondrement de l’indice image des banques françaises.

  • L’Etat fait de multiples cadeaux aux banques, notamment en leur empruntant à intérêt alors que la banque centrale BCE leur donne sans intérêt !

    Pour tout remerciement, les banques suppriment massivement des emplois !!!

    HSBC supprime plus du tiers des postes dans la banque d’investissement en France !

    Commerzbank pourrait supprimer plus de 7 000 emplois !

    Les banques européennes annoncent 44.000 suppressions d’emplois !

    Les banques françaises en font de même !

  • Société Générale veut fermer 600 agences bancaires en France !!!

    Pourtant l’Etat a caisse ouverte avec la banque !!!

  • Banksters !!!

    Chez BNP Paribas, le conseiller clientèle devient payant !!!

  • La Banque de France prévoit de supprimer 600 emplois...

    Les suppressions d’emplois s’accélèrent dans les banques européennes...

    des dizaines de milliers de suppressions de postes annoncées dans le monde
    https://www.ouest-france.fr/economie/banque-des-dizaines-de-milliers-de-suppressions-de-postes-annoncees-dans-le-monde-6742468

  • Les banquiers plus que jamais banksters !!!

    Contraint de liquider plus de 20 milliards de dollars de positions après n’avoir pu répondre à des appels de marge, le fonds Archegos provoque des remous sur les marchés mondiaux ce lundi. Crédit Suisse et Nomura évoquent notamment des "pertes importantes".

    https://www.tradingsat.com/actualites/marches-financiers/le-secteur-bancaire-chancelle-en-bourse-apres-les-deboires-du-fonds-archegos-960895.html

    L’exposition de Deutsche Bank à Archegos n’est qu’une "fraction" de celle d’autres banques

    https://www.boursorama.com/bourse/actualites/l-exposition-de-deutsche-bank-a-archegos-n-est-qu-une-fraction-de-celle-d-autres-banques-f2d277c175e3fc1c5eba82a1a49404dd

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